News JVTech Ce graphique montre les plus gros producteurs de technologies d’énergies renouvelables : un pays écrase tous les autres
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On entend beaucoup parler d’énergie verte en France, mais quels sont les pays qui participent à en produisent le plus. pas besoin d’aller chercher bien loin, un pays met la misère à tous les autres, voici pourquoi.
Panneaux solaires, éoliennes… un des plus gros défis pour l’avenir
Dans une époque où les scientifiques nous rabâchent qu’il est trop tard (ou presque ?) pour sauver la planète, le temps de l’optimisation est venu : rentabiliser les différentes formes d’énergie créées tout autour de nous pour en faire de l’électricité ou de la chaleur. Bref, ne rien laisser au hasard.
De nombreux projets visant à développer les énergies renouvelables passent sous le feu des projecteurs depuis plusieurs années. On pense par exemple à l’idée de tapisser un dixième du désert du Sahara de panneaux solaires, pouvant théoriquement produire suffisamment d’électricité pour alimenter le monde entier. En France notamment, les éoliennes off-shore (dans la mer et l’océan) sont en pleine expansion.
Il est vrai que depuis 2022, l’énergie nucléaire et le gaz sont officiellement considérés par l’Union Européenne comme des énergies vertes. Mais pour ce graphique, elles ne sont pas prises en compte car le débat tourne autour des énergies renouvelables, signifiant qu’elles se… renouvellent très régulièrement : l’eau, le soleil, vous avez l’idée.
La Chine, c’est 65% de la fabrication de technologies d’énergies renouvelables
Pour se donner une idée de qui produit le plus de composants pour la production d’énergie propre, quoi de mieux qu’un petit graphique pour bien visualiser. C’est justement le site Visual Capitalist qui nous régale en se basant sur un étude de l’International Energy Agency, qui regroupe, entre autres, la part de chaque région du monde dans la production de telle ou telle énergie propre.
Qui gagne à votre avis ? Réponse, la Chine, et avec la manière. L’empire du milieu accumule pas moins de 65% de la production totale à lui tout seul : 53% des tours d’éoliennes, 73% des nacelles, 84% des pales. Pour l'énergie solaire, c’est une moyenne de 85% des différents composants.
La statistique la plus connue est probablement celle sur les composants des voitures électriques. La Chine occupe une position dominante sur dans la production de batteries : 75% de parts de marché, vous vous doutez des soucis que cela peut engendrer avec l’avènement des EVs.
Là où notre chère Europe s’en sort plutôt bien, c’est pour les composants d’éoliennes offshore. En revanche, côté panneaux solaires, c’est la débandade.
C’est sûr que dans l’imaginaire collectif, la Chine ne transparaît pas comme étant un pays très respectueux de l’environnement. Depuis longtemps appelé “l'usine du monde”, ne croyez pas que tout s’est inversé depuis. En effet, la Chine fait toujours partie du top 3 des pays les plus pollueurs au monde avec les USA et l’Inde. En revanche, la pays utilise son vaste territoire et sa main d'œuvre pour se développer dans presque tous les secteurs, dont celui des énergies renouvelables.
Un réseau international de journalistes d’investigation, Forbidden Stories, mène actuellement une enquête mondiale sur les « mercenaires de la désinformation ». Israël, premier exportateur de services en matière de campagnes de diffamation, fausses nouvelles et trucage d’élections, engrange des bénéfices juteux, mais la responsabilité juridique de ces crimes contre la démocratie risque de lui être imputée à plus long terme.
En février 2023, les journalistes d’investigation de l’association Forbidden Stories ont publié un nouveau chapitre de leur projet « Story Killers »1, révélant un réseau d’entreprises israéliennes qui fournissent des services de désinformation aux plus offrants. Ces services, qui portent la cyberguerre à un autre niveau, comprennent des campagnes de diffamation, la diffusion de fausses nouvelles et le trucage d’élections et de référendums.
La prise de conscience de la manière dont les médias sociaux, la surveillance et l’exploration de données peuvent influencer les élections s’est faite après que le scandale de Cambridge Analytica a été rendu public en 20182. Cambridge Analytica a influencé plus de 200 élections dans le monde, et l’un de ses principaux fournisseurs de technologie était Archimedes Group, une société israélienne. Lorsque l’une de ses cadres dirigeantes Brittany Kaiser s’est présentée devant le Parlement britannique pour dénoncer ces crimes, elle a affirmé qu’elle ne se souvenait pas des noms des employés israéliens d’Archimedes Group avec lesquels elle avait travaillé.
La cyberguerre en général et la désinformation en particulier sont des armes très dangereuses. Elles sapent le processus démocratique lorsqu’elles sont utilisées pour influencer les élections en diffusant des rumeurs et de fausses informations, et elles peuvent également devenir mortelles. Ainsi, la journaliste indienne Gauri Lankesh a été assassinée en septembre 2017, quelques jours avant de publier un article sur la désinformation et ses dangers. Elle était elle-même la cible d’une campagne de calomnie. Après son assassinat, on a découvert que les personnes qui l’avaient attaquée sur les réseaux sociaux n’avaient jamais existé. Leurs comptes ont ensuite été supprimés, masquant ainsi les traces de ceux qui avaient orchestré la campagne.
Une « armée » d’avatars sur les réseaux sociaux
Cinq ans plus tard, Forbidden Stories a tenté de comprendre le fonctionnement de cette industrie de la désinformation. La collaboration de journalistes de différents pays les a conduits dans la ville israélienne de Modi’in, où ils se sont fait passer pour des clients désireux d’acheter des services en vue de truquer une élection. Ils ont rencontré plusieurs sociétés, toutes israéliennes, prêtes à lancer une campagne de désinformation en leur nom pour la modique somme de 6 millions d’euros.
Forbidden Stories, en collaboration avec Amnesty International et Citizen Lab, a révélé en juillet 2021 la manière dont certaines entreprises israéliennes vendent des logiciels espions pour pirater les téléphones et les ordinateurs de journalistes, de militants des droits humains, d’avocats et d’hommes politiques3. Le « Projet Pegasus » a démontré comment une technologie testée sur des civils palestiniens a été utilisée pour renforcer la répression et les graves violations des droits humains dans le monde entier4.
