Rechercher dans ce blog

Wednesday, May 31, 2023

Les experts mettent en garde contre l'IA, mais à qui profite le scénario du pire? - Le Devoir

Follow the money, dit l’adage. Dans leurs récentes sorties publiques très remarquées, un nombre considérable d’experts en technologie ont comparé à une pandémie ou à une guerre nucléaire le risque que pose l’intelligence artificielle (IA) telle qu’on la voit en ce moment. Doit-on les croire sur parole ?

Les craintes liées à l’IA semblent porter sur une perte de contrôle de son évolution. L’émergence rapide de dialogueurs comme ChatGPT et de générateurs d’images comme Midjourney a surpris tout le monde, y compris leurs créateurs. Et ce n’est que le début de l’accélération technologique, disent-ils.

Ultérieurement, une IA qui aura sa propre conscience et qui pourra s’améliorer elle-même sans aide extérieure verra le jour. Ce qu’elle décidera de faire subir à l’humanité est ce qui, apparemment, empêche de dormir plusieurs experts de l’IA ces jours-ci.

C’est le syndrome de l’optimiseur de trombones, illustre Philippe Beaudoin, fondateur de l’entreprise d’IA Waverly, à Montréal. « Une machine crée des trombones avec du fer. Sans contraintes et à court de matériaux, elle finit par extraire le fer du sang humain pour continuer de faire des trombones. »

Dans une courte lettre publiée mardi, des experts en IA disent qu’il faut mieux contrôler la technologie, sinon on va finir par créer un optimiseur de trombones pour vrai, explique M. Beaudoin.

On a beau avoir créé l’Agence internationale de l’énergie atomique, si le nucléaire est accessible à des gens qui sont hors de contrôle, c’est l’existence même de la technologie qui est le problème, continue l’entrepreneur en IA, qui a une position plus modérée à l’égard de l’IA que ses actuels détracteurs.

« Leur position est peut-être motivée par une certaine peur, mais on n’y trouve aucune suggestion de mesures, et c’est proposé par des gens qui en profitent pleinement. »

À lire aussi

Le double jeu d’OpenAI

Un jeune multimillionnaire de la Silicon Valley redoute le pire. Selon lui, le futur de l’espèce humaine est menacé par un supervirus créé en laboratoire, une guerre nucléaire ou une superintelligence artificielle qui s’attaquera aux humains par tous les moyens. Ou les trois en même temps.

Ce jeune multimillionnaire a déjà en sa possession suffisamment d’armes, d’antibiotiques, d’eau, de piles, de masques à gaz et même un énorme terrain privé où il peut se réfugier en cas d’apocalypse imminente. Cette personne, dont le portrait a été dressé par le New Yorker, a aujourd’hui 38 ans et s’appelle Sam Altman. Il s’agit du grand patron d’OpenAI, qui a mis en ligne l’automne dernier ChatGPT, le fer de lance de la révolution technologique qui se produit ces jours-ci.

L’émergence de ChatGPT et des autres technologies dans son genre inquiète depuis quelques semaines des chefs de file du développement de l’IA. De grands noms de la recherche scientifique et universitaire avertissent qu’il faudrait déjà mieux encadrer l’existence même de cette technologie, car elle pourrait tomber entre les mains de personnes mal avisées et avoir des conséquences importantes.

« Réduire les risques de l’IA devrait être une priorité mondiale au même niveau que les pandémies et la guerre nucléaire », ont averti plus tôt cette semaine plusieurs de ces chercheurs, y compris le Montréalais Yoshua Bengio et le Torontois Geoffrey Hinton.

Sam Altman est cosignataire de cette très courte lettre ouverte.

 

Yann Le Cun, un autre chercheur de l’IA très réputé qui dirige la recherche chez Meta, a récemment remarqué que des entrepreneurs indépendants de fortune comme M. Altman font preuve d’une certaine forme d’hypocrisie en signant la lettre.

« Sam Altman n’est pas en train de dire qu’il va arrêter son travail », résume Philippe Beaudoin. Peut-être espère-t-il que les cadres législatifs notamment attendus en Europe et au Canada — les États-Unis pourraient les joindre très bientôt — limiteront le développement de l’IA d’une façon qui bénéficiera à OpenAI. Son entreprise, après tout, est loin d’être rentable et pourrait mal s’adapter à une concurrence accrue.

Le longtermisme californien

 

Un courant de pensée très populaire parmi les bonzes de la Silicon Valley est le « longtermisme », selon lequel il faut tout faire immédiatement pour assurer la survie des générations futures. Ça comprend la conquête de Mars, la création d’un système financier international à l’abri des banques centrales, la mise en place d’une superintelligence capable de prendre les meilleures décisions à court terme pour assurer le bien-être des humains dans un futur plus lointain.

Les adeptes du longtermisme redoutent le scénario du pire : que laissée à elle-même, l’humanité trouve le moyen de se saborder elle-même. D’où la proximité de ce courant de pensée avec celui du survivalisme.

Avant de diriger OpenAI, Sam Altman dirigeait un influent incubateur de nouvelles technologies de Californie et s’est mis à financer des projets très risqués et à très long terme qui coïncidaient avec ces deux philosophies.

« Ces philosophes de l’apocalypse n’ont pas une feuille de route si reluisante et on les écoute encore, remarque Philippe Beaudoin. Le longtermisme est seulement un courant de pensée. Ce qui est nouveau, c’est de voir des chercheurs réputés se joindre à ce courant. Les opposants à cette vision, on devrait peut-être les écouter plus eux aussi. »

À voir en vidéo

Adblock test (Why?)


Les experts mettent en garde contre l'IA, mais à qui profite le scénario du pire? - Le Devoir
Read More

Bertrand Pailhès, directeur des technologies et de l'innovation de la CNIL – 31/05 - BFM Business

Sophie Coulon-Renouvel, directrice Croissance Externe, Partenariats et Digital, Crédit Mutuel Arkéa et Santiago Lefebvre, fondateur et président de ChangeNOW étaient l'invité de François Sorel dans Tech & Co, ce mercredi 31 mai. Ils sont revenu sur l'événement de tech for good awrads, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.

Stanislas Maximin, PDG de Latitude, était l'invité de François Sorel dans Tech & Co, ce mercredi 31 mai. Il s'est penché sur les projets d'avenir de Latitude sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.

Mardi 30 mai, François Sorel a reçu Frédéric Bianchi, journaliste BFM Business, Justine Vassogne, reporter BFM Business, Thierry Cammal, directeur de la Software Factory de Renault Group, Geoffrey Bouquot, directeur exécutif Stratégie et Innovation chez Valeo, Romane Ricou, étudiante en 5ème année à l’ICAM, Georges Constantine, enseignant à l’ICAM, Eric Le Balc'h, fondateur de Kokokikol, Sabrina Quagliozzi, correspondante de BFM Business à New York, Matthieu Lebeurre, associé chez TNP Consultants, Antoine Meunier, rédacteur en chef du site Lachroniquespatiale.com, Jean de Chambure, consultant JDC Advisory, bureau-des-eveilleurs.com, Louis Blanchard, président de Qair, et Julien Chardon, président d'ilek, dans l'émission Tech & Co sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.

Romane Ricou, étudiante en 5ème année à l’ICAM et Georges Constantine, enseignant à l’ICAM, étaient les invités de François Sorel dans Tech & Co, ce mardi 30 mai. Ils se sont penchés sur les avantages et les inconvénients de l'arrivée de ChatGPT dans l'enseignement, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.

Thierry Cammal, directeur de la Software Factory de Renault Group et Geoffrey Bouquot, directeur exécutif Stratégie et Innovation chez Valeo, étaient les invités de François Sorel dans Tech & Co, ce mardi 30 mai . Ils se sont penchés sur l'avenir de Renault et son nouveau partenariat avec Valeo, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.

Ce lundi 29 mai, Aurélia Azoulay-Guetta, cofondatrice et PDG de Newzik, était l'invitée de François Sorel et a abordé l'avantage d'utiliser les partitions numériques, dans l'émission Tech & Co présentée par François Sorel. Tech & Co est à voir ou écouter du lundi au jeudi sur BFM

Lundi 29 mai, François Sorel a reçu Frédéric Simottel, journaliste BFM Business, Guillaume Charvet, responsable du programme Cerveau-Machine au CEA, Guillaume Debreu, fondateur de Lemon.fr, Aurélia Azoulay-Guetta, cofondatrice et PDG de Newzik, Gilles Babinet, co-président du Conseil national du numérique, Didier Sanz, journaliste spécialisé en Informatique, et Yann Serra, journaliste pour LeMagIT, dans l'émission Tech & Co sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.

