Rechercher dans ce blog

Saturday, July 24, 2021

Pegasus: Amnesty demande un moratoire sur l'utilisation des technologies de cybersurveillance - L'Express

L'ONG alerte dans un communiqué sur "les effets dévastateurs sur les droits humains partout dans le monde d'un secteur de la cybersurveillance peu réglementé". 

Les révélations du projet Pegasus "montrent clairement les dangers et les préjudices auxquels sont exposées les personnes illégalement prises pour cible", a déclaré Agnès Callamard, secrétaire générale d'Amnesty International, citée dans ce communiqué. 

La société israélienne NSO, qui a conçu le logiciel, "est une entreprise parmi d'autres. Il s'agit d'un secteur dangereux qui opère depuis trop longtemps à la limite de la légalité", déplore Amnesty. 

Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement

Je m'abonne

"Il est absolument urgent que soient renforcés la réglementation du secteur de la cybersurveillance (...) et le contrôle de ce secteur très opaque", estime l'ONG.  

Amnesty International demande qu'un moratoire soit "immédiatement instauré sur l'exportation, la vente, le transfert et l'utilisation des technologies de surveillance jusqu'à ce qu'un cadre règlementaire respectueux des droits humains soit mis en place". 

"Le fait que de hauts responsables politiques aient eux-mêmes été pris dans les filets des technologies de surveillance va, espérons-le, alerter enfin les Etats du monde entier sur l'impérieuse nécessité de réagir en règlementant ce secteur", écrit l'ONG. 

"Si des dirigeants de la planète sont ainsi pris pour cible, cela confirme davantage encore que les droits de toutes les personnes, notamment ceux des militant·e·s des droits humains, des journalistes et des avocat·e·s, sont en danger", souligne Amnesty.  

Introduit dans un smartphone, le logiciel Pegasus permet d'en récupérer les messages, photos, contacts, et d'activer à distance les micros. 

Les organisations Forbidden Stories et Amnesty International ont obtenu une liste de 50.000 numéros de téléphone, sélectionnés par les clients de NSO depuis 2016 pour être potentiellement surveillés, et l'ont partagée avec un consortium de 17 médias qui ont révélé son existence dimanche. 

La liste des cibles potentielles comprend les numéros d'au moins 180 journalistes, 600 hommes et femmes politiques, 85 militants des droits humains ou encore 65 chefs d'entreprise, d'après l'analyse du consortium - qui en a localisé beaucoup au Maroc, en Arabie saoudite ou encore au Mexique. 

L’application L’Express

Pour suivre l’analyse et le décryptage où que vous soyez

Télécharger l'app

Télécharger l’app

Le Monde et Radio France, membres du consortium, ont révélé qu'une ligne de téléphone d'Emmanuel Macron faisait partie des "numéros sélectionnés par un service de sécurité de l'Etat marocain (...) pour un potentiel piratage".  

Les plus lus

Opinions

Ultimatum

Chronique Donner CREDIT : LAURA ACQUAVIVAChristophe Donner

Economie

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le 14 juillet 2021 à BruxellesPar Pierre Abadie, responsable Climat, Tikehau Capital

Les clefs du pouvoir

France, Paris, 14 décembre 2019, portrait de François Bazin.François Bazin

Chronique

Sylvain Fort.Par Sylvain Fort

Adblock test (Why?)


Pegasus: Amnesty demande un moratoire sur l'utilisation des technologies de cybersurveillance - L'Express
Read More

No comments:

Post a Comment

À Lannion, Lumibird poursuit sa course en tête des technologies laser - Le Télégramme

À Lannion, Lumibird est un fleuron industriel et technologique . Fondée en 2018, dans la foulée du regroupement de Keopsys et Quantel, l’en...