Le salon Sido en est à sa huitième édition. A-t-il pris de l’importance dans l’écosystème industriel français, voire européen ?
C’est un évènement arrivé à maturité dont le positionnement, dédié à la convergence de l’IoT, de la réalité immersive (XR), de l’IA et de la robotique, est unique en France et en Europe. C’est un virage que le Sido a pris en 2018, après avoir fédéré le monde de l’IoT. Nos visiteurs viennent y chercher les petites briques technologiques qui leur permettent de proposer de nouveaux produits et services à leurs clients.
Qui sont les personnes fréquentant le salon ? Ont-elles un profil plutôt technique ou business ?
Deux tiers de notre visitorat, essentiellement français, travaille dans l’industrie. La part la plus importante, soit 40%, occupe des métiers opérationnels, tels que les ingénieurs. Les chefs d’entreprise, les directeurs de la transformation digitale et autres fonctions stratégiques représentent entre 20 et 25% du public. Des directeurs r&d se déplacent également, de même que les responsables achats. En vérité, le Sido s’adresse à tous les corps de métier.
Quelles sont les innovations à ne pas rater ?
Proxinnov (centre technique en robotique industrielle des pays de la Loire, ndlr) a déployé une ligne d’assemblage robotisée, collaborative et multi-marques, incluant des modèles de Fanuc, Omron, Universal Robot et Yaskawa. Les visiteurs peuvent participer à cet atelier en réalisant des paramétrages. L’intention est pédagogique : il s’agit de montrer la facilité de programmation. La société 6freedom fait quant à elle la démonstration d’une solution de réalité augmentée à l’aide d’une mini-usine recréée par impression 3D. Leur objectif est de montrer comment on peut diminuer les risques quand on implante une nouvelle cellule de production en faisant usage d’une technologie immersive. Asca expose pour sa part un film photovoltaïque pour les objets connectés sur batterie, fonctionnant à l’intérieur ou à l’extérieur, et Vivoka présente un kit de développement de reconnaissance vocale multilingue.
Abordez-vous de grandes thématiques cette année ?
En complément de notre approche historique par secteur d’activité, comme l’industrie qui est le cœur du salon, la santé, la gestion de la chaîne logistique et l’agro-alimentaire, nous avons aussi une approche transversale, ce qui est une nouveauté. Nous parlerons de transition numérique et d’écologie, et de la manière grâce à laquelle la technologie pourrait aider à résoudre cette problématique. Le thème de la cybersécurité sera aussi pris en considération, de même que le management. La question est de savoir comment attirer les talents, installer une culture de l’innovation…
Le salon Sido sera aussi présent à Paris les 9 et 10 novembre prochains. Pourquoi avoir instauré ce second évènement ?
Ce choix avait du sens pour nous rapprocher de pôles de décideurs. Depuis la pandémie en 2020, la tendance est en effet à la proximité et la réduction des déplacements. Le Sido Paris nous permet aussi de sortir de notre bassin industriel et de prendre en compte des secteurs d’activités que l’on souhaite couvrir : commerce, transport, banque, finance et assurance… Si cette édition parisienne est plus petite (200 exposants au lieu de 300 à Lyon, ndlr), c’est parce qu’elle est plus jeune, la première ayant eu lieu en 2021.
* Note de la rédaction : la société 656 Editions, organisatrice du Sido, et le magazine Industrie & Technologies appartiennent au même groupe, Infopro Digital.
« Le positionnement du salon Sido, dédié à la convergence de plusieurs technologies, est unique en France et en Europe » avance Ludivine Dumont - L'Usine Nouvelle
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