Une autre facette de l’espionnage mercenaire israélien a été mise en lumière. Les entreprises de ce secteur constituent un guichet unique qui vend à la fois des logiciels espions, des services d’espionnage, le piratage de courriels — en particulier Gmail et Hotmail —, et de logiciels de messagerie — en particulier Telegram —, la diffusion de fausses nouvelles (fake news) et la destruction de la crédibilité des candidats politiques. Elles le font principalement en utilisant de faux profils, des avatars. Pour cela, elles volent des photos de personnes réelles et leur attribuent des noms différents, des comptes de médias sociaux et même des portefeuilles électroniques avec de l’argent réel. Elles engagent également des agents dans les pays cibles afin de pouvoir vérifier les numéros de téléphone et les adresses lorsqu’elles élaborent ces avatars. « Team Jorge », l’une de ces officines de l’industrie de désinformation israélienne, dispose ainsi d’une « armée » de 40 000 avatars de ce type, créés à l’aide de l’intelligence artificielle. La liste des entreprises israéliennes de désinformation citées dans la récente enquête de Story Killers comprend également Voyager Labs, Percepto, Cognyte, Verint, S2T Cyberspace et Demoman.
Aucune de ces technologies n’est propre au renseignement israélien. Les gouvernements américain, européens et chinois ont également accès à des logiciels espions et à des technologies de désinformation. Pourtant, toutes les entreprises qui ont été démasquées sont des entreprises israéliennes, dont le personnel est issu d’unités de renseignement qui ont exercé leurs compétences en surveillant les Palestiniens, en les faisant chanter et en montant des campagnes de désinformation pour semer la discorde entre eux.
La « diplomatie des logiciels-espions »
En tout état de cause, le monopole israélien sur ce secteur est bien le résultat d’une politique gouvernementale. Alors que tous les pays du monde ayant accès à des outils de désinformation les gardent précieusement pour eux-mêmes, des sociétés privées israéliennes proposent leurs services et leurs technologies à des clients du monde entier. L’enquête de Story Killers a révélé que de telles sociétés ont opéré en Angola, au Burkina Faso, en Colombie, en France, en Indonésie, en Malaisie, au Mexique, au Nigeria, au Sénégal, à Singapour, au Sri Lanka, en Tunisie, et dans d’autres pays encore.
Selon la loi israélienne, il est interdit aux entreprises d’exporter des technologies de sécurité militaire sans l’approbation du ministère de la défense, même si ces entreprises ne sont pas enregistrées en Israël. Malgré cela, Tal Hanan, de la « Team Jorge », a déclaré aux journalistes infiltrés de Forbidden Stories qu’il pouvait faire ce qu’il voulait sans être contrôlé par les autorités israéliennes5. Il n’a cité que trois pays avec lesquels il refuse de coopérer : La Russie, les États-Unis et Israël. Il s’agit bien entendu d’un mensonge. Le ministère israélien de la défense dispose d’une unité spéciale de contre-espionnage, le Malmab, chargé de surveiller les agents des organisations de sécurité israéliennes. Au début du mois de mars, le Malmab a sévi contre la société israélienne de logiciels espions NFV pour avoir vendu des logiciels espions non autorisés.
Tal Hanan affirme qu’il s’occupe d’infox depuis 1997 et qu’il opère à partir d’Israël. Il est clair que le ministère israélien de la défense a ses raisons pour l’y autoriser. L’affirmation selon laquelle l’industrie de la désinformation n’est pas réglementée en Israël vise à apaiser les inquiétudes des clients potentiels. Mais le gouvernement autorise d’anciens officiers à exporter des technologies militaires afin de gagner leur loyauté, tout en établissant des liens officieux avec des pays avec lesquels il n’a pas de relations diplomatiques. C’est ce qu’on appelle la « diplomatie des logiciels espions ».
Exporter le modèle de la domination coloniale
Les industries israéliennes de la désinformation, des logiciels espions et de l’espionnage d’entreprise tentent de reproduire l’expérience militaire israélienne en matière de manipulation de l’information pour des clients du monde entier. Dans la plupart des cas, jusqu’ici, ce fut un échec. L’agence de renseignements privée israélienne Black Cube a ainsi été démasquée à plusieurs reprises par ses victimes. L’industrie des logiciels espions a fini par entacher les relations extérieures d’Israël, et même « Team Jorge » a été épinglée pour avoir fourni de fausses informations à l’animateur français de BFMTV Rachid M’Barki, qui a été licencié pour les avoir relayées sans vérification.
Encouragées par le gouvernement israélien et fortes de leur expérience de domination sur les Palestiniens, les entreprises de désinformation opèrent avec peu ou pas de scrupules. Tal Hanan a déclaré aux journalistes infiltrés de Forbidden Stories que, hormis la crainte de représailles de la part des autorités russes ou américaines, ou le fait d’aller à l’encontre de sa propre loyauté sioniste en opérant en Israël — « On ne chie pas là où on mange », a-t-il dit aux journalistes —, il ne fixe aucune limite au chaos et à la souffrance que ses services peuvent provoquer, si le prix est correct. Il s’est par exemple vanté d’avoir utilisé un avatar pour convaincre l’épouse d’un candidat politique que son mari avait une liaison afin de saboter leur mariage et de neutraliser le candidat.
Une autre société, Percepto, dirigée par Lior Chorev, conseiller politique d’Ariel Sharon et d’Ehud Olmert, n’a pas hésité à engager les services d’un antisémite notoire pour diffuser des calomnies contre la Croix-Rouge au service d’un client au Burkina Faso, tout comme elle n’a pas hésité à travailler pour des criminels de guerre israéliens. Parmi ses clients figure également le millionnaire mexicain Tomás Zerón, recherché au Mexique pour des accusations d’enlèvement et de torture. Le milliardaire israélien Dan Gertler, qui possède un empire minier controversé en République démocratique du Congo (RDC) et est accusé de piller les ressources naturelles du pays et d’utiliser des campagnes de désinformation pour se protéger des critiques, a engagé Lior Chorev pour assurer sa communication, alors que les autorités américaines enquêtent sur ses opérations en RDC.
Les criminels de guerre et le « dôme de fer juridique »
Les géants Facebook et Twitter sont complices des crimes commis par les entreprises de désinformation. Meta, anciennement connu sous le nom de Facebook, vend des données sur les utilisateurs de ses sociétés6. Facebook et Twitter font des profits grâce à la diffusion de fake news, mais ils censurent les militants des droits humains, surtout s’il s’agit de Palestiniens. Qui plus est, lorsqu’un scandale est révélé, ils suppriment rapidement les avatars. Ils prétendent le faire pour protéger les utilisateurs, mais en réalité ils contribuent à brouiller les pistes.
Ces derniers temps, les manifestations en Israël contre les politiques du gouvernement d’extrême droite font l’objet d’une grande attention. Parmi les manifestants, on trouve notamment des officiers à la retraite, venant en particulier des unités de renseignement, des employés du secteur de la haute technologie, y compris des secteurs de la sécurité, d’anciens membres du Shin Bet et du Mossad, des experts en armes nucléaires et même des soldats spécialisés dans les logiciels espions. Ces personnes participent aux manifestations parce que les réformes judiciaires mises en œuvre par le gouvernement israélien d’extrême droite menacent leur carrière, voire leur liberté.
