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Tuesday, February 28, 2023

Snapchat lance « My AI », son chatbot alimenté par la technologie GPT d'OpenAI - L'Éclaireur Fnac

Ce chatbot sera d’abord uniquement disponible pour les abonnés Snapchat+.

Après les moteurs de recherche, au tour des réseaux sociaux de se lancer dans l’intelligence artificielle (IA) générative. Snapchat a annoncé lundi le lancement de « My AI », un chatbot alimenté par la dernière version de la technologie GPT d’OpenAI. « My AI peut recommander des idées de cadeaux d’anniversaire pour votre meilleur ami, planifier une randonnée pour un long week-end, suggérer une recette pour le dîner ou même écrire un haïku sur le fromage pour votre ami obsédé par le cheddar », a indiqué le réseau social dans un communiqué. Il est aussi possible de le personnaliser avec un nom et un arrière-plan pour le flux de discussions avec le chatbot.

Selon le média américain The Verge, ce chatbot est essentiellement une version rapide et adaptée aux smartphones de ChatGPT. Contrairement au célèbre robot conversationnel, celle-ci est plus restreinte dans ses capacités de réponse. « My AI » a en effet été entraîné à respecter les directives de confiance et de sécurité de Snap, la maison mère du réseau social, mais aussi à ne pas inclure de jurons, de la violence ou encore du contenu sexuellement explicite dans ses réponses.

Des excuses d’avance pour les erreurs du chatbot

Déployé cette semaine, « My AI » sera d’abord réservé aux abonnés Snapchat+ en tant que fonctionnalité expérimentale. Le réseau social prévoit de le rendre, plus tard, accessible à l’ensemble de ses utilisateurs, comme l’a expliqué le PDG Evan Spiegel à The Verge« La grande idée est qu’en plus de parler à nos amis et à notre famille tous les jours, nous allons parler à l’IA tous les jours », a-t-il déclaré, estimant que l’application est bien placée pour faire cela en tant que service de messagerie.

Comme ChatGPT, le chatbot de Snapchat est loin d’être parfait, pouvant fournir des réponses problématiques. « Bien que My AI soit conçu pour éviter les informations biaisées, incorrectes, nuisibles ou trompeuses, des erreurs peuvent survenir », a prévenu le réseau social, précisant qu’il « est sujet aux hallucinations et peut être amené à dire à peu près n’importe quoi ». Présentant ses excuses pour les futures erreurs de son chatbot, Snapchat invite les utilisateurs à prendre conscience de « ses nombreuses lacunes », mais aussi à appuyer longuement sur l’un de ses messages pour soumettre des commentaires.  

Le réseau social prévoit d’affiner « My AI » au fur et à mesure que davantage de personnes l’utilisent et signalent des réponses inappropriées. « Toutes les conversations avec My AI seront stockées et pourront être examinées pour améliorer l’expérience du produit », a averti Snapchat, recommandant aux utilisateurs de ne partager aucun secret avec le chatbot et de ne pas compter sur lui pour obtenir des conseils.

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Technologie. Contre la fracture numérique, « l'Ain est un territoire précurseur » - Le Progrès

Après Olivier Dussopt dans le Jura la semaine dernière, c’est un autre représentant du gouvernement Borne qui est venu « battre la campagne » aindinoise, lundi.

Au cours d’une journée aux allures de périple, entre Rignieux-le-Franc, bourg de 1 117 âmes aux confins de la Côtière et de la Dombes, et Bourg-en-Bresse, Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications, a « fait le job », entre volontarisme et énergie, soucieux de délivrer la parole gouvernementale autant que « d’écouter les initiatives locales ».

Que ce soit avec l’inauguration d’un des cinquante-deux pylônes de téléphonie 4G édifiés dans le cadre du « New Deal mobile » ou lors de la visite du centre opérationnel de la fibre optique et du réseau Li@in, porté par le Syndicat intercommunal d’énergie et d’e-communication de l’Ain (SIEA), le ministre a mesuré « les progrès » en la matière et s’est félicité du « travail mené en concordance entre les collectivités locales, l’État et les opérateurs de téléphonie mobile pour éliminer de milliers de kilomètres carrés de zones blanches ».

Ici, c’est déjà demain

« L’Ain est un territoire qui se mobilise pour lutter contre la fracture numérique », témoignait le représentant du gouvernement estimant que « pour la fibre optique, l’Ain est un précurseur dont il faut s’inspirer ». Réduire cette fracture numérique, synonyme parfois de fracture sociale dans un monde 2.0, tel est le credo porté par un Jean-Noël Barrot investi et mobilisateur.

Au cours d’un débat, jugé « riche » par le ministre avec des chefs d’entreprise et des jeunes, Jean-Noël Barrot annonçait vouloir « qu’on cartographie les besoins et les formations numériques », pour offrir « des métiers et des débouchés dans des technologies d’avenir qui font et feront partie de notre vie de demain ».

Sur le terrain d’un département qui a vu naître, au Cern, le web, l’ancien député des Yvelines – « où a été créé internet » souriait Jean-Noël Barrot –, le ministre constatait et se félicitait « d’une organisation des conseillers numériques de qualité dans le département ».

Comme si dans l’Ain, c’était déjà demain en matière de numérique ! Tous veulent y croire en tout cas, dans un bel esprit républicain de travail commun, sans tiraillements politiques.

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Monday, February 27, 2023

Solera présente ses solutions et technologies pour accélérer la gestion des sinistres automobiles au salon Insurtech Insights 2023 à Londres - Yahoo

Les solutions pour accélérer la gestion des sinistres pour les Assureurs et leurs clients

LONDRES, February 27, 2023--(BUSINESS WIRE)--Solera, leader mondial de la gestion du cycle de vie des véhicules, annonce aujourd'hui qu'elle présentera ses solutions digitales pour transformer l'avenir de la gestion des sinistres et des risques, basée sur les données des véhicules, au salon Insurtech Insights Europe, à Londres les 1er et 2 mars 2023.

Solera présentera ses solutions uniques de gestion des risques et des sinistres automobiles de bout en bout, utilisant la puissance de l'intelligence artificielle (IA) et de l'intelligence visuelle (VI) notamment depuis Qapter VI et Mentor d’eDriving pour offrir un parcours de gestion des sinistres automobiles plus fluide et plus efficace pour les flottes et les assureurs automobiles. Sa technologie est la seule qui permet à la fois de piloter la gestion des risques liés au conducteur, d’optimiser la gestion des sinistres grâce à l’IA depuis une plateforme unique intégrée avec des fonctionnalités d’intervention d'urgence en cas de besoin.

