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Sunday, December 31, 2023

Adoption d’un chargeur universel USB-C en France : un pas vers l’uniformisation des technologies - Le Monde Numérique

La France, conformément à la réglementation européenne, adopte un décret visant l’usage obligatoire d’un chargeur universel pour de nombreux appareils électroniques à partir de décembre 2024. Cette initiative vise à simplifier l’utilisation des dispositifs électroniques tout en réduisant l’impact environnemental.

Le décret n°2023-1271, promulgué le 27 décembre 2023, intègre la législation européenne qui prescrit l’utilisation d’un chargeur universel pour les appareils électroniques de petite et moyenne taille. Cette mesure, saluée par Bruno Le Maire et Jean-Noël Barrot, respectivement ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique et ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé du numérique, marque un tournant dans la gestion des déchets électroniques et la simplification de l’usage des technologies en France.

Convergence des transitions numériques et écologiques

Dans le cadre de sa stratégie « numérique et environnement », la France a joué un rôle clé dans les négociations européennes, aboutissant à l’adoption de cette mesure. La Direction générale des Entreprises (DGE) a été particulièrement impliquée dans ces discussions, reflétant l’engagement de la France en faveur d’une harmonisation technologique et écologique.

Détails de la législation et son application sur l’USB Type-C, futur chargeur universel

La législation, effective à partir du 28 décembre 2024, stipule que tous les appareils électroniques de petite et moyenne taille commercialisés devront être compatibles avec un chargeur universel. La directive 2022/2380/UE, modifiant la directive 2014/53/UE, vise à standardiser les interfaces de charge et les protocoles de communication pour une variété d’appareils électroniques.

À partir de la fin décembre 2024, et avril 2026 pour les ordinateurs portables, les équipements radioélectriques devront intégrer un port USB Type-C. Cette uniformisation permet une interopérabilité accrue entre différents appareils, réduisant ainsi les déchets électroniques. Selon la Commission européenne, cette mesure pourrait éviter plus de 11 000 tonnes de déchets annuellement.
C’est notamment ce cadre qui a poussé la marque Apple a changé son connecteur de chargement pour ses iPhone 15 passant d’une prise Lightning à l’USB-C, plusieurs mois après l’avoir déjà fait pour certaines gammes de tablettes iPad.
C’est l’organisme ANFR (Agence Nationale des Fréquences) qui est en charge du bon respect de la mise en œuvre de la disposition.

Catégories d’appareils concernés

La liste des appareils concernés par cette nouvelle réglementation est vaste, incluant les téléphones mobiles, tablettes, appareils photo, casques, consoles de jeu, haut-parleurs, liseuses, claviers, souris, et systèmes de navigation portables. Cette standardisation promet une utilisation plus simplifiée et écologique des appareils numériques.

Bruno Le Maire a souligné l’importance de cette mesure dans l’amélioration du quotidien des Français, tandis que Jean-Noël Barrot a mis en avant les bénéfices écologiques et pratiques de cette avancée. Cette initiative s’inscrit dans une série de réformes visant à simplifier la vie des citoyens et à réduire leur empreinte environnementale.

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Voici l'impressionnante voiture électrique de Xiaomi avec ses technologies qui font mieux que Tesla - Frandroid

Après plusieurs semaines de rumeurs, voilà que la nouvelle Xiaomi SU7 est enfin officiellement présentée. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que cette voiture électrique a toutes les cartes en mains pour faire trembler Tesla, avec ses nombreuses technologies très prometteuses. Autonomie XXL, recharge rapide, système d'infodivertissement digne d'un smartphone. Voici toutes les nouveautés.

Cela faisait un petit bout de temps déjà que l’on savait que Xiaomi travaillait sur la création de sa propre voiture électrique, au contraire de Huawei qui a préféré s’associer à d’autres constructeurs. Et après la fuite de quelques images sur le net, la firme chinoise a décidé de sortir du silence et de lever officiellement le voile sur sa nouvelle berline.

Plusieurs déclinaisons au catalogue

Cette dernière porte le nom de SU7 et vient tout juste d’être présentée au grand public, à l’occasion d’une conférence organisée par Lei Jung, le patron de la marque. Ce dernier a d’ailleurs donné de sa personne dans le développement de cette première voiture, en conduisant pas moins de 150 autos différentes afin de concevoir un modèle ultra-compétitif. Et le pari semble avoir été réussi avec cette nouvelle arrivante, qui fait le plein de technologies.

