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Tuesday, January 31, 2023

Adeunis et Friendly Technologies s'associent pour faciliter les déploiements IoT cellulaires dans le... - Fortuneo

Adeunis, l'expert des solutions IoT, s'associe à Friendly Technologies, société israélienne, spécialisée dans l'IoT et le device management.

Ce partenariat s'inscrit dans le cadre du programme "One-IoT Partners" de Friendly Technologies, dans le but de proposer des solutions IoT complètes à travers le monde.

En tant qu'expert du LPWAN, Adeunis travaille actuellement à étendre sa gamme de capteurs IoT multi-réseaux avec des appareils connectés dans les technologies 5G (NB-IoT et LTE-Cat-M1), dans la continuité de sa stratégie d'un déploiement international agnostique. Les premiers produits qui seront lancés sur le marché se concentrent notamment sur les cas d'utilisation IoT pour la qualité de l'air intérieur (QAI) et le monitoring des consommations énergétiques.Dans le cadre du programme de partenariat IoT, l'équipe de R&D d'Adeunis s'est associée à Friendly Technologies pour qualifier ses nouveaux produits afin qu'ils puissent communiquer avec la plateforme de gestion des objets communicants Friendly One-IoT. Les principales fonctionnalités de la plateforme ont été testées avec succès, notamment la transmission de données sur le protocole LwM2M et la gestion des appareils sur le terrain (configuration à distance, mise à jour du micrologiciel par voie aérienne (FOTA), etc).

Les capteurs déjà qualifiés sont ceux permettant de surveiller la température, l'humidité relative, la concentration de CO2 et une variation du niveau de composés organiques volatils dans une pièce.

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Seoul Viosys présente la première technologie d'écran microLED monopuce au monde lors du salon ISE 2023 organisé dans la ville espagnole de Barcelone - Yahoo Actualités

ANSAN, Corée du Sud, January 31, 2023--(BUSINESS WIRE)--Seoul Viosys (« SVC ») (KOSDAQ : 092190), le fabricant de dispositifs semi-conducteurs optiques reconnus dans le monde entier, participera au salon « Integrated Systems Europe (ISE) 2023 », le plus important salon européen dédié aux écrans qui se tient en Espagne le 31 janvier 2023. L’entreprise y présentera ses écrans microLED faisant appel à WICOP Pixel, la technologie la plus performante au monde.

Ce communiqué de presse contient des éléments multimédias. Voir le communiqué complet ici : https://www.businesswire.com/news/home/20230131005513/fr/

Le stand spécial microLED de Seoul Viosys au salon ISE 2023 (photo : Seoul Viosys)

Grâce à la technologie WICOP Pixel, Seoul Viosys est parvenue à améliorer la luminosité des écrans microLED et à la faire passer à 4 000 nits, ce qui est considéré comme le niveau le plus élevé dans la catégorie des écrans monopuces. Seoul Viosys présentera ses solutions WICOP Pixel à un stand spécial microLED au salon ISE.

WICOP Pixel : une technologie basée sur des fonctionnalités innovantes

WICOP Pixel constitue la première technologie monopuce polychrome au monde sans lentille, sans mise en boîtier, sans microcâblage et caractérisée par l'empilement vertical de trois microLED (RGB). Elle se différencie clairement des technologies microLED existantes par la combinaison de ces trois LED qui émettent de la lumière de différentes couleurs comme un seul pixel. Les couleurs qui composent ce pixel s'expriment de manière externe et ne s'altèrent donc pas, quel que soit l'angle (haut, bas, gauche, droit) de visualisation des écrans.

L'empilement qui caractérise WICOP Pixel permet de fabriquer des micropuces et de réduire à un tiers le nombre de processus nécessaires à la production des écrans tout en facilitant l'optimisation des rendements et en faisant baisser les coûts de production. La zone d'émission du dispositif représente par ailleurs un tiers de celle des produits plats existants, ce qui offre une marge de développement pour y inclure la RA, la RV et le métavers.

Une technologie microLED optimisée pour les écrans automobiles extérieurs, d'affichage et de production virtuelle (PV)

WICOP Pixel est une technologie microLED d'une luminosité de 4 000 nits optimisée pour les écrans automobiles extérieurs, d'affichage et de PV.

Actuellement, on utilise des boîtiers LED ou des miniLED ordinaires plutôt que des microLED pour les écrans d'extérieur. Ceux-ci nécessitent une luminosité de 3 000 nits ou plus, mais la luminosité des microLED existantes est limitée à entre 1 000 et 2 000 nits. WICOP Pixel permet cependant d'obtenir une luminosité de 4 000 nits et d'exprimer les couleurs de manière constante, quel que soit l'angle de visualisation. Seoul Viosys a lancé la production de masse des panneaux microLED au premier semestre 2020 et prévoit de lancer celles des nouveaux produits de PV au premier trimestre de cette année.

« Seoul Viosys dispose déjà de technologies permettant de produire en masse de nouveaux produits de microécrans, notamment des dispositifs portables, de RV et de RA, et d'améliorer considérablement les fonctionnalités de WICOP Pixel. Le salon ISE servira de tremplin à la société pour trouver et convaincre de nouveaux clients et partenaires commerciaux. À cet effet, nous lancerons d'importantes campagnes de marketing, axées sur le perfectionnement et le développement continus des technologies microLED », a déclaré le PDG et président de Seoul Viosys, Lee Young-joo.

Seoul Viosys est le seul fabricant de composants à avoir remporté le prix de l'innovation dans la catégorie écrans au salon CES 2023 pour WICOP Pixel, sa technologie avancée d'écran microLED monopuce ne nécessitant ni microcâblage ni mise en boîtier.

À propos de Seoul Viosys

Seoul Viosys est un fournisseur de solutions complètes dans le domaine des LED UV, du laser à cavité verticale émettant par la surface (VCSEL), de la source lumineuse de nouvelle génération destinée aux lasers et capteurs 3D, et du système RGB monopixel « WICOP Pixel » pour les écrans. Fondée en 2002 en tant que filiale de Seoul Semiconductor, l’entreprise a conquis la première place du marché dans le secteur des produits LED UV (LEDinside, 2018). Seoul Viosys propose un vaste éventail de produits LED UV sur toutes les gammes de longueurs d’onde (de 200 à 1 600 nm), notamment les rayonnements ultraviolets (UV), visibles et infrarouges. La société détient plus de 4 000 brevets relatifs à la technologie LED UV. Violeds, sa technologie phare de LED UV, équipe de nombreux secteurs d’activité en solutions optimales de stérilisation et désinfection rigoureuses (UVC), de régénération de la peau (UVB), de purification de l’eau/air et de cultures horticoles efficaces. En 2018, Seoul Viosys a fait l’acquisition de RayCan, un important fabricant spécialisé dans les dispositifs optoélectroniques, pour ajouter à sa gamme la technologie avancée VCSEL qui prend en charge la reconnaissance faciale sur smartphone et la conduite autonome et en initier la production de masse. En janvier 2020, Seoul Viosys a lancé sa technologie révolutionnaire « WICOP Pixel », susceptible de bouleverser totalement le marché des écrans. Pour en savoir plus, veuillez vous rendre sur http://www.seoulviosys.com/en/, YouTube et Facebook.

Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

Consultez la version source sur businesswire.com : https://www.businesswire.com/news/home/20230131005513/fr/

Contacts

Seoul Semiconductor Co., Ltd.
Jinseop Jung
+82-1566-2771
jjs8732@seoulsemicon.com

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ADEUNIS : Adeunis et Friendly Technologies s'associent pour faciliter les déploiements IoT cellulaires à trave - Boursorama

Crolles, le 31 janvier 2023

Adeunis et Friendly Technologies s'associent
pour faciliter les déploiements IoT cellulaires à travers le monde

Adeunis, l'expert des solutions IoT, s'associe à Friendly Technologies, société israélienne, spécialisée dans l'IoT et le device management. Ce partenariat s'inscrit dans le cadre du programme « One-IoT Partners » de Friendly Technologies, dans le but de proposer des solutions IoT complètes à travers le monde.