Ces solutions sont de véritables aides pour les assureurs à un moment critique de la vie des véhicules et des conducteurs. Selon l'indice mondial d'innovation 2022 de Solera, 70 % des consommateurs seraient prêts à changer d'assureur pour une expérience digitale plus rapide en matière de gestion des sinistres, pour une visibilité totale et transparente du processus de gestion des sinistres (56 %) et une résolution rapide des sinistres (53 %). Les consommateurs veulent également de la précision, 65 % d'entre eux déclarent qu'ils choisiraient un réparateur utilisant l'IA pour minimiser le risque d'erreurs dans le processus de gestion de leur sinistre.

La technologie de Solera aide les assureurs à répondre à cette demande en accélérant le processus de traitement des sinistres grâce à une prise de décision automatisée, pilotée par l'IA - réduisant ainsi le temps moyen d'estimation des sinistres de 2 heures à 10 minutes, mais aussi en assurant les profits grâce à une augmentation de plus de 10% de l'indice de réparabilité du sinistre piloté par l'IA, d’après Solera Data Insights.

Tous ces éléments réunis dans une seule plateforme de gestion des sinistres permettent un partage des données, plus rapide et plus précis, pour que les assureurs puissent estimer les coûts des sinistres à l'aide des chiffres les plus récents, à plus grande échelle et plus rapidement. Ceci se traduit par une meilleure expérience pour les clients et une meilleure fidélisation de ces derniers pour les assureurs.

Afin d'aider les assureurs à exploiter les dernières technologies de collecte des données dans la gestion des risques, Solera prendra la parole aux deux tables rondes pendant Insurtech Insights, InterContinental de Londres (L4 O2) :

  • Comment l’approche omnicanale peut transformer l’expérience client au moment de la gestion de leur sinistre ? Repensez le parcours de gestion des sinistres avec Bill Brower, Vice President of Industry Relations de Solera, qui expliquera comment une approche omnicanale peut transformer l'expérience client, rationaliser les processus de traitement des sinistres et stimuler la croissance de l'entreprise. La conférence aura lieu le 1er mars à 9h30.

  • Pourquoi le parcours de gestion automatisée des risques et des sinistres des flottes a besoin de l'IA et des technologies axées sur les données pour adopter une stratégie de développement durable et être conforme aux normes ESG ? Rejoignez notre table ronde où nous discuterons de la façon dont les échanges entre les personnes et la technologie, lors de la gestion du parcours des sinistres et du risque des flottes, génèrent non seulement des gains d'efficacité et des économies de coût, mais augmentent aussi la productivité, la satisfaction des clients et ont un impact positif sur la société. Cette session aura lieu le 2 mars à 10h20.

Bill Brower, Vice President of Industry Relations de Solera, a déclaré : "La gestion digitale des sinistres n’est pas seulement l'avenir du secteur de l'assurance, elle fait déjà partie du présent. Les clients s'attendent à une expérience telle que celle proposée par Amazon de la part de toutes les entreprises avec lesquelles ils interagissent. Mais trop souvent, les assureurs sont freinés par des données inexactes, une évaluation subjective des dommages et des délais de réponse trop longs. Nous devons repenser le parcours de gestion des sinistres pour offrir l'expérience que les clients recherchent, en adoptant des technologies de pointe comme l'IA pour améliorer l'efficacité et la précision tout au long du processus."

Pour en savoir plus sur la présence de Solera à Insurtech Insights ou pour vous inscrire, visitez le site web ou venez nous rencontrer sur le stand de Solera, stand S9.

A propos de Solera

Solera est le leader mondial des logiciels de gestion du cycle de vie des véhicules, des données et des services. Grâce à ses quatre piliers – Vehicle Claims (Gestion des sinistres), Vehicle Repair (Réparation des véhicules), Vehicle Solutions (Solutions Automobiles), et Fleet Solutions (Solutions Flottes) – Solera rassemble de nombreuses marques reconnues dans l’écosystème du cycle de vie des véhicules, notamment Identifix, Audatex, DealerSocket, Omnitracs, LoJack, Spireon, eDriving/ Mentor, Explore, CAP HPI, Autodata et d’autres. A l’ère du digital, Solera se concentre sur le succès de ses clients en leur fournissant une solution unique pour optimiser leur activité en leur offrant des analyses basées sur des données et en améliorant l’engagement des clients. Ceci permet, d’après Solera, d’aider ses clients à stimuler les ventes, de fidéliser les clients et d’améliorer les marges. Solera compte ainsi plus de 300,000 clients et partenaires dans plus de 100 pays. Pour plus d’informations, consultez solera.com.

Consultez la version source sur businesswire.com : https://www.businesswire.com/news/home/20230227005095/fr/

Contacts

Presse :
Agence Fabriq
Max Etcheverry et Marie-Anne Bénardais
solera@fabriqpr.com / +33 1 80 20 92 14 - +33 06 33 24 48 80

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Quelles sont les technologies qui vont exploser dans un futur proche ? - Business AM - Français

Intelligence artificielle, espace, hydrogène, robots… certains phénomènes ou technologies ont le potentiel de transformer la société à jamais. Quelles pourraient être celles qui vont exploser dans les années à venir ?

Certains éléments ou phénomènes ont été vus comme inutiles et insignifiants par une large frange de la population. Jusqu’à un point de basculement, où ils sont devenus omniprésents et ont transformé notre vie à jamais. C’était par exemple le cas d’internet, des téléphones portables, des smartphones, voire des véhicules électriques.

  • Quand ce point de basculement est atteint, il est généralement un peu tard pour investir dans ces phénomènes : la grosse explosion profite surtout aux visionnaires qui avaient misé sur le bon cheval, avant les autres. Quelles peuvent alors être les prochaines révolutions dans le monde de la tech, se demande Benzinga, qui en note quatre.

L’intelligence artificielle « générative »

  • Depuis le lancement de ChatGPT il y a quelques mois, l’IA est sur toutes les bouches. Le bot a même fait la couverture du Time Magazine. Elle prend rapidement de l’ampleur en plus, avec l’intégration dans le moteur de recherche de Microsoft, Bing, et l’intégration planifiée dans d’autres produits du géant de la tech, comme Office. Google a aussi rejoint la course, avec Bard, tout comme le Chinois Baidu.
  • L’IA dite générative est une IA qui peut générer du contenu. Il existe de multiples applications, comme la création d’images, de texte, de son, voire de vidéos. Benzinga note également l’existence de RAD AI. Ce bot est développé pour comprendre l’émotion et pour pouvoir tester l’effet que font des publicités.
  • Or, pour l’IA générative, est-ce que ce point de basculement serait déjà atteint ? Des experts mettent notamment en garde contre la création d’une bulle. Bien qu’il y ait toujours du potentiel à long terme, il y aurait actuellement une hype trop importante pour se lancer dans ce type d’investissement.