Parmi elles, le moteur. Trois versions seront proposées, à savoir HyperEngine V6, V6s et HyperEngine V8. Le premier revendique 299 chevaux et 400 Nm de couple, tandis que le second atteint les 374 chevaux et les 500 Nm. Enfin, le troisième développe pas moins de 578 chevaux pour un couple maximal de 635 Nm et un incroyable rendement de 89,11 %.

Le 0 à 100 km/h est quant à lui réalisé en seulement 2,78 secondes. À titre de comparaison, la Tesla Model S Plaid demande 2,1 secondes pour réaliser le même exercice avec 1 020 ch. La nouvelle Xiaomi SU7 est dotée d’une batterie CTB (cell-to-body), ce qui signifie que les cellules LFP (lithium-fer-phosphate) sont intégrées au châssis. Ce qui permet de gagner de la place et de rigidifier le châssis, mais qui peut poser problème en cas d’accident, même léger.

Deux capacités seront proposées, à savoir 73,6 et 101 kWh, offrant une autonomie comprise entre 668 et 800 kilomètres selon le cycle chinois CLTC. Ce qui correspond à environ 600 et 710 kilomètres WLTP. En revanche, la puissance qui peut être encaissée par l’accumulateur n’a pas encore été dévoilée, de même que le temps de charge.

Le coefficient de trainée aérodynamique (Cx) est de seulement 0,195, ce qui permet d’abaisser la consommation (pas encore annoncée).

Cependant, ce dernier devrait être assez réduit, puisque la berline est équipée d’une architecture 800 volts, comme la Porsche Taycan et la Kia EV6. De quoi récupérer, selon Xiaomi, 220 km d’autonomie en 5 minutes et 510 km d’autonomie en 15 minutes. C’est presque un record, mais la future Nio ET9 fait mieux, avec 255 km d’autonomie récupérée en 5 minutes. À titre de comparaison, Tesla se contente d’environ 225 km en 10 minutes avec la Model S Plaid contre 390 km chez Xiaomi.

Un concentré de technologie

Le site AutoHome indique que la plateforme de la voiture pourra également embarquer un accumulateur allant jusqu’à 150 kWh, lui permettant de se rapprocher de son rival Nio, qui vient de battre un record d’autonomie. Cette version pourrait ainsi parcourir jusqu’à 1 260 kilomètres en une seule charge, selon le cycle chinois CLTC, ce qui donne environ 1 100 kilomètres WLTP.

À noter que la voiture repose sur la plateforme Modena, entièrement conçue par la marque, comme elle l’explique sur son compte X. Cette dernière est également dotée d’une pompe à chaleur, qui permet d’optimiser l’autonomie, notamment lorsqu’il fait très chaud ou très froid. Comme chez Tesla, le châssis de la berline électrique est fabriqué grâce à la méthode de l’Hypercasting, qui utilise moins de pièces que la solution classique.

Ce qui permet également de réduire les coûts de production. Mais cela se fait néanmoins au détriment du prix des réparations, qui devrait être plus élevé. Mais c’est l’une des conditions pour afficher un tarif abordable pour les clients et espérer faire de l’ombre à la concurrence.

Cependant, la nouvelle SU7 ne lésine pas sur les technologies, bien au contraire. En effet, elle se dote notamment de la conduite autonome Xiaomi Pilot, assurée par deux puces NVDIA DRIVE Orin, ainsi qu’une armée de radars et autres caméras.

Comme les Volvo EX90 et autres Nio ET7, la berline est également équipée d’un capteur LiDAR sur son toit. Et comme le FSD de Tesla, la voiture pourra aussi circuler en ville sans intervention du conducteur, à condition que la législation l’autorise. Ce qui n’est pour le moment pas le cas en Europe ni même aux États-Unis.

Tout le confort nécessaire

Xiaomi a également publié quelques photos officielles du poste de conduite de sa nouvelle création. On découvre alors une présentation très moderne, avec un combiné numérique de 7,1 pouces et un grand écran central de 16,1 pouces qui sera compatible avec Apple CarPay et Android Auto. Le conducteur profitera aussi d’un affichage tête-haute de 56 pouces en réalité augmentée, tandis que les passagers à l’arrière auront le droit à des tablettes tactiles sur le dossier des sièges.

Le système d’infodivertissement est conçu par Xiaomi et prend le nom d’HyperOS, tandis qu’il fonctionne grâce à la puce Snapdragon 8295 et est compatible avec les mises à jour OTA à distance. Concernant l’habitabilité, il faudra encore faire preuve d’un peu de patience avant de connaître la taille du coffre de la berline. L’espace à bord devrait cependant être généreux, grâce à un empattement de trois mètres de long.

