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Thursday, September 30, 2021

Première réunion du Conseil du commerce et des technologies : l’UE et les États-Unis s’accordent sur des objectifs et des domaines de coopération - France - European Commission

Lors de la première réunion du Conseil du commerce et des technologies (CCT) qui s’est tenue à Pittsburgh, l’UE et les États-Unis ont convenu d’objectifs concrets et défini leur champ d’action futur. Ils se sont engagés à travailler en étroite collaboration sur des priorités communes telles que le contrôle des exportations, le filtrage des investissements étrangers, des normes pour les technologies émergentes et critiques, notamment l’intelligence artificielle, ainsi que la sécurité des chaînes d’approvisionnement, notamment dans le domaine des semi-conducteurs.

L’UE et les États-Unis sont également convenus de s’attaquer ensemble à d’importantes questions liées au commerce mondial, telles que les défis posés par les pays dotés d’une économie non marchande, les enjeux climatiques et environnementaux liés au commerce, l’élimination d’obstacles commerciaux inutiles sur le marché des nouvelles technologies et la promotion des droits fondamentaux du travail.

Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive pour une Europe adaptée à l’ère numérique, a déclaré ce qui suit à ce propos : «Grâce au Conseil du commerce et des technologies, nous donnons une nouvelle vie à notre relation fondée sur des valeurs démocratiques communes. Cette initiative contribuera à stimuler la transformation numérique de nos économies, à favoriser le commerce et les investissements et à mettre en place des chaînes d’approvisionnement résilientes et durables. Ensemble, nous pouvons faire en sorte que de nouvelles technologies soient développées et déployées de manière à défendre nos valeurs et à soutenir nos efforts pour face à la crise du changement climatique».

Valdis Dombrovskis, vice-président exécutif pour une économie au service des personnes, a fait la déclaration suivante : «Cette première réunion du CCT ouvre un nouveau chapitre pour nos relations transatlantiques. L’UE et les États-Unis se sont aujourd'hui engagés à œuvrer ensemble et rapidement à l’élaboration des normes et des règles qui soutiendront les entreprises, les travailleurs et les consommateurs du 21e siècle. Il s’agit de faire en sorte que la technologie puisse transformer nos vies en mieux, en mettant en place les contrôles adéquats et en veillant au respect de valeurs appropriées. Il s’agit également de coopérer plus étroitement pour relever les défis commerciaux communs. Désormais, nous mènerons ces projets avec un large éventail de parties prenantes.»

La première réunion du CCT a également permis de définir des programmes de travail clairs pour chacun de ses dix groupes de travail. Les prochaines réunions seront consacrées à la définition d’objectifs dans des domaines non moins décisifs, tels que la gouvernance des données et les plateformes technologiques, les technologies propres, l’accès des PME au numérique, la sécurité et la compétitivité des technologies de l’information et de la communication et la lutte contre l’utilisation abusive de la technologie.

Pour en savoir plus

La déclaration commune complète est disponible ici [en anglais].

Vous trouverez de plus amples informations dans la fiche d’information [en anglais] sur la première réunion et la fiche d’information générale [en anglais] sur le CCT.

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Technologies | Faut-il craindre l'arrivée sur le marché d'"Astro" le robot d'Amazon qui va patrouiller dans les maisons - Le Progrès

Amazon va commercialiser un robot pouvant faire des patrouilles dans les maisons, un appareil de science-fiction devenu réalité selon le géant des technologies mais aussi un outil de surveillance potentiellement inquiétant pour les critiques.

Le groupe américain a présenté mardi le robot "Astro" comme une avancée majeure pour les consommateurs soucieux de leur sécurité.

Cartographier une maison

L'engin à roulettes et tablette peut cartographier une maison et répondre à des commandes vocales pour aller braquer sa caméra dans une pièce ou une autre. Il peut aussi reconnaître des visages, apprendre les habitudes des membres du ménage et rappeler à chacun ses activités.

1 450 dollars

Haut de 60 centimètres et pesant moins de 10 kilos, il coûtera 1.000 dollars aux Etats-Unis dans un premier temps, puis environ 1.450 dollars.

"Quand vous êtes en dehors de la maison, vous pouvez l'utiliser pour patrouiller chez vous", a déclaré Dave Limp, un vice-président d'Amazon, dans la vidéo de promotion diffusée mardi. Astro pourrait aussi servir à vérifier que tout va bien chez des proches âgés.

"C'est de la science-fiction devenue réalité", s'est félicitée Suri Maddhula, qui a travaillé sur le projet, dans la vidéo d'Amazon.

"Ne jamais donner cet accès à la police ou aux services d'urgence"

"Dans certains scénarios, une telle caméra de surveillance chez soi peut être utile", a reconnu Matthew Guariglia, un analyste de l'ONG Electronic Frontier Foundation, qui défend les droits humains en ligne. Mais il fait remarquer que l'appareil pourrait aussi servir de cheval de Troie à des hackers ou à la police.

Lors d'une conférence de presse, Dave Limp s'est voulu rassurant. Il a précisé que les utilisateurs pouvaient verrouiller les objectifs et micros du robot, qui émet des sons et affiche des messages si jamais quelqu'un essaye de le pirater.

Il a aussi affirmé qu'Amazon n'avait pas accès aux caméras à distance d'Astro, et donc "ne pourrait jamais donner cet accès à la police ou aux services d'urgence".

En 2019, le groupe de Seattle avait été critiqué après des révélations sur des employés chargés d'écouter des conversations enregistrées par son assistant vocal Alexa pour, selon Amazon, améliorer le système.

Amazon commercialise aussi sous la marque Ring toute une gamme de produits allant de sonnettes avec caméra intégrée à des alarmes pour les portes et fenêtres. Des produits controversés à cause, notamment, de leur utilisation dans le passé par les forces de l'ordre.