En tant qu'expert du LPWAN, Adeunis travaille actuellement à étendre sa gamme de capteurs IoT multi-réseaux avec des appareils connectés dans les technologies 5G (NB-IoT et LTE-Cat-M1), dans la continuité de sa stratégie d'un déploiement international agnostique. Les premiers produits qui seront lancés sur le marché se concentrent notamment sur les cas d'utilisation IoT pour la qualité de l'air intérieur (QAI) et le monitoring des consommations énergétiques.

Les clients rencontrant souvent des difficultés à choisir la bonne connectivité et la bonne plateforme IoT pour un déploiement de masse, l'objectif d'Adeunis est de proposer un ensemble de partenaires et d'accompagner les clients afin de choisir la solution la plus adaptée à leur cas d'usage et leur positionnement géographique, pour exploiter au mieux leurs capteurs IoT sur l'ensemble de la planète.

Dans le cadre du programme de partenariat IoT, l'équipe de R&D d'Adeunis s'est associée à Friendly Technologies pour qualifier ses nouveaux produits afin qu'ils puissent communiquer avec la plateforme de gestion des objets communicants Friendly One-IoT™. Les principales fonctionnalités de la plateforme ont été testées avec succès, notamment la transmission de données sur le protocole LwM2M et la gestion des appareils sur le terrain (configuration à distance, mise à jour du micrologiciel par voie aérienne (FOTA), etc).

Les capteurs déjà qualifiés sont ceux permettant de surveiller la température, l'humidité relative, la concentration de CO 2 et une variation du niveau de composés organiques volatils dans une pièce.

« La qualification réussie des capteurs Adeunis sur Friendly Tech Platform démontre les performances et la flexibilité de nos produits », a déclaré Arnaud Deyres, chef d'équipe R&D d'Adeunis . « Grâce à cette collaboration, nous pourrons accélérer la croissance de notre activité dans le monde entier, en nous efforçant de fournir à nos clients une connexion transparente entre les capteurs IoT Adeunis et la plateforme proposée par Friendly Technologies. »

À propos de Friendly Technologies

Friendly Technologies (fondée en 1997) est un leader du marché dans la fourniture de plateformes de qualité pour l'IoT et la gestion des appareils TR-069/TR-369. Les produits de Friendly prennent en charge les protocoles LwM2M, MQTT, OMA-DM, TR-069/TR-369 USP, CoAP et HTTP, ainsi que des protocoles propriétaires. Les principaux fournisseurs mondiaux et les entreprises IoT font confiance à la société pour la gestion de leurs appareils.

À propos d'Adeunis

Dans un monde connecté, Adeunis facilite le déploiement de projets IoT grâce à ses capteurs et solutions

connectés, ainsi qu'à un service d'experts.

Adeunis est l'expert des solutions IIoT (Industrial Internet of Things) dédiées à l'optimisation de la gestion des bâtiments (Smart Building). Les solutions Adeunis répondent également aux besoins de la Smart Industry et de la Smart City.

Notre mission : accompagner la digitalisation des métiers de nos clients à travers des solutions IoT, pour apporter plus de performance énergétique, plus de confort aux usagers, ou encore une optimisation de la maintenance des équipements.

Fort d'une approche technologique agnostique reconnue depuis plus de 20 ans, d'une véritable dimension industrielle avec plusieurs millions de produits déjà mis sur le marché, Adeunis offre des solutions adaptées à tous les besoins. Adeunis compte 30 collaborateurs sur 1 site unique en France (près de Grenoble). En 2021/2022, cette activité qualifiée « Entreprise Innovante » par Bpifrance a réalisé un chiffre d'affaires de 6,2 millions d'euros sur son nouveau périmètre.

Plus d'informations sur www.adeunis-bourse.com

Adeunis ACTUS finance & communication
Jean-Luc Baudouin
Président Directeur Général
Serena BONI
Relation Presse
Grégoire SAINT- MARC
Relations Investisseurs
+33 4 76 92 07 77
invest@adeunis.com
+33 4 72 18 04 92
sboni@actus.fr
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Valmet va fournir un ensemble de technologies et d'automatismes à l'usine de papier de Stora Enso en Finlande - Zonebourse.com

31/01/2023 | 13:00

© MT Newswires 2023

Toute l'actualité sur VALMET OYJ
Recommandations des analystes sur VALMET OYJ
Données financières
CA 2022 5 089 M 5 531 M -
Résultat net 2022 323 M 351 M -
Dette nette 2022 519 M 564 M -
PER 2022 15,8x
Rendement 2022 4,48%
Capitalisation 5 341 M 5 805 M -
VE / CA 2022 1,15x
VE / CA 2023 1,06x
Nbr Employés 17 511
Flottant 83,2%
Graphique VALMET OYJ
Durée : Période :
Valmet Oyj : Graphique analyse technique Valmet Oyj | Zonebourse

Tendances analyse technique VALMET OYJ

Court Terme Moyen Terme Long Terme
Tendances Haussière Haussière Neutre

Evolution du Compte de Résultat

Vente

Achat

Recommandation moyenne ACHETER
Nombre d'Analystes 6
Dernier Cours de Clôture 29,00 €
Objectif de cours Moyen 34,42 €
Ecart / Objectif Moyen 18,7%

Révisions de BNA

Dirigeants et Administrateurs

Secteur et Concurrence

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Bozouls : Inforsud Technologies, expert de l'informatique et de la transformation numérique depuis 35 ans - Centre Presse Aveyron

Digitalisation, sauvegarde et sécurisation des données, depuis Bozouls où se trouve son siège social mais aussi Albi et Toulouse, Inforsud Technologies, expert de l’informatique et de la transformation numérique, accompagne les entreprises et collectivités d’Occitanie depuis plus de trente-cinq ans désormais.

S’il est un secteur d’activités qui évolue vite et en permanence, c’est bien le numérique. Dans les années 1980, Inforsud faisait essentiellement de l’assemblage d’ordinateurs.
Aujourd’hui, l’entreprise bozoulaise répond à des usages transverses : équipement du poste de travail toujours, mais aussi serveurs, hébergement, réseaux et systèmes, interfaces entre applicatifs métiers, stockage, outils de gestion (commerciale, de production, comptabilité et finances, paye, etc.), sécurité informatique (antivirus, pare-feu, etc.), infogérance / contrats de service.

Innovation permanente

" La majorité de nos clients n’a pas de services informatiques propres. Nous sommes là en proximité et au quotidien pour les accompagner sur tous leurs usages informatiques, numériques, digitaux", résume la directrice générale de la société, Audrey Girmens.
Un rôle primordial qui, pour être bien rempli, implique de se tenir informé de toutes les nouveautés et innovations d’un secteur qui se renouvelle sans cesse. "Nous effectuons un important travail de veille sur la presse généraliste et spécialisée, avec nos partenaires nationaux comme Microsoft, Hewlett Packard Entreprise (HPE) ou Cisco, et par le biais des clusters, associations qui fédèrent, animent et accompagnent les acteurs de la filière numérique, auxquels nous adhérons comme Sismic à Rodez et Digital 113 à Toulouse. Nous échangeons régulièrement sur les bonnes pratiques et identifions également des start-up innovantes", explique Audrey Girmens en citant l’exemple d’une petite boîte toulousaine qui a créé une solution anti spam.

"Nous ne créons pas de solution logicielle mais nous recherchons les meilleurs partenaires afin de délivrer un service complet et de qualité à nos clients. Et si ce partenaire est local, c’est encore mieux car cela nous permet d’avoir des contacts plus directs et donc plus de réactivité."

En Occitanie, les clients d’Inforsud Technologies sont des collectivités et des entreprises. "Nous nous occupons du poste de travail, des serveurs, du réseau… tout le socle de base sur lequel peuvent venir se greffer des logiciels métiers très variés." Inforsud Technologies gère le parc informatique d’établissements scolaires ainsi que les nouveaux outils pour les classes mobiles ou les vidéoprojecteurs interactifs. "Nous installons le matériel, formons les équipes à ces nouveaux usages numériques, et assurons la maintenance. Il y a dix ans, peu de sites étaient équipés de la fibre. Aujourd’hui, nous arrivons à résoudre un certain nombre de problèmes à distance. Mais les évolutions se font sur site et nous en profitons pour rencontrer les utilisateurs, répondre à leurs questions et leur prodiguer quelques conseils et bonnes pratiques."