Il ne reste désormais plus qu’à patienter pour en savoir plus sur la date de lancement de cette nouvelle arrivante, qui chassera sur les terres des Tesla Model S, BYD Seal et autres Nio ET7. Son prix n’a pas non plus été dévoilé pour le moment, mais nul doute qu’il devrait être assez salé, surtout si cette SU7 fait un jour la route jusqu’en Europe. Ce qui n’est pas à exclure, bien évidemment.


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Saturday, December 30, 2023

Pourquoi le cobalt, ce métal essentiel à la technologie, est-il si controversé ? - National Geographic France

Notre technologie moderne dépend en grande partie du cobalt. Ce métal est couramment utilisé pour fabriquer des batteries lithium-ion, que l'on retrouve dans des objets tels que les véhicules électriques, les ordinateurs, les smartphones et même les cigarettes électroniques. 

À l'heure où de nombreux pays se tournent vers les énergies renouvelables, la demande pour ce type de batteries n'a jamais été aussi forte. Selon un livre blanc publié par le Forum économique mondial, elle devrait être multipliée par quatre d'ici à 2030, en grande partie en raison de l'adoption généralisée des véhicules électriques. 

Pourtant, le cobalt qui alimente ces batteries et d'autres technologies pose de graves problèmes humanitaires à l’endroit où il est extrait, en République démocratique du Congo (RDC).

Ces mines ont été le sujet d’enquêtes et de reportages, et ont récemment attiré l'attention sur des réseaux sociaux comme TikTok. Préoccupés par les conditions de production du cobalt, des utilisateurs de ces plateformes se sont engagés à renoncer à leurs cigarettes électroniques, dont les batteries contiennent des traces de cobalt. 

Dans une vidéo datant du mois dernier qui compte aujourd'hui presque deux millions de vues, une créatrice de contenu a annoncé qu'elle arrêterait de fumer en raison des inquiétudes suscitées par l'exploitation du cobalt. Pour réellement limiter la demande de cobalt, il faudrait néanmoins renoncer à beaucoup plus.

Voici ce qu'il faut savoir sur ce métal polyvalent mais controversé.

Ce métal bleu argenté et brillant sert à stocker une grande quantité d'énergie dans les batteries tout en les maintenant à une température stable dans le froid glacial et les fortes chaleurs, ce qui l'a rendu utile pour de nombreuses applications dans les domaines de l'aérospatial, de la défense et de la médecine, et en a fait un élément essentiel à de nombreuses technologies énergétiques dites propres. 

La fabrication de batteries lithium-ion performantes nécessite aussi du cobalt. Contrairement aux piles domestiques ordinaires, les batteries lithium-ion peuvent être rechargées et réutilisées pendant des années. Elles sont également plus chères et difficiles à recycler. 

Ces batteries servent à tout, de l'alimentation des appareils portables au stockage de l'énergie sur les réseaux électriques. Cependant, ce matériau dynamique est également coûteux, toxique et difficile à extraire et à traiter.

Plus de 70 % du cobalt produit dans le monde provient de mines situées au Congo. Là, 15 à 30 % sont extraits dans des « mines artisanales » où des milliers de mineurs indépendants travaillent dans des conditions « inhumaines » et « dégradantes » pour seulement quelques francs par jour, a expliqué Siddharth Kara, chercheur à la faculté de santé publique T.H. Chan de Harvard, à la radio du service public des États-Unis NPR

Kara mène des recherches sur l'esclavage moderne, la traite des êtres humains et le travail des enfants depuis vingt ans. Son dernier ouvrage, Cobalt Red, explique comment la « ruée vers le cobalt » a entraîné d’innombrables morts et une contamination généralisée de l'eau, du sol et de l'air de la région.

En outre, on trouve du cuivre et de l’uranium, cancérigène, en plus du cobalt dans les mines congolaises. 

Pour déterminer à quel point le cobalt affecte les personnes vivant à proximité des mines, des chercheurs de l’université KU Leuven, en Belgique, et de celle de Lubumbashi, en RDC, ont mené une étude de cas à Kasulo, un quartier urbain de la ville de Kolwezi, située au cœur d'un gisement minier congolais. Les chercheurs ont noté que lors de la découverte de minerai de cobalt sous l'une des maisons du quartier, il a rapidement été englouti par l’installation d’une « mine artisanale ». Les maisons ont été entrecoupées de dizaines de puits de mine où des centaines de travailleurs cherchaient du cobalt, tandis que les habitants continuaient à vivre à proximité, sans aucune mesure pour préserver leur santé ou leur sécurité.