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Wednesday, September 29, 2021

Une bataille de technologies pour la connectivité de l’UE - Euronews

C'est une bataille entre l'industrie des satellites et la 5G. Le secteur spatial est inquiet depuis le discours il y a deux semaines sur l'état de l'Union prononcé par la présidente de la Commission européenne. Ursula von der Leyen s'est surtout focalisée sur l'accès à internet pour les citoyens à travers le développement de la 5G et de la fibre.

La responsable allemande a évoqué un investissement considérable pour la 5G. Mais "il ne faut pas que cela concerne uniquement l'élite urbaine. Cela doit bénéficier au plus grand nombre de citoyens et là les satellites peuvent aider", insiste Aarti Holla, secrétaire générale d’ESOA qui représente l’industrie des satellites de communication.

Environ un tiers des satellites déployés actuellement sont fabriqués en Europe. Selon les statistiques, en 2019 environ 20% des foyers ruraux dans l'UE avaient accès à un réseau fixe à très haut débit. Or le déploiement du réseau 5G est plus lent sur le Vieux Continent que dans le reste du monde.

Développer un nouveau dispositif spatial

Les Etats membres mènent actuellement deux programmes spatiaux. Il y a d'une part Galileo, le système de navigation par satellites et d'autre part Copernicus, une mission d'observation de la Terre. Si les satellites n'ont pas été mentionnés lors du discours sur l'état de l'Union, le secteur peut compter sur le soutien du Commissaire européen en charge du Marché intérieur. "L'Europe doit développer, rapidement, une initiative de connectivité spatiale à côté de Galileo et de Copernicus", souligne Thierry Breton. Cette troisième infrastructure permettrait de mettre un terme aux zones blanches dans l’UE et de donner accès au très haut débit à davantage de citoyens.

Les institutions savent aussi que c'est aux Etats membres de travailler ensemble si l'UE veut rester parmi les puissances spatiales.

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Tuesday, September 28, 2021

Ouverture du Conseil américano-européen du commerce et des technologies dans un contexte diplomatique tendu - RFI

Publié le :

Le Conseil américano-européen du commerce et des technologies se tient, ce mercredi 29 septembre, à Pittsburgh en Pennsylvanie en présence de plusieurs commissaires européens et ministres de l’administration Biden.

Avec notre correspondant à Bruxelles, Pierre Bénazet

Au menu des discussions du Conseil américano-européen du commerce et des technologies (EU-US Trade and Technology Council, TTC) figurent les plateformes commerciales sur internet, l’intelligence artificielle (IA), les droits de propriété intellectuelle ou les produits connectés. Le contexte diplomatique était tendu depuis la rupture du contrat de fourniture de sous-marins français par l’Australie du fait de la nouvelle alliance avec les États-Unis et Royaume-Uni. Certains ont même douté que cette réunion puisse se tenir. Elle a bel et bien lieu et permet de tourner enfin la page de relations commerciales compliquées par le passage de Donald Trump à la Maison blanche.

« L’Europe est notre partenaire naturel »

La tenue de ce Conseil, c’est la concrétisation des engagements de Joe Biden lors du sommet euro-américain du 15 juin 2021, pour le retour du lien transatlantique : « L’Europe est notre partenaire naturel. La raison est que nous respectons les mêmes normes et institutions démocratiques et elles sont de plus en plus attaquées ». La volonté de Joe Biden de renforcer le commerce transatlantique et la coopération technologique a pris du plomb dans l’aile avec la crise des sous-marins et la tenue de ce conseil à Pittsburgh n’a finalement été confirmée que jeudi dernier. La France a d’ailleurs cherché à réduire en partie les ambitions des discussions.

Une initiative positive

Pour les Européens, le dialogue avec les États-Uni est cependant une initiative positive, selon Léa Auffret du Bureau européen des consommateurs, du moins si l’Union réussit à imposer ses vues sur la régulation du numérique : « On a un dialogue entre les régulateurs, c’est très bien. Maintenant, il ne faut pas qu’il soit utilisé à mauvais escient, c’est-à-dire qu’il soit utilisé pour vraiment freiner les ambitions législatives de l’Union européenne qui a vraiment vocation à protéger ses citoyens dans le marché numérique aujourd’hui ».

Malgré le contexte diplomatique tendu, la première réunion de ce conseil fait espérer aux Européens de nouvelles relations commerciales apaisées et fructueuses.

À lire aussi : L’Union européenne veut renforcer la confiance avec les États-Unis

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Technologies stratégiques: Bruxelles et Washington renouent - Le Figaro

Malgré la crise des sous-marins, un dialogue transatlantique à haut niveau est lancé sur des enjeux critiques.

Un embarrassant faux départ a été évité. La première réunion du US-EU Trade and Technology Council aura bien lieu ce mercredi à Pittsburgh. Proposé par la Commission et accepté en juin par Joe Biden, ce nouveau forum est censé relancer le difficile processus de coordination entre les États-Unis et l’Union. Deux vice-présidents exécutifs de la Commission, Valdis Dombrovskis et Margrethe Vestager, ont été envoyés sur place pour dialoguer avec Antony Blinken, chef de la diplomatie américaine, Gina Raimondo, secrétaire au commerce, et Katherine Tai, représentante du président pour les affaires commerciales.