Guillaume Debreu, fondateur de Lemon.fr, était l'invité de François Sorel dans Tech & Co, ce lundi 29 mai. Il est revenu sur le site internet Lemon.fr qui a fait des classements des villes les mieux couvert par la 5G, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.

Guillaume Charvet, responsable du programme Cerveau-Machine au CEA, était l'invité de François Sorel dans Tech & Co, ce lundi 29 mai. Il s'est penché sur la première mondiale : un paraplégie parvient à remarcher grâce à sa pensée, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.

Adblock test (Why?)


Bertrand Pailhès, directeur des technologies et de l'innovation de la CNIL – 31/05 - BFM Business
Read More

Les experts mettent en garde contre l'IA, mais à qui profite le scénario du pire? - Le Devoir

Follow the money, dit l’adage. Dans leurs récentes sorties publiques très remarquées, un nombre considérable d’experts en technologie ont comparé à une pandémie ou à une guerre nucléaire le risque que pose l’intelligence artificielle (IA) telle qu’on la voit en ce moment. Doit-on les croire sur parole ?

Les craintes liées à l’IA semblent porter sur une perte de contrôle de son évolution. L’émergence rapide de dialogueurs comme ChatGPT et de générateurs d’images comme Midjourney a surpris tout le monde, y compris leurs créateurs. Et ce n’est que le début de l’accélération technologique, disent-ils.

Ultérieurement, une IA qui aura sa propre conscience et qui pourra s’améliorer elle-même sans aide extérieure verra le jour. Ce qu’elle décidera de faire subir à l’humanité est ce qui, apparemment, empêche de dormir plusieurs experts de l’IA ces jours-ci.

C’est le syndrome de l’optimiseur de trombones, illustre Philippe Beaudoin, fondateur de l’entreprise d’IA Waverly, à Montréal. « Une machine crée des trombones avec du fer. Sans contraintes et à court de matériaux, elle finit par extraire le fer du sang humain pour continuer de faire des trombones. »

Dans une courte lettre publiée mardi, des experts en IA disent qu’il faut mieux contrôler la technologie, sinon on va finir par créer un optimiseur de trombones pour vrai, explique M. Beaudoin.

On a beau avoir créé l’Agence internationale de l’énergie atomique, si le nucléaire est accessible à des gens qui sont hors de contrôle, c’est l’existence même de la technologie qui est le problème, continue l’entrepreneur en IA, qui a une position plus modérée à l’égard de l’IA que ses actuels détracteurs.

« Leur position est peut-être motivée par une certaine peur, mais on n’y trouve aucune suggestion de mesures, et c’est proposé par des gens qui en profitent pleinement. »

À lire aussi

Le double jeu d’OpenAI

Un jeune multimillionnaire de la Silicon Valley redoute le pire. Selon lui, le futur de l’espèce humaine est menacé par un supervirus créé en laboratoire, une guerre nucléaire ou une superintelligence artificielle qui s’attaquera aux humains par tous les moyens. Ou les trois en même temps.

Ce jeune multimillionnaire a déjà en sa possession suffisamment d’armes, d’antibiotiques, d’eau, de piles, de masques à gaz et même un énorme terrain privé où il peut se réfugier en cas d’apocalypse imminente. Cette personne, dont le portrait a été dressé par le New Yorker, a aujourd’hui 38 ans et s’appelle Sam Altman. Il s’agit du grand patron d’OpenAI, qui a mis en ligne l’automne dernier ChatGPT, le fer de lance de la révolution technologique qui se produit ces jours-ci.

L’émergence de ChatGPT et des autres technologies dans son genre inquiète depuis quelques semaines des chefs de file du développement de l’IA. De grands noms de la recherche scientifique et universitaire avertissent qu’il faudrait déjà mieux encadrer l’existence même de cette technologie, car elle pourrait tomber entre les mains de personnes mal avisées et avoir des conséquences importantes.

« Réduire les risques de l’IA devrait être une priorité mondiale au même niveau que les pandémies et la guerre nucléaire », ont averti plus tôt cette semaine plusieurs de ces chercheurs, y compris le Montréalais Yoshua Bengio et le Torontois Geoffrey Hinton.

Sam Altman est cosignataire de cette très courte lettre ouverte.

 

Yann Le Cun, un autre chercheur de l’IA très réputé qui dirige la recherche chez Meta, a récemment remarqué que des entrepreneurs indépendants de fortune comme M. Altman font preuve d’une certaine forme d’hypocrisie en signant la lettre.

« Sam Altman n’est pas en train de dire qu’il va arrêter son travail », résume Philippe Beaudoin. Peut-être espère-t-il que les cadres législatifs notamment attendus en Europe et au Canada — les États-Unis pourraient les joindre très bientôt — limiteront le développement de l’IA d’une façon qui bénéficiera à OpenAI. Son entreprise, après tout, est loin d’être rentable et pourrait mal s’adapter à une concurrence accrue.

Le longtermisme californien

 

Un courant de pensée très populaire parmi les bonzes de la Silicon Valley est le « longtermisme », selon lequel il faut tout faire immédiatement pour assurer la survie des générations futures. Ça comprend la conquête de Mars, la création d’un système financier international à l’abri des banques centrales, la mise en place d’une superintelligence capable de prendre les meilleures décisions à court terme pour assurer le bien-être des humains dans un futur plus lointain.

Les adeptes du longtermisme redoutent le scénario du pire : que laissée à elle-même, l’humanité trouve le moyen de se saborder elle-même. D’où la proximité de ce courant de pensée avec celui du survivalisme.

Avant de diriger OpenAI, Sam Altman dirigeait un influent incubateur de nouvelles technologies de Californie et s’est mis à financer des projets très risqués et à très long terme qui coïncidaient avec ces deux philosophies.

« Ces philosophes de l’apocalypse n’ont pas une feuille de route si reluisante et on les écoute encore, remarque Philippe Beaudoin. Le longtermisme est seulement un courant de pensée. Ce qui est nouveau, c’est de voir des chercheurs réputés se joindre à ce courant. Les opposants à cette vision, on devrait peut-être les écouter plus eux aussi. »

À voir en vidéo

Adblock test (Why?)


Les experts mettent en garde contre l'IA, mais à qui profite le scénario du pire? - Le Devoir
Read More

Tuesday, May 30, 2023

Quand la musique classique rencontre les technologies de l'immersif - Gouvernement.fr

[unable to retrieve full-text content]

Quand la musique classique rencontre les technologies de l'immersif  Gouvernement.fr
Quand la musique classique rencontre les technologies de l'immersif - Gouvernement.fr
Read More

Technologies. Panne d'ampleur sur le réseau mobile d'Orange, le 112 à privilégier en cas d'urgence - Le Progrès

Ce contenu est bloqué car vous n'avez pas accepté les cookies et autres traceurs.

En cliquant sur « J’accepte », les cookies et autres traceurs seront déposés et vous pourrez visualiser les contenus (plus d'informations).

En cliquant sur « J’accepte tous les cookies », vous autorisez des dépôts de cookies et autres traceurs pour le stockage de vos données sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.

Vous gardez la possibilité de retirer votre consentement à tout moment en consultant notre politique de protection des données.
Gérer mes choix

Adblock test (Why?)


Technologies. Panne d'ampleur sur le réseau mobile d'Orange, le 112 à privilégier en cas d'urgence - Le Progrès
Read More

Monday, May 29, 2023

Da Vinci Labs veut faire de la Touraine un territoire d'innovation technologique - Usine Digitale

Basé en Touraine, près d'Amboise, dernière demeure de Léonard de Vinci, le Da Vinci Labs vise à faire émerger des projets porteurs dans les secteurs des technologies quantiques, de l'intelligence artificielle et de la biologie synthétique. Sa vision repose sur la pluridisciplinarité, qui doit favoriser l’émergence d’innovations majeures d’ici 10 ans.

15 millions d'euros en fonds privés

Concrètement, le projet s'articule autour d'un centre de recherche dote? d’un incubateur capable a? la fois d’accueillir ses propres ingénieurs de recherche et de soutenir des chercheurs ou entrepreneurs externes pendant leur période d’incubation. La livraison est prévue en 2025, une fois que l’emplacement de la construction sera validé par les services de l’Etat. Près de 15 millions d’euros vont y être investis en fonds privés.

