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Friday, January 6, 2023

Les technologies autonomes arrivent aussi en mer - Le Télégramme

Sur les bateaux de plaisance ou de commerce, les technologies d’aide à la navigation, voire d’autonomie complète, font progressivement leur apparition, comme dans les voitures, pour aider un particulier à amarrer ou un capitaine à traverser un port. « Sur l’eau, il y a du vent, des courants, parfois des vagues, le bateau ne reste pas en place, il faut toujours compenser », explique Johan Inden, de l’entreprise suédoise Volvo Penta interrogé au CES de Las Vegas. Ses bateaux proposent depuis plus de dix ans un système permettant de rester sur place en touchant une simple manette, grâce à des hélices fonctionnant indépendamment.

Johan Inden, de Volvo Penta.
Johan Inden, de Volvo Penta. (AFP)

Volvo Penta a dévoilé en 2018 un prototype laissant le bateau s’amarrer tout seul à quai. Mais « c’était trop tôt », avance Johan Inden. L’entreprise a préféré développer un système d’aide à l’amarrage « qui laisse au capitaine un certain niveau de contrôle » dans une situation « qui reste l’une des plus stressantes dans la navigation ». De façon générale, l’idée est d’améliorer « la sécurité, le confort, la détente » et éventuellement de rendre la plaisance plus accessible, dit-il.

Système d’amarrage autonome

La société américaine Brunswick croit en son système d’amarrage autonome présenté en stimulation sur son stand au CES. Le prototype permet au bateau de conseiller la meilleure trajectoire pour entrer dans un port, d’éviter les collisions, de détecter les places disponibles à quai et d’amarrer tout seul, en avant ou en arrière.

Les technologies autonomes arrivent aussi en mer
(AFP)

Avikus, une filiale du conglomérat sud-coréen HD Hyundai, propose de son côté des outils à installer sur les bateaux. Il s’agit d’aides à la navigation, mais aussi d’options plus ludiques, comme s’assurer que le bateau est toujours idéalement placé pour la bronzette ou trouver le meilleur endroit pour profiter du coucher du soleil. L’objectif, selon l’un de ses responsables, Carl Johansson, est de procurer « de la tranquillité d’esprit », tout en permettant des réductions d’énergie et en améliorant la sécurité.

Des bateaux sans pilote

Du côté de la marine marchande, des bateaux censés pouvoir se guider sans pilote à la barre sont actuellement en test. En Norvège, un cargo électrique transporte ainsi depuis l’an dernier des engrais depuis une usine jusqu’au port d’exportation, pour réduire le nombre de camions sur les routes. Au Japon, un ferry pouvant transporter des passagers et des voitures a commencé l’an dernier à effectuer des trajets entre deux îles. Pour l’instant, des équipages restent encore à bord.

Si la perspective d’un navire entièrement sans humain reste lointaine, de nombreux outils d’aide à la navigation peuvent être précieux, dans les ports ou pour calculer le meilleur itinéraire en fonction de la météo. HD Hyundai, qui a dévoilé au CES une stratégie visant à collecter et analyser des données sur le trafic maritime, estime qu’un logiciel peut ralentir la vitesse d’un bateau si le port où il se rend est engorgé, réduisant ainsi sa consommation de carburant.

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