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Wednesday, January 31, 2024

À Lannion, Lumibird poursuit sa course en tête des technologies laser - Le Télégramme

À Lannion, Lumibird est un fleuron industriel et technologique. Fondée en 2018, dans la foulée du regroupement de Keopsys et Quantel, l’entreprise spécialisée dans les lasers n’a cessé de croître, passant de 400 salariés dans le monde à 1 100 à la fin 2023. La moitié travaille en France, dont 250 à Lannion, où tout a commencé et où Lumibird recrute encore, pour des postes d’ingénieurs ou d’ouvriers, dans des locaux d’environ 10 000 m2, après un agrandissement de 4 500 m2 l’an dernier.

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Technologies. Cinq questions pour comprendre le premier implant cérébral Neuralink d'Elon Musk - Le Dauphiné Libéré

« Le premier homme a reçu un implant de Neuralink hier, et se remet bien. Les premiers résultats montrent une détection prometteuse des pics neuronaux », a tweeté lundi Elon Musk. Le multimilliardaire est cofondateur de la start-up Neuralink, dont l’ambition est de « créer une interface cérébrale généralisée pour redonner de l’autonomie aux personnes dont les besoins médicaux ne sont pas satisfaits aujourd’hui et libérer le potentiel humain demain ».

« Le premier produit Neuralink est appelé Télépathie. Il permet de contrôler votre téléphone ou votre ordinateur, et via eux, presque tous les appareils, simplement en pensant. Les premiers utilisateurs seront ceux qui ont perdu l’usage de leurs membres », a ajouté Elon Musk sur X (ex-Twitter) mardi.

De quoi s’agit-il ?

Sur son site, Neuralink explique proposer un « ordinateur de cerveau totalement implantable, cosmétiquement invisible et désigné pour vous laisser contrôler un ordinateur ou un mobile où que vous soyez ». Concrètement, il s’agit d’un implant, nommé N1, « alimenté par une petite batterie chargée sans fil depuis l’extérieur via un chargeur inductif compact qui permet une utilisation facile depuis n’importe quel endroit ». Il enregistre l’activité neuronale grâce à « 1 024 électrodes réparties sur 64 fils, chacun plus fin qu’un cheveu humain », vante l’entreprise.

Cet implant est inséré dans la région du cerveau qui contrôle l’intention du mouvement par le « robot chirurgical » de Neuralink, R1, « conçu pour insérer de manière fiable et efficace ces fils exactement là où ils doivent l’être ».

Comment ça marche ?

Une fois en place, l’implant enregistre et transmet sans fil les signaux cérébraux à une application qui décode les données en actions et intentions de mouvement. Cela se fait grâce à des « puces et composants électroniques avancés, personnalisés et à faible consommation », à en croire le descriptif de Neuralink.

Quels objectifs ?

La fonctionnalité initiale de cet implant est de « permettre aux personnes paralysées de contrôler des dispositifs externes par la pensée ». Dans le détail, l’implant doit « donner aux gens la capacité de contrôler le curseur ou le clavier d’un ordinateur par la seule force de la pensée ». « Imaginez si Stephen Hawking pouvait communiquer plus rapidement qu’un dactylographe ou un commissaire-priseur. C’est le but », a ainsi écrit sur X, Elon Musk, prenant pour exemple une célébrité (décédée en 2018) souffrant d’une maladie dégénérative.

Mais le multimillionnaire ne cache pas son ambition de proposer à terme son implant à tous, et de contenir ainsi « le risque civilisationnel » de l’intelligence artificielle. Son entreprise assure ainsi que « l’interface cerveau-ordinateur a le potentiel de changer la vie pour le meilleur. Nous voulons amener cette technologie du laboratoire chez les gens ».

Que sait-on du premier patient ?