La préparation de la déclaration commune - qui n’était pas finalisée mardi - a mis Bruxelles et les capitales du bloc en ébullition. Car la France, qui vient de voir annuler son contrat pour la fourniture de sous-marins à l’Australie, a mis une pression maximale sur les Européens et la Commission. Paris a demandé aux partenaires de «tenir compte du contexte», de «s’assurer que le texte final

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Le sommet américain sur le commerce des technologies éclipsé par les réserves françaises - Cable's Chronicles

L’HISTOIRE CONTINUE CI-DESSOUS CES VIDÉOS SALTWIRE

Par Philip Blenkinsop et Sabine Siebold

BRUXELLES (Reuters) – La France tente de diluer un projet de déclaration conjointe UE-États-Unis sur la coopération technologique, contre la volonté d’autres pays de l’UE, ont déclaré mardi des diplomates européens.

De hauts responsables des États-Unis et de l’Union européenne ont pour objectif de discuter des pénuries de semi-conducteurs, de l’intelligence artificielle et des problèmes de concurrence technologique lors de la première réunion du Conseil du commerce et de la technologie (TTC) mercredi.

Cependant, des diplomates de l’UE ont déclaré que la France souhaitait annuler une référence à une deuxième réunion au printemps 2022, lors des élections présidentielles françaises.

Il a également tenté de supprimer le libellé d’une proposition de partenariat pour la chaîne d’approvisionnement en semi-conducteurs qui prétendait que l’UE et les États-Unis étaient mutuellement dépendants, ont déclaré des diplomates.

“Il y a un consensus moins un”, a déclaré un diplomate de l’UE.

Un autre diplomate de l’UE a déclaré que le point de vue français était que la sécurité d’approvisionnement allait au-delà de la simple question des semi-conducteurs à court terme, dont les vaccins par exemple, et que les États-Unis eux-mêmes ne voulaient pas dépendre de l’UE européenne.

La France, a déclaré le diplomate, a souligné que l’approche devrait être plus prudente, avec la nécessité de rétablir également la confiance transatlantique.

La Commission européenne, qui supervise la politique commerciale de l’UE, a déclaré qu’elle résolvait les problèmes mineurs en suspens et est convaincue qu’elle finalisera la déclaration à temps pour la réunion de Pittsburgh.

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken, la secrétaire au Commerce Gina Raimondo et la représentante américaine au Commerce Katherine Tai accueilleront les vice-présidents de la Commission européenne Valdis Dombrovskis et Margrethe Vestager dans un forum également conçu pour définir des normes technologiques.

On ne savait pas comment les membres de l’UE parviendraient à un accord à temps pour la réunion du TTC de mercredi, bien que la Commission européenne s’entretient avec la France et d’autres pays de l’UE, ont déclaré des diplomates. La différence de six heures entre Bruxelles et Washington ajoutait une couche supplémentaire de complication.

La réunion du TTC a été remise en question la semaine dernière en raison de la colère française face à l’annulation par l’Australie d’un contrat de sous-marins de 40 milliards de dollars et à la décision d’opter plutôt pour un accord avec les États-Unis et la Grande-Bretagne pour l’achat de navires à propulsion nucléaire.

Les diplomates ont déclaré que les réserves françaises étaient moins liées à ce différend et davantage à la ferme conviction de la France dans l’autonomie de l’UE.

(Rapporté par Philip Blenkinsop, Sabine Siebold et John Chalmers Edité par Peter Graff et Bernadette Baum)

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Technologies de sécurité : entre enjeux de souveraineté et respect de la vie privée - Vie publique.fr

Certains enjeux des nouvelles technologies concernent la sécurité et de nouveaux types de délits dans le cyberespace : cybercriminalité, cyberattaques, arnaques en ligne, etc.

Toutefois, les forces de sécurité ont l'opportunité de revoir leurs processus de décision et leurs capacités opérationnelles grâce à :

  • la massification des données produites et collectées (capteurs, duplication, techniques algorithmiques de traitement…) ;
  • et des moyens comme l'intelligence artificielle (IA).

L'IA, notamment affectée au traitement des données, offre maintes possibilités (rapidité, sélection d'informations, conseils). Le rapport insiste ainsi sur le nécessaire contrôle humain de la machine, même si elle se voit confier une part croissante des processus de réflexion et de décision.

En termes d'appui opérationnel des forces de sécurité, l'automatisation de l'analyse de données, les technologies d'aide au suivi des personnes et les équipement peuvent être également décisifs :

  • détection des situations de danger pour les personnes ;
  • détection d'anomalies dans l'accès à des sites publics ;
  • authentification par les données biométriques ;
  • reconnaissance faciale (en temps réel) ;
  • drones et lutte anti-drones ;
  • caméras embarquées.

Les technologies de sécurité offrent par ailleurs des opportunités industrielles et de services pour les entreprises françaises, qui sont aussi un enjeu de souveraineté. Les forces de sécurité ne doivent pas être en "asymétrie de capacités" face à d'éventuels adversaires. Reste la question de la confiance et de la préservation des libertés des citoyens.

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Monday, September 27, 2021

Des nouvelles technologies inutiles et peu durables - LesAffaires.com

(Photo: 123RF)

Un texte de Jean-Benoît Joncas

COURRIER DES LECTEURS. Vous avez eu raison de présenter un tel article car la complexité de ces nouvelles technologies s’adresse à une clientèle de niche pour qui le vocabulaire technique qui s’y rattache est un jargon commun. À cela s’ajoute une désuétude provoquée des produits qui ne concorde pas avec la tendance d’un développement durable.

Comme exemple, dans la même semaine, je me rends compte que mon imprimante ne répond plus aux commandes d’impression, ni de numérisation. Je communique avec le département de support de l'imprimante, pour finalement en arriver avec un nouveau pilote qui me permet d’imprimer, mais non de numériser. Évidemment je vous fait grâce de tout le dédale et tout le jargon que l’agent me présente.