« Les enfants vivant dans le quartier minier avaient dix fois plus de cobalt dans leurs urines que ceux vivant ailleurs », déclare Benoit Nemery, l'un des auteurs de l'étude et spécialiste des maladies pulmonaires à la KU Leuven. « Leur taux de cobalt était même plus élevé que ce que nous accepterions pour des ouvriers d'usine européens. »

La poussière constitue un problème de santé majeur pour les mineurs et les communautés vivant à proximité des mines, selon Nemery. Elle contient du cobalt et d'autres métaux en suspension dans l'air, notamment de l'uranium, libérés au cours du processus d'extraction. Certains scientifiques craignent que cette exposition ne crée des problèmes de santé à long terme comme des maladies pulmonaires.

« L'uranium libère également un gaz appelé radon, et dans les mines, les niveaux de radon sont très élevés. Il s’agit d’un agent cancérigène qui peut provoquer un cancer du poumon », explique Nemery. « Nous ne savons pas à quel point le nombre de cancers du poumon dans la région augmente, car il s'agit d'une zone mal desservie sur le plan médical. » 

La mise en avant de l’impact environnemental du cobalt et des préoccupations en matière de droits de l'Homme soulevées par cette situation a poussé plusieurs entreprises de premier plan, dont Apple et Tesla, à s’engager à réduire leur utilisation de cobalt ou à s'approvisionner auprès de producteurs plus responsables. Depuis 2020, le constructeur automobile BMW s'approvisionne en cobalt au Maroc et en Australie pour ses véhicules électriques. 

Tesla a réduit sa consommation moyenne de cobalt de plus de 60 % et utilise désormais des batteries sans cobalt dans ses nouveaux modèles de voitures. Le constructeur de véhicules électriques a également conclu un accord à long terme avec la plus grande société minière du monde, Glencore, pour obtenir 6 000 tonnes de cobalt provenant de la RDC par an. Selon le livre blanc du Forum économique mondial sur l'extraction artisanale du cobalt en République démocratique du Congo, cet accord montre que le cobalt congolais continuera d'être une ressource essentielle pour les fabricants de batteries.

Le recyclage de ces appareils rechargeables pourrait constituer une solution majeure pour réduire la dépendance mondiale à l'exploitation minière, tout en diminuant le coût pour les consommateurs et en réduisant les conséquences des déchets électroniques sur l'environnement. 

Redwood Materials, entreprise de recyclage de batteries et de déchets électroniques fondée par JB Straubel, ancien directeur technique de Tesla, est spécialisée dans la récupération de matériaux tels que le cobalt. L'entreprise reprend les batteries lithium-ion usagées, les décompose et en extrait les métaux, notamment le cobalt, le lithium, le cuivre et le nickel, pour les réutiliser dans de nouvelles batteries. 

D'ici 2025, Redwood Materials estime qu'elle produira suffisamment de matériaux recyclés pour alimenter un million de véhicules électriques par an.

Afin d'accroître l’approvisionnement national en minéraux des terres rares et de réduire leur dépendance quasi-totale aux sources étrangères de cobalt, les États-Unis ont intensifié leurs opérations minières nationales. Ces matériaux font partie d'une stratégie nationale à long terme de transition vers les énergies renouvelables et les véhicules à zéro émission. 

Néanmoins, ces nouvelles mines nationales nécessaires à la production des matières premières pour les batteries des véhicules électriques pourraient également empiéter sur les territoires autochtones. Plusieurs métaux, comme le cobalt, ont été découverts à moins de 60 kilomètres des réserves amérindiennes. Selon le fournisseur de données MSCI ESG Research, cela concerne 97 % des réserves de nickel, 89 % des réserves de cuivre, 79 % des réserves de lithium et 68 % des réserves de cobalt aux États-Unis. 

Lisa Benjamin, professeur de droit associée à la Lewis & Clark Law School de Portland, dans l'Oregon, explique que si ces métaux sont essentiels à la transition vers les énergies renouvelables, la santé et la sécurité des communautés vivant à proximité de ces gisements ne peuvent pas être sacrifiées pour autant. 

Pour éviter de nuire aux communautés autochtones, Benjamin estime que le Bureau of Land Management, agence faisant partie du département de l’intérieur du pays, devrait adopter des politiques plus strictes interdisant l'exploitation minière sur les sites sacrés des réserves et dans les zones voisines considérées comme culturellement importantes, et garantissant un siège à la table des négociations aux chefs des communautés. 

« Il est primordial qu’ils aient leur mot à dire sur la poursuite ou non de ces projets, et ce n'est pas le cas actuellement », ajoute-t-elle.