Les entreprises spatiales privées

  • Elles ont déjà quelque peu fait leurs preuves. Les vaisseaux de SpaceX d’Elon Musk s’envolent régulièrement vers l’espace pour y placer les satellites de Starlink. Ils amènent aussi les astronautes vers la station spatiale internationale. C’est une des entreprises privées à la valeur la plus élevée du monde.
    • Blue Origin, société spatiale de Jezz Bezos, vient aussi de remporter des contrats avec la Nasa. La société avait amené le milliardaire en orbite en été 2021, pour un voyage touristique, avec d’autres comparses. Autre entreprise : Virgin Galactic, qui a aussi réussi un vol touristique en orbite (mais la société soeur Virgin Orbit a raté le lancement d’une fusée à partir d’un avion en plein vol). La construction d’hôtels est même prévue en orbite.
  • Le tourisme spatial devrait d’ailleurs connaître un plein essor dès 2024, rapporte Benzinga. Mais les perspectives économiques plus sombres pourraient freiner le démarrage de l’activité.
  • La mission première est la réduction des coûts. Un billet pour un vol avec Virgin Galactic coûte par exemple environ 500.000 dollars. Pour réduire les prix, les sociétés misent par exemple sur des fusées réutilisables.

L’hydrogène vert

  • Comme autre secteur qui a le potentiel d’exploser, le média spécialisé dans l’investissement note l’hydrogène vert. Ce vecteur d’énergie a effectivement la cote, dans le contexte de réduction des émissions de CO2 et de réduction de la consommation de gaz.
  • L’hydrogène vert, pour mémoire, est obtenu via l’électrolyse. De l’énergie verte est utilisée pour séparer l’eau en oxygène et en hydrogène. Ce gaz peut être utilisé dans de nombreux domaines : comme carburant, comme produit chimique (ammoniac, engrais, etc.) ou dans l’industrie (dans la sidérurgie par exemple).
  • Il compte de nombreux enthousiastes, mais aussi de nombreux adversaires. Ils avancent par exemple que c’est un peu absurde de l’utiliser comme carburant : autant utiliser l’énergie verte directement dans des véhicules électriques. Lors du transport des quantités importantes peuvent s’échapper dans l’atmosphère, où l’hydrogène amplifie l’effet de serre. Le transport, surtout par voie maritime n’est d’ailleurs qu’à ses balbutiements.
  • Autre barrière : le prix. L’hydrogène est toujours cher à produire – ce qui peut dissuader de la transition à ce gaz. Là aussi, les coûts devront être réduits avant que le secteur puisse connaître le plein essor.

Robots

Personne n’a de boule de cristal pour prédire ce qui va se passer dans les années à venir, bien entendu. Mais certains investisseurs se sont fait un nom dans la découverte des technologies de demain, comme Cathie Wood.

  • Tous les ans, la PDG d’Ark Invest publie un rapport intitulé Big Ideas, qui reprend les idées et technologies qui ont le potentiel d’exploser dans les années à venir.
  • Dans la version 2023, elle souligne, entre autres, les robots, y compris sous forme d’IA, avec ce qu’elle appelle la « logistique autonome ». Des camions et des drones autonomes devraient pouvoir fortement réduire les frais du transport de marchandises. Les camions (électriques) pourraient par exemple devenir moins chers et plus efficaces que le train.

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Dans la course à l'intelligence artificielle, Meta avance à pas de loup - Les Échos

Publié le 25 févr. 2023 à 15:50Mis à jour le 25 févr. 2023 à 15:57

Dans l'ébullition qui a suivi la parution de ChatGPT , Meta passe plutôt inaperçu. Pour l'instant, c'est surtout Microsoft et son partenaire OpenAI qui semblent faire la course en tête. Le géant dirigé par Satya Nadella veut utiliser l'intelligence artificielle dite « générative » pour révolutionner une grande partie de ses produits, de son moteur de recherche Bing à son application de messagerie Teams, en passant par sa filiale GitHub, qui met l'IA au service des développeurs.

Pris de court, Alphabet, la maison mère de Google, a dégainé son propre chatbot. Baptisé Bard, ce dernier « récolte des informations sur le web pour fournir des réponses nouvelles, de très haute qualité, » assure son PDG Sundar Pichai. Une riposte aux effets encore incertains - le cours de l'action Alphabet a chuté le jour où ce nouvel outil a été présenté -, qui doit permettre à Google de défendre le bastion sur lequel repose tout son empire : la recherche en ligne.

Pendant qu'Alphabet et Microsoft se battent par chatbots interposés, Meta se montre nettement plus discret. L'ancien Facebook investit pourtant plus de 30 milliards de dollars par an dans les nouvelles technologies. « L'un de nos objectifs pour Meta est de bâtir sur nos recherches, pour devenir un leader dans l'IA générative en plus de notre travail sur l'IA de recommandation, » a dit récemment Mark Zuckerberg à des analystes.

Des ours dans l'espace

Le groupe californien peine à se remettre d'un épisode particulièrement gênant. En octobre, l'entreprise a publié un nouveau modèle de langage, Galactica, avant de le retirer après trois jours, face à un déluge de critiques sur internet. Cette intelligence artificielle était pourtant « entraînée sur la connaissance scientifique humaine, » selon Meta. Elle a eu accès à 48 millions d'articles scientifiques, sites web, textes de conférences et entrées d'encyclopédies.

Ce modèle de langage est capable de « faire le résumé d'articles académiques, résoudre des problèmes de maths, générer des articles pour Wikipedia, écrire du code scientifique, annoter des molécules et des protéines, et bien d'autres choses encore, » vantait l'entreprise californienne le jour de sa publication. Mais certaines de ses réponses ont fait hurler de rire les internautes.

Un utilisateur a par exemple demandé à Galactica de rédiger un texte pour Wikipédia sur les ours qui vivent dans l'espace. Sans hésiter, cette dernière affirme que « l'Union soviétique a été le premier pays à envoyer un ours dans l'espace, » donne des détails sur cet ours et les raisons pour lesquelles il a été choisi, avant de dérouler un tapis d'informations fausses qui sonnent vaguement plausibles.