Plus tard, c’est au tour de ma télévision de m'avertir que le logiciel en fonction est désuet et que je dois aller dans le site du manufacturier pour télécharger le nouveau. Sauf que je ne trouve rien pour mon modèle. Je rejoins le service de support, qui me confirme qu’il n’y a pas de nouveau logiciel. Je dois connecter mon appareil à internet de façon à pouvoir télécharger un logiciel plus récent, mais qui s'avère ne plus être sur le site, même si le modèle n’a que 4 ou 5 ans.

Bref, toutes sortes d’embûches pour vous amener à vous procurer un nouveau modèle dont la vie utile sera volontairement courte et avec des technologies dont on a pas nécessairement besoin.

Je vous remercie de votre attention et peut-être la parution d’un nouvel article sur la désuétude provoquée des produits dans un contexte de développement durable et d’économie des ressources.

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Un aperçu des technologies de demain – Marseille News - Marseille News .net

Un épisode « futuriste » de notre podcast, Ahead of the Curve … la technologie qui vous facilitera la vie au coin de la rue … ce qui est nécessaire pour être un investisseur en hypercroissance réussi

Êtes-vous prêt à piloter des taxis robots ?

Fini les embouteillages sur le chemin de l’aéroport. Vous y êtes en 10 minutes… pour environ le prix d’un Uber.

Êtes-vous prêt pour des maisons intelligentes (et des appartements) qui savent exactement ce que vous voulez, quand vous le voulez et qui l’ont préparé pour vous ?

Des fenêtres à gradation automatique à votre café du matin, en passant par l’aspirateur, la vadrouille et même la tonte de la pelouse, tout sera fait pour vous, tout comme vous le programmez.

Enfin, êtes-vous prêt pour des visites chez le médecin « à distance » au cours desquelles vous téléchargerez vos signes vitaux dans le confort de votre foyer ?

Votre médecin examinera instantanément vos relevés de santé en temps réel et vous proposera un traitement sans même que vous vous leviez de votre canapé.

Si vous n’êtes pas prêt, ceci est votre alerte car tout cela arrive.

*** Le meilleur de tous, c’est seulement dans environ trois ans, pas des décennies

Récemment, notre spécialiste de l’hypercroissance et l’éditeur de Investisseur innovant, Luke Lango, a rencontré le PDG d’InvestorPlace, Brian Hunt, pour un épisode spécial du podcast, En avance sur la courbe.

Pour ceux qui ne connaissent pas, En avance sur la courbe se concentre sur « la prévision financière, l’accès direct à des experts et des idées d’investissement exploitables qui peuvent vous aider à atteindre la liberté financière ».

Dans cet épisode particulier, Brian et Luke plongent dans les avancées technologiques qui ne sont que dans quelques années.

Comme Brian le dit dans l’interview :

J’aime voir à quoi pourrait ressembler le monde dans 50 ans, mais c’est trop loin pour m’être utile en tant qu’investisseur. C’est trop théorique.

Vous savez, comme la téléportation. Super, mais je ne peux pas investir là-dedans. Amusant à regarder, pas amusant à investir.

Donc, personnellement, j’aime trois ans, car c’est suffisamment loin pour que nous puissions nous positionner en tant qu’investisseurs et donner le temps aux innovations de changer le monde, et espérons-le très bien avec nos investissements.

Dans le Digest d’aujourd’hui, présentons les faits saillants du podcast. Ce qui s’en vient n’est pas seulement excitant, c’est potentiellement un changement de vie, capable de générer une richesse énorme pour vous et votre famille.

Pour ceux d’entre vous qui disposent de quelques minutes supplémentaires, cliquez ici pour découvrir l’intégralité de l’épisode. C’est une écoute amusante et instructive. Et comme son nom l’indique, il vous donnera une longueur d’avance pour savoir ce qui vous attend, à la fois sur les marchés de la technologie et des investissements.

Allons-y.

***Les technologies étonnantes qui sont au coin de la rue

Reprenons avec Brian et Luke commençons à discuter des robots-taxis volants.

Brian : Et les voitures volantes ? Où en sommes-nous avec cette technologie ? Où voyez-vous le futur proche avec cette technologie ?

Luc : La grande percée technologique là-bas est l’avion eVTOL. Cela signifie des avions électriques à décollage et atterrissage verticaux. Ce sont essentiellement des hélicoptères silencieux, électriques, rapides, bon marché et compacts.

Aujourd’hui, un hélicoptère n’est pas un très bon moyen de transport pour les masses car il est exceptionnellement bruyant. C’est cher d’en posséder un, ou même d’en faire du stop.

Ils sont chers à fabriquer. Ils ne sont pas très économes en carburant. Donc, ils ne sont tout simplement pas un bon moyen de transport, sauf pour les personnes exceptionnellement riches. Mais ces avions eVTOL sont une percée.

Il existe une itération des eVTOL qui sont un bon mode de transport pour les masses. Il existe actuellement des dizaines de startups qui fabriquent ces avions eVTOL. Certaines de ces startups ont des prototypes fonctionnels.

(Vous trouverez ci-dessous une image du fondateur de Joby avec son eVTOL.)

Source : CNBC.com

Luc : Joby Aviation envisage donc de construire un tas de ports Verta dans diverses grandes villes des États-Unis qui transporteront des personnes depuis ces ports Verta, qui seront situés soit près de votre domicile, soit à proximité des bureaux, et vous transporteront directement à l’aéroport.

Alors, évitez le trajet Uber, évitez le trafic, évitez tous ces maux de tête et sautez dans cet hélicoptère électrique privé qui vous fera zoomer jusqu’à l’aéroport en cinq minutes ou moins, et ce au même prix qu’un trajet Uber.