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Le cimetière des technologies disparues de 2023 | Bilans de l'année 2023 et perspectives pour 2024 - Radio-Canada.ca

L’année 2023 en a été une de deuils pour la communauté d’adeptes de technologies. De la fin de Skyblog à la mort de l’E3, retour sur les grands disparus du numérique.

Skyblog

Le logo de Skyblog affichant ses débuts en 2002 et sa fin représentée par le symbole infini.

Le site de blogues Skyblog a été lancé en 2002 par la radio française Skyrock.

Photo : Gracieuseté

Le 21 août dernier, les serveurs du site de blogues français Skyblog ont été débranchés afin de se conformer aux nouvelles législations européennes sur les données.

La nouvelle a créé une onde de choc, particulièrement chez les personnes qui ont grandi dans les années 2000 et qui ont dû dire au revoir à tout un pan de leur vie.

Les données des quelques millions de blogues n’ont pas été supprimées pour autant : elles ont été conservées et anonymisées par l’Institut national de l'audiovisuel (INA) et la Bibliothèque nationale de France (BNF) pour des fins de recherche.

Omegle

Illustration d'une pierre tombale affichant les années de la naissance et de la mort d'Omegle, soit 2009 et 2023.

Le site d’Omegle affichait une pierre tombale à son démantèlement.

Photo : Omegle

La plateforme de discussions vidéo en direct Omegle a annoncé qu'elle mettait fin à ses activités début novembre, 14 ans après son lancement.

La plateforme qui comptait des millions d’utilisateurs et d’utilisatrices au quotidien avait connu un élan monstre pendant la pandémie de COVID-19, car elle permettait à de nombreuses personnes de briser l’isolement. Elle servait aussi beaucoup à la création de contenu, allant de la costumade (cosplay) à des spectacles de musique en direct.

Elle était toutefois accusée d’être propice à la prédation sexuelle, Omegle ayant été mentionnée dans plus de 50 affaires contre des pédophiles seulement dans les deux dernières années, d’après ce que rapportait la BBC en novembre.

Port Lightning

Un gros plan sur le port Lightning d'un iPhone. Un câble Lightning est en train d'être inséré dans le téléphone.

Seuls les appareils d’Apple sont dotés d’un port Lightning.

Photo : frankieleon / Flick / Creative Commons

La réglementation européenne forçant les fabricants d’appareils électroniques à adopter le port universel USB-C d’ici décembre 2024 a eu raison du port Lightning, dont le géant à la pomme est l’unique utilisateur.

Le symbole ultime de cette nouvelle règle a été le dévoilement en septembre du nouvel iPhone 15, muni du port USB-C.

Apple n’a pas entièrement abandonné le port Lightning pour autant. L’entreprise américaine a mis en vente un adaptateur USB-C à Lightning au coût de 40 $. Les récents ordinateurs Mac, les tablettes iPad et les écouteurs sans fil AirPods Pro, de la même marque, sont déjà tous munis du port universel.

Twitter

En juillet dernier, Elon Musk a créé la surprise en rebaptisant X le réseau social Twitter, engendrant par la bande la disparition de tout un vocabulaire entourant le site de microblogage.

Les mots tweet, gazouillis, twittosphère, twitteur ou encore retweeter seront appelés à disparaître peu à peu de l’usage, selon un lexicographe, qui prédit même qu’on pourrait voir apparaître la mention « vieilli » ou « vieux » à côté de ces mots dans les dictionnaires.

Les utilisateurs et utilisatrices de X font désormais de simples publications sur le réseau social.

Cortana

Microsoft a mis un point final à son assistant personnel intelligent Cortana en 2023. L’outil, comparable à Siri d’Apple ou encore à Alexa d’Amazon, permettait notamment de programmer des rappels, d’ouvrir des applications et de poser des questions, le tout, à l’aide de commandes vocales.

S’il avait été lancé en 2015 en même temps que le système d’exploitation Windows 10, Microsoft avait commencé à le délaisser progressivement dès 2020, avec la fermeture de l’application Cortana pour les appareils iOS et Android.

On peut penser que l’arrêt de mort de cet assistant vocal a été motivé par les avancées du géant en matière d’intelligence artificielle, notamment avec son outil Copilot, dont les fonctionnalités d’assistance rendent Cortana désuet.

L’E3

Une photo montrant des centaines de personnes faisant la queue pour gravir les escaliers roulants, dans l'entrée principale du centre des congrès de Los Angeles. Un énorme logo de l'E3 est suspendu au-dessus des escaliers roulants.

L'E3 était jadis le plus important salon de jeux vidéo au monde.

Photo : La Presse canadienne / Casey Rodgers

Après quatre années difficiles, l’Electronic Entertainment Expo (E3), jadis l’un des plus importants rassemblements liés aux jeux vidéo dans le monde, a finalement annoncé son démantèlement en décembre.