L’identité du premier patient à avoir reçu un implant cérébral Neuralink n’a pas été dévoilée. Mais les conditions d’éligibilité à l’essai clinique permettent d’en savoir plus. Neuralink recherchaient en effet des personnes atteintes de quadriplégie (fonction limitée dans les quatre membres) dues à une lésion de la moelle épinière ou à une sclérose latérale amyotrophique étant au moins un an après la blessure, sans amélioration. Le patient devait être âgé d’au moins 22 ans et avoir un soignant « constant et fiable ». Les personnes ayant un dispositif implanté actif (stimulateur cardiaque ou cérébral), ceux ayant des antécédents d’épilepsie, besoin d’une IRM en raison d’un problème médical permanent et recevant un traitement de stimulation magnétique transcrânienne était exclu de la recherche.

Le patient sera suivi pendant six ans. Les experts de Neuralink suivront ses progrès et s’assureront que l’implant continue de fonctionner comme prévu. Lors de la phase primaire de l’étude, qui durera 18 mois, le patient devra participer à des séances de recherche, « avec un engagement minimum de deux séances par semaine à raison d’une heure par séance ». Au moins neuf visites à domicile et en clinique se dérouleront sur cette période. Cette phase primaire sera suivie d’un suivi à long terme, qui durera cinq ans et comportera 20 visites.

Quels sont les risques ?

Ce premier implant cérébral posé sur un patient représente « une étape importante » pour l’entreprise. Mais cette avancée n’était pas acquise. En mars 2023, l’Agence fédérale américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) n’avait pas autorisé l’entreprise à effectuer des essais cliniques sur l’homme. Selon l’agence de presse Reuters, qui a interrogé des employés de l’entreprise, la FDA avait exprimé ses préoccupations sur plusieurs points, notamment « la batterie au lithium du dispositif, la possibilité que les minuscules fils de l’implant migrent vers d’autres zones du cerveau et les questions de savoir si et comment le dispositif peut être retiré sans endommager les tissus cérébraux ».

La FDA a finalement donné son autorisation fin mai 2023. Une décision qui n’a pas convaincu le Comité des praticiens pour une médecine responsable (PRCM - rassemble 17 000 praticiens américains), qui insiste dans un communiqué sur le fait que « le public doit rester sceptique quant à la sécurité et à la fonctionnalité de tout dispositif produit par Neuralink ».

Ce comité avait déposé des plaintes, en 2021 et en février 2022, contre l’Université de Californie - Davis qui abritait les expériences de Neuralink pour « violations de la loi fédérale sur le bien-être des animaux ». « La plupart des animaux ont subi une ablation partielle du crâne afin d’implanter des électrodes dans leur cerveau dans le cadre du développement par Neuralink d’une interface cerveau-machine », rapportait le Comité. Il dénonçait également « des traumatismes faciaux », des « crises d‘épilepsie à la suite d’implants cérébraux » et des « infections récurrentes au niveau des sites d’implantation » sur les singes ayant participé à l’expérimentation.

Neuralink s’était défendu en février 2022, assurant que « les animaux hébergés à l’UC Davis dans le cadre du projet de Neuralink n’ont jamais subi de telles blessures ». L’entreprise reconnaissait toutefois avoir dû euthanasier plusieurs animaux sur « avis médical du personnel vétérinaire de l’UC Davis ». « Ces raisons comprenaient une complication chirurgicale impliquant l’utilisation du produit approuvé par la FDA (BioGlue), le détachement du matériel de connexion d’un implant et quatre infections suspectées, un risque inhérent à tout dispositif médical percutant », détaillait Neuralink.

Le Comité des médecins avait également obtenu des documents révélant que des employés de Neuralink avaient transporté des dispositifs « contaminés » retirés du cerveau des singes « infectés » sans les emballer de manière sûre. Cela avait conduit le département des transports américain à ouvrir une enquête sur une possible violation des lois fédérales sur les matières dangereuses. Cette enquête a conduit le ministère à condamner Neuralink à une amende de 2 480 dollars, a révélé l’agence Reuters le 26 janvier dernier. Pas de quoi stopper Neuralink qui a « accepté de résoudre les problèmes », selon l’agence fédérale. Deux jours après cette amende, elle installait pour la première fois son implant sur un humain.