Évangéliser sur la cybersécurité

L’informatique est un outil stratégique pour les entreprises et la cybercriminalité s’est largement développée ces dernières années, avec des attaques aussi spectaculaires qu’inattendues et de plus en plus sophistiquées entraînant vols de données ou encore paralysie de systèmes. Limiter les risques, être dans la prévention plutôt que dans la réaction, c’est le leitmotiv d’Inforsud Technologies qui mène une opération d’ "évangélisation" auprès de ses clients. "Nous communiquons beaucoup sur nos réseaux sociaux, animons des webinaires en partenariat avec Sismic et Pôle emploi pour sensibiliser sur ce sujet, indique Audrey Girmens. Il y a trois ans, nous avons créé une cellule cybersécurité composée d’experts du monde réseaux et systèmes. Ils réalisent des audits, des tests d’intrusion, et proposent des solutions pragmatiques et financièrement acceptables pour améliorer la sécurité des PME et collectivités du territoire. L’informatique a un coût mais quand il n’y en a plus, c’est difficile voire impossible de travailler car de nombreux équipements sont connectés aux réseaux. Une bonne sauvegarde, un antivirus et un pare-feu, c’est la base et ce n’est pas hypercoûteux."

Inforsud Technologies a réalisé 6 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2022. Une année impactée par des délais d’approvisionnement plus longs avec des composants électroniques bloqués plusieurs mois à Taïwan ou en Chine, et plus d’arrêts maladie liés à l’épidémie de Covid.
L’année s’est terminée sur une note positive pour l’entreprise avec l’obtention du label Engagé RSE niveau confirmé délivré par l’Afnor. Et lorsqu’on demande à Audrey Girmens quels sont les projets pour 2023, elle liste la poursuite des actions, la formation et la certification des collaborateurs, l’accélération de la technologie "cloud", le renforcement de la cybersécurité, le travail sur la dématérialisation et le recrutement d’experts réseaux et système. À bon entendeur.

En chiffres

1985 - Date de création d’Inforsud Diffusion, aujourd’hui baptisée Inforsud Technologies. Si elle a été créée par la Caisse Quercy Rouergue et est toujours filiale du Crédit Agricole Nord Midi-Pyrénées, l’entreprise ne travaille pas que pour le secteur bancaire.
Sur son périmètre d’intervention qu’est l’Occitanie, la plupart de ses 380 clients sont des entreprises privées et des collectivités.

70 - C’est le nombre de collaborateurs qu’emploie Inforsud Technologies sur ses trois sites de Bozouls, Albi et Toulouse. Outre les traditionnels services supports (comptabilité, ressources humaines et marketing), on retrouve des profils de tous niveaux, des techniciens hotline aux techniciens de maintenance et consultants qui gèrent l’assistance et le dépannage à distance ou sur place, en passant par des équipes projets et des développeurs.

2009 - C’est la date à laquelle Audrey Girmens a intégré Inforsud Technologies. Originaire de l’ancienne région Languedoc-Roussillon, elle a étudié à l’Institut national des télécommunications à Paris où elle a ensuite travaillé pendant plus de dix ans. Lorsque son mari a obtenu un poste à l’IUT de Rodez, elle est devenue responsable de l’infogérence chez Inforsud, puis responsable réseaux et systèmes avant de prendre les fonctions de directrice générale en 2016.

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Monday, January 30, 2023

MC2 Technologies, la pépite française au service de la sécurité et de la défense - Le Point

MC2 Technologies est une entreprise spécialisée dans le domaine des hyperfréquences pour des applications de sureté et de sécurité. Elle conçoit et fabrique sur le territoire national des équipements électroniques pour la lutte anti-drone et la détection des objets cachés.

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MC2 Technologies, la pepite francaise au service de la securite et de la defense
MC2 Technologies, la pépite française au service de la sécurité et de la défense

Temps de lecture : 3 min

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Le secteur, connaît une croissance exponentielle depuis plusieurs années et devrait continuer de se développer dans le cadre de l'organisation de la coupe du monde de Rugby en 2023 ou encore des Jeux Olympiques de Paris en 2024.

Créée en 2004 par des chercheurs de l'Université de Lille, la société MC2 Technologies a surtout vu son activité se développer de façon drastique au cours de ces dernières années. Elle fournit aujourd'hui deux solutions principales qui s'inscrivent dans le domaine de la sécurité et de la défense. « Notre premier axe de travail est de détecter les objets cachés portés par des personnes en temps réel  », avance Christophe Gaquière, Co-Fondateur de l'entreprise avec Nicolas Vellas. Pour ce faire, MC2 Technologies a développé un système entièrement passif, qui n'émet aucune onde et qui mesure l'énergie émise par le corps afin de détecter instantanément des produits illicites comme de la drogue, des armes blanches, des explosifs ou encore des fumigènes. « C'est ce qu'on appelle le couloir de la vérité, c'est un produit extrêmement innovant qu'on vend essentiellement en Asie pour sécuriser des gares et des métros », explique Christophe Gaquière. Pour le moment interdit d'utilisation sur le sol français en raison de la loi sur la sécurité globale, cet outil ultra-performant devrait apparaître dans l'hexagone prochainement. En effet, un amendement à la loi sera bientôt formulé afin de pouvoir utiliser cette technologie lors des Jeux Olympiques de Paris en 2024.

Le deuxième volet concerne une solution de lutte anti-drone compacte et mobile, pour laquelle la société nordiste a développé un ensemble de dispositifs de haute technologie. Ils permettent de détecter n'importe quel drone à l'aide d'un radar et/ou d'un système d'écoute extrêmement performant, d'identifier les drones détectés afin de savoir s'ils sont autorisés ou non et enfin, de les arrêter grâce aux brouilleurs fixes ou mobiles. Ces brouilleurs considérés comme du matériel de guerre de haute technologie sont déjà utilisés par plusieurs forces opérationnelles françaises et à l'international. Les systèmes de brouillage restent sous l'égide du gouvernement français qui doit donner son accord pour toute commercialisation du produit sur le marché étranger.

Des solutions entièrement conçues et fabriquées en France

Pour la société lilloise, présente sur un secteur à forte valeur technologique, son processus de R & D reste au cœur de ses préoccupations, représentant d’ailleurs 15 % du chiffre d’affaires de l’entreprise. Une nécessité, afin de pouvoir répondre aux besoins futurs et d’être en mesure de suivre les évolutions technologiques. Basé sur le site d’excellence de la Haute Borne à Villeneuve-d’Ascq, dans le Nord, MC2 Technologies conçoit et fabrique l’ensemble de ses solutions sur le sol français et contrôle toute la chaîne de valeur. Un véritable gage de qualité, de maintenance et de savoir-faire.

À l'aube de l'organisation de la Coupe du Monde de Rugby en 2023 et des Jeux Olympiques de Paris l'année suivante, le secteur de la sécurité et de la défense devrait voir son activité s'intensifier de plus en plus sur le sol français. Dans ce contexte et face à des besoins qui ne cessent d'évoluer, MC2 Technologies souhaite continuer d'être un acteur référencé à travers des solutions toujours plus innovantes. Un nouveau produit devrait d'ailleurs faire son apparition courant 2023. Il s'agira d'un système qui permet de traiter plus efficacement les bagages abandonnés dans les lieux publics.

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Sunday, January 29, 2023

À Brest, un hackathon féminin sur la haute technologie industrielle - Le Télégramme

C’est au Cinav, à Brest, près des Capucins, que se déroulera le huitième challenge Innovatech de Bretagne. Un hackathon 100 % féminin, intergénérationnel, dédié à l’entrepreneuriat et à l’industrie du futur. L’événement réunira plusieurs équipes composées de deux lycéennes, deux étudiantes et deux marraines de l’association (professionnelles du milieu de l’industrie) « autour d’un hackathon créatif et immersif durant lequel elles devront œuvrer ensemble sur des projets de haute technologie industrielle pour booster leur confiance en soi et leur esprit d’équipe », indiquent les organisateurs. Il s’agit de l’association Elles Bougent, parrainée par six ministères. Elle vise à susciter des vocations auprès des jeunes filles dans les métiers des industries, technologies et sciences.

