Samsung souhaite donner à ses futurs appareils un sérieux coup de boost en intégrant ces deux technologies, normalement cantonnées au PC ou aux consoles.
Nous savions bien que Samsung souhaitait faire de ses smartphones de réelles petites consoles. En effet, plus tôt dans l'année, la firme sud-coréenne avait annoncé fièrement sa collaboration avec AMD pour fabriquer leurs puces. Désormais, Samsung veut développer ses solutions en interne et introduire la prise en charge du ray tracing et du super sampling dans ses futurs processeurs Exynos qui équipent ses Samsung Galaxy. Une avancée attendue pour 2025, qui signifie que le futur Galaxy S24 n'en profitera pas encore.
Les futurs SoC Exynos : de vraies bêtes de course
Deux technologies révolutionnaires sont actuellement en développement par les équipes du Samsung Advanced Institute of Technology (SAIT) : le Neural Ray Reconstruction et le Neural Super Sampling :
- Le Neural Ray Reconstruction est une solution de ray tracing que Samsung développe indépendamment, qui veut concurrencer, voire surpasser les technologies de NVIDIA et d'AMD. Comme ses homologues, il vise à simuler la lumière de manière très réaliste dans les jeux vidéos.
- Le Neural Super Sampling est, quant à lui, l'équivalent du DLSS de NVIDIA ou du FSR d'AMD. C'est une technologie de supersampling qui permet l'affichage à l'écran d'une meilleure résolution d'image en lissant les bords des objets 3D. Le tout en allégeant la demande en ressources du processeur grâce à l'IA.
L'expérience du jeu mobile sur les smartphones haut de gamme de la marque sera certainement transformée. Il faudra néanmoins attendre que les jeux développés pour Android prennent également en charge ces technologies.
Le rôle croissant de l'IA dans les smartphones Samsung
Même si ces améliorations n'arriveront pas l'an prochain, le Galaxy S24, prévu pour janvier 2024, intégrera tout de même des fonctionnalités reposant sur l'intelligence artificielle. Celui-ci sera équipé soit d'un processeur Snapdragon 8 Gen 3 ou d'un Exynos 2400 (qui intègre des coeurs RDNA3 fabriqués par AMD). Dans les deux cas, ces puces intègrent un puissant NPU (Neural Processing Unit) qui optimise l'utilisation de l'IA sur l'appareil sans avoir besoin d'être connecté à Internet.
Cela confirme bien la volonté de Samsung de faire de l'IA le pilier central sur lequel reposeront ses futurs téléphones. Pour ce qui est des deux technologies précédemment citées, il faudra en revanche être patient et attendre potentiellement l'arrivée du Galaxy S26 pour peut-être en profiter.
Sources : Sammobile, Tom's Guide
Ray tracing et super sampling dans les puces 3D des prochains smartphones Samsung ? - Clubic
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