Alors que l’Israël de l’apartheid est en train de devenir un État paria et que ses tribunaux ne peuvent même plus faire semblant de contrôler de manière indépendante les actions des forces militaires et de sécurité et de leur demander des comptes, les profiteurs de la surveillance israélienne réalisent qu’ils ne pourront plus agir en toute impunité. Ils risquent d’être inculpés par la Cour pénale internationale (CPI), de faire l’objet de sanctions de la part des États-Unis et d’être de plus en plus isolés sur le plan international. Les criminels de guerre israéliens sont en train de perdre leur « dôme de fer juridique »7.
Les gouvernements israéliens successifs ont permis à l’industrie de la désinformation de prospérer depuis deux décennies dans le cadre d’une politique délibérée. Les bénéfices de ces exportations sont à court terme et irresponsables à long terme. Et bien que les recherches menées par Forbidden Stories soient très importantes pour révéler les dommages causés, elles ne sont pas suffisantes.
Parce que l’industrie de la désinformation influence les résultats des élections, il est presque impossible de la traquer et de la dénoncer sans avoir accès à des documents confidentiels, en particulier les autorisations données par le ministère israélien de la défense pour chaque vente de services de désinformation par des sociétés israéliennes à chacun de leurs clients. Tant que le gouvernement israélien n’aura pas publié ces documents, la responsabilité juridique de ces crimes incombera uniquement au gouvernement israélien, et seuls les gouvernements des États et les organisations internationales (telles que les Nations unies et les tribunaux internationaux) pourront obliger Israël à rendre des comptes.
Eni annonce vouloir renforcer la valeur marchande de sa technologie propriétaire 'e-vpms' (pour Eni Vibroacoustic Pipeline Monitoring System), dédiée à la surveillance du transport de liquides en pipeline.
À cette fin, la société créé Enivibes (76% Eni, 16% Aresys et 8% Solgeo), soit la première entreprise créée dans le cadre des activités d'Eniverse, le Corporate Venture Builder d'Eni.
La technologie 'e-vpms' permet d'effectuer des analyses et de la surveillance en temps réel sur des pipelines nouveaux ou existants grâce à un système innovant d'ondes vibro-acoustiques qui détecte les interférences telles que les tentatives d'effraction ou pipeline accidentel impacts et les variations de flux.
' Cette solution innovante, grâce à l'installation de stations d'acquisition à haute sensibilité, permet des interventions rapides et localisées', assure Eni.
E-vpms®, actuellement installé sur plusieurs lignes de transport de fluides en Italie et à l'étranger, a permis de réduire considérablement les tentatives d'effraction et d'effectuer une maintenance préventive ciblée, garantissant des opérations sûres et fiables.
Copyright (c) 2023 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Eni annonce vouloir renforcer la valeur marchande de sa technologie propriétaire 'e-vpms' (pour Eni Vibroacoustic Pipeline Monitoring System), dédiée à la surveillance du transport de liquides en pipeline.
À cette fin, la société créé Enivibes (76% Eni, 16% Aresys et 8% Solgeo), soit la première entreprise créée dans le cadre des activités d'Eniverse, le Corporate Venture Builder d'Eni.
La technologie 'e-vpms' permet d'effectuer des analyses et de la surveillance en temps réel sur des pipelines nouveaux ou existants grâce à un système innovant d'ondes vibro-acoustiques qui détecte les interférences telles que les tentatives d'effraction ou pipeline accidentel impacts et les variations de flux.
' Cette solution innovante, grâce à l'installation de stations d'acquisition à haute sensibilité, permet des interventions rapides et localisées', assure Eni.
E-vpms®, actuellement installé sur plusieurs lignes de transport de fluides en Italie et à l'étranger, a permis de réduire considérablement les tentatives d'effraction et d'effectuer une maintenance préventive ciblée, garantissant des opérations sûres et fiables.
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Elon Musk et des centaines d'experts du numérique dans le monde ont signé, le mercredi 29 mars, un appel demandant de faire une pause de six mois dans la recherche et les développements des programmes d’intelligences artificielles. La crainte des signataires seraient que ces programmes de plus en plus sophistiqués puissent représenter « des risques majeurs pour l’humanité ».
Le devenir de l’humanité serait dorénavant intimement lié aux futures développements des programmes d’intelligence artificielle. C'est ce qu'estiment des chercheurs en science du numérique, des chefs d’entreprises et des internautes qui ont fait part de leurs inquiétudes dans une lettre ouverte publiée sur le site Web Future of Life Institute. L’organisme américain, depuis 2015, étudie sous toutes les coutures «les risques du développement d’une intelligence artificielle de niveau humain» qui dépasserait nos capacités cognitives et serait capable de nous remplacer quel que soit notre domaine d’activité.
Elon Musk en chef de file des frondeurs de l’IA
Le nouveau patron de Twitter, Elon Musk, a réussi à réunir sous sa bannière plus de 1200 signataires. Ils réclament un moratoire de six mois jusqu'à la mise en place de systèmes de sécurité des dispositifs IA, un cadre réglementaire dédié à son utilisation, un audit des systèmes existants et la création de contremesures techniques pour aider les institutions et les États à gérer les crises «économiques et politiques aux conséquences dramatiques que l'IA pourrait bientôt provoquer».
Loin de rejeter toutes les revendications qui se sont exprimées, Jacques Moulin, directeur général du DigiWorld Institute estime, qu’interdire la recherche autour de ces programmes serait contreproductif. Ce cercle de réflexion européen qui rassemble de nombreuses personnalités du monde industriel, économique, politique et scientifiques, défend plutôt une vision humaniste du numérique avec la formation des jeunes utilisateurs au bon usage de ces technologies sur les bancs de l’école.
Les craintes des signataires se concentrent autour la mise au point d’une IA qui serait plus «forte» que ChatGPT 4, le nouveau dispositif d’OpenAI, lancé à la mi-mars. Et parmi les pétitionnaires nous remarquons le cofondateur d'Apple Steve Wozniak, des membres du laboratoire d'IA de Google DeepMind, ainsi que des universitaires américains mais aussi français. Mais aussi des ingénieurs de chez Microsoft qui a pourtant intégré dans ses logiciels grand public les programmes de la jeune pousse californienne OpenAI.
Tous estiment que les développements IA sont trop rapides et présentent des risques sérieux pour les démocraties occidentales, notamment avec la génération automatique d’infox très élaborées qui ne nous permettrons plus de distinguer le vrai du faux.
