L’impression 3D, une technologie en plein développement, transforme radicalement de nombreux secteurs, de la médecine à l’architecture. Cette avancée technologique, caractérisée par sa diversité et son adaptabilité, se manifeste à travers différentes méthodes, chacune avec ses spécificités et domaines d’application. Examinons de plus près ces technologies, en nous basant sur les informations fournies par le Daily Geek Show. Cet article explore les principales technologies d’impression 3D afin d’y voir plus clair.
Fabrication par dépôt de filament fondu (FDM)
Vous vous demandez peut-être quel est l’intérêt d’avoir une imprimante 3D et surtout comment elle fonctionne? Avant de vous lancez, il est nécessaire de découvrir les différentes technologies qui existent selon le type d’impression que vous désirez réaliser.
La méthode FDM, conçue par Scott Crump en 1989, représente une solution économique dans le monde de l’impression 3D.
Son fonctionnement repose sur l’extrusion d’un filament plastique, qui est fondu et déposé couche par couche pour former l’objet.
Cette technologie se distingue par sa simplicité et son accessibilité, rendant l’impression 3D abordable pour un large public. Les filaments, généralement de 1,75 mm ou 2,85 mm de diamètre, sont extrudés à travers une buse de 0,4 mm, constituant la tête d’impression.
Dans le but d’améliorer la qualité de l’impression 3D par FDM, il existe des techniques pour optimiser la texture ou encore la découpe grâce à des logiciels spécialisés. Le direct modeling permet de modifier une pièce localement avant son impression pour un meilleur résultat par exemple ou la texturisation via un logiciel qui permet un gain de temps considérable.
Cette méthode est largement répandue dans des secteurs exigeants comme l’automobile et l’aérospatiale, où elle est utilisée pour créer des pièces robustes et fonctionnelles.
Stéréolithographie (SLA)
La SLA, une innovation des années 1980 par des scientifiques français et américains, utilise une approche différente. Elle implique la solidification d’une résine liquide photosensible à l’aide d’une lumière UV, permettant une précision remarquable.
La finesse des couches, pouvant aller jusqu’à 10 µm, offre une qualité d’impression supérieure, idéale pour des applications nécessitant un haut niveau de détail, comme les bijoux ou les implants dentaires. Cette technologie est particulièrement appréciée pour sa capacité à produire des objets avec des finitions lisses et détaillées, ouvrant ainsi la voie à des créations d’une complexité inédite.
Frittage de poudre (SLS)
Le SLS, développé par Carl Deckard et Joe Beaman, est une technique révolutionnaire qui utilise un laser pour fritter un lit de poudre, généralement du nylon.
Cette méthode se distingue par sa précision et son efficacité, avec des couches de 50 à 200 microns. Elle est particulièrement adaptée à la production de pièces complexes, offrant une grande liberté de conception.
Le SLS est économe en matériaux, car la poudre non fusionnée peut être réutilisée, réduisant ainsi les déchets. Cette technologie trouve son application dans des domaines comme l’automobile et l’aérospatiale, où la précision et la résistance des matériaux sont primordiales.
Multi Jet Fusion (MJF)
Le MJF, introduit par Hewlett-Packard en 2016, représente une avancée majeure dans le domaine de l’impression 3D. Cette technologie, similaire au SLS dans son approche de fusion sur lit de poudre, se distingue par l’utilisation d’une source d’énergie infrarouge et d’un agent de fusion.
Les pièces produites par MJF sont réputées pour :
- leur solidité
- leur résistance à des températures élevées
Les pièces réalisées grâce au MJF sont idéales pour des applications industrielles telles que la fabrication de pièces mécaniques ou d’outils.
Cette méthode est appréciée pour sa rapidité et son efficacité, offrant une alternative compétitive aux méthodes traditionnelles de fabrication.
Les 4 technologies d'impression 3D et leurs différents usages : FDM, SLA, SLS et MJF - imprimeren3D.net - Imprimer en 3D
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