Les thématiques de 2023 seront notamment la ville durable, le transport de demain, la médecine du futur, l’alimentation intelligente, la cybersécurité, l’école de demain, l’entreprise et le travail de demain. Le matin, cinq heures seront consacrées au travail d’équipe sur des sujets liés aux enjeux de demain. L’après-midi sera dédié aux pitchs questions/réponses pour convaincre le jury, avec 10 minutes pour présenter son projet.

Une finale au ministère de l’Économie en mai

En 2023, ce sont 20 challenges régionaux qui se dérouleront partout en France métropolitaine et dans les Outre-Mer, suivis d’une finale nationale au ministère de l’Économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique le 31 mai. Les jurys seront composés de représentants de l’enseignement, secondaire ou supérieur, de l’industrie, institutionnels et de l’écosystème entrepreneurial.

Pratique

Challenge Innovatech en Bretagne, jeudi 9 février de 9 h à 17 h 30, au CINav à Brest, le Campus des industries navales, juste derrière les Capucins, au 245 cours Aimé-Césaire. Informations par mail : innovatech@ellesbougent.com.

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Saturday, January 28, 2023

Le nucléaire, une technologie victime des passions politiques françaises - Atlantico

Yannick Jadot, candidat du parti Europe-Ecologie-Les Verts à l'élection présidentielle de 2017, s'adresse à la presse près de la centrale nucléaire de Fessenheim en janvier 2017.

Le nucléaire est aujourd’hui devenu en France un marqueur politique [1] entre une Droite de plus en plus nationaliste et une Gauche de plus en plus wokiste. L’anti-nucléarisme de la Gauche (devenue « Extrême Gauche » avec la formation de NUPES [2]) est symptomatique de son changement de logiciel. Trotskiste dans ses jeunes années, Jean-Luc Mélenchon, comme la plupart de ses collègues socialistes et communistes, a défendu l’atome bec et ongle. Mais la vague verte portée par les écologistes a eu raison de lui. À gauche, seul le communiste Fabien Roussel défend encore le nucléaire.

Avant de s’intéresser à « Dame Nature », les écologistes ont d’abord été pacifistes. S’opposant frontalement à la prolifération des armes nucléaires et à la guerre du Vietnam [3], leur anti-nucléarisme civil a émergé de la « contre-culture » venue d’outre-Atlantique. Promue en France par des intellectuels d’extrême-gauche comme Jean-Paul Sartre, Jacques Derrida, Michel Foucault ou Simone de Beauvoir, cette contre-culture pacifiste et anti-impérialiste intégra dès les années 1960 les grandes valeurs indigénistes, féministes, homophiles et racialistes aujourd’hui prônées par le mouvement « wokiste ». En France elle s’exprima notamment dans la lutte non-violente contre l’extension du camp militaire du Larzac. Père de l’écologie politique française et candidat à la présidentielle de 1974, René Dumont fut le prototype même du pacifiste écologique. Par filiation, les écologistes ne peuvent être qu’antinucléaires. Selon l’ancien ministre Brice Lalonde [4] : « Au sein du mouvement écologiste [accepter le nucléaire] c’est comme renier la Bible pour un chrétien ».

Si EELV [5] utilise aujourd’hui de façon tactique des arguments sécuritaires (risque nucléaire, traitement des déchets) ou économiques (coût des EPR et du grand carénage), leur anti-nucléarisme repose toujours et avant tout sur leur « chromosome » pacifiste. Comme le confirmait Yannick Jadot dans son discours fondateur de Lyon le 29 janvier 2022, l’opposition des Verts au nucléaire « n’est ni technique ni climatique, elle est politique en plus d’être morale ». Cette position renforce notre conviction quant à la mécanique climatogauchiste dont la priorité n’est pas la lutte contre le réchauffement climatique, mais la mise à bas de la société de croissance et son démon capitaliste. Cette instrumentalisation du climat par l’écologie politique est confirmée par le jeu trouble d’ONG « bien-pensantes » allemandes ayant obtenu du géant Gazprom[6] [7] [8] de juteux financements en échange d’un puissant lobbyisme antinucléaire et anti-gaz de schistes.

Les Français sont-ils prêts à accepter sur leur sol la construction des nouveaux réacteurs nucléaires indispensables à la décarbonation de la société ? La Nation arrivera-t-elle à reconstituer dans les années à venir la « Force de Frappe » nécessaire à la construction des futures EPRs, SMR, voire surgénérateurs ? Il s’agit probablement du défi le plus important du futur quinquennat dont Emmanuel Macron a déclaré [9] « qu’il sera écologique ou ne sera pas ».

Quand on regarde la perception du nucléaire par nos concitoyens, rien n’est gagné. Si 60 % d’entre eux sont favorables au nucléaire civil [10], 78 %, dont deux tiers des 18 à 21 ans, considèrent le nucléaire comme impactant négativement le climat[11]. Pire une proportion importante de la jeunesse considère le nucléaire comme davantage émetteur de CO2… que le charbon. Quant à la schizophrène Union Européenne, elle a érigé la lutte contre le réchauffement climatique au premier rang de ses priorités, mais a intégré l’atome du bout des lèvres dans la taxonomie verte.

Le « green deal » n’empêchera pas pour autant le nucléaire de croitre dans le monde. Progressivement se met en place une nouvelle carte géopolitique sur laquelle l’Europe semble ne pas vouloir s’inscrire. En se soumettant à une Chine conquérante détenant un pouvoir absolu sur la production des équipements renouvelables, l’Europe est en train de perdre son indépendance énergétique résiduelle et accroît un peu plus sa progressive vassalisation. Plutôt que d’adouber les ONGs fondamentalistes très présentes à Bruxelles, les commissaires européens et les gouvernements devraient davantage être à l’écoute des populations.

(...) 

Comparé à ses compétiteurs, le nucléaire a un avantage décisif en termes de lutte contre le réchauffement climatique : il représente la seule source d’électricité à la fois pilotable et décarbonée. Sur l’ensemble de son cycle de vie, un MWh nucléaire émet 12 kgCO2, contre 15 pour l’éolien, 24 pour l’hydraulique, 45 pour le solaire photovoltaïque, 230 pour la biomasse, 490 pour le gaz et 890 pour le charbon [12].

Par rapport aux énergies fossiles et notamment au gaz, l’atome possède un avantage concurrentiel sur le plan de la sécurité énergétique. L’électricité gazière est un business d’OPEX [13] : le coût du combustible compte pour 90 % dans le prix du MWh alors que le coût des installations compte marginalement. En revanche, le nucléaire est un business de CAPEX [14] : le prix de l’uranium compte pour moins de 5 % dans le prix du MWh. De surcroit une fois rempli, un réacteur vit de son combustible entre quinze et trente mois. Contrairement au gaz, le nucléaire est donc très peu sensible aux aléas économiques et géopolitiques des matières premières. Même s’il ne produit pas d’Uranium, le nucléaire confère à un pays une sécurité énergétique sans comparaison avec la dépendance quotidienne induite par les énergies fossiles.

Non contente d’être la source d’électricité la plus propre, le nucléaire remporte aussi la « palme d’or » de la sécurité : par MWh produit, il possède un taux de mortalité 40 fois inférieur au gaz, 60 fois inférieur à la biomasse et 500 fois inférieur au charbon [15] [16]. Rien de très surprenant : l’impact de la pollution atmosphérique sur la santé est sans commune mesure en comparaison d’accidents ponctuels fussent-ils majeurs comme Tchernobyl ou Fukushima.

Pour Tchernobyl l’ONU fait état de 3700 victimes (décès direct des « liquidateurs » + maladies long terme dues à l’irradiation) pour la période 1986 à 2005 soit en moyenne 185 morts par an. Quant à Fukushima, ses 22 000 morts et disparus sont exclusivement le fait d’un séisme puis d’un tsunami. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, l’accident nucléaire proprement dit n’a induit aucun décès ni engendré aucun accroissement du cancer de la thyroïde [17].