Les conseillers communaux lausannois de tous bords ont plébiscité deux projets de règlement et un postulat présentés par le socialiste Benoît Gaillard interdisant le déploiement des technologies de reconnaissance faciale et biométrique au système de vidéosurveillance de Lausanne, rapporte l'édition suisse de 20 minutes :
« "Contrairement à la vidéosurveillance classique, où il fallait que quelqu’un vous cherche sur des images vidéo préalablement enregistrées, dans un système avec reconnaissance automatisée, vous êtes en quelque sorte déjà reconnu et déjà recherché avant même que quelqu’un en ait l’idée ou l’envie", a résumé Benoît Gaillard. »
Les Chemins de fer fédéraux (CFF) suisses avaient déjà, il y a quelques semaines, « face à la pression publique », renoncé à un projet de suivi de sa clientèle « avec des relevés de passagers par segments, selon l’âge, le sexe ou la taille, notamment à des fins commerciales ».
Lausanne pourrait ainsi être « la première ville suisse romande [francophone, NDLR] à prévoir des dispositions légales pour interdire les systèmes de reconnaissance faciale biométrique dans l’espace public », relève 20 minutes.
Et ce, alors que la ville de Saint-Gall, en Suisse orientale germanique, s’était elle aussi déclarée, l'automne passé, favorable à l’interdiction de l’utilisation des logiciels de reconnaissance faciale couplés à la vidéosurveillance afin d’éviter « une surveillance de masse à grande échelle ».
BOSTON, March 29, 2023--(BUSINESS WIRE)--Advent Technologies Holdings, Inc. (NASDAQ : ADN), un leader axé sur l'innovation dans les secteurs technologiques des piles à combustible et de l'hydrogène, a le plaisir d'annoncer l'élection de son président-directeur général, Dr Vasilis Gregoriou, en tant que président du groupe de facilitation Hy2Tech (le « Groupe de facilitation ») du Projet important d'intérêt européen commun (« IPCEI »). Cette élection a eu lieu lors de la première assemblée générale du Hy2Tech et Hy2Use, deux IPCEI de l'Union européenne, qui visent à promouvoir la recherche, l'innovation et le premier déploiement sectoriel de l'infrastructure de la technologie de l'hydrogène en Europe.
Dr. Vasilis Gregoriou (Chairman and CEO, Advent Technologies) during the 1st General Assembly for Hy2Tech and Hy2Use in Berlin, Germany. (Photo: Business Wire)
L'Assemblée générale s'est tenue le 28 mars 2023 à Berlin et a été organisée conjointement par le ministère fédéral allemand de l'Économie et de la Protection du climat et le ministère néerlandais de l'Économie et du Climat. L'assemblée générale a réuni des dirigeants d'entreprises ayant des projets ratifiés par l'Union européenne dans le cadre de l'IPCEI, ainsi que des représentants du gouvernement et de l'UE. Richard Schauperl, chef de projet principal, R-D Hydrogène et piles à combustible chez AVL GmbH, a également été élu président adjoint du Groupe de facilitation.
Le Green HiPo d'Advent est l'un des 41 projets ratifiés dans le cadre du Hy2Tech de l'IPCEI, préparés et notifiés conjointement par quinze États membres. Les États membres ont engagé jusqu'à 5,4 milliards d'euros de financement public, ce qui devrait permettre de débloquer 8,8 milliards d'euros d'investissements privés. Advent est l'une des huit petites et moyennes entreprises (« PME ») à avoir reçu la ratification de son projet. Les participants directs collaboreront étroitement entre eux et avec plus de 300 partenaires externes, tels que des universités, des organismes de recherche et des PME dans toute l'Europe.
Le projet Green HiPo d'Advent a reçu en juin 2022 une notification de financement de l'État grec à hauteur de 782,1 millions d'euros, soit le montant de financement le plus élevé reçu pour un projet dans le cadre du Hy2Tech de l'IPCEI. L'Union européenne a officiellement ratifié le projet en juillet 2022. Green HiPo porte sur le développement et la conception de pointe de piles à combustible à membrane échangeuse de protons à haute température (« HT-PEM ») et de systèmes d'électrolyse pour la production d'électricité et d'hydrogène vert, respectivement. Green HiPo sera basé dans la région de Macédoine occidentale en Grèce, où une installation de pointe sera mise en place pour la R-D et la production de piles à combustible et de systèmes d'électrolyse innovants.
Dr Vasilis Gregoriou, président-directeur général d'Advent, a déclaré : « Je suis très honoré d'avoir été élu président du Groupe de facilitation Hy2Tech de l'IPCEI, et je suis reconnaissant de la confiance et du soutien de mes collègues leaders du secteur. Tout au long de ma carrière, je me suis résolu à stimuler l'innovation et la collaboration dans le secteur technologique par le biais de nombreuses initiatives de recherche et de développement. Grâce à mes connaissances et à mon expérience, je me réjouis de contribuer à la réalisation des objectifs du Hy2Tech de l'IPCEI et de veiller à ce que toutes les parties prenantes s'engagent de manière positive tout au long du processus. Au nom de l'assemblée générale, nous sommes tous déterminés à faire progresser le secteur européen de l'hydrogène en donnant vie à nos projets innovants et en contribuant au plan REPowerEU de l'UE. »
À propos d'Advent Technologies Holdings, Inc.
Advent Technologies Holdings, Inc. est une entreprise américaine qui développe, fabrique et assemble des systèmes de pile à combustible complets et fournit à ses clients des composants essentiels pour les piles à combustible dans le secteur des énergies renouvelables. Advent est basée à Boston, dans le Massachusetts, et dispose de bureaux en Californie, en Grèce, au Danemark, en Allemagne, et aux Philippines. Avec plus de 150 brevets déposés, en instance et/ou sous licence, pour la technologie de pile à combustible, Advent détient les droits de propriété intellectuelle pour les HT-PEM de prochaine génération permettant à diverses piles de fonctionner à des températures élevées et dans des conditions extrêmes, offrant ainsi une option de combustible flexible aux secteurs de l’automobile, de l'aviation, de la défense, du pétrole et du gaz, de la marine et de la production d'électricité. Pour plus d'informations, visitez www.advent.energy.