L'ambition est de créer un axe Paris-Saclay-Tours. "Des technologies comme l’informatique quantique vont permettre des sauts de performance, notamment pour la consommation énergétique des futurs supercalculateurs. Les avancées seront très rapides dans les prochaines années, et l’objectif sera de combiner puissance de calcul et sobriété énergétique", expose Xavier Aubry, fondateur du Da Vinci Labs.

Un appui des entreprenants-chercheurs

La structure a cependant déjà démarré ses activités. "Nous accueillons à la fois les entrepreneurs et les ingénieurs. Nous souhaitons devenir un centre de recherche pointu qui favorise la création de start-up deeptech à impact", poursuit Xavier Aubry. Mais pour lui, les rassembler ne peut se faire que dans un lieu plus propice au respect de l’environnement : "Aujourd’hui, nous sommes dans un espace de coworking, la Mame à Tours. Nous souhaitons mettre en place une nouvelle infrastructure dans un environnement naturel avec un bâtiment à énergie positive, utilisant des matériaux bas carbone."

Le centre met un point d’honneur à accompagner les jeunes entreprises dans leurs démarches administratives, entre autres pour la recherche de financements publics et privés. "Nous recevons des ingénieurs qui veulent monter des entreprises mais qui ont peu d’expérience concernant les levées de fonds. Nous voulons être plus qu’un simple incubateur. Nous sommes donc beaucoup plus qu’un simple hôtel d’entreprises. Nous proposons de l’ accompagnement sur-mesure en les aidant à mettre en place des dossiers de financements publics et privés et à trouver les subventions, méconnues des ingénieurs."

Des projets d'envergure européenne

A ce jour, Da Vinci Labs est partenaire de quatre projets européens concrets, soit pour la gestion de projets, soit pour les activités de dissémination et communication. Les projets dureront de trois à quatre ans environ avec l’appui de financements européens. Le projet PAT4CGT, par exemple, vise à réduire les coûts de fabrication des thérapies cellulaires et géniques grâce à l’automatisation du contrôle qualité. Il est coordonné par le Da Vinci Labs.

"Travailler avec d’autres chercheurs européens de pointe, cela nous apporte la complémentarité des expertises. Nous pourrions avoir accès à un réseau unique de collaboration scientifique", commente Anna Kamenskaya, cheffe de projet au Da Vinci Labs. Xavier Aubry ajoute : "Avec ce consortium, nous développons de futures méthodes de production des thérapies génétiques et cellulaires. Ces thérapies sont très onéreuses et le projet PAT4CGT a pour objectif de diviser les coûts de production par cent."

Dans un autre registre, le projet SWIFTT utilise le traitement des donne?es satellites pour la surveillance proactive des fore?ts face a? l’impact du dérèglement climatique. Il est coordonné par la PME française Wildsense, Wildsense, avec le support du Groupement de Coopération Forestières, et inclut un partenaire de recherche en Ukraine.

Sélectionné pour vous

Comment (et pourquoi) Greehill numérise les arbres en ville

Adblock test (Why?)


Da Vinci Labs veut faire de la Touraine un territoire d'innovation technologique - Usine Digitale
Read More

Da Vinci Labs veut faire de la Touraine un territoire d'innovation technologique - Usine Digitale

Basé en Touraine, près d'Amboise, dernière demeure de Léonard de Vinci, le Da Vinci Labs vise à faire émerger des projets porteurs dans les secteurs des technologies quantiques, de l'intelligence artificielle et de la biologie synthétique. Sa vision repose sur la pluridisciplinarité, qui doit favoriser l’émergence d’innovations majeures d’ici 10 ans.

15 millions d'euros en fonds privés

Concrètement, le projet s'articule autour d'un centre de recherche dote? d’un incubateur capable a? la fois d’accueillir ses propres ingénieurs de recherche et de soutenir des chercheurs ou entrepreneurs externes pendant leur période d’incubation. La livraison est prévue en 2025, une fois que l’emplacement de la construction sera validé par les services de l’Etat. Près de 15 millions d’euros vont y être investis en fonds privés.

L'ambition est de créer un axe Paris-Saclay-Tours. "Des technologies comme l’informatique quantique vont permettre des sauts de performance, notamment pour la consommation énergétique des futurs supercalculateurs. Les avancées seront très rapides dans les prochaines années, et l’objectif sera de combiner puissance de calcul et sobriété énergétique", expose Xavier Aubry, fondateur du Da Vinci Labs.

Un appui des entreprenants-chercheurs

La structure a cependant déjà démarré ses activités. "Nous accueillons à la fois les entrepreneurs et les ingénieurs. Nous souhaitons devenir un centre de recherche pointu qui favorise la création de start-up deeptech à impact", poursuit Xavier Aubry. Mais pour lui, les rassembler ne peut se faire que dans un lieu plus propice au respect de l’environnement : "Aujourd’hui, nous sommes dans un espace de coworking, la Mame à Tours. Nous souhaitons mettre en place une nouvelle infrastructure dans un environnement naturel avec un bâtiment à énergie positive, utilisant des matériaux bas carbone."

Le centre met un point d’honneur à accompagner les jeunes entreprises dans leurs démarches administratives, entre autres pour la recherche de financements publics et privés. "Nous recevons des ingénieurs qui veulent monter des entreprises mais qui ont peu d’expérience concernant les levées de fonds. Nous voulons être plus qu’un simple incubateur. Nous sommes donc beaucoup plus qu’un simple hôtel d’entreprises. Nous proposons de l’ accompagnement sur-mesure en les aidant à mettre en place des dossiers de financements publics et privés et à trouver les subventions, méconnues des ingénieurs."

Des projets d'envergure européenne

A ce jour, Da Vinci Labs est partenaire de quatre projets européens concrets, soit pour la gestion de projets, soit pour les activités de dissémination et communication. Les projets dureront de trois à quatre ans environ avec l’appui de financements européens. Le projet PAT4CGT, par exemple, vise à réduire les coûts de fabrication des thérapies cellulaires et géniques grâce à l’automatisation du contrôle qualité. Il est coordonné par le Da Vinci Labs.

"Travailler avec d’autres chercheurs européens de pointe, cela nous apporte la complémentarité des expertises. Nous pourrions avoir accès à un réseau unique de collaboration scientifique", commente Anna Kamenskaya, cheffe de projet au Da Vinci Labs. Xavier Aubry ajoute : "Avec ce consortium, nous développons de futures méthodes de production des thérapies génétiques et cellulaires. Ces thérapies sont très onéreuses et le projet PAT4CGT a pour objectif de diviser les coûts de production par cent."

Dans un autre registre, le projet SWIFTT utilise le traitement des donne?es satellites pour la surveillance proactive des fore?ts face a? l’impact du dérèglement climatique. Il est coordonné par la PME française Wildsense, Wildsense, avec le support du Groupement de Coopération Forestières, et inclut un partenaire de recherche en Ukraine.

Sélectionné pour vous

Comment (et pourquoi) Greehill numérise les arbres en ville

Adblock test (Why?)


Da Vinci Labs veut faire de la Touraine un territoire d'innovation technologique - Usine Digitale
Read More

[Opinion] Le mirage des nouvelles technologies agricoles - Le Devoir

Les penseurs les plus sérieux en matière de transition socioécologique sont tous d’avis que, parmi les différentes solutions envisagées pour freiner les crises environnementale et climatique, le développement technologique constitue un maillon faible. En effet, dans sa remarquable étude sur la transition énergétique et numérique, Guillaume Pitron a bien démontré que les nouveaux produits technologiques issus de la robotique, de l’informatique, des biotechnologies et de l’intelligence artificielle, à cause de leur dépendance aux métaux rares, entraînent une destruction environnementale sans précédent, aussi dommageable, sinon davantage, que celle liée aux énergies fossiles qu’ils visent à remplacer.

Au Québec, depuis 2020, le nombre de claims miniers a bondi de plus de 400 % dans le sud de la province en réponse au plan du gouvernement Legault pour la valorisation des métaux liés à la transition énergétique et aux nouvelles technologies. C’est pourquoi une nouvelle coalition d’associations de protection des lacs demande un moratoire sur ces activités incompatibles avec la protection du territoire. De fait, l’entreprise minière Nouveau Monde Graphite, située au nord de Lanaudière, dont l’objectif est de fournir un minerai nécessaire à la fabrication de batteries pour les voitures électriques, trône déjà au triste palmarès des projets les plus destructeurs de milieux humides.