Le salon, créé en 1995, rassemblait dans ses meilleures années des dizaines de milliers de personnes à Los Angeles, et visait à rencontrer les artisans et les artisanes de studios de jeux vidéo du monde entier, qui y dévoilaient souvent les premières images de leur travail.

La fin de cet événement marque un vent de changement dans le marketing de l’industrie vidéoludique. Les grandes entreprises choisissent de plus en plus de diffuser leurs nouvelles par leurs propres moyens : Nintendo tient régulièrement des Nintendo Direct, Sony, des State of Play, et Microsoft, des Xbox Games Showcase.

Google Glass

Une main tient au bout d'un doigt une paire de lunettes dotée d'un dispositif intelligent.

Les lunettes Google Glass ont été lancées en 2013.

Photo : iStock / Jonathna

Plusieurs les croyaient mortes et enterrées depuis longtemps, mais les lunettes de réalité augmentée Google Glass de Google n’avaient pas encore dit leur dernier mot.

On en trouvait dans quelques sociétés depuis 2015, moment où l'appareil a cessé d’être vendu au public. Le plus récent modèle, les Google Glass Enterprise Edition 2, avait été annoncé en 2019 au prix de 1000 dollars américains (1375 dollars canadiens), et permettait d’assister à des réunions virtuelles avec l’outil Meet, par exemple.

Elles ont officiellement signé leur arrêt de mort le 15 septembre dernier, moment où Google a cessé de distribuer des mises à jour logicielles pour l’appareil.

Apollo

Logo d'une application montrant un robot avec un cerceau d'ange au dessus de la tête.

L’application Apollo utilisait depuis janvier 2015 l’API de Reddit.

Photo : Apollo

L’application tierce Apollo, adoptée depuis neuf ans par un grand bassin d’adeptes du forum Reddit, a été démantelée le 30 juin dernier en raison de décisions qui ont divisé pendant des mois les utilisateurs et utilisatrices de la plateforme.

Le site a notamment haussé de façon draconienne les prix pour avoir recours à son interface de programmation d’applications (API), qui permet à des logiciels tiers de reprendre le code de Reddit pour créer un service ou un produit de substitution semblable.

Avec ces changements de tarification, Apollo aurait été contrainte de payer quelque 20 millions de dollars américains (26,8 millions de dollars canadiens) de frais annuellement. Elle n’a pas réussi à convaincre la plateforme de faire marche arrière, au grand dam de ses adeptes, qui préféraient son interface à celle de l’application de Reddit.

Des personnalités qui sont disparues en 2023

L’année 2023 a été lourde en deuils humains aussi pour les technophiles.

Daniel Langlois

Daniel Langlois travaillant dans un atelier.

Daniel Langlois travaille sur le film d’animation «Tony de Peltrie», en 1984.

Photo : Fondation Daniel Langlois

À commencer par Daniel Langlois, un pionnier des effets spéciaux, qui a été retrouvé mort début décembre avec sa conjointe dans une voiture incendiée en Dominique.

Précurseur de l’animation par ordinateur, il a fondé l’entreprise Softimage, dont les services ont été employés pour faire l’animation 3D de mégaproductions hollywoodiennes, dont Jurassic Park et Titanic. Ses succès lui ont permis de céder son entreprise à Microsoft pour 200 millions de dollars américains (267,8 millions de dollars canadiens) en 1994.

Karl Tremblay

Le chanteur tient son micro sur scène.

Le studio Triple Boris, cofondé par Karl Tremblay, est établi à Varennes.

Photo : Page Facebook des Cowboys Fringants

Le chanteur des Cowboys Fringants, Karl Tremblay, mort du cancer le 15 novembre dernier, a laissé une trace indélébile dans le milieu artistique francophone, mais aussi dans l’industrie du jeu vidéo. Il a cofondé le studio de jeux vidéo indépendant Triple Boris en 2014.

La passion du chanteur pour les jeux vidéo l’avait également amené à collaborer à l’émission spécialisée M. Net, diffusée sur les ondes de MusiquePlus de 1998 à 2014.

Plusieurs studios comptent lui rendre hommage dans des jeux encore en développement.

John Warnock

Un homme portant un veston prend la pose, souriant.

John Warnock a cofondé Adobe dans les années 1980.

Photo : Adobe

Le cofondateur d’Adobe et inventeur du logiciel Illustrator, John Warnock, décrit par ses pairs comme l’un des plus grands inventeurs de notre génération, est mort le 19 août dernier à l’âge de 82 ans.