Significatifs pour les opposants à l’atome, ces chiffres restent pourtant marginaux quand on les compare à ceux beaucoup moins visibles d’autres sources d’énergie : à elle seule, l’électricité charbonnière tue sournoisement chaque année 250 000 êtres humains à la suite de problèmes respiratoires liés à la pollution de l’air.

Ces chiffres exceptionnels ne doivent pas pour autant occulter les risques. Même si leurs causes sont parfaitement identifiées (faillite du système communiste et macroséisme), Tchernobyl et Fukushima sont des accidents majeurs tant sur le plan de leurs conséquences sociétales qu’économiques. Elles ont induit dans l’opinion publique des craintes légitimes. Au nucléaire sont associées trois grandes externalités négatives : l’accident majeur, le démantèlement des centrales en fin de vie et le traitement des déchets.

Les acteurs du nucléaire couvrent les deux premières externalités en provisionnant leurs coûts potentiels au sein d’un fonds actualisé complexe à gérer. Ainsi, les accidents majeurs sont potentiellement associés à des coûts exorbitants (plusieurs centaines de milliards d’euros [18]), mais aussi à une probabilité d’occurrence très faible. Dépensés dans un avenir très lointain (le démantèlement) ou fort probablement inutilisés (on espère qu’il n’y aura jamais d’accident majeur), ces fonds sont constitués sur des hypothèses économiques très arbitraires tant sur le capital que son taux d’actualisation.

Cependant, pour l’opinion publique, c’est surtout la gestion des déchets qui fait aujourd’hui débat. Si le combustible enrichi contient initialement entre 4 % et 5 % d’Uranium235, au fur et à mesure de son utilisation dans le réacteur, ce pourcentage diminue progressivement pour atteindre des concentrations inférieures à 0,4 %. Cet Uranium « appauvri » peut dans un premier temps être réenrichi pour fournir un nouveau combustible. Cependant l’enrichissement a une limite résiduelle conduisant à des déchets ultimes restant plus ou moins radioactifs durant des périodes (on parle de « durée de vie ») s’étalant de quelques minutes à plusieurs dizaines de milliers d’années.

Une grosse partie des déchets ultimes sont de vie courte et très faiblement radioactifs. Sans aucun risque pour la santé, ils sont entreposés de façon rigoureuse en surface au CIRES dans l’Aube [19]. En revanche, les déchets fortement radioactifs et de vie longue sont dangereux pour la santé. Aussi doivent-ils être scellés dans des fûts vitrifiés puis stockés à tout jamais dans une formation souterraine rigoureusement imperméable ceci afin d’empêcher tout déplacement de radio nucléides. Un tel stockage est en cours de finalisation à Bures dans la Haute-Marne [20]. L’étanchéité du site est garantie grâce à une roche argileuse stable et totalement imperméable depuis plusieurs dizaines de millions d’années. Bien que techniquement solutionné, le stockage des déchets radioactifs n’en reste pas moins un problème sociétal aigu pour l’opinion publique. Une aubaine pour les organisations antinucléaires toujours à l’affut d’éléments négatifs alimentant le grand marché de la peur.

(...)

Reposant en grande partie sur la relance du nucléaire civil, le discours fondateur délivré par le Président de la République à Belfort le 10 février 2022 balaie d’un revers de main vingt années d’errements énergétiques. Vingt années durant lesquelles on nous a inlassablement adjurés d’abandonner une filière d’excellence au profit d’unités solaires et éoliennes incapables de nous fournir le moindre MWh aux heures de pointe durant les périodes hivernales.

S’il n’y a jamais eu en France une réelle volonté de sortir du nucléaire comme tel a été le cas outre-Rhin après Fukushima, la filière a beaucoup souffert d’attaques incessantes portées par la Gauche en général, les Verts en particulier depuis la fin du siècle dernier.

Cette croisade antinucléaire date de 1977. Elle s’est pour la première fois cristallisée autour de la construction du surgénérateur Superphénix. Déjà à l’époque, les « comités Malville »[21] étaient constitués de milices d’extrême gauche issues de l’Organisation Communiste des Travailleurs, de la Ligue Communiste Révolutionnaire et d’ONGs fondamentalistes comme Greenpeace ou Les Amis de la Terre.

Lors de leur participation à la « gauche plurielle » de Lionel Jospin, les Verts représentés à l’époque par Dominique Voynet auront la peau de Superphénix. Quinze ans plus tard, l’accord électoral entre François Hollande et les Verts scellera la mort de Fessenheim et du projet ASTRID. En vingt ans d’inactivité, la France a inexorablement perdu son leadership historique au profit de la Chine et de la Corée. Voulue par le Président Macron, la relance du nucléaire est louable. Toutefois, le grand défi du futur ne sera pas seulement celui des coûts, du temps et de l’acceptation sociétale. Ce sera surtout celui des compétences [22].

Le problème avait été pointé du doigt dans le rapport Folz [23] datant d’octobre 2019. Ce remarquable document consacré aux retards et aux surcoûts de l’EPR de Flamanville avait soulevé le problème crucial des pertes généralisées de compétences dans une filière industrielle réclamant des ressources humaines deux fois plus qualifiées comparées à la moyenne de l’industrie.

La dernière centrale nucléaire (Civeaux) raccordée au réseau date de 1991. Cet arrêt quasi total de l’activité depuis près de trente ans a profondément perturbé la pyramide des âges de la filière empêchant notamment la transmission du savoir entre générations. Maîtrise d’œuvre, aptitude à gérer de très gros chantiers, compétence des bureaux d’études, disparition des fabricants de composants, la liste est longue quant à la dégradation du savoir-faire avec une mention particulièrement critique pour le soudage. Les très nombreux incidents et malfaçons observés sur Flamanville illustrent un déficit de compétences se traduisant notamment par une dramatique pénurie en soudeurs qualifiés.

Malgré un recrutement de 8000 personnes par an tous métiers techniques confondus, malgré les sites de formation d’EDF, la filière peine à reconstituer ce trésor humain qui avait transformé, au cours des années 1970 et 1980, le nucléaire français en filière d’exception.

Sous la pression d’une extrême-gauche antinucléaire tenant les rênes de l’enseignement supérieur, les jeunes ingénieurs sont de moins en moins enclins à vouloir travailler dans l’atome. Nous en prenons pour preuve cette prise de position de néo-diplômés d’Agro Paris Tech lors de la remise des diplômes 2022. Adoubés par leur direction ils avaient déclaré au cours d’un discours climatogauchiste assumé leur détestation de la société de croissance et leur opposition vindicative au nucléaire [24]. Le relancement de la filière voulue par l’État ne se fera pas seulement à coups de milliards, elle demandera aussi un effort pédagogique majeur vis-à-vis de nos jeunes générations.

[1] https://www.bvoltaire.fr/le-nucleaire-nouveau-marqueur-politique-entre-une-droite-nationaliste-et-une-gauche-wokiste/

[2] Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale

[3] https://www.nouvelobs.com/politique/20110719.OBS7300/le-pacifisme-fondement-de-l-ecologie-politique.html

[4] https://www.goodplanet.org/fr/peut-on-etre-ecologiste-et-pro-nucleaire/

[5] https://energie.eelv.fr/la-transition-energetique/pourquoi/sortir-du-nucleaire-pourquoi/

[6] https://www.contrepoints.org/2022/03/04/422715-des-ecologistes-ont-ils-ete-finances-par-le-gouvernement-russe

[7] https://atlantico.fr/article/decryptage/l-europe-dependante-du-gaz-russe-voila-pourquoi-il-est-plus-que-temps-de-faire-la-transparence-sur-le-financement-de-mouvements-ecologistes-par-la-russie-economie-environnement-allemagne-gaz-russe-gazoduc-nord-stream-2-guerre-en-ukraine-drieu-godefridi

[8] https://www.bvoltaire.fr/le-conflit-ukrainien-sonnera-t-il-le-glas-de-lecologie-politique/

[9] https://fne.asso.fr/communique-presse/ce-quinquennat-sera-ecologique-ou-ne-sera-pas

[10] http://www.odoxa.fr/sondage/retour-de-flamme-francais-faveur-nucleaire/

[11] https://www.lemonde.fr/blog/huet/2018/04/11/nucleaire-et-climat-la-grande-tromperie/

[12] https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/2018/02/ipcc_wg3_ar5_annex-iii.pdf

[13] OPEX = operational expenditures ou dépenses de fonctionnement.