Le parti pris de nos élus pour la technologie reflète les valeurs traditionnelles du capitalisme mondialisé : croissance du PIB, mise en marché de nouveaux produits pour l’exportation, course à l’innovation. Dans cette optique, les crises climatique et environnementale et la transition énergétique sont envisagées d’abord et avant tout comme des occasions d’affaires. C’est cette même idéologie mortifère, unanimement décriée par les penseurs de la transition socioécologique, qui est à l’origine de l’implantation du projet de Zone Agtech dans la MRC de L’Assomption, soit une zone industrielle géolocalisée qui vise à positionner le Québec dans la nouvelle filière des technologies destinées, entre autres, à la serriculture intensive ainsi qu’à la robotisation et à l’informatisation des fermes.

En plus de ses impacts environnementaux dramatiques liés aux matériaux, en plus des émissions de gaz à effet de serre et des besoins gigantesques en énergie et en eau, il faut encore mentionner que la filière Agtech, avec ses coûts très importants, sert avant tout les intérêts des multinationales de l’« agrobusiness », des banques et des grandes entreprises de monocultures industrielles, dont les pratiques sont extrêmement dommageables pour l’environnement et le climat. L’économiste Hélène Tordjman a bien documenté les dérives écologiques, économiques et sociales de ces nouvelles technologies agricoles. Et la production pour l’exportation nous éloigne des solutions agroécologiques locales prônées par de nombreux experts pour décarboner l’économie.

Pour favoriser une véritable transition agroécologique, L’Assomption pourrait plutôt accueillir des entreprises de fabrication d’outils agricoles low tech destinés à de nouvelles fermes biologiques à échelle humaine, décarbonées et régénératrices des sols. La municipalité pourrait aussi abriter un centre de transformation alimentaire pour congeler, déshydrater, conserver et valoriser les aliments qui sont produits en abondance localement durant la saison chaude et assurer ainsi la sécurité alimentaire pendant toute l’année.

Elle pourrait même aider à faciliter l’installation sur son territoire des travailleurs agricoles venus du Sud, chassés massivement de leurs terres devenues infertiles, et qui se pressent par milliers à nos frontières. Et il resterait encore de la place pour construire des petites serres chauffées au solaire passif, dans le cadre d’une agriculture urbaine respectant le cycle des saisons, et pour planter une forêt nourricière à l’intention des générations qui nous suivront, alors que les pénuries alimentaires frapperont de plein fouet.

En persistant à ignorer les impacts directs et indirects des nouvelles technologies d’une prétendue « économie verte », en continuant de faire des choix en fonction des opportunités du marché plutôt que selon un programme rigoureux de décroissance énergétique planifiée, de décarbonation et de protection des écosystèmes, les élus et les autres promoteurs des green tech alimentent le mirage d’une possible sortie de crise, alors qu’ils nous y enfoncent encore davantage.

L’exemple de L’Assomption nous montre que, plus encore que de technologie, c’est d’un supplément d’éducation et de démocratie que nous avons un urgent besoin si nous voulons parvenir à conserver une Terre habitable.

À voir en vidéo

Adblock test (Why?)


[Opinion] Le mirage des nouvelles technologies agricoles - Le Devoir
Read More

Sunday, May 28, 2023

Nogent-le-Rotrou : une journée pour découvrir des technologies vertueuses, sobres et ingénieuses - L'Echo Républicain

C’est l’une des nouvelles manifestations organisées par les quatre structures porteuses des Rendez-Vous Récup’ : La Boîte à outils, le Ressourcerie Récup & Co, le Sictom et l’Espace de vie sociale. Réunies dans la cour du 111, rue Bretonnerie, Floriane, Margot, Pauline et Émilie, leurs porte-paroles, espèrent que le public viendra en nombre participer à cette première « Fête de la “low-tech” et de l’artisanat récup’ » programmée ce samedi 27 mai.

Un grand moment de partage et d’échanges 

« On aurait peut-être dû franciser l’appellation et annoncer technologies vertueuses ou technologies sobres et ingénieuses pour que les gens ne confondent pas avec un rassemblement dédié à la musique électronique », s’amuse Floriane. « En fait, explique Émilie, la “low tech”, ce sont des technologies simples qui répondent à nos besoins de manière écologique et économique, grâce à des procédés durables et accessibles à tous. Des objets que l’on peut fabriquer soi-même et qui sont respectueux au niveau des ressources mais aussi de leur impact sur l’environnement ».

Nogent-le-Rotrou : une bourse aux vélos, dans le cadre des Rendez-Vous Récup'

Samedi, toute la journée, le public aura l’occasion de mieux comprendre la pensée “low-tech” en assistant aux différentes démonstrations de four solaire, séchoir solaire, marmite norvégienne, poêle rocket, fumoir… L’entreprise KapiEco présentera des toilettes sèches, douche solaire et composteur. « Nous voulons que ce soit un grand moment de partage et d’échanges. Que les gens viennent voir des objets, des techniques qu’ils ne connaissent pas et se disent, moi aussi j’ai envie de construire ça ! On va toucher tous les domaines du quotidien ».

Il y aura des découvertes à faire dans tous les coins de la cour : L’association participative BetaMachine basée à Lucé près de Chartres animera un Hackerspace, un lieu d’expérimentation collective. Le forgeron David Houvet fera rougeoyer sa forge mobile.

Recevez par mail notre newsletter loisirs et retrouvez les idées de sorties et d'activités dans votre région.

L’art de la récup’

La Ressource AAA, la recyclerie d’Orléans, qui a développé le recyclage des objets en plastique destinés à la poubelle présentera son atelier Precious plastic… Des artistes qui utilisent des objets de récupération exposeront leurs créations dans l’espace marché (customisation de meubles et créations textiles, détournement d’objets, luminaires désuets et déco vintage, textiles upcyclés, carterie récup’, sacs et pochettes textiles réutilisés, etc.).

La Ressourcerie Récup & Co promeut la prévention des déchets par le réemploi à Nogent-le-Rotrou

L’humour sera au rendez-vous avec des créations loufoques sorties des ateliers de la Boîte à outils comme ce tandem dont les passagers se tournent le dos ou ce vélo désobéissant dont la roue part à droite lorsque l’on tourne à gauche.
À 17 heures, les comédiens occuperont l’espace avec la première, en terre nogentaise, du spectacle collectif L’Hiver sera chaud !


Pratique. Fête de la “low-tech” et de l’artisanat récup’, samedi 27 mai, dans la Cour du 111, rue Bretonnerie, de 10 à 18 heures. Entrée gratuite. Tartines cuites au feu de bois et boissons locales sur place.

Troc photo. Grâce à Antoine Berton et sa caméra Afghan box, on pourra repartir avec sa photo portrait...Mais attention, ce sera en échange de quelque chose que l’on aura fabriqué : étudiant, il a pris comme sujet de mémoire, le troc !
Amélie Guibert, étudiante elle aussi, testera sa valise pédagogique auprès des familles.
Livres. Une librairie sera sur place avec des ouvrages en lien avec les thématiques de la manifestation.
Atelier. Avec Planète sciences Sarthe, les enfants pourront construire des petites éoliennes solaires. D’autres jeux insolites seront en libre accès.

Jocelyne Legros

Adblock test (Why?)


Nogent-le-Rotrou : une journée pour découvrir des technologies vertueuses, sobres et ingénieuses - L'Echo Républicain
Read More

Saturday, May 27, 2023

Nogent-le-Rotrou : une journée pour découvrir des technologies vertueuses, sobres et ingénieuses - L'Echo Républicain

C’est l’une des nouvelles manifestations organisées par les quatre structures porteuses des Rendez-Vous Récup’ : La Boîte à outils, le Ressourcerie Récup & Co, le Sictom et l’Espace de vie sociale. Réunies dans la cour du 111, rue Bretonnerie, Floriane, Margot, Pauline et Émilie, leurs porte-paroles, espèrent que le public viendra en nombre participer à cette première « Fête de la “low-tech” et de l’artisanat récup’ » programmée ce samedi 27 mai.