Mise en garde concernant les déclarations prospectives
Le présent communiqué de presse contient des déclarations prospectives. Ces déclarations prospectives sont généralement identifiables par l'utilisation de termes tels que « anticiper », « s'attendre à », « planifier », « pourrait », sera », « penser », « estimer », « prévoir », « objectif », « projet », de conjugaisons au conditionnel et au futur, et d'autres mots ayant une signification semblable. Chaque déclaration prospective contenue dans le présent communiqué de presse est sujette à des risques et incertitudes susceptibles de provoquer des écarts substantiels entre les résultats réels et ceux exprimés ou suggérés dans ces déclarations. Parmi ces risques et incertitudes figurent la capacité de la Société à maintenir la cotation de son action ordinaire au Nasdaq ; la performance financière future ; la liquidité et la négociation potentielles des valeurs mobilières publiques ; les répercussions de l’issue d'un quelconque litige connu ou inconnu ; la capacité à anticiper et à maintenir un taux adéquat de croissance de ses revenus et à planifier correctement ses dépenses ; les attentes à l'égard des dépenses futures ; la future composition des revenus et son effet sur les marges brutes ; le recrutement et la rétention de directeurs, responsables et employés qualifiés et de personnel clé ; la capacité à rivaliser efficacement dans un secteur compétitif ; la capacité à protéger et à améliorer la marque et la réputation d'entreprise d’Advent ; les attentes relatives à ses relations et initiatives avec des partenaires technologiques et d'autres tierces parties ; l'impact de futures modifications réglementaires, judiciaires et législatives sur le secteur ; la capacité à localiser et à acquérir des technologies ou services complémentaires et à les intégrer dans les activités de la Société ; de futurs arrangements avec, ou investissements dans, d'autres entités ou associations ; une pression concurrentielle et compétitive aiguë provenant d'autres sociétés dans le monde évoluant dans les secteurs où la Société sera présente ; et les risques identifiés dans la section « Risk Factors » du rapport annuel d'Advent sur formulaire 10-K déposé auprès de la Commission américaine des opérations de Bourse (SEC) le 31 mars 2022, ainsi que les autres informations que nous déposons auprès de la SEC. Nous invitons les investisseurs à ne pas se fier indûment aux déclarations prospectives contenus dans le présent communiqué de presse. Nous vous recommandons de lire les documents déposés par Advent auprès de la SEC, disponibles sur www.sec.gov, pour de plus amples renseignements sur ces risques et incertitudes, ainsi que d’autres. Les énoncés prospectifs de ce communiqué de presse ne sont valables qu'à la date de ce document et la Société rejette toute obligation de mise à jour ou de révision de l’un quelconque de ces énoncés. L'activité d'Advent est soumise à d'importants risques et incertitudes, notamment ceux mentionnés ci-dessus. Les investisseurs actuels, les investisseurs potentiels et les autres parties prenantes sont invités à examiner attentivement ces risques et incertitudes.
Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.
Premier largage de Meteor et tirs canon pour le KF-21 sud-coréen
Les prototypes 002 et 003 du KF-21 Boramae ont respectivement largué un missile air-air longue portée Meteor ou tiré une centaine d'obus depuis le canon intégré à l'avion. Après le récent vol supersonique du 001, ces essais montrent clairement que la Corée du Sud et l'Indonésie avancent à grand pas sur leur futur avion de combat. De prochains essais incluant des munitions sont déjà annoncés, dans diverses configurations des avions, avec des missiles, altitudes et vitesses différentes,...
85 % des emplois de 2030 n’existent pas encore, selon une étude Pôle Emploi. Le numérique bouleverse l’organisation de la société, les rapports sociaux et donc le travail lui-même. Partagée entre la réalité virtuelle, la robotique et l’intelligence artificielle, l’innovation technologique rebat les cartes de nos marchés économiques : « Les entreprises sont devenues paranoïaques avec la productivité, analyse Mélanie de Vigan, Head of portfolio for digital workplace and employee experience chez Atos. Mais elles devraient plutôt chercher la performance et l’engagement de leurs collaborateurs, car c’est l’humain qui fera la différence. ».
Entre missions et bureaux, comment organiser le travail ?
Le déploiement généralisé du télétravail a eu de nombreuses répercussions sur le monde du travail. Et s’il est impossible d’en tirer des conclusions définitives, de premières tendances se révèlent : « Les employés n’adaptent plus leur vie autour de leur travail, mais ils adaptent maintenant leur travail autour de leur vie », commente Mélanie de Vigan. C’est un véritable changement de paradigme qui remet au centre du débat la question de l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.
Mais la question des bureaux ou du travail à distance n’est pas la seule préoccupation des travailleurs. « Le rapport de force entre employeurs et employés va se déplacer des bureaux aux enjeux environnementaux », commente Djamil Kemal, cofondateur et CEO de Goshaba, une solution qui aide les employeurs à évaluer leurs candidats automatiquement et sans CV. Avant d’ajouter : « L’organisation imposée par le haut ne sera plus possible, car nous constatons déjà que les employés veulent reprendre le contrôle sur la mission de leur entreprise. Ils veulent redonner du sens à leur activité. ».
Enrayer la pénurie de main d’œuvre
Attirer les meilleurs talents, à l’heure de phénomènes mondiaux comme la grande démission et le quiet quitting, est un défi considérable pour les entreprises. Une étude de la Fondation Jean Jaurès révèle ainsi que 37 % des jeunes âgés de 18 à 24 ans estiment que le premier rôle de l’entreprise est “d’être utile à la société” et 34 % indiquent que c’est plutôt “de donner les moyens aux salariés de s’épanouir professionnellement”. Face aux attentes des plus jeunes générations, Mélanie de Vigan déclare : « Nous devons regarder l’employé comme une personne qui a ses propres attentes et ses propres besoins. L’approche par le care suppose un contact individualisé avec chaque employé pour répondre efficacement à ses attentes. ». Le care devient en effet la première étape pour la rétention des talents.
Ce n’est toutefois pas la seule donnée à prendre en considération. 8 Français sur 10 se disent en effet insatisfaits de leur salaire, selon un sondage Ifop. L’exemple de la commune de Saint-Malo le montre, les travailleurs sont aussi soumis à des problématiques structurelles, comme le salaire et l’accès au logement : « Alors que 200.000 postes sont vacants dans la restauration, la ville de Saint-Malo a voulu en déterminer la cause. La mairie s’est rendu compte que le premier problème, c’est la difficulté à trouver un logement », explique Djamil Kemal.
Si le travail évolue, c’est parce que la société change. Les travailleurs eux-mêmes sont soumis à de nouvelles problématiques : inflation, multiplication des outils technologiques, besoin permanent en formation. Anticiper ces besoins, c’est déjà créer le travail de demain.
Attention, allergiques aux technologies, s’abstenir! Cette neuvième édition du forum des métiers et de l’alternance, qui se tiendra le mercredi 5 avril, promet d’être très digitalisée.
Au milieu des 75 exposants présents de 13 heures à 17 heures, au complexe Saint-Exupéry, s’échangeront des casques de réalité virtuelle pour découvrir jusqu’à 130métiers différents. Un QR code sera aussi disponible pour évoluer avec rapidité et efficacité vers les stands jugés les plus intéressants.