Hallucinations

« Si vous avez des personnes qui cherchent à casser un modèle, cela ne demande pas beaucoup d'efforts pour trouver le cas limite qui va le faire dysfonctionner, commente Sean McGregor, un chercheur spécialisé dans l'IA. Pour ces larges modèles de langage, c'est comme s'ils avaient un fusil sur la tempe leur demandant de produire la réponse la plus appropriée possible. Ce qui explique qu'ils racontent parfois n'importe quoi, ils produisent des réponses qui ont l'air vrai mais qui ne le sont pas. »

Ce problème n'est pas limité à Meta. Mais le géant californien, souvent pointé du doigt pour son rôle dans la diffusion de fausses informations , veut à tout prix éviter la controverse. Le groupe « doit se montrer plus prudent que des entreprises [de petite taille] comme OpenAI ou StabilityAI, note Yoram Wurmser, analyste chez Insider Intelligence. C'est même le cas comparé à Microsoft, puisque Bing est un acteur relativement marginal dans la recherche en ligne. Ils peuvent davantage se permettre de prendre des risques. »

« Ce sont des systèmes qu'on ne contrôle pas très bien, qui génèrent parfois des choses qui ne sont pas acceptables, admet Jérôme Pesenti, qui dirigeait les équipes de Meta sur l'intelligence artificielle jusqu'en juin dernier. Donc tout dépend des domaines d'utilisation, de la tolérance des utilisateurs et de leur maturité. Galactica, c'était un beau projet de recherche, mais qui n'était pas assez robuste pour un usage grand public. »

Quatre autres usages de l'IA

Malgré cette erreur de jugement, Meta reste à la pointe de la recherche sur l'intelligence artificielle. Le groupe californien n'a sans doute pas intérêt à diffuser ses outils auprès du grand public. Mais cela ne l'empêche pas de développer des outils s'appuyant sur l'IA en interne, bien au contraire.

L'utilisation de l'IA chez Meta est structurée autour de quatre piliers, détaille Jérôme Pesenti. Elle sert tout d'abord à sélectionner les contenus qui sont présentés à l'utilisateur, qu'il s'agisse de « recommandations organiques » ou de publicités. C'est sans doute l'aspect le plus essentiel pour Meta, qui cherche à attirer les utilisateurs sur sa plateforme et à monétiser le temps qu'ils y passent.

Meta utilise aussi l'IA pour modérer les contenus. Le groupe explore par ailleurs les usages qui peuvent être faits de l'intelligence artificielle dans le métavers, qu'il s'agisse de « créer de nouveaux mondes » ou « d'interagir avec des lunettes » de réalité virtuelle et augmentée, poursuit le dirigeant. Enfin, il opère PyTorch, un « système en open source que tout le monde utilise pour faire de la recherche en IA. » C'est le cas notamment de Microsoft lui-même et de Tesla, qui s'en sert pour bâtir son logiciel d'aide à la conduite Autopilot.

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Sunday, February 26, 2023

ChatGPT : Le gouvernement chinois explique être intéressé par la technologie - Clubic

ChatGPT

Le gouvernement chinois a un œil sur la technologie IA de ChatGPT, dont il loue les qualités.

ChatGPT a littéralement déferlé sur le monde, en engrangeant 100 millions d'utilisateurs en seulement deux mois, un record absolu à ce jour sur le Net. Il n'est alors pas étonnant que les pouvoirs des grands pays du monde suivent le dossier, comme le prouve cette annonce d'un membre du gouvernement chinois

La Chine va pousser au développement de cette technologie

La Chine voit les États-Unis comme son grand rival au niveau mondial. Mais si ces frictions peuvent quelques fois se matérialiser par des restrictions et des mesures de rétorsion économique, elles peuvent aussi prendre la forme du mimétisme. C'est ce qu'on a pu voir avec l'arrivée de ChatGPT, qui a créé une belle émulation dans l'empire du Milieu, où tous les géants de la tech veulent s'y mettre.

Et le premier échec enregistré par l'université Fudan n'a, semble-t-il, pas échaudé les volontés dans le pays. Le ministère des Sciences et des Technologies a ainsi expliqué en cette fin de semaine durant une conférence de presse qu'il allait plaider pour une intégration plus poussée de l'intelligence artificielle dans la société et dans les entreprises du pays.

Évitons les barrières trop contraignantes

La technologie illustrée par ChatGPT « a le potentiel d'être appliquée dans de nombreux secteurs et domaines », a ajouté le chef du département des hautes technologies au sein du ministère de Chen Jiachang. Et l'ambition est particulièrement affirmée, puisque durant le même point presse, il a aussi explicité la position éthique de la Chine dans le domaine.

Loin des appels à la régulation que l'on voit se multiplier ces derniers temps, la Chine veut laisser le plus de place possible à l'innovation, et ce, afin de donner naissance à des solutions efficaces. Toutefois, Chen Jiachang a pu reconnaître les dangers potentiels de l'intelligence artificielle, qui comme toute avancée technologie, possède « deux côtés ». Pékin prépare-t-il quand même de grosses subventions gouvernementales ?

Source : Reuters

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Saturday, February 25, 2023

10 technologies émergentes qui façonneront l'avenir ! - CryptoNaute

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10 technologies émergentes qui façonneront l'avenir !  CryptoNaute
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ChatGPT est-il une « révolution anthropologique » ? - Futura

The ConversationDepuis la mise en ligne de la version « Chat » de l’intelligence artificielle (IA) GPT, capable d’imiter la production intellectuelle humaine, l’effervescence autour de ces technologies fait ressurgir dans les débats la notion de « révolution anthropologique ».

Or, ce que nous observons, au-delà de ChatGPT, est que chaque nouvelle avancée dans des technologies dites de « rupture » relève en fait de cette ambivalente technophilie, tentée par le technoscepticisme, qui oscille entre émerveillement et frisson face aux rapides et impressionnants progrès de l’informatique et de la cybernétique.

Depuis la victoire de Deep Blue, le super-ordinateur, contre un humain aux échecs, la tonalité est donnée : il se jouerait là un « tournant de l’histoire de l’humanité ».

Une multitude de dispositifs informatiques

Les dernières prouesses mathématiques et technologiques ont donné naissance à une rapide massification de ce que l’on désigne comme « intelligence artificielle », appellation que des spécialistes comme Luc Julia ou Jean-Louis Dessalles contestent car cette « intelligence » se décline en fait sous une multitude de dispositifs informatiques.

On trouve ainsi pêle-mêle des algorithmes d’aide à la décision, notamment juridique (CaseLaw Analytics), reconnaissance faciale comme FaceNet, musique générée par algorithmes avec Jukedeck, images générées par le texte avec Dall·E 2, agents conversationnels portables (Siri), domotique intelligente qui informe sur le contenu du réfrigérateur, robots humanoïdes capables d’engager et tenir une conversation… on pense ainsi à la désormais célèbre Sofia, qui passe de plateau TV en conférence, ou à Ameca, dont la gestuelle et les expressions ne cessent de montrer les limites de l’humain.

Ameca, le robot humanoïde, conçu comme une plate-forme pour l'IA et l'interaction homme-robot (HRI). © Engineered Arts

Un imaginaire débridé

La massification des technologies et leur injection tous azimuts dans les sociétés contemporaines sont, certes, remarquables, et donnent l’impression d’une vague irrépressible de technologisation et de digitalisation des environnements humains.