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Tuesday, January 30, 2024

⚡ Programmer la lumière: une avancée considérable vers les technologies quantiques - Techno-Science.net


L'Université Heriot-Watt d'Édimbourg est au cœur d'une avancée scientifique majeure. Les chercheurs de cette institution ont mis au point une nouvelle méthode pour créer des circuits optiques. Ces composants sont essentiels pour le développement de technologies futures, notamment les réseaux de communication (La communication concerne aussi bien l'homme (communication intra-psychique, interpersonnelle,...) inviolables et les ordinateurs quantiques ultra-rapides.

Comprendre l'importance de cette découverte nécessite de saisir le rôle central des circuits optiques dans l'informatique moderne. À la différence des circuits traditionnels qui utilisent l'électricité (L’électricité est un phénomène physique dû aux différentes charges électriques de la...), les circuits optiques se basent sur la lumière (La lumière est l'ensemble des ondes électromagnétiques visibles par l'œil...) pour transmettre et traiter les informations. Cette approche est considérée comme une évolution cruciale dans le domaine des technologies informatiques.

Néanmoins, la complexité grandissante de ces circuits optiques présente des défis en termes de fabrication et de contrôle (Le mot contrôle peut avoir plusieurs sens. Il peut être employé comme synonyme d'examen, de...), impactant ainsi leur efficacité. C'est ici qu'intervient la recherche (La recherche scientifique désigne en premier lieu l’ensemble des actions entreprises en vue...) du Professeur Mehul Malik et de son équipe. Ils ont exploré une nouvelle voie pour concevoir ces circuits, en exploitant un phénomène naturel de dispersion (La dispersion, en mécanique ondulatoire, est le phénomène affectant une onde dans un...) de la lumière au sein des fibres optiques. Ces dernières, plus fines qu'un cheveu, sont couramment utilisées dans le monde entier pour acheminer Internet (Internet est le réseau informatique mondial qui rend accessibles au public des services...) dans nos foyers et lieux de travail.

En maîtrisant la manière dont la lumière se disperse à l'intérieur de ces fibres, les chercheurs ont réussi à programmer avec précision des circuits optiques. Cette découverte, publiée dans le journal Nature Physics, ouvre la voie à des applications considérables dans le domaine des technologies quantiques.


Lumière traversant une fibre optique posée sur un circuit électronique (Un circuit électronique est un ensemble de composants électroniques interconnectés sur un...) classique.
Crédit: Université Heriot-Watt

Les circuits optiques jouent un rôle crucial dans le développement de ces technologies, opérant à l'échelle des atomes et des photons (En physique des particules, le photon est la particule élémentaire médiatrice de l'interaction...) (particules de lumière). Parmi les applications futures envisagées, citons les ordinateurs quantiques, offrant une puissance (Le mot puissance est employé dans plusieurs domaines avec une signification particulière :) de traitement phénoménale, et les réseaux de communication quantique, réputés pour leur inviolabilité.

L'une des contributions majeures de cette recherche est la manipulation de l'enchevêtrement quantique, un phénomène où des particules quantiques comme les photons restent interconnectées, même à grande distance. Ce phénomène est essentiel dans de nombreuses applications quantiques, comme la correction d'erreurs dans les ordinateurs quantiques et les cryptages de communication les plus sécurisés.

Cette recherche a été menée en collaboration avec des institutions académiques de renom telles que l'Université de Lund en Suède, l'Université (Une université est un établissement d'enseignement supérieur dont l'objectif est la...) Sapienza de Rome en Italie et l'Université de Twente aux Pays-Bas.

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Monday, January 29, 2024

IA : faut-il privilégier les technologies françaises ? - BFM Business

IA : faut-il privilégier les technologies françaises ?

"Il ne faut pas attendre une IA française, il faut y aller aujourd'hui, parce que la concurrence n'attend pas''

Propos de Frédéric Simottel, journaliste BFM Business
recueillis par Sandra Gandoin et Sofiane Aklouf

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Cholet. Le lycée Renaudeau invite des entreprises à découvrir des nouvelles technologies - Ouest-France

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Vendredi 26 janvier, à Cholet, le lycée Renaudeau a accueilli trente entreprises, le temps d’une matinée, pour leur fait découvrir un sujet novateur : les jumeaux numériques. À destination des industries, cette technologie permet de modéliser des usines, de former des opérateurs ou encore de tester des processus de fabrication.

