FIGARO DEMAIN - Les semenciers plaident pour utiliser des innovations génétiques qui pourraient doper la découverte de variétés agricoles plus tolérantes au manque d’eau.
Le paradoxe fait bondir certains des plus grands chercheurs et semenciers de France. Alors qu’en 2020 la prestigieuse Académie suédoise du Nobel récompensait une Française, Emmanuelle Charpentier, pour des travaux jugés révolutionnaires sur un outil moléculaire pour modifier le génome, le fruit de ses recherches menées avec l’Américaine Jennifer Doudna est encore inaccessible en Europe. Leur méthode, Crispr/Cas9, reste soumise, pour ses applications agricoles, à la très restrictive législation sur les OGM.
Un véritable non-sens pour les acteurs des semences comme les agriculteurs qui cherchent ardemment des pistes pour s’adapter à la sécheresse. Contrairement aux OGM, qui reposent sur le transfert d’un gène dans une plante pour en améliorer certaines propriétés, ces techniques dites d’«édition du génome» (ou «new breeding technology», NBT) travaillent sur les gènes déjà présents dans la plante. En modifiant par exemple la séquence ADN du gène en question, pour en activer ou désactiver certaines…
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Agriculture: bataille autour des technologies pour des plantes plus résistantes - Le Figaro
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