Un grand moment de partage et d’échanges 

« On aurait peut-être dû franciser l’appellation et annoncer technologies vertueuses ou technologies sobres et ingénieuses pour que les gens ne confondent pas avec un rassemblement dédié à la musique électronique », s’amuse Floriane. « En fait, explique Émilie, la “low tech”, ce sont des technologies simples qui répondent à nos besoins de manière écologique et économique, grâce à des procédés durables et accessibles à tous. Des objets que l’on peut fabriquer soi-même et qui sont respectueux au niveau des ressources mais aussi de leur impact sur l’environnement ».

Nogent-le-Rotrou : une bourse aux vélos, dans le cadre des Rendez-Vous Récup'

Samedi, toute la journée, le public aura l’occasion de mieux comprendre la pensée “low-tech” en assistant aux différentes démonstrations de four solaire, séchoir solaire, marmite norvégienne, poêle rocket, fumoir… L’entreprise KapiEco présentera des toilettes sèches, douche solaire et composteur. « Nous voulons que ce soit un grand moment de partage et d’échanges. Que les gens viennent voir des objets, des techniques qu’ils ne connaissent pas et se disent, moi aussi j’ai envie de construire ça ! On va toucher tous les domaines du quotidien ».

Il y aura des découvertes à faire dans tous les coins de la cour : L’association participative BetaMachine basée à Lucé près de Chartres animera un Hackerspace, un lieu d’expérimentation collective. Le forgeron David Houvet fera rougeoyer sa forge mobile.

Recevez par mail notre newsletter loisirs et retrouvez les idées de sorties et d'activités dans votre région.

L’art de la récup’

La Ressource AAA, la recyclerie d’Orléans, qui a développé le recyclage des objets en plastique destinés à la poubelle présentera son atelier Precious plastic… Des artistes qui utilisent des objets de récupération exposeront leurs créations dans l’espace marché (customisation de meubles et créations textiles, détournement d’objets, luminaires désuets et déco vintage, textiles upcyclés, carterie récup’, sacs et pochettes textiles réutilisés, etc.).

La Ressourcerie Récup & Co promeut la prévention des déchets par le réemploi à Nogent-le-Rotrou

L’humour sera au rendez-vous avec des créations loufoques sorties des ateliers de la Boîte à outils comme ce tandem dont les passagers se tournent le dos ou ce vélo désobéissant dont la roue part à droite lorsque l’on tourne à gauche.
À 17 heures, les comédiens occuperont l’espace avec la première, en terre nogentaise, du spectacle collectif L’Hiver sera chaud !


Pratique. Fête de la “low-tech” et de l’artisanat récup’, samedi 27 mai, dans la Cour du 111, rue Bretonnerie, de 10 à 18 heures. Entrée gratuite. Tartines cuites au feu de bois et boissons locales sur place.

Troc photo. Grâce à Antoine Berton et sa caméra Afghan box, on pourra repartir avec sa photo portrait...Mais attention, ce sera en échange de quelque chose que l’on aura fabriqué : étudiant, il a pris comme sujet de mémoire, le troc !
Amélie Guibert, étudiante elle aussi, testera sa valise pédagogique auprès des familles.
Livres. Une librairie sera sur place avec des ouvrages en lien avec les thématiques de la manifestation.
Atelier. Avec Planète sciences Sarthe, les enfants pourront construire des petites éoliennes solaires. D’autres jeux insolites seront en libre accès.

Jocelyne Legros

Adblock test (Why?)


Nogent-le-Rotrou : une journée pour découvrir des technologies vertueuses, sobres et ingénieuses - L'Echo Républicain
Read More

Vidéo - Décarbonation : « L'Europe va dans le mur », alerte l'Académie des technologies - Le Point

« Cette fois, on ne peut plus éviter le bras de fer avec l'Union européenne », tranche Denis Ranque, président de l'Académie des technologies? Il est rare que l'institution publique indépendante, qui rassemble les meilleurs experts français des technologies et des sciences appliquées (dont quatre Prix Nobel), s'autorise une critique aussi explicite d'une politique publique.
https://ift.tt/sH6pyj2

Retrouvez-nous sur :

- Youtube : https://www.youtube.com/c/lepoint/
- Facebook : https://ift.tt/oD2E98H
- Twitter : https://twitter.com/LePoint
- Instagram : https://ift.tt/qSjBHuv
- Tik Tok : https://ift.tt/yLBw7xe
- LinkedIn : https://ift.tt/KjdvoJi
- www.lepoint.fr

Adblock test (Why?)


Vidéo - Décarbonation : « L'Europe va dans le mur », alerte l'Académie des technologies - Le Point
Read More

Thursday, May 25, 2023

Technologies : des écoles lancent aux enfants le défi de rester dix jours sans écran - franceinfo

Publié

Durée de la vidéo : 2 min.

Article rédigé par
A.Guéry, F.Vallet, G.Lavialle, A.Joubeau, F.Bohn, A.Morvan, Q.Gilles, B.Comte - France 2

France Télévisions

10 jours sans écran pour les enfants, le défi débute en ce moment dans de nombreuses écoles. Les tablettes, les consoles et les smartphones sont rangés au placard pour sensibiliser petits et grands à la dépendance aux écrans.

Devant une école élémentaire d'Île-de-France, dans la matinée du 25 mai, le défi semble déjà porter ses fruits. Pourquoi se priver d'écran pendant dix jours ? "C'est bien pour notre cerveau", pense un jeune garçon. Mais l'affaire n'est pas si simple. À Lille (Nord), c'est la dernière ligne droite pour Vincent et Tom avant d'éteindre la tablette, mais ça coince. Que vont-ils faire pendant dix jours sans tablette ? "Mourir", rétorque un des deux jeunes. 

L'objectif du défi dans la famille de Vincent et Tom est de retrouver le plaisir d'être ensemble. Les parents devront être inventifs pour pallier cette privation. À Lille, le marathon de dix jours est même proposé aux enfants d'école maternelle. À Caen (Calvados), le collège a sollicité un Champion d'Europe de duathlon, Ludovic Lemaréchal, pour aider les enfants à traverser cette épreuve comme un sportif. 415 établissements participent au défi avec près de 60 000 enfants.

Adblock test (Why?)


Technologies : des écoles lancent aux enfants le défi de rester dix jours sans écran - franceinfo
Read More

Grâce au couplage de deux technologies, un paraplégique retrouve le contrôle de la marche - fr.style.yahoo.com

Le patient néerlandais Gert-Jan, à Lausanne le 23 mai 2023, avec l'appareillage qui lui permet de marcher
Le patient néerlandais Gert-Jan, à Lausanne le 23 mai 2023, avec l'appareillage qui lui permet de marcher

Pour la première fois, une personne paraplégique a pu retrouver un contrôle naturel de la marche par la pensée, grâce au couplage de deux technologies rétablissant une communication entre le cerveau et la moelle épinière.

"J'ai regagné de la liberté", résume ce patient, Gert-Jan, qui ne souhaite pas donner son nom de famille. Atteint d'une lésion de la moelle épinière au niveau des vertèbres cervicales suite à un accident de vélo il y a une dizaine d'années, ce Néerlandais de 40 ans peut désormais se tenir debout, se déplacer sur des terrains variés et même monter un escalier.

"Au départ, il était incapable de mettre un pied devant l'autre", a rapporté la chirurgienne suisse Jocelyne Bloch, professeure au centre hospitalier universitaire vaudois, en présentant une étude publiée mercredi dans la revue Nature.

Avant lui, d'autres patients qui ne pouvaient plus bouger leurs jambes ont bénéficié d'avancées leur permettant de remarcher. Mais pour la première fois, cet homme peut de nouveau contrôler par la pensée le mouvement de ses jambes et le rythme de ses pas, souligne l'étude.

Une prouesse rendue possible via l'association de deux technologies implantées dans le cerveau et la moelle épinière, explique à l'AFP Guillaume Charvet, chercheur au CEA (Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives), partie prenante du projet.

Ce résultat est le fruit de plus de dix ans de recherche par des équipes en France et en Suisse.

La moelle épinière, contenue par la colonne vertébrale, prolonge le cerveau et commande de nombreux mouvements. Ces derniers peuvent donc être irrémédiablement perdus si le contact avec le cerveau est abîmé.

- Pont digital -

Pour changer la donne, des électrodes développées par le CEA ont été implantées chez le patient paralysé, au-dessus de la région du cerveau qui est responsable des mouvements des jambes.