"Un bon moyen de séduire les jeunes", espèrent les équipes de la mission locale Dracénie Cœur du Var, du bureau infos jeunes et la Ville, organisateurs de l’événement.
L’alternance, le nouvel eldorado
Autrefois considérée comme la "voie de garage" pour les élèves fâchés avec les études, l’alternance occupe pourtant une place de plus en plus importante dans les formations, dès le lycée.
"Cette option hybride, entre études et travail en entreprise, a longtemps souffert d’une image dégradée auprès de l’Éducation nationale, estime Emmanuel Guichard, directeur de la mission locale. Mais, à présent, voilà qu’elle, jusqu’à même doubler les effectifs: 837.000 nouveaux contrats d’apprentissage rien qu’en 2022."
"C’est un bon moyen d’acquérir de l’expérience tout en obtenant, à la fin du parcours, le même diplôme que ceux qui n’ont fait que le cursus théorique, dont des masters", s’enthousiasme Cécile Allary, coordinatrice du forum à la mission locale.
L’événement du mercredi 5 avril, ouvert à un public cible entre 16 et 29 ans, servira donc à promouvoir quatre cents propositions d’alternance portées par des entreprises comme Pizzorno, Veolia, Lidl ou Le Crédit Agricole, entre autres
Se repérer en un clic
Vous souvenez-vous lorsque vous deviez repérer au doigt les centaines d’offres de formation sur un grand tableau? Quitte à y laisser vos yeux.
"Cette époque est révolue, assure Stéphanie Clerbaut, qui a créé une page web consultable via un QR code spécialement conçu pour ce nouveau forum. Il suffira de choisir un domaine de métier spécifique parmi quatorze autres, puis de se rendre vers le stand qui lui correspond."
"C’est très pratique, les jeunes Dracéniens sont généralement attirés par les métiers de la communication et de l’e-commerce, détaille Cécile Allary. Grâce au QR code, ils pourront."
Autre activité inédite: une "réelle" immersion dans un environnement forestier, avec les odeurs et les bruits de la forêt ainsi que des simulateurs de machines forestières.
J’ai été maître-chien d’avalanche pendant dix minutes
Le chien court vers moi, langue dehors. Il me dépasse en me foulant aux pieds pour sauver un malheureux enseveli sous un tas de poudreuse.
Mission réussie! L’homme est sain et sauf. Je viens récompenser l’animal, puis l’envoie à nouveau s’exercer sur une autre activité.
Je suis devenu maître-chien d’avalanche… pendant dix petites minutes grâce à l’application "Métiers 360".
S’immerger grâce à la réalité virtuelle
Casque de réalité virtuelle sur le nez, l’expérience est impressionnante, les montagnes enneigées, magnifiques.
Au-delà de l’aspect esthétique, j’ai bel et bien appris dans les grandes lignes les enjeux du métier de maître-chien d’avalanche grâce aux explications fournies dans l’oreillette.
"Cette activité ludique marche très bien, confie Vanina Vai, informatrice jeunesse au Bureau info jeunes. C’est un bon moyen de se mettre, l’espace d’un instant, à la place d’un professionnel."
Petit bémol, les malades des transports devraient prendre leurs précautions lors de l’immersion: le casque a tendance à donner la nausée chez certaines personnes sensibles, dont moi.
130 métiers à découvrir
"Métiers 360" ne permet, pour l’instant, de n’en découvrir que 130.
"Nous n’avons pas encore d’immersion dans le secteur militaire, c’est dommage, admet l’informatrice. Mais la collection s’agrandit peu à peu."
Boulanger, agriculteur, menuisier, soudeur, etc. Il est possible de prendre la place de nombreux professionnels. Et, peut-être, de trouver sa voie?
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La digitalisation a changé l’attitude des particuliers en matière d’assurance. Une évolution qui n’a pas échappé aux assureurs les plus avisés, qui investissent dans les dernières technologies pour s’adapter à des clients qui utilisent déjà régulièrement des applications multicanaux et multiappareils pour surveiller leur domicile, communiquer avec leurs enfants, retrouver leur voiture ou obtenir des statistiques de santé. Mais l’assurance est (et a toujours été) un métier consacré à la gestion des risques. Or, ces risques ne sont pas seulement évalués dans vos polices. Ils dépendent aussi de la disponibilité des services que les clients utilisent pour contacter leurs conseillers.
La priorité de tout assuré, c’est un accès permanent et immédiat, en toute circonstance, à un agent et/ou à un expert en sinistres en cas de besoin, quelle que soit la méthode de contact proposée. Si ce service se dégrade ou devient indisponible, les assureurs risquent de perdre des clients (ou de décourager des clients potentiels). C’est pourquoi les technologies de ce secteur valorisent aujourd’hui tant la gestion des performances des réseaux et des applications.
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De nouvelles piles technologiques et offres de services d’assurance
Les technologies inspirent et rendent possible l’évolution actuelle du secteur de l’assurance. On retrouve la même prédiction, année après année, sur Internet : les gros assureurs projettent d’éliminer progressivement leurs systèmes existants et d’accélérer l’adoption de technologies telles que l’Internet des objets (IoT) et la télématique, l’IA et les chatbots utilisant l’IA (comme ChatGPT, par exemple), les outils d’analyse prédictive de l’assurance, etc.
A mesure que ces nouvelles technologies sont adoptées, elles augmentent le nombre de canaux par lesquels les assureurs interagissent avec leurs clients et la complexité des infrastructures informatiques associées. La plupart du temps, pour vérifier le statut de traitement d’un dossier de sinistre, il faut passer plusieurs appels au centre de contact, mais aussi envoyer de nombreux e-mails, des SMS, etc. Idéalement, les clients ne devraient jamais être affectés par des perturbations du back-end.
Mais les équipes informatiques des compagnies d’assurances doivent déjà faire preuve d’une réactivité de chaque instant pour une myriade d’outils de réseau, d’applications et d’outils de communications et collaboration unifiées (UC&C) pour la voix, la vidéo et les messageries aussi bien dans les datacenters que sur les plateformes de nouvelle génération (cloud et machines virtuelles). Que risque-t-il de se produire si la généralisation de la digitalisation, avec la complexité accrue qu’elle implique, fait perdre de vue aux assureurs certains aspects clés de leur relation à leurs clients ?
Les mauvaises performances érodent la satisfaction des assurés
Les environnements informatiques modernes contiennent un large éventail de services essentiels dont le fonctionnement dépend d’une combinaison hybride d’opérations s’effectuant localement ou dans le cloud.