2024 est la date de lancement prévue de ces services…

Les VC versent des milliards de dollars dans cet espace. Même sur les marchés publics, vous avez vu Joby Aviation entrer en bourse, c’est un succès…

Le fait que les dollars d’investissement affluent déjà signifie que vous n’êtes pas trop tôt. En fait, le temps presse ici, et vous voulez vous lancer tôt dans cette tendance, car les investisseurs envisagent déjà l’avenir des voitures volantes comme quelque chose qui va libérer une énorme valeur économique pour la société.

***Passons à la partie du podcast dans laquelle Brian et Luke abordent l’intersection de la technologie et des soins médicaux

Brian : J’ai ce rêve qu’un jour j’aurai un appareil de surveillance de la santé implantable qui surveillera toutes les choses importantes qui se passent. Cet appareil communiquera avec un médecin IA pour analyser ce qui se passe, puis recommander des choses que je fais. Vous devriez manger plus de ceci, manger moins de cela, vous entraîner plus, vous entraîner moins, tout ça…

A quelle distance sommes-nous de ce genre de choses ? Et quelles sont les implications pour le secteur de la santé et les investissements dans la santé ?

Luc : Oui, la santé est donc une industrie qui est radicalement révolutionnée par la technologie. Nous pensons que l’avenir à long terme est essentiellement un médecin dans chaque foyer, où ce médecin est un médecin alimenté par l’IA.

La réalité est que 95 % des visites à l’hôpital sont des situations non urgentes. Pour ces 95 % d’interactions, elles peuvent et seront, dans un avenir très proche, automatisées par la virtualisation et les technologies alimentées par l’IA.

Les choses qui nous passionnent vraiment ici sont, tout d’abord, du côté matériel – il y a une révolution entraînée par les semi-conducteurs. Allez dans un cabinet de médecin ou dans une chambre d’hôpital et regardez les machines qui s’y trouvent. On dirait qu’elles datent de 2005. Ce sont des machines massives et maladroites. La raison en est que ces machines ne sont pas construites sur des puces semi-conductrices.

Si vous pensez au bon vieux temps avec les ordinateurs, ils étaient aussi énormes. Ensuite, ce qui s’est passé, c’est qu’Intel et d’autres, Qualcomm, ont compris: “hé, nous pouvons tout miniature en mettant tout sur une puce semi-conductrice.” Boum, la miniaturisation des ordinateurs est arrivée et les ordinateurs sont passés de pièces entières à tenir dans la paume de votre main.

C’est une révolution informatique entraînée par les semi-conducteurs, nous voyons quelque chose de similaire se produire dans les soins de santé. Une entreprise appelée Butterfly Network dirige cela. Ils créent essentiellement des ultrasons sur une technologie de puce pour tenir littéralement dans la paume de votre main.

Il a une petite connexion USB, vous le connectez à un ordinateur ou à un téléphone. Vous pouvez faire une échographie à la maison et voir ce qui ne va pas. Les données apparaîtront sur tout ce que vous avez branché, votre ordinateur ou votre téléphone, et boum, vous n’avez pas besoin d’aller à l’hôpital.

Nous pensons que ce n’est que le tout premier domino à tomber dans toute cette révolution de miniaturisation des semi-conducteurs du matériel de santé. Nous pensons que cela va se produire sur tous les périphériques matériels, ce qui démocratiserait l’accès aux soins de santé pour un grand nombre de personnes.

***Nous allons commencer à conclure pour que ce Digest ne s’allonge pas trop

Jeff ici.

Ce que nous avons couvert dans le podcast effleure à peine la surface de ce dont Brian et Luke ont discuté. Ils ont également détaillé les véhicules électriques, les voitures autonomes, l’assistance numérique de l’IA et le métaverse. Encore une fois, je vous encourage à consulter l’intégralité du podcast en cliquant ici. Et pour en savoir plus sur Luke sur les technologies dans lesquelles il suit Investisseur innovant, Cliquez ici.

La troisième et dernière section que je soulignerai aujourd’hui est un échange amusant entre Brian et Luke sur la vitesse des percées technologiques et son lien avec l’investissement.

C’est un excellent rappel de ce qui est exigé des investisseurs en hypercroissance aujourd’hui. Je vais laisser ça nous sortir.

Brian : Tu as touché quelque chose de vraiment important. Avec des progrès exponentiels qui commencent vraiment à s’installer, nos ordinateurs deviennent tellement plus rapides et puissants en même temps qu’ils deviennent moins chers.

Le rythme du changement est si rapide que vous devez avoir une grande imagination et vous devez sauter sur ces choses rapidement parce qu’elles peuvent exploser si, si rapidement par rapport à la façon dont le monde fonctionnait il y a 20 ou 30 ans.

Luc: Je pense que vous frappez le clou sur la tête.

Pour être un investisseur en hypercroissance prospère dans les années 2020, vous ne pouvez pas regarder le monde et ne voir que ce qu’il y a maintenant. Il faut voir ce qu’il y aura.

La prise de contrôle technologique du monde est devenue inévitable. Cela se passe tout autour de nous. On sait que ça s’accélère.

Ainsi, les investisseurs ne peuvent pas regarder le monde et investir uniquement en fonction de ce qui existe aujourd’hui. Vous devez décider dans quoi investir en fonction de ce qui sera là dans trois à cinq ans.

Si vous avez la capacité de le faire, vous réussirez en tant qu’investisseur en hypercroissance. Mais si vous ne le faites pas, vous serez écrasé par les gens qui peuvent le faire, car l’imagination, la créativité et le désir de faire avancer le monde sont exactement ce qui alimente le succès des investisseurs en capital-risque et des très bons investisseurs en hypercroissance sur les marchés publics. .