On lui doit aussi l’algorithme portant son nom, le Warnock, qui permet la détermination de surfaces cachées, utilisée dans le domaine de l’infographie.

Le mème But It’s Honest Work

Un fermier portant une salopette en jeans et un chemise à carreaux se tient debout dans un champ.

David Brandt est devenu malgré lui un mème en 2018.

Photo : Reddit/pettergra

David Brandt, l’agriculteur de l’Ohio qui a fait naître le mème But It's Honest Work (c’est un travail honnête) s’est éteint le 21 mai à l’âge de 76 ans des suites d’un accident de voiture.

Une image de l’homme vêtu d’une salopette et d’une chemise à carreaux devant son champ, avec la mention Ce n’est pas grand-chose, mais c’est un travail honnête, est devenue virale sur la toile vers la fin des années 2010.

Le travailleur avait fait cette déclaration lors d’un événement sur l’agriculture durable. Le mème est devenu le symbole des valeurs traditionnelles et de l’éthique de travail.

Bilans de l'année 2023 et perspectives pour 2024
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Valery Zalouzhny : En 2024, il y aura un changement dans les technologies de guerre - Ukrinform

Les technologies de guerre seront différentes en 2024, a fait savoir  le commandant en chef de l’armée ukrainienne, Valeury Zalouzhny, lors d’une conférence de presse.

« L'année 2024 ne sera pas seulement différente, mais elle doit être différente de 2023. Sinon, ce que j'ai écrit dans l'article (pour The Economist - ndlr) nous attend. En conséquence, nous avons trouvé ces problèmes et trouvé 90 % des solutions aux ces problèmes qui doivent être résolus, afin d'agir plus efficacement l'année prochaine et, surtout, pour préserver plus de personnes. Nous y travaillons. Nos partenaires étaient d'accord avec nous et étaient également intéressés par cette question. Et je peux vous assurer que L'année prochaine sera différente de 2023 », a-t-il déclaré.

Comme l'a souligné le commandant en chef des forces armées, au XXIe siècle, le développement de la science et de la technologie, des armes et des équipements militaires entraîne un changement dans les tactiques de leur utilisation.

Valery Zalouzhny a ajouté que les combats entre les armées ukrainienne et russe se poursuivaient avec l'utilisation de diverses technologies. Il a souligné que le commandement des forces armées ukrainiennes mettait tout en œuvre pour répondre de manière adéquate aux actions de la Fédération de Russie au cours de l’année à venir.

« Nous voyons ce qui va se passer, mais je ne souhaiterais pas le dévoiler pour juste pour faire son intéressant et réfléchir ensuite à la manière d'éliminer les conséquences. Mais nous surveillons de près. Aujourd'hui, nous disposons de suffisamment de renseignements », a-t-il noté.

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Friday, December 29, 2023

Voici l'impressionnante voiture électrique de Xiaomi avec ses technologies qui font mieux que Tesla - Frandroid

Après plusieurs semaines de rumeurs, voilà que la nouvelle Xiaomi SU7 est enfin officiellement présentée. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que cette voiture électrique a toutes les cartes en mains pour faire trembler Tesla, avec ses nombreuses technologies très prometteuses. Autonomie XXL, recharge rapide, système d'infodivertissement digne d'un smartphone. Voici toutes les nouveautés.

Cela faisait un petit bout de temps déjà que l’on savait que Xiaomi travaillait sur la création de sa propre voiture électrique, au contraire de Huawei qui a préféré s’associer à d’autres constructeurs. Et après la fuite de quelques images sur le net, la firme chinoise a décidé de sortir du silence et de lever officiellement le voile sur sa nouvelle berline.

Plusieurs déclinaisons au catalogue

Cette dernière porte le nom de SU7 et vient tout juste d’être présentée au grand public, à l’occasion d’une conférence organisée par Lei Jung, le patron de la marque. Ce dernier a d’ailleurs donné de sa personne dans le développement de cette première voiture, en conduisant pas moins de 150 autos différentes afin de concevoir un modèle ultra-compétitif. Et le pari semble avoir été réussi avec cette nouvelle arrivante, qui fait le plein de technologies.

Parmi elles, le moteur. Trois versions seront proposées, à savoir HyperEngine V6, V6s et HyperEngine V8. Le premier revendique 299 chevaux et 400 Nm de couple, tandis que le second atteint les 374 chevaux et les 500 Nm. Enfin, le troisième développe pas moins de 578 chevaux pour un couple maximal de 635 Nm et un incroyable rendement de 89,11 %.