[14] CAPEX = capital expenditures ou dépenses d’investissement.

[15] https://www.contrepoints.org/2017/08/04/296088-nucleaire-source-denergie-plus-sure

[16]http://academie-technologies-prod.s3.amazonaws.com/2017/07/13/09/14/40/461/filieresproductionnergie_sante_final.pdf

[17]http://www.irsn.fr/FR/connaissances/Installationsnucleaires/Les-accidents-nucleaires/accident-fukushima-2011/fukushima-2016/Documents/IRSN Fukushima sante-travailleurs 201603.pdf

[18] http://transition.wifeo.com/les-externalites-des-energies.php

[19] https://www.andra.fr/les-dechets-radioactifs/les-solutions-de-gestion/stockage-en-surface

[20] https://www.cigeo.gouv.fr/

[21] Du nom du village le plus proche de la centrale

[22] https://www.sfen.org/rgn/competences-nucleaire-francais-defi-demain/

[23]https://minefi.hosting.augure.com/Augure_Minefi/r/ContenuEnLigne/Download?id=104AF2DA-FA4D-4BED-B666-4D582E2C7A8A&filename=1505%20-Rapport%20Flamanville%20pdf.pdf

[24] https://www.bvoltaire.fr/point-de-vue-ces-grandes-ecoles-francaises-en-pleine-tempete-climatogauchiste/

Extrait du livre de Philippe Charlez, « Les 10 commandements de la transition énergétique », publié chez VA éditions

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Le nucléaire, une technologie victime des passions politiques françaises - Atlantico
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Friday, January 27, 2023

Éducation : «Supprimer la technologie en 6e au collège ne va pas dans le bon sens» - Le Parisien

Alain Cadix a rédigé un rapport sur la technologie au collège. Il revient sur la suppression de cet enseignement en 6e à la rentrée prochaine, et explique pourquoi il faudrait plutôt consolider cette matière.

La technologie nous environne plus que jamais, mais son enseignement est réduit à peau de chagrin. L'an prochain, la matière disparaîtra de l'emploi du temps des élèves de 6e. (Illustration) Kmatta
La technologie nous environne plus que jamais, mais son enseignement est réduit à peau de chagrin. L'an prochain, la matière disparaîtra de l'emploi du temps des élèves de 6e. (Illustration) Kmatta
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Éducation : «Supprimer la technologie en 6e au collège ne va pas dans le bon sens» - Le Parisien
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Thursday, January 26, 2023

Quand les entreprises se réinventent par la technologie - ZDNet France

Quand les entreprises se réinventent par la technologie

Si vous pensez que tout ralentissement de l'économie au cours de l'année à venir se traduira par une baisse de la charge de travail technologique, détrompez-vous.

Dans une nouvelle enquête d'Accenture, 73 % des cadres ont déclaré qu'en cas de récession, leur entreprise accélérerait ses stratégies de « réinvention totale de l'entreprise ».

Comme on peut le deviner, toute « réinvention totale de l'entreprise » passe par la technologie. Cela signifie que les responsables et les professionnels de la technologie auront beaucoup de travail à accomplir, et que les chefs d'entreprise s'appuieront encore plus sur eux pour réaliser la transformation dont ils ont tant besoin. Il s'agit de cloudifier, d'automatiser et d'injecter de l'intelligence dans les processus d'entreprise.

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Trois couches techniques

Que signifie « réinvention totale de l'entreprise » dans le langage des affaires ? « Centrée sur un noyau numérique solide, elle permet de stimuler la croissance et d'optimiser les opérations », expliquent les auteurs du rapport, sous la direction de Julie Sweet, présidente et CEO d'Accenture.

Cela signifie réinventer et rassembler trois niveaux d'initiatives techniques :

  • L'infrastructure et la couche de sécurité : « Une base informatique moderne, basée sur le cloud, qui est automatisée, agile et sécurisée dès la conception. »
  • Couche de données et d'IA : « Des applications et des plateformes axées sur l'IA générant des informations pour la prise de décision. »
  • Couche applications et plateformes : « Là où de nouvelles expériences et de nouveaux modes de fonctionnement prennent vie, par le biais d'applications et de plateformes modernisées et nouvelles et personnalisées. »

Accenture a constaté que l'« interopérabilité » entre toutes ces couches constitue un argument commercial de poids. « Les entreprises ayant une interopérabilité élevée ont augmenté leur chiffre d'affaires 6 fois plus vite que leurs homologues ayant une faible interopérabilité et ont débloqué cinq points de pourcentage supplémentaires de croissance annuelle du chiffre d'affaires. »

Les technologies clés

La plupart des entreprises n'en sont pas encore là. Seuls 8% d'entre elles pourraient être considérées comme « réinventées » selon ces principes, indique l'enquête menée auprès de 1 516 entreprises. Les autres en sont à différents stades de leurs efforts de réinvention par la technologie, mais presque toutes reconnaissent qu'elles ont besoin de se mettre à niveau. « La technologie était autrefois un facteur de perturbation », soulignent les auteurs du rapport. « Maintenant, elle est le facilitateur, une certitude en période de turbulence ».

Dans cette optique, la majorité des entreprises ont l'intention d'investir dans toute une série de technologies de pointe ou y sont très attachées, notamment les suivantes :

  • Calcul de nouvelle génération (65%)
  • Intelligence de nouvelle génération (64%)
  • Services de cloud (61%)
  • IA et automatisation (59%)
  • Metaverse et Web 3.0 (48%)
  • Réseau/connectivité (42%)

L'engagement dans les domaines clés de l'entreprise s'accélère. Une grande partie des investissements technologiques est consacrée à l'innovation, la recherche et le développement enregistrant la plus forte hausse des investissements technologiques. Les ressources humaines devraient également bénéficier davantage des initiatives de réinvention axées sur la technologie. L'informatique elle-même mettra davantage l'accent sur l'informatisation, l'automatisation et l'ajout d'intelligence aux opérations :

  • Recherche et développement (+36% d'augmentation des dépenses au cours des deux prochaines années)
  • Ressources humaines (+35 %)
  • Opérations principales (+33 %)
  • Technologies de l'information (+ 32 %)
  • Marketing (+31%)
  • Finance (+30 %)
  • Production (+30 %)
  • Stratégie et Fusions/Acquisitions (+30 %)
  • Ventes (+28%)
  • Service client (+27%)
  • Chaîne d'approvisionnement (+29%)

Le noyau numérique est devenu « une source primaire d'avantage concurrentiel », observent les auteurs. « Pour prospérer dans ce monde, les entreprises ont besoin d'un noyau numérique solide qui servira de base à la réinvention. Le modèle opérationnel intégré et les nouvelles méthodes de travail reposent sur une plateforme technologique et de données intégrée à l'échelle de l'entreprise, qui démocratise les données dans toute l'entreprise. Le flux de données fournit des connexions entre les équipes de l'organisation en réseau, ce qui permet le partage d'idées et de connaissances. »

Source : ZDNet.com

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Wednesday, January 25, 2023

Mines : projets, transactions, technologies… Qu'attendre de 2023 ? - Jeune Afrique

Cuivre, lithium, graphite, cobalt… La transition énergétique mondiale a entraîné une augmentation des besoins en minerais. Or, si l’Afrique possède, selon les estimations, 30 % des réserves minérales mondiales, de nombreuses régions restent sous-explorées. Même le cuivre, pour lequel les perspectives à court terme sont mitigées en raison du ralentissement de l’économie mondiale, devrait renouer avec des perspectives solides à moyen terme : la transition énergétique induira 50 % de la croissance de la demande mondiale du minerai au cours des cinq prochaines années, notamment pour l’énergie éolienne et l’amélioration des réseaux nationaux africains, selon les analystes de Fitch Ratings.

À Lire Les minerais « verts », une aubaine sous condition pour l’Afrique

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Tuesday, January 24, 2023

Quantonation, le fonds hyperactif dans les technologies quantiques - Les Échos

Publié le 24 janv. 2023 à 7:37Mis à jour le 24 janv. 2023 à 7:39

C'est une date à marquer d'une pierre blanche pour Quantonation. Pasqal, un des pionniers tricolores de l'ordinateur quantique , a bouclé un tour de table de 100 millions d'euros. Un record pour une start-up européenne du secteur mais aussi pour ce fonds devenu incontournable dans les technologies quantiques.