Passe une bonne soirée,

Jeff Remsbourg

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Nice, accro aux technologies sécuritaires israéliennes ? - Nice-Matin

Qui? Malgré nos demandes d'interview, nous n'avons pas réussi à avoir de retour de la mairie de Nice, ni de Confidentia, ni d'ONG locales sur le sujet. Du coup, nous avons parlé avec Inès Abdel Razek, Directrice du plaidoyer pour le Palestine Institute for Public Diplomacy, et Alison Carmel, Chargée des relations internationales de l'ONG palestinienne 7amleh

Où? On a fait le pont entre les Alpes-Maritimes et les territoires palestiniens. 

Quand? Cette vidéo est le fruit de recherches qui ont débuté en janvier 2021, à partir des liens entre la ville de Nice et la société israélienne Anyvision dans la mise en place de tests de reconnaissance faciale lors du Carnaval de Nice en 2019. 

Pourquoi? Ce n'est pas la première fois que la ville de Nice est intéressée par des technologies sécuritaires développées en Israël. Cependant Inès Abdel Razek et Alison Carmel expliquent que ces technologies sont en fait le fruit "d'atteintes aux droits humains" sur la population palestinienne par l'appareil militaire israélien.

Comment? On a voulu vérifier donc quels sont les liens entre la ville de Nice et ces sociétés israéliennes.

Vous voulez nous voir traiter un sujet particulier en vidéo ? N'hésitez pas à nous envoyer vos suggestions à rdarco@nicematin.fr .

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L'UE et les États-Unis cherchent une entente sur les nouvelles technologies - Le Courrier du Vietnam

L'Union européenne et les États-Unis vont engager cette semaine de difficiles négociations pour resserrer leurs liens en matière de réglementations technologiques et tenter de retrouver une confiance perdue dans leur partenariat après la crise franco-américaine.

>>Les Européens solidaires avec Paris mais entendent ménager le lien avec Washington
>>Les États-Unis proposent un système tarifaire à l'UE pour résoudre leur différend sur l'acier
 

Des discussions de haut niveau débuteront mercredi 29 septembre dans la ville américaine de Pittsburgh avec la première réunion du conseil UE - États-Unis sur le Commerce et la Technologie.

Une autre session est prévue pour le printemps 2022. L'instance a été créée à l'occasion d'un sommet UE - USA en juin pour discuter des questions telles que l'harmonisation des stratégies en matière de réglementation de l'activité des grandes entreprises technologiques et la défense des valeurs démocratiques sur l'internet.

Le conseil a été créé à la demande des Européens qui cherchaient des signes concrets d'une coopération transatlantique accrue après des années de tensions sous la présidence de Donald Trump, notamment sur les questions commerciales.

L'annonce de la mise en œuvre d'un pacte de sécurité entre les États-Unis, l'Australie et la Grande-Bretagne sans aucune consultation des Européens a toutefois mis en doute la volonté de coopération du président Joe Biden.

Une crise a en outre éclaté avec la France à cause de l'annulation par l'Australie d'une commande de sous-marins au profit de submersibles américains. Le dialogue a repris après un entretien entre Joe Biden et le président Emmanuel Macron, mais la défiance demeure.


APS/VNA/CVN
 

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Non, il ne manque pas la moitié des technologies pour lutter contre le changement climatique - L'Usine Nouvelle

De Fatih Birol, le patron de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), à Bill Gates, en passant par les industriels parcourant le salon Vivatech, le mot d’ordre s’est répandu : pour le climat, point de salut hors la technologie. Pour preuve la dernière feuille de route de l’AIE, dont la publication fin mai a marqué les esprits, et souvent simplifiée en une idée phare.

Pour rester sous les 1,5°C degrés supplémentaires en 2100, près de la moitié des réductions d’émissions de gaz à effet de serre nécessaires pour atteindre la neutralité carbone en 2050 proviendront de technologies encore absentes aujourd'hui. Tout est-il à inventer pour ne pas brûler la planète ? En réalité, notre arsenal est déjà bien rempli. Le fameux rapport ne parle pas de technologies fictives, mais de briques non-disponibles commercialement, qu'elles soient au stade du prototype ou du démonstrateur.

Innovation et Sobriété

Parmi ces briques, dont l’hydrogène vert, les batteries nouvelle génération, les bioénergies ou encore le captage de carbone, l’enjeu est donc celui de la R&D&I (recherche, développement et industrialisation) pour gagner en maturité et être techniquement et commercialement viables au plus tard en 2030. Un plan insuffisamment financé, car seuls 25 milliards de dollars sont budgétés sur ces technos, quand il en faudrait 90 pour résoudre le problème des secteurs les plus durs à décarboner (comme le fret lourd ou la production de ciment et d'acier) chiffre l'AIE.

Mais faut-il mettre tout les oeufs dans le même panier, composé de technologies à venir. « Nous avons toutes les briques technologiques pour suivre la bonne trajectoire d’atténuation d’ici à 2030 et elles doivent être associées à une maîtrise de la demande énergétique », rappelle Julien Lefèvre, ingénieur au Centre international de recherche sur l’environnement et le développement. Référence aux panneaux photovoltaïques, aux éoliennes, aux voitures électriques et aux pompes à chaleur qui aident déjà à limiter nos émissions et qui doivent se multiplier.

Surtout entre sobriété et innovation, un éventail de scénarios de transition est envisageable. Même l’AIE, qui fait le pari de la technologie, anticipe une part de sobriété, via l’amélioration de l’efficacité matière et un changement des comportements, comme la réduction des vols aériens, pointe le chercheur. « D’autres scénarios plus ambitieux sur la sobriété reposent moins sur des technologies incertaines à développer et à déployer à grande échelle », insiste Julien Lefèvre, soulignant que ces futurs seraient aussi moins néfastes pour la biodiversité et la pollution de l’air. Paradoxe de l’urgence, il faut investir vite dans la R&D verte, mais elle ne suffira pas.