Cette tendance nourrit un imaginaire débridé qui se pense nécessairement en rupture avec le passé, d’où la mode de la « révolution » aux accents transhumanistes. Nous serions ainsi à « l’aube » d’une « nouvelle » humanité prise dans une nouvelle « ère » technologique. Un récit qui oublie les nombreux ratés des dites technologies, d’ailleurs.

La « révolution de l’IA » ou « digitale » est-elle une révolution anthropologique ? Curieusement, ce sont les entrepreneurs comme Gilles Babinet, les historiens à succès, comme Yuval Noah Harari, les philosophes, comme Frédéric Worms, qui se sont emparés de l’expression (avec des termes plus ou moins exacts).

Le premier pour affirmer avec force que c’est bien le cas.

Le second, avec son livre Homo Deus, pour inscrire cette révolution dans un modèle de longue durée de l’histoire humaine au péril d’une simplification à outrance qui brouille les pistes entre lecture rétrospective de l’histoire et imagination prospective.

Le troisième, enfin, avec un bien plus de mesure, pour au moins souligner la pertinence d’un questionnement sur la profondeur des transformations en cours.

On regrettera que les anthropologues soient malheureusement peu mobilisés sur un débat qui concerne au premier chef la discipline dont le nom est mis à toutes les sauces, à quelques exceptions près. Emmanuel Grimaud a pris à bras le corps la question essentielle de la nature de l’IA par comparaison avec les traits d’une humanité toujours plus questionnée sur ce qui fait sa singularité.

Pascal Picq, s’en est emparé dans un genre très différent, puisque le paléoanthropologue n’hésite pas à sortir du cadre strict de l’anthropogenèse (l’évolution humaine). Il inscrit la révolution digitale dans le temps long de l’évolution humaine et, contre toute réduction intellectuelle, invite à penser la complexité des formes d’intelligences animales et artificielles.

Questionner la notion même de rupture

Les anthropologues, habitués, par spécialisation intellectuelle, au temps long et plus enclins à considérer les continuités que les ruptures (souvent hâtivement annoncées) dans l’ordre des sociétés et les mutations culturelles, ont toutes les raisons d’être circonspects.

D’abord parce que tout changement technologique n’entraîne pas un changement culturel majeur. Suivant Claude Lévi-Strauss notamment dans Race et Histoire (1955), il faut peut-être réserver le terme à un phénomène de nature à transformer en profondeur (structurellement) l’ordre de la pensée et de l’organisation sociale.

Ce fut le cas avec la domestication du feu et des espèces animales, la sédentarisation et l’agriculture au néolithique, qui ne sont pas toutes des inventions (ex-nihilo) mais bien souvent des innovations au sens anthropologique du terme : l’amélioration d’une technique déjà élaborée par les humains. Et c’est en ce sens que l’IA et nombre de technologies digitales méritent proprement le terme d’innovation plus que d’inventions.

En ce sens, le philosophe Michel Serres évoquait une « troisième révolution » pour qualifier l’avènement du monde digital, après l’écriture et l’imprimerie. Il fait ainsi écho à Jack Goody, qui explique que la raison graphique a métamorphosé une raison orale, structurant la pensée et la communication humaine pendant des millénaires. En d’autres termes, ce ne sera pas l’unique fois, bien au contraire, où l’humanité se trouve confrontée à une réadaptation de ses manières de penser après un changement dans ses techniques.

Quelle révolution ?

Révolution, donc que cet Homo numericus comme on l’affirme ici ou là avec la force de la conviction que le présent explique tout ?

Si on suit l’historienne Adrienne Mayor, les civilisations de l’Antiquité ont déjà imaginé et même commencé à mettre en œuvre des technologies qui sont actuellement sur le devant de la scène, de manière embryonnaire pour l’IA ou plus aboutie pour les robots. Son God and Robots tord le cou à des lectures partielles et partiales d’une histoire monolithique et récente.

Elle narre ainsi les récits de Talos, « premier robot », puis le chaudron d’immortalité de Médée, les emprunts des humains aux animaux et aux Dieux pour accroître leurs pouvoirs, les premières statues « vivantes » de Dédale et Pygmalion, la création des humains plus qu’humains par Prométhée, les automates d’Héphaïstos, la première réalité virtuelle qu’incarne Pandore… Pour Mayor, la révolution numérique ne serait qu’une actualisation dans le présent d’anciennes technologies.

Une réinvention plus qu’une révolution, donc, et des impacts moins profonds qu’il n’y parait : les machines étaient là, depuis le début, dans l’imaginaire des humains qui ont tâtonné (dans tous les sens du terme) pour les matérialiser.

Certes, les technologies sont loin d’être identiques – entre les automates grecs et les machines agissantes de Boston Dynamics, l’écart est quand même sensible et toute technologie est d’abord évaluable dans son contexte – mais elles étaient déjà investies des espoirs de l’humanité d’être assistée voire suppléée dans ses tâches physiques (pour les robots) et intellectuelles (pour l’IA).

Le Atlas prend le contrôle. © Dynamique de Boston

Comment les humains absorbent-ils les technologies ?

La révolution est-elle d’ailleurs anthropologique ou technologique ? La leçon de l’anthropologie, c’est de considérer comment l’humain élabore des technologies et comment celles-ci sont absorbées par les systèmes sociaux et culturels.

La « révolution numérique » ou « digitale » engendre indubitablement des transformations dans les technologies, sans qu’elles se traduisent mécaniquement par des mutations des modèles de comportements humains. De nouveaux usages apparaissent mais les modèles de comportement peuvent infléchir les techniques, plutôt que d’être infléchis par elles.

Suivant les plus critiques des spécialistes de l’IA, et des technologies digitales, il s’agit de considérer la singularité de chaque technologie et de ses effets : là où la réponse sociale aux agents conversationnels semble plutôt positive et immédiate (les chatbots sont facilement adoptés), les IA de reconnaissance faciale donnent lieu à des contournements au moyen de contre-systèmes informatiques.

Suivant Picq, il faut sans doute réserver aux smartphones un sort à part, dans le sens où ils allient la matérialité d’un ordinateur portable, et la virtuosité technologique des IA. Ce terminal concentré de technologie qui a quand même changé les modes de communication, accompagné ou engendré des changements dans la mobilité humaine, dans le rapport au savoir, etc. que Pascal Picq veut l’objet véritable de la « révolution » actuelle est le détournement dans le sens où il devient ordinateur portable plus que téléphone…

L’humanité s’amuse et se fait peur

Bref, depuis le feu, les armes, la magie – peut-être première technologie de transformation de la réalité humaine – donc première réalité virtuelle de l’histoire ? – jusqu’à l’IA et les robots, l’humanité s’amuse et se fait peur avec ses créations technologiques, utiles ou ludiques.