Ce financement a une saveur particulière puisque Pasqal a été cofondée par Christophe Jurczak, qui est l'un des directeurs associés de Quantonation et a fait sa thèse sous la direction d'Alain Aspect , récent prix Nobel de physique et autre cofondateur de la jeune pousse. Un cas de figure atypique dans le monde du capital-risque !

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Hydrogène : Bulane lève 14 millions d'euros pour déployer sa technologie dans l'industrie et le bâtiment - La Tribune Occitanie Montpellier

La PME héraultaise Bulane est créatrice d'une flamme industrielle propre produite à partir de l'hydrogène naturellement présent dans l'eau. Elle conçoit et fabrique des électrolyseurs dédiés aux applications de combustion, permettant de créer une flamme haute température, produite sur site et sans stockage de gaz, à très faible émission de carbone. La PME a fait son chemin auprès de grands comptes industriels et annonce à ce jour près de 1.600 électrolyseurs vendus depuis 2016. Sa technologie propose désormais l'hybridation des procédés de combustion fossile existants avec une combustion hydrogène permettant d'électrifier indirectement les procédés thermiques industriels et du bâtiment.

Le 24 janvier, elle annonce avoir bouclé une levée de fonds de 14 millions d'euros. Il s'agit du 3e tour de table réalisé par Bulane, après une levée de fonds de 2,7 millions d'euros en 2015 et une seconde de 2,8 millions d'euros en 2018. L'opération se fait avec la participation d'investisseurs historiques de Bulane (IRDI Capital Investissement et SOFILARO, ainsi que Bpifrance, le Conseil régional Occitanie et ses partenaires bancaires (Banque Populaire du Sud, BNP Paribas, Caisse d'Epargne Languedoc Roussillon et le Crédit Agricole Languedoc).

Financière et extra-financière

Mais pour cette levée de fonds, la PME a également ouvert le champ des investisseurs. Se sont ainsi invités autour de la table Cédric de Saint-Jouan via sa holding Vol-V, Jean-Marc Bouchet via sa holding d'investissement Captain Watt (qui comprend aussi Qair, producteur d'énergies renouvelables) ou Patrice Lafargue, président du groupe IDEC (intervenant en France et à l'international sur l'ensemble des métiers liés à l'immobilier) via IDEC Invest Innovation.

« Nous avons voulu donner deux dimensions à cette opération : financière et extra-financière, explique Nicolas Jerez, le président-fondateur de Bulane. Elle nous permet de fédérer un véritable pool d'expertises. Notre volonté, c'est de traiter toute la chaîne de valeur entre l'électron et l'usage final, et pour ça, nous réunissons les compétences sur cette chaîne de valeur, en lien avec les applicatifs industrie et bâtiment que nous ciblons. Les actionnaires historiques de Bulane restent majoritaires, notamment IRDI et Sofilaro, ainsi que les fondateurs de Bulane, Pierre-Yves Urvoy, Henri et Serge Champseix et moi-même. Quant à UI Gestion, qui axe ses investissements sur les phases d'amorçage, ils sont logiquement sortis. »

Cédric de Saint-Jouan déclare que « Vol-V a choisi de s'investir pour permettre à Bulane, pionnière dans les applications liées à la flamme hydrogène, de faire évoluer son modèle économique de la vente de produits technologiques à la vente d'énergie, sous forme de molécules d'hydrogène ».

« À l'image de nos derniers investissements dans des startups innovantes, notre prise de participation dans Bulane revêt un caractère stratégique pour former un écosystème complet autour des énergies vertes et viser la décarbonation, commente Patrice Lafargue.
Nous voyons déjà une multitude d'applications dans nos métiers, et surtout dans les usages possibles auprès de nos clients et partenaires pour concilier croissance et responsabilité environnementale. »

De nouveaux modèles économiques

Bulane veut aujourd'hui déployer sa flamme hydrogène dans la décarbonation des procédés de chauffe industriels et des bâtiments (par hybridation des chaudières).

« L'industrie, plus que jamais, veut s'affranchir des bouteilles de gaz, précise Nicolas Jerez. Nous développons des projets partenariaux comme avec la Maison Hennessy (filiale du groupe LVMH et producteur de cognac, NDLR), avec qui nous sommes en phase de validation, et la distillation est clairement une filière qui s'intéresse à notre technologie pour se décarboner. Les autres filières cibles sont entre autres l'agroalimentaire, la micro-électronique, l'industrie du verre ou le traitement thermique des métaux. »

Lire aussiDécarbonation : Bulane et Hennessy expérimentent le cognac distillé à l'hydrogène

Dans le génie climatique, l'envolée du prix du gaz et les problèmes d'approvisionnement en bouteilles de gaz sont venus booster l'activité historique de Bulane sur le marché des équipements oxy-flamme. Alors que la PME avait signé, en 2017, un partenariat commercial avec Castolin (filiale du groupe international Messer, leader mondial des solutions pour l'assemblage et la maintenance par soudage, brasage et techniques connexes), « en 2022, nous avons signé avec un nouveau partenaire majeur, Bizline (filiale de Rexel, NDLR), équipementier du génie climatique qui compte 800 magasins », déclare Nicolas Jerez.

International, innovation, structuration

Selon le dirigeant de Bulane, cette levée de fonds de 14 millions d'euros a trois objectifs.

« Tout d'abord, soutenir le développement commercial des activités historiques de Bulane, c'est à dire la flamme industrielle propre, à l'international, et établir de nouveaux modèles économiques orientés vers la vente d'énergie. Ensuite, développer des programmes innovation pour créer de nouveaux produits et adresser les usages thermiques industriels et des bâtiments : nous avons notamment besoin de scaler la taille de nos électrolyseurs pour les passer de 20 kW à 500 kW et ensuite à 1 MW. Enfin, pour soutenir cette croissance, Bulane va devoir structurer son organisation avec le recrutement d'une trentaine de nouveaux collaborateurs et l'extension de nos capacités industrielles. »


Lire aussiComment Bulane et BDR Thermea vont décarboner le chauffage grâce à l'hydrogène

Alors que Bulane compte aujourd'hui une vingtaine de collaborateurs, pour un chiffre d'affaires 2022 de 2,3 millions d'euros, le dirigeant cherche donc, pour 2023, des profils très diversifiés, de la production à la R&D, en passant par la finance ou le marketing. Quant à l'extension, elle se fera sur un foncier « de la métropole de Montpellier », indique-t-il sans être plus précis, au moins 2.000 m2 supplémentaires pour y loger la production d'électrolyseurs.

Hybridation

L'Europe doit rapidement réduire ses combustibles et intrants fossiles pour réduire ses émissions de CO2 ainsi que sa dépendance géopolitique et économique au gaz importé. Dans ce contexte, l'hydrogène produit par électrolyse à partir d'électricité renouvelable peut jouer un rôle majeur en remplaçant les combustibles fossiles dans les procédés industriels ou le chauffage des bâtiments. Le dirigeant de Bulane rappelle qu'ils représentent en France plus de 400 TWh par an, « et dans l'industrie, 70% d'entre eux ne sont pas facilement électrifiables », précise Nicolas Jerez.

Dans cet écosystème "hydrogène" émergent, la PME héraultaise s'applique à tracer sa route tranquillement mais sûrement. Une trajectoire pragmatique, issue des convictions de Nicolas Jerez sur les réalités et perspectives du marché hydrogène, et qui tient en un mot : hybridation.