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Commerce, technologies : l'UE et les Etats-Unis lancent leur coopération réglementaire - Les Échos

Publié le 27 sept. 2021 à 8:05Mis à jour le 27 sept. 2021 à 8:13

Il aura finalement bien lieu. Le Conseil sur le commerce et les technologies (TTC en anglais), nouveau forum de coopération entre les Etats-Unis et l'Union européenne, aura bien lieu comme prévu les 29 et 30 septembre à Pittsburgh, ancienne ville industrielle de Pennsylvanie qui a connu ses dernières années une vraie renaissance sous le signe de l'économie décarbonée et de la tech.

Dans la crise diplomatique déclenchée par la rupture du méga contrat de vente de sous-marins français à l'Australie, Paris avait laissé planer un doute quant à un possible report, en réponse au pacte stratégique AUKUS scellé entre l'Australie, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis dans le Pacifique.

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Coup d'œil sur les meilleures technologies de la vente au détail de la semaine dernière : Centre d'innovation technologique de la vente au détail - Cosmosonic.com

Aldi UK teste une nouvelle technologie sans paiement dans l’un de ses magasins londoniens.

Le détaillant à prix réduit affirme que la technologie permettra aux clients de scanner une application pour smartphone pour entrer dans le magasin, récupérer leurs achats et partir sans avoir à payer à une caisse.

Ils recevront alors un reçu par e-mail et seront automatiquement débités selon le mode de paiement choisi.

Un communiqué de presse n’a pas mentionné où à Londres le procès a lieu ou avec quelle société de technologie Aldi travaille sur le projet.

Cependant, il a révélé que le personnel est actuellement impliqué dans le test et que d’autres tests seront effectués avec le public.

Le géant chinois du commerce électronique JD.com a lancé une nouvelle marque JD MALL, une version améliorée de son magasin d’expérience de vente au détail omnicanal E-Space.

Celui-ci fera ses débuts à Xi’an le 30 septembre.

D’une superficie de 42 000 mètres carrés répartis sur cinq étages, l’objectif est d’offrir une expérience immersive à travers 200 000 articles de plus de 150 marques nationales et internationales.

Les consommateurs peuvent commander via le programme officiel WeChat Mini en scannant les codes QR sur chacun des articles, et JD se chargera de la livraison du dernier kilomètre.

Le détaillant américain PetSmart a annoncé un partenariat Buy Now, Pay Later avec Afterpay, couvrant à la fois en magasin et en ligne.

Les clients peuvent effectuer des achats et les payer en quatre versements sans intérêt, exigibles toutes les deux semaines.

Afterpay est disponible pour tous les produits PetSmart, ainsi que des services tels que le toilettage, la formation et les camps de jour.

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Sunday, September 26, 2021

Réchauffement climatique : "Il faut investir dans des technologies de captation du méthane" - L'Express

Dans la bataille pour le climat, le dioxyde de carbone (CO2) est systématiquement cité comme l'ennemi numéro 1. Rien d'étonnant, puisque ses émissions contribuent à hauteur de 80% du réchauffement climatique. L'autre ennemi est le méthane (CH4), qui représente les 20% restant et dont les émissions montent en flèche depuis 2006. Si la lutte contre ce gaz polluant a longtemps été mise de côté, elle revient néanmoins sur le devant de la scène depuis quelques années et plus récemment grâce à l'annonce du président américain Joe Biden, le 17 septembre dernier, d'un projet de réductions des émissions de CH4 en partenariat avec l'Union européenne. 

Hasard du calendrier, des chercheurs de l'université de Stanford (Etats-Unis) publient ce lundi 27 septembre deux nouvelles études dans la revue Philosophical Transactions of the Royal Society A. La première présente un plan de coordination des recherches visant à capter et éliminer le méthane de l'atmosphère. La seconde détaille une modélisation informatique du considérable effet qu'une telle approche pourrait avoir sur la réduction de la température. Selon ces travaux, l'élimination de l'équivalent d'environ trois années d'émissions de méthane causées par l'homme permettrait de réduire les températures à la surface du globe d'environ 0,21 degré Celsius. Des résultats qui confirment ceux obtenus par les scientifiques du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), qui indiquent dans leur dernier rapport qu'une réduction drastique des émissions de CH4 d'ici 2050 pourrait faire "gagner" 0,3°C. 

Le méthane, 81 fois plus puissant que CO2

L'origine de ces travaux se fonde sur un constat simple : la concentration de méthane dans l'atmosphère a augmenté plus de deux fois plus vite que celle du CO2 depuis le début de la révolution industrielle. Surtout, elle explose depuis les années 1980 et encore plus depuis 2006. Selon le 6e rapport du Giec, la température mondiale a augmenté en moyenne de 1,09°C par rapport à la fin du XIXe siècle et les émissions du méthane contribuent à hauteur de 0,5°C du total. Son élimination de l'atmosphère permettrait de réduire les températures plus rapidement que l'élimination du CO2. "En effet, il est 27 à 28 fois plus puissant que le CO2, ce qui veut dire que comparé au CO2, la même quantité de CH4 dans l'atmosphère réchauffe 27 à 28 fois plus que le CO2", détaille Rob Jackson professeur à l'Ecole des sciences de la terre, de l'énergie et de l'environnement de Stanford, principal auteur de la première étude et coauteur de la seconde, interrogé par L'Express. Cela permettrait également d'améliorer la qualité de l'air et d'éviter environ 50 000 décès prématurés par an, puisque la présence de CH4 dans l'atmosphère augmente la production d'un autre gaz à effet de serre, l'ozone, qui provoque des maladies respiratoires à l'origine d'environ un million de décès par an dans le monde. 

Moyenne mondiale de la concentration de méthane dans l'atmosphère depuis 1983, selon les rélevés de l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique.

