Alors que les voitures embarquent de plus en plus de technologies, la pratique du « mouse jacking », vol électronique, gonfle également.
À l’ère du digital, les voitures embarquent de plus en plus de technologies diverses et variées. Cela concerne notamment les technologies de verrouillage et de démarrage, qui peuvent se faire à distance, sans clé, de nombreuses manières. Des accessoires pratiques pour les propriétaires mais aussi… pour les voleurs.
Ces derniers n’hésitent en effet pas à exploiter les failles des systèmes informatiques des voitures pour s’en emparer. Ainsi, l’ordinateur a remplacé le pied de biche et le piratage remplace les vitres cassées. Ce faisant, les voleurs peuvent prendre le contrôle de véhicules sans effraction.
Le ‘mouse jacking’, une pratique très répandue
Cette pratique porte un nom, le « mouse jacking« , traduisez « vol à la souris » en français. Les voleurs parviennent à pirater le calculateur électronique du véhicule dont ils souhaitent s’emparer. Cela permet de les démarrer électroniquement. Ils n’ont ensuite qu’à relever le numéro de série du modèle, souvent visible à travers le pare-brise. Ce qui permet de démarrer un double de la clé électronique, avant de déverrouiller le véhicule… et de s’en aller.
Le vol électronique sous toutes ses formes est utilisé dans 88% des cas. Le vol au calculateur, à la prise OBD ou à la valise relais sont autant de formes de vol électronique qui pullulent en France. Rappelons qu’un véhicule est volé toutes les quatre minutes dans l’Hexagone. Et seuls 39% de ces derniers sont retrouvés.
Diverses manières permettent d’éviter ce vol électronique. La plus simple est sans doute d’acheter un véhicule ne possédant pas autant d’électronique. Ou encore de revenir à la clé traditionnelle, pour se servir de sa voiture. Reste aussi l’existence de cannes antivol, d’alarmes ou de systèmes de localisation permettant de retrouver son véhicule.
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