Elle se plaît parfois à les constituer comme des créatures (sans qu’elles soient nécessairement anthropomorphisées) telles que la pensée mythique les figure. Rien de surprenant dans ce cadre que certains trichent avec ChatGPT par exemple.

En effet, l’humain est un être versé dans le ludisme, c’est-à-dire, qui aime le jeu comme l’affirmait le philosophe Johann Huizinga mais aussi dans le luddisme, une forme de crainte suscitée par les technologies (en référence au conflit social du XIXe siècle qui avait opposé des manufacturiers à des artisans, les luddistes qui dénonçaient l’emploi de machines).

La tentation du fétiche

La tentation reste toutefois grande de céder au fétiche intellectuel du terme « révolution ». Dans la plupart des cas, est qualifiée de révolution un changement culturel ou socio-technique dont sont observées les prémisses et sont conjecturés les impacts qui ne sont pas encore observés.

Or, une révolution (sauf sans doute quand elle se décrète sur le plan politique) se mesure à partir d’éléments rétrospectifs et non pas d’extrapolations, qui sont assez stables dans le domaine des sciences et technologies, mais très peu fiables en sciences humaines.

Si l’on considère toutefois les avancées actuelles de l’Intelligence artificielle, non plus du seul point de vue d’une échelle technologique linéaire, comme la loi de Moore, mais sur le plan des absorptions culturelles et adoptions sociales des technologies, sans doute faudrait-il alors parler (d’une même voix avec les informaticiens) d’évolution plutôt que de révolution anthropologique.

Mais au prix d’un renversement intellectuel majeur : celui de passer d’une pensée technocentrée (qui considère que c’est la technologie qui transforme la société) à une pensée sociocentrée des techniques (la perspective inverse, donc). Une petite « révolution » donc… ?

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ChatGPT est-il une « révolution anthropologique » ? - Futura
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Production Apple, vol de technologie d'ASML, pneu agricole Michelin… Les cinq articles les plus lus - L'Usine Nouvelle

1 - Apple accélère la délocalisation de sa production chinoise

Apple s’engage dans une course contre la montre pour localiser une partie croissante de sa production hors de Chine. L’Inde et le Vietnam s’annoncent comme les deux principaux bénéficiaires de cette migration.

2 - L’équipementier des puces ASML fait état d'un vol de données technologiques par un salarié basé en Chine

L’équipementier néerlandais ASML, qui joue un rôle clé dans la production de puces, dit avoir été victime d’un vol de secrets technologiques par un salarié en Chine. Les Etats-Unis suspectent une opération chinoise d’espionnage industriel.

3 - Avec sa dernière innovation, Michelin veut marquer des points sur le marché du pneu agricole

A quelques jours de l’ouverture du Salon international de l’agriculture de Paris, Michelin annonce le lancement de son tout dernier pneu agricole (en partie produit à Troyes, dans l'Aube). Il promet une révolution d’usage.

4 - Avec son projet de production de poudres pour gros calibres à Bergerac, la France enclenche sa première relocalisation en matière d’armement

Le spécialiste des explosifs Eurenco va créer une ligne de production de poudres pour gros calibres à Bergerac (Dordogne). En pleine capacité dès 2025, il livrera de quoi équiper 95 000 obus pour répondre aux besoins des armées françaises et alliées. Un investissement de 60 millions d’euros dont 10 millions apportés par l’Etat.

5 - [Exclusif] Pourquoi Stellantis, Plastic Omnium et le CEA croient au solaire dans l’automobile

Autrefois un sujet de niche, la voiture solaire intéresse désormais des acteurs comme le CEA, Stellantis et Plastic Omnium. Selon eux, les nouvelles générations de panneaux photovoltaïques pourraient doper l’autonomie des véhicules électriques.

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A suivre aujourd'hui... Exail Technologies - Capital.fr

(AOF) - Exail Technologies a réalisé un chiffre d'affaires particulièrement élevé au dernier trimestre 2022, de 88 millions d'euros. L'excellent niveau d'activité s'explique par la saisonnalité favorable du quatrième trimestre (le plus important de l'année) et la forte performance des ventes de systèmes de navigation et positionnement. Ces produits, dont le cycle de vente est relativement court, ont rapidement bénéficié du contexte porteur du marché de la Défense pour l'équipement naval et terrestre.

Le chiffre d'affaires proforma 2022, en intégrant iXblue sur l'année complète, s'élève à 280 millions d'euros, illustrant le changement de dimension de Exail.

Le volume de commandes enregistrées au quatrième trimestre constitue un succès marquant de la fin d'année 2022. Il illustre la dynamique sur lequel le groupe est engagé avec des prises de commandes qui progressent plus vite que le chiffre d'affaires. Exail Technologies a ainsi remporté 104 millions d'euros de commandes au au quatrième trimestre 2022, soit une progression de l'ordre de +40% par rapport au volume de commande à la même période l'an passé à périmètre comparable.

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L'activité a notamment été tirée par de nombreuses commandes de systèmes de positionnement et de navigation, pour près de 50 millions d'euros.

Coté perspectives, Exail Technologies se donne un objectif de croissance du chiffre d'affaires supérieur à +15% en 2023 par rapport aux revenus 2022 proforma. Cet objectif est soutenu par le contexte favorable des activités du groupe, confortant à la fois la trajectoire de développement des revenus et le maintien d'un bon niveau de profitabilité.

© AOF

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Des vaches surveillées par drone, de l'arrosage géré par capteurs : comment les agriculteurs se servent des no - France 3 Régions

On appelle ça l'agriculture de précision. De Saint-Laurent-du-Var à Tende dans les Alpes-Maritimes, des agriculteurs s'approprient les nouvelles technologies pour faciliter leur activité au quotidien, et relever de grands défis, comme la gestion de la ressource en eau.

Sur les hauteurs de Tende, Stephane Pelissero et sa femme Solange n'ont pas une minute à eux. Lui avec ses bêtes, elle a la fromagerie, ils gèrent 365 jours par an, seuls, leur troupeau de 70 vaches et veaux.

Ce jour-là, l'éleveur trouve malgré tout quelques instants pour nous faire devant sa ferme une démonstration du petit engin qu'il s'est offert il y a bientôt un an : un drone, acheté d'occasion pour 800 euros.

"C'est très maniable. Une fois qu'on l'a pris bien en main, c'est un jouet !" Un petit tour au-dessus des bâtiments et des vaches médusées, nous profitons de cette vue imprenable de l'exploitation que l'on peut suivre sur l'écran son smartphone.