Ce dispositif permet de décoder les signaux électriques générés par le cerveau lorsque nous pensons à marcher. Parallèlement, un neurostimulateur connecté à un champ d'électrodes a été positionné sur la région de la moelle épinière qui contrôle le mouvement des jambes.

Grâce à des algorithmes basés sur des méthodes d'intelligence artificielle, les intentions de mouvement sont décodées en temps réel à partir des enregistrements du cerveau.

Ces intentions sont ensuite converties en séquences de stimulation électrique de la moelle épinière, qui à leur tour activent les muscles des jambes pour réaliser le mouvement désiré.

Les données sont transmises via un système portatif placé sur un déambulateur ou dans un petit sac à dos, permettant au patient de se passer d'aide extérieure.

Jusqu'à présent, l'installation d'un seul implant stimulant électroniquement la moelle épinière avait permis à des patients paraplégiques de remarcher. Mais le contrôle de cette marche n'était pas naturel.

Cette fois, le pont digital créé entre le cerveau et la moelle épinière permet non seulement à Gert-Jan de se déplacer mais aussi de contrôler volontairement ses mouvements et leur amplitude.

- "Long périple" -

"C'est radicalement différent de ce qu'on a vu jusqu'ici", s'enthousiasme le neuroscientifique français Grégoire Courtine, professeur en neuroscience à l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne. "Les patients précédents marchaient en faisant beaucoup d'effort; là il a juste besoin de penser à marcher pour faire un pas".

Opéré deux fois pour la pose des deux implants, le Néerlandais évoque "un long périple" pour parvenir à se tenir de nouveau debout et marcher plusieurs minutes d'affilée.

Autre avancée importante: après six mois d'entrainement, il semble avoir récupéré une partie de ses facultés sensorielles et motrices, quand bien même le système est désactivé.

"Ces résultats laissent suggérer que l'établissement d'un lien entre le cerveau et la moelle épinière favoriserait une réorganisation des circuits neuronaux au niveau de la lésion", décrypte Guillaume Charvet, du CEA.

Une technologie bientôt accessible au plus grand nombre ? "Il faudra encore de nombreuses années de recherche" avant sa généralisation, tempère M. Charvet.

Mais les équipes s'apprêtent déjà à lancer un essai pour restaurer, avec la même technologie, la fonction des bras et des mains. Elles espèrent aussi l'appliquer à d'autres indications cliniques, telles que la paralysie provoquée par un accident vasculaire cérébral.

ito/cel/fmp/gvy

Adblock test (Why?)


Grâce au couplage de deux technologies, un paraplégique retrouve le contrôle de la marche - fr.style.yahoo.com
Read More

Wednesday, May 24, 2023

Grâce au couplage de deux technologies, un paraplégique retrouve le contrôle de la marche - Actu Orange

publié le mercredi 24 mai 2023 à 17h35

Pour la première fois, une personne paraplégique a pu retrouver un contrôle naturel de la marche par la pensée, grâce au couplage de deux technologies rétablissant une communication entre le cerveau et la moelle épinière.

"J'ai regagné de la liberté", résume ce patient, Gert-Jan, qui ne souhaite pas donner son nom de famille. Atteint d'une lésion de la moelle épinière au niveau des vertèbres cervicales suite à un accident de vélo il y a une dizaine d'années, ce Néerlandais de 40 ans peut désormais se tenir debout, se déplacer sur des terrains variés et même monter un escalier.

"Au départ, il était incapable de mettre un pied devant l'autre", a rapporté la chirurgienne suisse Jocelyne Bloch, professeure au centre hospitalier universitaire vaudois, en présentant une étude publiée mercredi dans la revue Nature. 

Avant lui, d'autres patients qui ne pouvaient plus bouger leurs jambes ont bénéficié d'avancées leur permettant de remarcher. Mais pour la première fois, cet homme peut de nouveau contrôler par la pensée le mouvement de ses jambes et le rythme de ses pas, souligne l'étude.

Une prouesse rendue possible via l'association de deux technologies implantées dans le cerveau et la moelle épinière, explique à l'AFP Guillaume Charvet, chercheur au CEA (Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives), partie prenante du projet.

Ce résultat est le fruit de plus de dix ans de recherche par des équipes en France et en Suisse. 

La moelle épinière, contenue par la colonne vertébrale, prolonge le cerveau et commande de nombreux mouvements. Ces derniers peuvent donc être irrémédiablement perdus si le contact avec le cerveau est abîmé.

- Pont digital -

Pour changer la donne, des électrodes développées par le CEA ont été implantées chez le patient paralysé, au-dessus de la région du cerveau qui est responsable des mouvements des jambes.

Ce dispositif permet de décoder les signaux électriques générés par le cerveau lorsque nous pensons à marcher. Parallèlement, un neurostimulateur connecté à un champ d'électrodes a été positionné sur la région de la moelle épinière qui contrôle le mouvement des jambes. 

Grâce à des algorithmes basés sur des méthodes d'intelligence artificielle, les intentions de mouvement sont décodées en temps réel à partir des enregistrements du cerveau. 

Ces intentions sont ensuite converties en séquences de stimulation électrique de la moelle épinière, qui à leur tour activent les muscles des jambes pour réaliser le mouvement désiré.

Les données sont transmises via un système portatif placé sur un déambulateur ou dans un petit sac à dos, permettant au patient de se passer d'aide extérieure.

Jusqu'à présent, l'installation d'un seul implant stimulant électroniquement la moelle épinière avait permis à des patients paraplégiques de remarcher. Mais le contrôle de cette marche n'était pas naturel.

Cette fois, le pont digital créé entre le cerveau et la moelle épinière permet non seulement à Gert-Jan de se déplacer mais aussi de contrôler volontairement ses mouvements et leur amplitude.

- "Long périple" -

"C'est radicalement différent de ce qu'on a vu jusqu'ici", s'enthousiasme le neuroscientifique français Grégoire Courtine, professeur en neuroscience à l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne. "Les patients précédents marchaient en faisant beaucoup d'effort; là il a juste besoin de penser à marcher pour faire un pas".

Opéré deux fois pour la pose des deux implants, le Néerlandais évoque "un long périple" pour parvenir à se tenir de nouveau debout et marcher plusieurs minutes d'affilée.

Autre avancée importante: après six mois d'entrainement, il semble avoir récupéré une partie de ses facultés sensorielles et motrices, quand bien même le système est désactivé.

"Ces résultats laissent suggérer que l'établissement d'un lien entre le cerveau et la moelle épinière favoriserait une réorganisation des circuits neuronaux au niveau de la lésion", décrypte Guillaume Charvet, du CEA. 

Une technologie bientôt accessible au plus grand nombre ? "Il faudra encore de nombreuses années de recherche" avant sa généralisation, tempère M. Charvet.

Mais les équipes s'apprêtent déjà à lancer un essai pour restaurer, avec la même technologie, la fonction des bras et des mains. Elles espèrent aussi l'appliquer à d'autres indications cliniques, telles que la paralysie provoquée par un accident vasculaire cérébral. 

Adblock test (Why?)


Grâce au couplage de deux technologies, un paraplégique retrouve le contrôle de la marche - Actu Orange
Read More

Technologies de laboratoire: Agilent attendu en net recul après des perspectives revues à la baisse - Bourse Direct

Offre valable pour tout nouveau client dans le cadre du transfert d'un compte titres ordinaire et/ou d'un PEA et/ou d'un PEA-PME avec une valorisation de 100 € minimum chez Bourse Direct avec le tarif 0,99 € (en vigueur au moment de l'ouverture), entre le 10/10/2022 et le 03/01/2023.

Pour la prise en compte de l'offre, le code offre : WELCOME devra être indiqué sur chaque ouverture de compte en ligne ou chaque dossier d'ouverture de compte papier dans le champ "Code offre". La réception d'un dossier complet d'ouverture de compte devra intervenir au plus tard le 03/01/2023 (cachet de la poste faisant foi).

Pendant 4 mois à compter de la date d'ouverture du compte dans les livres de Bourse Direct, les frais de courtage des ordres inférieurs à 100 000 € exécutés par Internet sur Euronext Paris, Amsterdam et Bruxelles (hors OPCVM, commission SRD, prorogation et hors taxe sur les transactions financières) seront offerts dans la limite de 200 euros par compte.