Le 0 à 100 km/h est quant à lui réalisé en seulement 2,78 secondes. À titre de comparaison, la Tesla Model S Plaid demande 2,1 secondes pour réaliser le même exercice avec 1 020 ch. La nouvelle Xiaomi SU7 est dotée d’une batterie CTB (cell-to-body), ce qui signifie que les cellules LFP (lithium-fer-phosphate) sont intégrées au châssis. Ce qui permet de gagner de la place et de rigidifier le châssis, mais qui peut poser problème en cas d’accident, même léger.

Deux capacités seront proposées, à savoir 73,6 et 101 kWh, offrant une autonomie comprise entre 668 et 800 kilomètres selon le cycle chinois CLTC. Ce qui correspond à environ 600 et 710 kilomètres WLTP. En revanche, la puissance qui peut être encaissée par l’accumulateur n’a pas encore été dévoilée, de même que le temps de charge.

Le coefficient de trainée aérodynamique (Cx) est de seulement 0,195, ce qui permet d’abaisser la consommation (pas encore annoncée).

Cependant, ce dernier devrait être assez réduit, puisque la berline est équipée d’une architecture 800 volts, comme la Porsche Taycan et la Kia EV6. De quoi récupérer, selon Xiaomi, 220 km d’autonomie en 5 minutes et 510 km d’autonomie en 15 minutes. C’est presque un record, mais la future Nio ET9 fait mieux, avec 255 km d’autonomie récupérée en 5 minutes. À titre de comparaison, Tesla se contente d’environ 225 km en 10 minutes avec la Model S Plaid contre 390 km chez Xiaomi.

Un concentré de technologie

Le site AutoHome indique que la plateforme de la voiture pourra également embarquer un accumulateur allant jusqu’à 150 kWh, lui permettant de se rapprocher de son rival Nio, qui vient de battre un record d’autonomie. Cette version pourrait ainsi parcourir jusqu’à 1 260 kilomètres en une seule charge, selon le cycle chinois CLTC, ce qui donne environ 1 100 kilomètres WLTP.

À noter que la voiture repose sur la plateforme Modena, entièrement conçue par la marque, comme elle l’explique sur son compte X. Cette dernière est également dotée d’une pompe à chaleur, qui permet d’optimiser l’autonomie, notamment lorsqu’il fait très chaud ou très froid. Comme chez Tesla, le châssis de la berline électrique est fabriqué grâce à la méthode de l’Hypercasting, qui utilise moins de pièces que la solution classique.

Ce qui permet également de réduire les coûts de production. Mais cela se fait néanmoins au détriment du prix des réparations, qui devrait être plus élevé. Mais c’est l’une des conditions pour afficher un tarif abordable pour les clients et espérer faire de l’ombre à la concurrence.

Cependant, la nouvelle SU7 ne lésine pas sur les technologies, bien au contraire. En effet, elle se dote notamment de la conduite autonome Xiaomi Pilot, assurée par deux puces NVDIA DRIVE Orin, ainsi qu’une armée de radars et autres caméras.

Comme les Volvo EX90 et autres Nio ET7, la berline est également équipée d’un capteur LiDAR sur son toit. Et comme le FSD de Tesla, la voiture pourra aussi circuler en ville sans intervention du conducteur, à condition que la législation l’autorise. Ce qui n’est pour le moment pas le cas en Europe ni même aux États-Unis.

Tout le confort nécessaire

Xiaomi a également publié quelques photos officielles du poste de conduite de sa nouvelle création. On découvre alors une présentation très moderne, avec un combiné numérique de 7,1 pouces et un grand écran central de 16,1 pouces qui sera compatible avec Apple CarPay et Android Auto. Le conducteur profitera aussi d’un affichage tête-haute de 56 pouces en réalité augmentée, tandis que les passagers à l’arrière auront le droit à des tablettes tactiles sur le dossier des sièges.

Le système d’infodivertissement est conçu par Xiaomi et prend le nom d’HyperOS, tandis qu’il fonctionne grâce à la puce Snapdragon 8295 et est compatible avec les mises à jour OTA à distance. Concernant l’habitabilité, il faudra encore faire preuve d’un peu de patience avant de connaître la taille du coffre de la berline. L’espace à bord devrait cependant être généreux, grâce à un empattement de trois mètres de long.

Il ne reste désormais plus qu’à patienter pour en savoir plus sur la date de lancement de cette nouvelle arrivante, qui chassera sur les terres des Tesla Model S, BYD Seal et autres Nio ET7. Son prix n’a pas non plus été dévoilé pour le moment, mais nul doute qu’il devrait être assez salé, surtout si cette SU7 fait un jour la route jusqu’en Europe. Ce qui n’est pas à exclure, bien évidemment.


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