Stephane s'amuse. Mais l'été, son drone n'a plus rien d'un gadget. Lorsque les vaches sont en estive, le drone est devenu un outil de travail qui lui a changé la vie.

Car l'été, le troupeau passe plus de trois mois seul, sur l'alpage, à plus de deux heures de la ferme. Stephane nous montre cette vidéo prise de son taureau, dont l'état de santé lui causait du souci.

"Mon taureau était dans un endroit difficile d'accès. Ça m'aurait pris des heures d'y aller. Je lui ai envoyé mon drone. En 20 minutes, j'ai vu qu'il allait bien, qu'il était toujours au même endroit, j'étais rassuré".

L'été, Stephane Pelissero se sert de son drone tous les jours. L'alpage étant propriété de sa famille, il peut y faire voler son drone sans demander d'autorisation particulière. Il compte ses bêtes. Vérifie l'état de leurs réserves en eau, en sel. Et ne monte sur l'alpage que quand c'est nécessaire. Gain de temps estimé : trois matinées par semaine.

durée de la vidéo : 00h00mn18s

Vol au-dessus d'un troupeau de vaches, au-dessus de Tende. ©Stephane Pelissero

Sa femme Solange souligne un autre bénéfice : la tranquillité d'esprit. Pour ce couple d'éleveurs confronté à la menace du loup, ça n'a pas de prix. Par le passé, le prédateur leur a déjà pris trois bêtes.

"Avant, on montait tous les deux jours pour voir si elles allaient bien. Un jour sur deux, on était inquiets. Là, on peut vérifier tous les jours. C'est un véritable anti-stress face au prédateur. Et on peut se consacrer à autre chose."

Stephane et Solange se félicitent encore d'avoir participé à la première formation de droniste mis en place par la Chambre d'Agriculture des Alpes-Maritimes.

Manipulation et réglementation. La première promotion, diplômée en avril 2022, était également composée de maraîchers, de pépiniéristes. Des profils différents, avec des besoins très différents.

"Le drone permet de surveiller les toitures des serres, de scanner sa parcelle. Couplé à d'autres logiciels, il permet de vérifier l'irrigation, de surveiller s'il y a des ravageurs, de savoir s'il faut traiter. C'est vraiment l'outil de l'agriculture de précision, l'outil de demain", nous explique Nathalie Hellé, qui a mis en place cette formation pour le compte de la Chambre d'Agriculture.

Les images de drones constituent aussi un important outil de promotion de la production auprès du public. En témoigne cette vidéo postée par les pépinières Barelli à Cagnes-sur-mer, dont le responsable fait partie de la promotion 2022 :

L'agriculture 2.0 se joue aussi sous terre. Et permet de relever de grands défis, comme une gestion plus rationnelle de la ressource en eau.

Henri Garnier cultive 1600 citronniers en agriculture biologique dans la plaine du Var. L'année de sècheresse que l'on vient de traverser a fini de le convaincre d'investir 3000 euros dans une sonde qu'il a enfoncé dans le sol. Ces capteurs mesurent l'humidité du sol jusqu'à 60 centimètres de profondeur, en faisant le détail par tranche de 10 centimètres. Grâce à l'application qu'il a installée sur son smartphone, l'agrumiculteur peut suivre les besoins en eau de ses arbres, et y répondre avec précision.

"On est en hiver, et pourtant encore en période de sècheresse. Comme il n'a pas plu depuis deux mois, j'aurais eu tendance, pour garder les fruits bien juteux, à remettre un peu d'eau. Avec la sonde, on s'aperçoit que ce n'est nécessaire. La courbe descend, mais on ne manque pas d'eau", explique Henri Garnier.

Sur l'année, cet agriculteur estime avoir économisé 15% d'eau, puisée en moins dans la nappe phréatique.

Et les potentialités de ce type de sonde vont beaucoup plus loin. Jean-Luc Belliard, chef du pôle Eau et Environnement à la Chambre d'Agriculture des Alpes-Maritimes, milite pour que leur utilisation se développe :

"On pourrait envisager des sondes qui mesurent plusieurs paramètres : l'humidité, le pH, c'est-à-dire l'acidité des sols, le taux d'engrais. Tout ça, ça existe déjà." On comprend bien l'utilité pour limiter la pollution.

L'enjeu c'est la préservation des nappes phréatiques, tant en volume qu'en qualité.

Jean-Luc Belliard, chef du pôle Eau et Environnement, Chambre d'Agriculture 06

Jean-Luc Belliard espère aujourd'hui que les communes et leurs services des espaces verts vont aussi s'intéresser à ce type d'outil technologique.

"Les agriculteurs savent que l'eau est un bien commun. Ils ont l'habitude de gérer la ressource. Les espaces verts, moins... Et là, il y a des économies significatives à faire. Et il va falloir les faire, car on ne dispose plus des quantités que l'on avait il y a quelques années". 

Formation et pratique du métier, recherche pour de nouvelles agricultures ou pour un meilleur respect de l’environnement et de la nature, ces sujets seront au cœur du Salon International de l’Agriculture qui débute à Paris ce samedi 25 février.

"Dans ce monde en transitions -énergétiques, écologiques, sociétales­, les agriculteurs sont les sentinelles du vivant. Ils ont à cœur de bien faire, de rester au contact du réel" rappelle Jean-Luc Poulain, agriculteur et président du SIA. Le thème 2023 est "L’agriculture : le vivant au quotidien !"

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Friday, February 24, 2023

A suivre aujourd'hui... Exail Technologies - Capital.fr

(AOF) - Exail Technologies a réalisé un chiffre d'affaires particulièrement élevé au dernier trimestre 2022, de 88 millions d'euros. L'excellent niveau d'activité s'explique par la saisonnalité favorable du quatrième trimestre (le plus important de l'année) et la forte performance des ventes de systèmes de navigation et positionnement. Ces produits, dont le cycle de vente est relativement court, ont rapidement bénéficié du contexte porteur du marché de la Défense pour l'équipement naval et terrestre.

Le chiffre d'affaires proforma 2022, en intégrant iXblue sur l'année complète, s'élève à 280 millions d'euros, illustrant le changement de dimension de Exail.

Le volume de commandes enregistrées au quatrième trimestre constitue un succès marquant de la fin d'année 2022. Il illustre la dynamique sur lequel le groupe est engagé avec des prises de commandes qui progressent plus vite que le chiffre d'affaires. Exail Technologies a ainsi remporté 104 millions d'euros de commandes au au quatrième trimestre 2022, soit une progression de l'ordre de +40% par rapport au volume de commande à la même période l'an passé à périmètre comparable.