Moyenne mondiale de la concentration de méthane dans l'atmosphère depuis 1983, selon les rélevés de l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique.

NOAA

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Les sources d'émissions du méthane sont variées et plus nombreuses que les sources de CO2. Il est émis à 40% environ par des sources naturelles et à 60% par des sources liées aux activités humaines. Les sources naturelles comprennent les microbes présents dans les sols des zones humides et inondées comme les marais et les mangroves, les sources géologiques comme le dégazage naturel de méthane piégé dans le sous-sol et même... les termites ! Ce pourcentage pourrait d'ailleurs prochainement augmenter à cause de la fonte du pergélisol arctique provoqué par le réchauffement climatique, ce qui contribuera à libérer le méthane synthétisé par des bactéries jusqu'ici coincées sous ce sol gelé.  

Mais la majeure partie des émissions de méthane dans le monde est bien d'origine humaine. Les principaux coupables sont l'agriculture, dont l'élevage de ruminants qui émettent du méthane lors de leur digestion - rots et pets -, mais aussi la production de fumier, sans oublier les rizières, qui émettent du méthane lorsqu'elles sont inondées. L'élimination des déchets et l'extraction des combustibles fossiles contribuent également à des émissions substantielles, tout comme le transport et l'exploitation de l'énergie fossile que sont le charbon, le gaz naturel et le pétrole. 

Quelles technologies utiliser ?

Dans la première étude, les chercheurs se sont intéressés aux meilleures stratégies pour capter le méthane. Ils ont d'abord comparé les technologies visant à éliminer le CO2 et le méthane, puis ont sélectionné les meilleures tout en esquissant un plan visant à coordonner les recherches, leur développement et l'accélération de la production. Selon les scientifiques, leurs travaux vont permettre d'améliorer l'analyse des facteurs d'élimination du méthane, notamment grâce à des simulations spécifiques à un lieu d'émission. Si les auteurs reconnaissent que le développement des technologies d'élimination du méthane est loin d'être facile en raison de sa faible concentration dans l'atmosphère, ils rappellent que des technologies émergent, comme celle liée aux zéolites, un type de minéral capable d'absorber ce gaz ; la photocatalyse, qui consiste à détruire des composés gazeux en les dégradant à la surface d'un catalyseur ; ou encore le développement d'amendements, des matériaux qui permettent de changer, voire d'améliorer la qualité d'un sol agricole. 

Selon les chercheurs, il faudrait renforcer les recherches sur le coût, l'efficacité, les besoins énergétiques de ces technologies, mais aussi déterminer les obstacles potentiels à leur déploiement, les bénéfices et les éventuels effets secondaires négatifs. "L'élimination du dioxyde de carbone de l'atmosphère fait l'objet d'investissements de plusieurs milliards de dollars, et des dizaines d'entreprises ont été créées, note Rob Jackson. Nous avons besoin d'investissements similaires pour l'élimination du méthane". Son équipe et lui insistent aussi sur les importantes récompenses financières. Les prix du marché concernant les compensations de carbone - qui consistent à contrebalancer ses propres émissions de CO2 par le financement de projets de réduction d'autres émissions ou de séquestration de carbone - atteignent 100 dollars ou plus par tonne, alors chaque tonne de méthane retirée de l'atmosphère pourrait valoir plus de 2 700 dollars. "Il existe aujourd'hui des compensations commerciales pour le méthane, notamment la captation du gaz des mines de charbon, mais les prix actuels sont bien inférieurs aux valeurs que nous mentionnons, aussi bien pour le CO2, qui encore loin d'être à 100 dollars la tonne éliminée, que pour le CH4", précise Rob Jackson. 

Limiter le réchauffement climatique jusqu'à 1°C

Dans leur seconde étude, les chercheurs du service météorologique national du Royaume-Uni - l'UK Met Office - ont créé un modèle informatique permettant de simuler plusieurs scénarios mesurant l'effet de la réduction du méthane sur la baisse des températures, en faisant varier la quantité de méthane éliminée ou le moment où il est éliminé. Ils ont également tenu compte de la durée de vie du méthane dans l'atmosphère, plus courte que celle du CO2, puisqu'une partie du méthane éliminé aurait de toute façon disparu de manière "naturelle". 

Dans le cadre d'un scénario d'émissions élevées, leur analyse suggère qu'une réduction de 40% des émissions mondiales de méthane d'ici à 2050 entraînerait une diminution de la température d'environ 0,4°C. Dans un scénario de faibles émissions, une élimination du méthane de la même ampleur pourrait réduire la température maximale de 1°C d'ici à 2050. Ils ajoutent que la captation de l'équivalent de trois années d'émissions de méthane réduirait les températures d'environ 0,21 degré Celsius. "Ce nouveau modèle nous permet de mieux comprendre comment l'élimination du méthane modifie le réchauffement à l'échelle mondiale et la qualité de l'air à l'échelle humaine", explique Sam Abernethy, un étudiant en physique appliquée sous la supervision de Rob Jackson, coauteur des deux études. 

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Outre la captation du méthane, qui reste à ce stade un voeu pieux, d'autres solutions ont été envisagées par d'autres scientifiques. Le changement de régime des ruminants pourrait par exemple permettre de réduire leurs émissions de méthane, tout comme la récupération des déchets agricoles afin de produire du biogaz ou encore la modification des protocoles d'irrigation des rizières. Le biogaz des décharges à ciel ouvert pourrait également être récupéré et réutilisé. Quant aux exploitations fossiles - gaz, pétrole -, une des solutions serait de brûler le méthane qui s'échappe, ou de le récupérer pour l'utiliser, mais aussi de réparer les anciens circuits de distribution de gaz, afin de limiter les fuites. 

Victor Garcia

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