Rechercher dans ce blog

Sunday, November 28, 2021

Côtes-d’Armor. Quand les nouvelles technologies améliorent le confort de vie des diabétiques - Ouest-France

Le petit boîtier peut tenir dans une poche. Nathalie Le Comte, 46 ans, est atteinte du diabète de type 1 (environ 6 % des cas de diabètes en France d’après Santé publique France). Dans ce cas, le pancréas ne produit plus assez ou, plus du tout, d’insuline. La maladie s’est déclarée il y a deux ans. Assise dans la salle d’éducation thérapeutique du service d’endocrinologie, à l’hôpital Yves-Le Foll, à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), la quadra présente l’appareil relié à un cathéter : une pompe à insuline « intelligente »​, qui fonctionne en continu pour adapter le débit, tout en étant connectée à un capteur de glucose posé à même la peau. On parle d’une « boucle semi-fermée », réservée aux diabétiques de type 1.

Fini le stylo à insuline

Le matin, je réalise une première calibration capillaire par une piqûre pour mesurer la glycémie sur un boîtier. Ensuite, avant chaque repas, j’évalue à vue d’œil les glucides des aliments que je vais ingérer ou je les pèse. Et j’entre ce taux dans la pompe​, décrit Nathalie Le Comte. C’est fini les piqûres avec un stylo à insuline à chaque repas​, positive la quadra, qui teste le dispositif depuis juin. Dans le département, près de dix patients, âgés de 25 à 66 ans, l’expérimentent. Les hôpitaux de Rennes, Brest, Vannes et Lorient l’essaient aussi.

« C’est plus confortable »

La patiente présente la pompe à insuline « intelligente ». Les données sont aussi consultables sur smartphone. | OUEST-FRANCE

Je ne vais pas dire qu’on oublie la maladie, mais presque. Elle reste présente 365 jours sur 365, avoue Nathalie Le Comte. Mais a ujourd’hui, c’est moins contraignant. Avant, il fallait penser à prendre le stylo à insuline quand on partait à la journée. La pompe est sur nous. C’est plus confortable. Il faut seulement changer le cathéter tous les trois jours. ​Ce dispositif « autonome » apporte une meilleure qualité de vie aux patients​, appuie Nina Kissel, endocrinologue. Il contribue à améliorer l’équilibre glycémique et à réduire les malaises hypoglycémiques, c omplète Oana Ionesco, endocrinologue et cheffe de service. ​C’est l’équivalent d’un pancréas artificiel.

Un suivi de plus en plus connecté

Cent ans après la découverte de l’insuline, c’est un grand pas pour les malades, dont la prise en charge est de plus en plus connectée. « Depuis trois ans, la télémédecine est active en diabétologie, sous forme de télésurveillance pour une centaine de patients. Les données sont transmises en temps réel sur un logiciel. Les infirmières font un point hebdomadaire avec un médecin et peuvent appeler ou envoyer des messages pour donner des conseils dans le cadre de cet accompagnement thérapeutique », développe l’endocrinologue. Avant de conclure : « Les conditions de remboursement de la boucle semi-fermée seront définies début 2022. »

Partager cet article Nathalie Le Comte, patiente diabétique de type 1, Oana Ionesco, endocrinologue, et Nina Kissel, endocrinologue et cheffe de service, à l’hôpital Yves-Le Foll, à Saint-Brieuc.
Côtes-d’Armor. Quand les nouvelles technologies améliorent le confort de vie des diabétiquesOuest-France.fr

Adblock test (Why?)


Côtes-d’Armor. Quand les nouvelles technologies améliorent le confort de vie des diabétiques - Ouest-France
Read More

No comments:

Post a Comment

À Lannion, Lumibird poursuit sa course en tête des technologies laser - Le Télégramme

À Lannion, Lumibird est un fleuron industriel et technologique . Fondée en 2018, dans la foulée du regroupement de Keopsys et Quantel, l’en...