Les administrateurs réseau sont censés maintenir les performances des différentes zones de service pour assurer la satisfaction des clients. Or, ceux-ci ont été habitués, après la montée en puissance des technologies pendant la pandémie de Covid-19, à bénéficier de solutions immédiates. Ils n’ont plus aucune tolérance pour les technologies qui ne fonctionnent pas de manière fiable et peuvent être tentés de passer à la concurrence si leur perception de la qualité du service est affectée par des latences, des déconnexions et autres perturbations aléatoires.
De nombreuses équipes IT passent le plus clair de leur temps à réparer les expériences UC&C des centres de contact du fait de la proximité de ceux-ci avec les clients. En effet, il n’y a rien de plus frustrant qu’une mauvaise qualité d’appel avec un représentant ou, pire, que des appels interrompus sans raison. Il peut être difficile, même si c’est impératif, de prévenir ce genre de situation lorsque les équipes informatiques ne disposent pas des ressources nécessaires pour traquer avec précision la cause première des perturbations et les résoudre rapidement.
Les équipes IT en charge des réseaux des compagnies d’assurance peuvent s’appuyer sur des outils afin d’identifier rapidement les causes profondes d’éventuelles dégradations de performances et à résoudre les problèmes affectant les services numériques indépendamment des organigrammes et des technologies en jeu. Elles peuvent et doivent plus que jamais disposer d’une visibilité complète et évolutive des performances des applications d’assurances offrent une meilleure expérience client sur les plateformes digitales, vocales, de centres d’appels ou d’agences pour mieux gérer leurs services.
Le métier d’assureur consiste avant tout à gérer des risques. Partant de ce constat, au moment de proposer de nouveaux services numériques et afin de rester à la pointe des dernières tendances technologiques, les conseillers doivent donc tenir compte des avantages d’une solution de gestion des performances du point de vue de leurs clients, sous peine de s’exposer eux-mêmes à des risques inutiles et afin de renforcer et pérenniser leur satisfaction client.
Circuler à deux sur une même trottinette, ça sera bientôt plus possible. A l'occasion du salon Autonomy, qui s'est déroulé cette semaine porte de Versailles à Paris, l'opérateur Lime a dévoilé une nouvelle technologie, comme le rapporte Le Parisien. Intitulée "Single Rider Recognition Technology", "la technologie combine différentes données telles que l’accélération et l’angle du véhicule pour détecter un changement de poids soudain", indique l'entreprise.
Et d'ajouter : "Lorsque la présence de deux personnes est détectée, Lime envoie une notification directement sur l’application de l’utilisateur. Dans le même temps, la trottinette émet un avertissement sonore et la vitesse de l’appareil est automatiquement réduite jusqu’à son arrêt complet". La technologie devrait être déployée d'ici la fin de l'année, indique Hadi Karam, manager général de Lime France, à nos confrères.
Selon BFMTV, l'opérateur Pony proposera également une technologie ne permettant pas à deux personnes d'être sur la même trottinette. Une fois que deux personnes sont détectées, l'appareil ne démarre pas. "Les capteurs qui vont détecter le nombre de pieds sur la trottinette sont installés dans son plancher", précise Guillem Leroux, responsable des politiques publiques chez Pony, à nos confrères.
En amont du sommet européen qui s’est ouvert jeudi (23 mars) à Bruxelles, l’Élysée a demandé aux États membres de décider « une bonne fois pour toutes » si le nucléaire était un atout pour la décarbonation de l’industrie européenne.
Jeudi dernier (16 mars), la Commission européenne a dévoilé sa proposition de texte Net Zero Indusry Act (NZIA) visant à ce que d’ici 2030, 40% des besoins de l’UE pour développer ses technologies propres soient couverts par des capacités industrielles européennes.
À cet effet, le texte liste plusieurs technologies, dont le nucléaire. Un « signal politique positif », arguaient les défenseurs du nucléaire, ce qu’a confirmé le cabinet du président de la République lors d’une conférence de presse mardi (21 mars) en amont du conseil européen des 23 et 24 mars.
En revanche, « la négociation ne fait que commencer » a précisé l’Élysée : il faut encore « élargir le champ des technologies couvertes, puisque les technologies nucléaires ne sont que partiellement couvertes dans ce règlement ».
En effets, le texte ne couvre que le « nouveau » nucléaire, c’est-à-dire les « technologies avancées pour produire de l’énergie à partir de nucléaire avec un minimum de déchets et les petits réacteurs modulaires ». Le texte fait donc fi du nucléaire existant que la France tente de redévelopper et d’imposer dans le débat politique européen.
Pis, le « nouveau » nucléaire ne figure dans le texte que comme technologie « à émission nette » et non parmi les technologies « stratégiques » présentent dans l’annexe du texte qui, elles, « bénéficieront d’un soutien particulier et seront soumises au critère de référence de production nationale de 40 % », selon la Commission européenne.
Paris s’agace, les eurodéputés confiants
Cette reconnaissance partielle du nucléaire ne sert qu’à « câliner Paris » se navre auprès d’EURACTIV France une source au sein de l’industrie nucléaire.
« L’IRA américain, qui motive en grande partie les ambitions du NZIA, ne fait pas la différence entre les technologies d’avenir », complète Valérie Faudon, déléguée générale de la Société française de l’énergie nucléaire.
Le débat qui s’ouvrira au Parlement européen pour amender la proposition de la Commission sera donc crucial pour la France.
« La bataille va, de fait, se mener sur le contenu de l’annexe, qui est absolument déterminante », nous confirme le cabinet de François-Xavier Bellamy, chef de la délégation française au Parti populaire européen (PPE — droite)
Dès avant les négociations, l’eurodéputé centriste (Renew) Christophe Grudler se disait « confiant » auprès d’EURACTIV France.
L’Allemagne n’en fait pas partie, mais néanmoins, « les hauts responsables allemands du PPE sont favorables à la neutralité technologique et ne veulent donc exclure aucune technologie. Y compris le nucléaire », a déclaré à EURACTIV Allemagne une source proche de la délégation allemande du PPE, plus grande délégation europarlementaire, sans toutefois préciser s’ils soutiennent le nucléaire en tant que technologie « stratégique ».
« La bataille sera âpre »
Rien n’est joué donc, et « la bataille sera âpre », prédit à EURACTIV France Marie Toussaint, eurodéputée écologiste (Les Verts/ALE) opposée au nucléaire.
Pour l’heure,« les compromis inscrits dans le texte [NZIA] existant confirment une très forte résistance européenne au projet ultra nucléaire d’Emmanuel Macron », avance-t-elle.