« Les évolutions ne se font pas par des sauts francs : tout est lié à une adaptation à l'environnement, donc on s'hybride, analyse le dirigeant. Chez Bulane, notre crédo, c'est de trouver des usages qui existent, qui soient fortement générateurs de CO2 et sur lesquels on aura un gros impact. Et notre sujet, c'est de faire un gaz électrique (à base d'hydrogène par électrolyse donc, NDLR) : entrer dans les applicatifs qui sont faits pour brûler du gaz en les hybridant avec de l'hydrogène. Car dans l'industrie, il y a un enjeu de process, et si on ne soutient pas cette hybridation, le risque, c'est que les industries délocalisent ou restent au gaz pendant les trente prochaines années. L'implémentation de ces systèmes peut se réaliser sans modification des infrastructures, de façon sécurisée et progressive. »

Cécile Chaigneau

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Quantonation, le fonds hyperactif dans les technologies quantiques - Les Échos

Publié le 24 janv. 2023 à 7:37Mis à jour le 24 janv. 2023 à 7:39

C'est une date à marquer d'une pierre blanche pour Quantonation. Pasqal, un des pionniers tricolores de l'ordinateur quantique , a bouclé un tour de table de 100 millions d'euros. Un record pour une start-up européenne du secteur mais aussi pour ce fonds devenu incontournable dans les technologies quantiques.

Ce financement a une saveur particulière puisque Pasqal a été cofondée par Christophe Jurczak, qui est l'un des directeurs associés de Quantonation et a fait sa thèse sous la direction d'Alain Aspect , récent prix Nobel de physique et autre cofondateur de la jeune pousse. Un cas de figure atypique dans le monde du capital-risque !

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Monday, January 23, 2023

À Port-La-Forêt CDK Technologies « maintient et rénove l'existant » - Le Télégramme

Outre le départ de Cyril Abiteboul, remplacé à la direction générale par Stéphane Digard, et la nomination de Loïk Peyron à la présidence du comité stratégique, l’actualité de CDK Technologies, c’est aussi un gros investissement sur l’anneau de Keroman, à Lorient : 6 000 m2 pour développer l’outil de production. Quid du second site installé sur 5 000 m2 à Port-La-Forêt ?

La direction opérationnelle de l’entreprise fait une réponse prudente. En redisant d’abord que « ce qui est bon pour Lorient est bon pour Port-La-Forêt ». En évoquant ensuite deux contraintes en toile de fond. La première tient de la maîtrise de la croissance : il s’agit de développer l’outil de production du sud Finistère sans neutraliser la production ni obérer le carnet de commandes de CDK Technologies. Pour ça, Stéphane Digard et Yann Dollo indiquent vouloir attendre que l’investissement lorientais soit abouti. « Soit, au plus tôt, 2025 ». Ce qui, sur le papier, permettrait de basculer temporairement l’activité à Lorient pendant d’éventuels travaux à Port-La-Forêt.

Urgence : logement, mobilité et accueil des conjoints

La deuxième contrainte forte ne tient pas tant des possibilités physiques d’accueil à Port-La-Forêt que de l’écosystème d’un pôle qui n’est pas seulement fait pour la plaisance et qui n’est plus seulement dédié à l’accueil des écuries de courses au large. En clair, les dirigeants de CDK Technologies soulignent les difficultés auxquelles ils sont déjà confrontés dans leurs recrutements : ici comme ailleurs, la tension sur le marché de l’emploi les oblige désormais à intégrer les problématiques de logement, de mobilité et d’intégration locale des conjoints ou familles. Sur ces points, Lorient porte davantage évidemment plus d’intérêt. « Il faut une vision à long terme sur ces items », plaide Yann Dollo, faisant un aussi discret que diplomatique appel du pied aux collectivités et agglos.

« Maintien de l’existant et mise à niveau »

Un investissement est néanmoins programmé sur le site de La Forêt-Fouesnant. « Nous maintenons l’existant et procéderons à la mise à niveau des bâtiments », annonce le directeur général, qui - pas plus que pour celui de Lorient - ne souhaite précisément chiffrer l’investissement décidé à Port-La-Forêt. « Nous allons travailler au maintien des conditions de travail des opérateurs ».

L’existant, ce sont principalement deux autoclaves (50 m x 1,80 m pour la cuisson de mâts flotteurs, et autre bas de navire par exemple en polymère composite ; 12 m x 1,50 m pour, par exemple, la réalisation des baumes d’Imoca, toujours en polymère composite) mais aussi deux grandes étuves (jusqu’à 60 pieds, comme l’Imoca de Charlie Dalin), un atelier d’assemblage, un bâtiment administratif et social flambant neuf et, surtout, un accès direct à la mer. Le site emploie 45 salariés (ETP) dont 40 titulaires.

Sur la voie de la diversification

L’autre bonne nouvelle, c’est l’acquisition prochaine à Port-La-Forêt d’une machine numérique d’usinage 3D. « Elle va nous permettre de sortir des préformes, de faire de la petite découpe numérique ».

Aujourd’hui, CDK Technologies cherche à diversifier ses marchés et, en même temps, à davantage produire des mini-séries, prototypes ou autre. Outre sa présence dans un consortium travaillant à la propulsion vélique sur les chantiers de l’Atlantique, la société regarde ainsi avec grande attention ce qui se passe navigation défense ; hydrolien, plaisance. L’investissement (au propre comme au figuré), de Cyril Abiteboul ancien patron de Renault F1 y est sans doute pour quelque chose. CDK regarde aussi attentivement comment des châssis en polymère composite pourraient améliorer le concept de la voiture électrique.

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À Port-La-Forêt CDK Technologies « maintient et rénove l'existant » - Le Télégramme
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Saturday, January 21, 2023

Intelligence artificielle : illustrateurs, codeurs et traducteurs déjà bousculés par cette technologie - Le Monde

ChatGPT est, techniquement, un prodige : ce service proposé par la société OpenAI est capable de produire des textes avec une syntaxe si sophistiquée et avec des variations si nombreuses qu’il est difficile de différencier ces créations de textes écrits par des humains. Cependant, ChatGPT n’est que la dernière manifestation d’une évolution technologique vieille de plusieurs années.

De plus en plus de secteurs sont confrontés à l’émergence de ces outils d’intelligence artificielle (IA) qui, après avoir étudié des milliards de fragments de phrases, d’images ou de codes informatiques, sont capables d’accomplir des tâches qu’on aurait crues, il y a encore quelques années, inaccessibles à la machine. Cette évolution ne se fait pas sans heurt ni questionnements.

Illustration automatisée

Stable Diffusion, Midjourney ou DALL-E sont les derniers-nés du secteur : apparus en 2022, ces services permettent de transformer une courte phrase ou quelques mots-clés en une image représentant, avec une justesse parfois surprenante, les objets ou représentations demandés par l’utilisateur. De nombreuses tâches autrefois dévolues aux illustrateurs deviennent accessibles à des personnes ne disposant pas de compétences en dessin mais qui, en revanche, ont appris à maîtriser l’art du « prompt », c’est-à-dire la capacité à produire des instructions envoyées à la machine pour lui permettre de créer une image de toutes pièces.

Depuis quelques mois, on voit ainsi fleurir des projets de bandes dessinées réalisées entièrement grâce aux IA, des prototypes de jeux vidéo ou encore des couvertures de livre. Au mois d’octobre 2022, la banque d’images Shutterstock a ainsi annoncé un partenariat avec OpenAI, afin de proposer directement sur sa plate-forme des fonctionnalités de génération automatique d’illustrations grâce à l’IA.

Ombremonde, illustrateur membre du Syndicat des travailleurs artistes-auteurs (STAA) CNT-SO, se souvient de ses premières impressions face à ces nouveautés : « Au début, beaucoup trouvaient ça plutôt cocasse. On s’amusait un peu avec. Mais, quand les artistes ont commencé à comprendre que ces services utilisaient leurs œuvres, cela a suscité de nombreux débats. »

Au-delà des initiatives individuelles et des appels au boycott, une action collective a ainsi été ouverte, le 13 janvier 2023 aux Etats-Unis, par un groupe d’auteurs et d’artistes contre Stable Diffusion, accusé d’avoir entraîné son modèle sur des images sans avoir obtenu le consentement de leurs auteurs. A moyen terme, certains illustrateurs redoutent qu’une partie de leur travail ne soit déléguée à des machines. « Je crains qu’à l’avenir nous soyons dépossédés de notre travail, s’inquiète Ombremonde. Par exemple, qu’on nous demande de plus en plus de corriger des images générées par intelligence artificielle. »

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À Lannion, Lumibird poursuit sa course en tête des technologies laser - Le Télégramme

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