Le client bénéficiera également de l'offre frais de transfert remboursés : 100% des frais de transfert remboursés à hauteur de 200 € pour un compte titres et 150€ pour un compte PEA, PEA Jeunes ou PEA-PME, sur justificatif à envoyer à Bourse Direct.

Offre non cumulable avec une autre offre en cours. Une seule offre par personne, sauf dans le cadre du transfert en simultanée de 2 comptes de nature différente entre eux. L'offre sera alors appliquée sur chacun des 2 comptes. Un nouveau client est une personne physique qui ne détient pas déjà de compte ouvert dans les livres de Bourse Direct ou l'une de ses marques. Le compte transféré chez Bourse Direct devra être conservé pendant au moins un an. A défaut, Bourse Direct se réserve le droit de prélever les frais de courtage initialement exonérés.
Bourse Direct se réserve le droit de refuser de façon discrétionnaire une ouverture de compte et de refuser ou d'exclure définitivement de la participation à cette opération toute personne qui ne respecterait pas les conditions de l'offre. Bourse Direct se réserve le droit d'interrompre l'offre à tout moment moyennant une information préalable sur son site www.boursedirect.fr.

Adblock test (Why?)


Technologies de laboratoire: Agilent attendu en net recul après des perspectives revues à la baisse - Bourse Direct
Read More

Bluffantes, ces technologies d'écrans Samsung arrivent sur nos smartphones - 01net

[unable to retrieve full-text content]

Bluffantes, ces technologies d'écrans Samsung arrivent sur nos smartphones  01net
Bluffantes, ces technologies d'écrans Samsung arrivent sur nos smartphones - 01net
Read More

Tuesday, May 23, 2023

Big Technologies déclare que ses performances depuis le début de l'année sont conformes à ses objectifs - Zonebourse.com

(Alliance News) - Big Technologies PLC a déclaré mardi que ses performances au cours des quatre premiers mois de l'année 2023 étaient conformes aux attentes.

Big Technologies est une société de technologie de surveillance à distance des personnes basée à Rickmansworth, en Angleterre.

Dans une déclaration faite lors de l'assemblée générale annuelle de la société, le président Simon Collins a déclaré que le groupe avait continué à augmenter ses revenus depuis le début de l'année.

Au cours des quatre mois se terminant le 30 avril, Big Technologies a enregistré un chiffre d'affaires consolidé de 18,5 millions de livres sterling, soit une hausse de 33 % par rapport aux 13,9 millions de livres sterling enregistrés l'année précédente.

"Cette performance, associée à une bonne visibilité sur le second semestre, nous amène à maintenir nos prévisions pour 2023, et le conseil d'administration reste confiant dans la capacité de l'entreprise à produire des résultats conformes aux attentes actuelles du marché", a déclaré M. Collins.

À la fin du mois de mars, Big Technologies s'est déclarée "confiante dans la poursuite de sa croissance et dans sa capacité à générer des liquidités importantes en 2023 et au-delà".

Les dernières prévisions du marché compilées par la société font état d'un bénéfice ajusté avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement compris entre 32,7 millions et 34,7 millions de livres sterling.

Les actions de Big Technologies s'échangeaient 0,2 % de plus à 286,60 pence l'unité à Londres mardi matin.

Par Holly Beveridge, journaliste à Alliance News

Commentaires et questions à newsroom@alliancenews.com

Copyright 2023 Alliance News Ltd. Tous droits réservés.

Adblock test (Why?)


Big Technologies déclare que ses performances depuis le début de l'année sont conformes à ses objectifs - Zonebourse.com
Read More

Meta voudrait utiliser les technologies d'optique de Magic Leap - Begeek.fr

Meta voudrait utiliser les technologies d'optique de Magic Leap, un éventuel partenariat gagnant-gagnant pour les deux parties.

Meta pourrait se tourner vers Magic Leap pour l’aider à rester devant la concurrence d’Apple et des futurs entrants sur ce marché déjà très actif qu’est celui de la réalité augmentée (AR). Selon le Financial Times, les deux entreprises discuteraient actuellement d’un contrat pluriannuel autour de la vente et de la production. Les détails de cet accord sont encore très minces, mais selon le journal, ce potentiel partenariat n’accoucherait pas d’un casque imaginé à deux.

En effet, il s’agirait ici de voir Magic Leap offrir à Meta à un accès à certaines de ses technologies dans l’optique. Ce partenariat pourrait aussi permettre à la startup d’aider à la production d’appareils Meta, ce qui viendrait augmenter grandement les volumes de fabrication de casques VR sur le sol américain, une initiative très intéressante dans la mesure où les régulateurs du pays poussent les entreprises à réduire au maximum leur dépendance envers la Chine.

Magic Leap a déclaré au Financial Times que les partenariats étaient “une part importante des affaires et une opportunité de croissance pour Magic Leap”. De plus, dans un post de blog intitulé “Quel avenir pour Magic Leap”, la PDG Peggy Johnson déclarait en fin d’année dernière que l’entreprise avait “reçu un intérêt incroyable de toute l’industrie pour vendre sous licence nos technologies et utiliser notre processus de fabrication breveté pour permettre de produire des optiques à celles et ceux qui cherchent à lancer leur propre technologie de réalité mixte.”

Un partenariat gagnant-gagnant pour les deux parties

Le timing de cette information est très intéressant pour plusieurs raisons. Meta subit la pression des investisseurs pour montrer quelque chose après tout cet argent dépensé pour concrétiser la vision de son PDG Mark Zuckerberg du futur de l’informatique. La firme de Menlo Park ne s’attend pas à réaliser des profits avec ses projets autour du métavers avant encore quelques années. Dans le même temps, elle perd environ 10 milliards de dollars chaque année avec sa division Reality Labs. Par ailleurs, Apple devrait très probablement entrer sur le marché du casque AR le mois prochain, avec sa conférence annuelle dédiée aux développeurs WWDC.

En savoir plus

Adblock test (Why?)


Meta voudrait utiliser les technologies d'optique de Magic Leap - Begeek.fr
Read More

Monday, May 22, 2023

Meta voudrait utiliser les technologies d'optique de Magic Leap - Begeek.fr

Meta voudrait utiliser les technologies d'optique de Magic Leap, un éventuel partenariat gagnant-gagnant pour les deux parties.

Meta pourrait se tourner vers Magic Leap pour l’aider à rester devant la concurrence d’Apple et des futurs entrants sur ce marché déjà très actif qu’est celui de la réalité augmentée (AR). Selon le Financial Times, les deux entreprises discuteraient actuellement d’un contrat pluriannuel autour de la vente et de la production. Les détails de cet accord sont encore très minces, mais selon le journal, ce potentiel partenariat n’accoucherait pas d’un casque imaginé à deux.

En effet, il s’agirait ici de voir Magic Leap offrir à Meta à un accès à certaines de ses technologies dans l’optique. Ce partenariat pourrait aussi permettre à la startup d’aider à la production d’appareils Meta, ce qui viendrait augmenter grandement les volumes de fabrication de casques VR sur le sol américain, une initiative très intéressante dans la mesure où les régulateurs du pays poussent les entreprises à réduire au maximum leur dépendance envers la Chine.

Magic Leap a déclaré au Financial Times que les partenariats étaient “une part importante des affaires et une opportunité de croissance pour Magic Leap”. De plus, dans un post de blog intitulé “Quel avenir pour Magic Leap”, la PDG Peggy Johnson déclarait en fin d’année dernière que l’entreprise avait “reçu un intérêt incroyable de toute l’industrie pour vendre sous licence nos technologies et utiliser notre processus de fabrication breveté pour permettre de produire des optiques à celles et ceux qui cherchent à lancer leur propre technologie de réalité mixte.”

Un partenariat gagnant-gagnant pour les deux parties

Le timing de cette information est très intéressant pour plusieurs raisons. Meta subit la pression des investisseurs pour montrer quelque chose après tout cet argent dépensé pour concrétiser la vision de son PDG Mark Zuckerberg du futur de l’informatique. La firme de Menlo Park ne s’attend pas à réaliser des profits avec ses projets autour du métavers avant encore quelques années. Dans le même temps, elle perd environ 10 milliards de dollars chaque année avec sa division Reality Labs. Par ailleurs, Apple devrait très probablement entrer sur le marché du casque AR le mois prochain, avec sa conférence annuelle dédiée aux développeurs WWDC.

En savoir plus

Adblock test (Why?)