D’autant qu’après le Parlement viendra le Conseil de l’UE. Nul doute que l’Allemagne et ses alliés anti-nucléaire, notamment luxembourgeois et autrichiens, n’auront pas l’intention de céder.
Pour ces pays, il apparaît en effet difficile d’accepter que l’argent du contribuable puisse financer le développement de nouvelles centrales nucléaires en Europe – même indirectement, par le biais du budget européen.
La France, elle, s’agace de ce traitement « hétérogène » du nucléaire.
En amont du conseil européen, durant lequel le sujet sera abordé, l’Élysée a demandé que les États membres « décident une bonne fois pour toutes si nous estimons que l’énergie nucléaire joue un rôle dans la décarbonation ou pas ».
« Soit nous répondons oui et il faut l’inclure dans l’intégralité des textes. Soit, nous répondons non ».
Un de plus ! C'est à l'incubateur public ParisSanté Campus, inauguré à la fin 2021, que le ministre délégué chargé de la Transition numérique, Jean-Noël Barrot, a dévoilé vendredi le Health20 : un nouveau programme d'accompagnement des start-up qui développent des technologies de rupture dans la santé.
La sélection a été digne d'un concours d'entrée dans une grande école d'ingénieur : près de 400 entreprises ont déposé un dossier de candidature. Un premier tri a été effectué, puis une cinquantaine de jeunes pousses ont passé un oral face à un jury qualifié. Au final, vingt et une start-up ont été retenues.
« On veut faire de notre hôpital un lieu d’expérimentation autour du numérique. » Éric Manœuvrier et l’équipe de direction de l’hôpital tracent un avenir ambitieux pour l’hôpital de Châteaubriant (Loire-Atlantique). Le directeur du centre hospitalier, premier employeur du territoire, veut faire de son établissement un poisson-pilote pour construire l’hôpital de demain.
En pleine construction de son projet d’établissement 2023-2027, la direction du centre hospitalier a souhaité organiser un séminaire le 8 mars dernier sur l’hôpital numérique. Les professionnels médicaux et paramédicaux étaient invités à prendre part à la construction de ce projet d’établissement en se focalisant sur cette thématique. Des groupes de travail doivent ensuite être constitués pour intégrer ces réflexions au projet d’établissement.
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Intégrer le numérique au projet
Pour rappel, le centre hospitalier va s’engager dans un vaste projet de rénovation et de modernisation de ses différents sites. Ce plan d’investissement de 86 millions d’euros, fléché jusqu’en 2029, bénéficiera d’une aide publique maximum de 51 millions d’euros.
Ce projet vise notamment à proposer 90 % de chambres seules d’ici 2030. Un nouveau bâtiment adossé aux Urgences de l’hôpital doit également émerger d’ici 2028. « Les travaux devraient débuter en 2025 », estime Éric Manœuvrier.
L’établissement planche actuellement avec le programmiste pour construire cet hôpital de demain. Le moment est donc idéal pour y intégrer cette notion centrale du numérique.
« Ce séminaire était présenté par le cabinet Leader Health qui avait accompagné le CHU de Nantes dans son projet pour l’hôpital de l’Ile de Nantes », précise le directeur de l’hôpital.
Les dernières avancées dans le domaine du numérique en santé y ont été présentées.
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Des outils déjà présents
Ces avancées peuvent notamment se traduire par l’installation d’équipements médicaux connectés ou d’outils logistiques robotisés facilitant le travail des soignants et le quotidien des patients.
La pharmacie de l’hôpital est déjà dotée de ce genre de technologiedepuis 2017. Un robot facilite depuis cette date le travail des pharmaciens en préparant de manière autonome les piluliers des résidents des EHPAD. Un robot est également utilisé depuis le 1er avril 2021 pour réaliser des échographies à distance. Il permet de réaliser ces examens sans avoir de médecin radiologue sur place, grâce à un bras articulé connecté, piloté à distance.
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« Être au plus près de l’humain »
Julie Quentel, présidente de la Commission médicale d’établissement (CME), représente de la communauté médicale de l’hôpital depuis 2018. Elle fait partie des membres actifs engagés dans la construction du projet d’établissement et donc de la réflexion autour de ce volet numérique.
« Le but c’est de proposer des outils qui permettent d’améliorer les conditions de travail et donc notre attractivité. » La traçabilité en temps réels des outils et des ressources humaines permettrait notamment de réaliser un gain de temps significatif pour chaque soignant. « C’est aussi digitaliser et réorganiser nos métiers pour pouvoir être au plus près de l’humain. »
L’intégration du numérique dans l’établissement pourrait aussi se traduire par l’installation d’automates pour en faire un bâtiment intelligent.
La question de l’évacuation des déchets de l’hôpital a notamment retenu l’attention de l’auditoire lors du séminaire. « L’évacuation des déchets et du linge sale pourrait se faire grâce à un réseau de canalisations sous vide », propose Julie Quentel. Ce système sera mis en place au sein du futur hôpital de Nantes.
L’installation de lits connectés et de chambres intelligentes permettrait également de rationaliser l’intervention du personnel et donc d’améliorer le bien-être au travail.
Dans le contexte épidémique qu’on a connu, un des gros enjeux est celui de l’hygiène. On peut améliorer l’hygiène hospitalière en réduisant au maximum tout ce qui est circulation des déchets ou de linge sale. […] C’est le moment ou jamais pour faire entrer ces éléments dans le cahier des charges architectural du futur hôpital.
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Faire de l’hôpital un site d’expérimentation
Thierry Dumoulin, directeur des services numériques évoque de son côté les perspectives qu’offrirait l’utilisation de l’intelligence artificielle. « L’analyse des données d’activité permettrait par exemple de prévoir certains événements comme les pics d’activité aux urgences. »
L’établissement réfléchit actuellement à l’organisation de ses futurs locaux pour pouvoir y intégrer ces nouvelles technologies « et ne pas se fermer de porte ». La mise en place d’un réseau 5G interne est notamment envisagée. « Il faut créer un socle sur lequel on pourra greffer nos différents outils. »
Le projet d’établissement doit être rédigé d’ici la fin de l’année. « On construit pour quelque chose qui va durer 20, 30, 40 ans », souligne le chef d’établissement.
Le centre hospitalier compte sur le soutien de l’Agence régionale de santé pour l’accompagner financièrement dans ce projet qui vise à faire de l’hôpital un site d’expérimentation. « Nous sommes en ligne directe avec l’ARS pour être en phase sur les projets et sur cette notion d’expérimentation du numérique. Avec cette démarche nous souhaitons aussi faire de notre hôpital un établissement attractif. »
Le centre hospitalier rural est en tout cas prêt à saisir toutes les opportunités qui se présenteront pour devenir un hôpital de référence pour demain.
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