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Coté perspectives, Exail Technologies se donne un objectif de croissance du chiffre d'affaires supérieur à +15% en 2023 par rapport aux revenus 2022 proforma. Cet objectif est soutenu par le contexte favorable des activités du groupe, confortant à la fois la trajectoire de développement des revenus et le maintien d'un bon niveau de profitabilité.

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Thursday, February 23, 2023

Signifier Medical Technologies touche une population de patients plus large grâce à l’autorisation de la FDA de retirer les contre-indications dentaires d'eXciteOSA - Yahoo

BOSTON et LONDRES, February 23, 2023--(BUSINESS WIRE)--Signifier Medical Technologies LLC (« Signifier » ou la « Société »), une société de technologie médicale basée à Boston, annonce l’approbation de la FDA pour retirer les contre-indications dentaires d'eXciteOSA. Cette autorisation permet aux médecins et autres soignants de prescrire eXciteOSA de manière plus large.

Sur la base d’une étude observationnelle menée par Signifier Medical, les données n’ont montré aucune différence significative dans l’apparition d’effets secondaires d'eXciteOSA chez les personnes avec du métal intraoral et celles sans métal intraoral. À la suite de ces résultats, la FDA a approuvé le retrait des implants métalliques temporaires ou permanents, des appareils dentaires, des prothèses métalliques intraorales et des restaurations de la liste de contre-indications. Cette approbation augmente sensiblement le nombre de patients qui peuvent bénéficier d’une thérapie diurne, sans port de nuit, pour l’apnée obstructive du sommeil légère et le ronflement.

« C’est une bonne chose que la FDA supprime une barrière qui n’avait pas de sens pour nous en tant que cliniciens. L’exclusion en raison des restaurations métalliques rendait plus difficile de parler à des collègues médicaux non-dentistes. Maintenant, avec la levée de la restriction, nous pouvons trouver la meilleure thérapie pour chaque patient », déclare Steve Carstensen, DDS, cofondateur de Premier Sleep Associates, directeur de l’éducation pour Airway Technologies, et rédacteur en chef du Dental Sleep Practice Magazine.

Dans l’étude, Signifier a recueilli des données sur l’expérience thérapeutique de 499 utilisateurs en monde réel d’eXciteOSA, y compris des patients civils et des anciens combattants. L’étude s’est concentrée principalement sur l’apparition d’effets secondaires chez les patients avec et sans travaux dentaires intraoraux en métal et/ou bijoux. On a demandé aux participants de signaler la fréquence, le niveau d’inconfort et la durée des effets secondaires d'eXciteOSA. Une historique intraoral/dentaire approfondi a été obtenu, mettant l'accent sur la présence de métal intraoral.

« Un grand nombre d’anciens combattants étaient auparavant considérés inéligibles à eXciteOSA pour une AOS légère/un ronflement simple en raison des contre-indications dentaires. Ce dernier développement recevra un écho positif parmi les cliniques d’anciens combattants et les patients de tout le pays », déclare Dr Brandon Nokes, directeur de la stimulation du nerf hypoglosse, VA San Diego.

Cette étude démontre le profil à faible risque d’eXciteOSA — une nouvelle thérapie médicale autorisée dans le processus De Novo de la FDA. Cette étape importante permet à eXciteOSA, qui traite l’une des causes profondes de l’AOS, de se rapprocher un peu plus de son objectif de devenir une thérapie de première intention pour des millions de personnes souffrant d’apnée légère du sommeil et de ronflement.

À propos de Signifier Medical Technologies

Signifier est un pionnier dans la gestion des causes profondes des troubles respiratoires du sommeil. La Société se concentre sur le développement et la mise sur le marché de solutions innovantes et non invasives pour aider les gens à respirer normalement et naturellement toute la nuit — sans avoir besoin d’utiliser un dispositif médical portable ou un implant chirurgical. Fondée en 2015, Signifier est à l’avant-garde de la thérapie du sommeil, avec pour mission de développer des thérapies visant à améliorer la santé de la population, accroître la qualité de l’expérience des patients et générer des économies dans le domaine des soins de santé. Signifier dispose de bureaux à Londres (Royaume-Uni) et Needham (Massachusetts, États-Unis).

À propos d'eXciteOSA

eXciteOSA est une thérapie de jour révolutionnaire pour les troubles respiratoires du sommeil. Cliniquement prouvée pour cibler une cause racine commune de l’AOS, eXciteOSA réduit la somnolence diurne et améliore la qualité du sommeil. On estime que près d’un milliard d’adultes âgés de 30 à 69 ans dans le monde souffrent d’AOS, une condition médicale grave associée à des problèmes de santé tels que l’hypertension artérielle et des risques accrus de crise cardiaque, d’accident vasculaire cérébral ou de décès.

Une cause sous-jacente majeure de l’AOS est la réduction de l’endurance des muscles des voies respiratoires supérieures, laissant la langue reculer et obstruer les voies respiratoires supérieures. En utilisant la stimulation électrique neuromusculaire (NMES) pour stimuler les muscles supérieurs des voies respiratoires, eXciteOSA travaille les muscles de la langue intrinsèque et extrinsèque pour améliorer l’endurance et prévenir l’affaissement des voies respiratoires pendant le sommeil.

Contrairement à d’autres appareils qui sont utilisés pendant que les patients dorment, eXciteOSA est le premier appareil disponible dans le commerce utilisé lorsque les patients sont éveillés. Tous les avantages de la thérapie diurne sont réalisés sans utilisation pendant le sommeil du patient.

Signifier s'engage à travailler au côté de la communauté de la recherche sur le sommeil pour produire des preuves de haute qualité à partir d’essais cliniques rigoureux. Des essais randomisés sont en cours pour comprendre l’effet placebo potentiel (NCT04974515), l’impact du traitement par rapport aux soins habituels sans traitement (NCT05183009 ; NCT05252156), et l’impact du traitement chez les personnes atteintes d’AOS modérée (NCT05252156).

Pour en savoir plus sur eXciteOSA, veuillez visiter www.signifiermedical.com ou www.exciteosa.com.

Pour plus d’informations sur l’étude dentaire, veuillez envoyer un email à clinicaltrial@signifiermedical.com.

Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

Consultez la version source sur businesswire.com : https://www.businesswire.com/news/home/20230222005882/fr/

Contacts

Médias :
Jay Cranston
Signifier Medical Technologies Inc
jay.c@signifiermedical.com

Investisseurs et partenaires :
Ekin Sezgen
Signifier Medical Technologies Inc
ekin.s@signifiermedical.com

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À Lannion, Lumibird poursuit sa course en tête des technologies laser - Le Télégramme

À Lannion, Lumibird est un fleuron industriel et technologique . Fondée en 2018, dans la foulée du regroupement de Keopsys et Quantel, l’en...