Meta voudrait utiliser les technologies d'optique de Magic Leap - Begeek.fr
Read More

Innolux présente des produits et technologies durables et transversaux de grande qualité de SID Display Week 2023 - Yahoo

EQS-News: Innolux / Mot-clé(s) : Introduction d’un produit
Innolux présente des produits et technologies durables et transversaux de grande qualité de SID Display Week 2023
22.05.2023 / 16:20 CET/CEST

Innolux présente des produits et technologies durables et transversaux de grande qualité de SID Display Week 2023

 

MIAOLI, TAIWAN – MediaOutReach – 22 mai 2023 – Innolux prend part à la SID Display Week 2023 (Booth# 313) à Los Angeles du 23 au 25 mai 2023. Sous la devise « Faire pour votre vie », Innolux exposera une série d’applications de technologie d’affichage dans le domaine de la smart living.

-


Photo : Affichage de galerie Innolux_Inno

Trois produits majeurs d’Innolux pour l’extérieur et un mode de vie durable

Le module AceP (Advanced Color ePaper) flexible de 28 pouces d’Innolux est le premier module au monde de ce type caractérisé par une lisibilité élevée et une faible consommation d’énergie, ce qui en fait un produit durable. Innolux a dévoilé sa « station de recharge composée EV pour l’extérieur », les premières piles de charge au monde utilisant des applications ePaper avec accès aux services et au contenu marketing. L’« écran WTSR 23,8 pouces » à haute luminosité leader du secteur d’Innolux possède des modules de rétroéclairage brevetés associés à un écran TFT-LCD de haute pénétration à une large plage de température qui lui permettent de fonctionner dans des conditions difficiles.

Avec ses écrans automobiles premiers du genre dans le secteur et dans le monde entier, la filiale d’Innolux CarUX est un pionnier à l’époque de mobilité intelligente.

CarUX, une filiale d’Innolux, est un leader du secteur en termes d’innovation et de percées technologiques de l’affichage haut de gamme et pour des écrans larges, incurvés et de forme libre. Le « LID automobile intégré » d’Innolux, le premier écran incurvé large monobloc au monde, est un écran pour sièges avant qui maximise l’affichage des informations. L’« écran cinéma pour sièges arrière » à haute résolution première du secteur de CarUX est une solution intégrale qui débute dans la production de masse dans la chaîne d’approvisionnement des constructeurs automobiles internationaux.

Les produits AR/VR de la prochaine génération d’Innolux mettent la vie numérique à un niveau supérieur

Dotée de la très haute résolution 4K leader du secteur, la « technologie LCD VR 4K à faible consommation 2117 ppi » d’Innolux permet aux utilisateurs d’explorer des vues optimisées d’une clarté supérieure et faire des expériences immersives réalistes. Le « gradateur LC dynamique AR de 1,57 pouce » introduit la technologie de régulation dynamique de la lumière dans les appareils AR afin de permettre une expérience AR encore plus immersive.

Des solutions d’arts numériques créé un mode de vie de ville intelligente durable

Innolux présentera ses diverses solutions d’affichage de galeries numériques de 13,3 à 31,5 pouces comprenant le « cadre photo numérique N3D », les « affichages de galerie Inno de 23,8 et de 31,5 pouces », l’« affichage d’art numérique N3D », l’« affichage Kirameki » et bien plus encore.  Innolux veut préparer la voie pour l’art moderne vers de nouvelles technologies numériques.

Vidéo présentant les produits SID d’Innolux :

Innolux SID 2023, Faire pour votre vie – Technologies révolutionnaires :

https://youtu.be/zwWqk4Twfhs

Innolux SID 2023, Faire pour votre vie – Transport intelligent :

https://youtu.be/MejpD1saSbI

Innolux SID 2023, Faire pour votre vie – Commerce de détail intelligent :

https://youtu.be/-Hq07OWvKUs

 

 

Contact : Anita Chien

E-mail : anita.chien@innolux.com

22.05.2023 CET/CEST Communiqué de presse transmis par EQS Group AG. www.eqs.com

L’éditeur est responsable pour le contenu de la nouvelle.

Adblock test (Why?)


Innolux présente des produits et technologies durables et transversaux de grande qualité de SID Display Week 2023 - Yahoo
Read More

IA : les agents de recouvrement humains remplacés par GPT, pour le meilleur et surtout pour le pire ? - Clubic

smartphone carte bleue arnaque cyber © Shutterstock
© Shutterstock

Pas exactement la plus reluisante des industries, les entreprises de recouvrement s'apprêteraient désormais à se débarrasser de ce qui leur reste d'humain.

C'est du moins le projet de Skit.ai, une société basée à New York et Bangalore, et qui ambitionne de vendre sa technologie de recouvrement assistée par IA à des entreprises de collecteurs de dette. Le service serait plus efficace, moins sujet à des erreurs, et surtout beaucoup moins cher et facile à répliquer à grande échelle.

Quelles sont les promesses de Skit et de ses concurrents ?

Dans le billet de blog qui annonce la sortie de son outil, Skit présente ainsi l'outil qu'elle développe : un « agent numérique », qui serait en réalité une voix générée et utilisant la technologie du text-to-speech en temps réel et de manière dynamique pour pouvoir tenir une conversation avec un véritable être humain. Et de lui demander de l'argent. L'utilisation du machine learning permettrait de plus de rendre ces appels de plus en plus « efficaces » avec le temps.

Si tout cela pouvait aisément être réalisé par des humains sadiques ou désespérés, l'intérêt principal de l'offre de skit, c'est – surprise – la rentabilité qu'elle permet. Car cette entreprise garantit que sa technologie sera capable d'effectuer des millions d'appels en quelques jours à peine, et ce pour une fraction du coût qu'ils auraient représenté s'ils avaient été effectués par des humains. Elle permettrait surtout de gérer plus simplement l'augmentation ou la diminution rapide de la demande, puisque l'entreprise n'aurait à se soucier ni du droit du travail ni de la dignité.

internet robot © Shutterstock
© Shutterstock

Les conséquences pour les personnes à l'autre bout du fil

S'il est difficile de reprocher à des entreprises privées de chercher des moyens d'augmenter leur rentabilité, rappelons tout de même que le marché des collecteurs de dette n'est pas, loin s'en faut, lui-même en détresse financière. Ainsi, si l'endettement des particuliers a légèrement baissé en France en 2022, cela n'est pas représentatif du mouvement global du secteur : les États-Unis ont ainsi atteint, en décembre dernier, leur record historique de dette contractée par des particuliers. Il était donc urgent de trouver un moyen de harceler les pauvres à l'échelle industrielle.

Dans leur communication, Skit et ses semblables présentent leurs solutions comme des moyens efficaces d'obtenir satisfaction, tout en ayant une approche à la fois ferme et empathique. Ce dernier mot est probablement plus destiné aux relations publiques qu'à leurs clients, dont les techniques bien connues de harcèlement et d'intimidation juridique ne peuvent pas franchement s'en réclamer. Nul doute, enfin, que les personnes surendettées trouvent un robot qui leur demande de l'argent plus dystopique qu'empathique.

Pour beaucoup, le développement de l'Intelligence artificielle représente un risque majeur pour de nombreux emplois, quand d'autres avancent qu'elle améliorera sans aucun doute la condition de l'humanité. Au moins la moitié d'entre eux ont raison.

Sources : Motherboard, Futurism

Adblock test (Why?)


IA : les agents de recouvrement humains remplacés par GPT, pour le meilleur et surtout pour le pire ? - Clubic
Read More

Bourbon-Lancy. Technologies : l'Astroclub se rapproche de Fab Lancy - JSL - le Journal de Saone et Loire

Vous avez choisi de refuser le dépôt de cookies, vous pouvez à tout moment modifier votre choix, ici.

Le contenu de ce site est le fruit du travail de journalistes qui vous apportent chaque jour une information locale de qualité, fiable, complète, et des services en ligne innovants. Ce travail s’appuie sur les revenus complémentaires de la publicité et de l’abonnement.

Adblock test (Why?)


Bourbon-Lancy. Technologies : l'Astroclub se rapproche de Fab Lancy - JSL - le Journal de Saone et Loire
Read More

À Lannion, Lumibird poursuit sa course en tête des technologies laser - Le Télégramme

À Lannion, Lumibird est un fleuron industriel et technologique . Fondée en 2018, dans la foulée du regroupement de Keopsys et Quantel, l’en...