Cholet, lycée Renaudeau, vendredi 26 janvier 2024. De gauche à droite : Christophe Retailleau, directeur adjoint aux formations professionnelles et technologiques et Laurent Blanchard, directeur délégué.
Cholet, lycée Renaudeau, vendredi 26 janvier 2024. De gauche à droite : Christophe Retailleau, directeur adjoint aux formations professionnelles et technologiques et Laurent Blanchard, directeur délégué. | CO – QUENTIN DUVAL
  • Cholet, lycée Renaudeau, vendredi 26 janvier 2024. De gauche à droite : Christophe Retailleau, directeur adjoint aux formations professionnelles et technologiques et Laurent Blanchard, directeur délégué.
    Cholet, lycée Renaudeau, vendredi 26 janvier 2024. De gauche à droite : Christophe Retailleau, directeur adjoint aux formations professionnelles et technologiques et Laurent Blanchard, directeur délégué. | CO – QUENTIN DUVAL

À Cholet, les enseignants du lycée Fernand-Renaudeau testent, ce vendredi 26 janvier, une paire de lunettes atypique. Elle partage ce que voit l’opérateur, équipé du dispositif, avec un autre collaborateur.  Ce dernier peut, par exemple, lui donner des consignes précises, à distance, pour la maintenance d’une machine , explique Christophe Retailleau, directeur adjoint aux formations professionnelles et technologiques, avec dans sa main, un smartphone captant le signal vidéo envoyé par la paire de lunettes.

À...

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Les chercheurs s'intéressent désormais aux interactions entre les animaux et la Tech - Atlantico

Un Border Collie participe à une expérience sur un écran tactile à l'Université de médecine vétérinaire de Vienne.

Atlantico : Dans nos maisons, la technologie est de plus en plus présente et en contact avec les animaux. Les chiens sont équipés d'une puce électronique, surveillés par des robots de sécurité domestique et entraînés à ne pas aboyer avec des colliers « autonomes ». Pourquoi les chercheurs commencent à s'intéresser de plus près aux interactions des animaux avec les nouvelles technologies ?

Jessica Serra : Je me suis intéressée à l’utilisation des nouvelles technologies il y a plusieurs années, pour suivre les rythmes d’activités et les déplacements de chats 24h sur 24, à l’extérieur comme à l’intérieur. Afin d’enregistrer les déplacements des chats en intérieur, nous avons adapté une technologie « Ultra-wideband », initialement employée par les militaires. Nous suivions également les déplacements de chats en extérieur à l’aide de traceurs GPS. L’engouement pour ces travaux fut tel qu’ils donnèrent lieu à l’émission « La vie secrète des chats » et à un livre « dans la tête d’un chat » dans lequel je raconte ces découvertes. Ce type de technologies nous a permis d’accroître de manière fulgurante les connaissances sur le comportement du chat, mais aussi de satisfaire la curiosité des propriétaires qui souhaitaient percer les mystères de leur félin !

Par la suite, les nouvelles technologies liées aux animaux de compagnie ont connu un essor sans précédent. Les propriétaires de chiens et de chats, soucieux de leur bien-être, sont attentifs à ces avancées technologiques. Le marché de la « PetTech » a littéralement explosé ! On peut aujourd’hui facilement se procurer des colliers GPS pour chiens et chats, garder un œil sur eux via des robots de sécurité et leur parler à distance, contrôler le type et la quantité d’aliments à délivrer grâce à des balances intelligentes, s’affranchir de la corvée de nettoyage grâce à des litières autonettoyantes, favoriser l’exercice de son animal à travers un lanceur automatique de balles, proposer des jeux vidéo à son chat…Ces objets connectés ont pour objectif de faciliter la vie du maître mais aussi d’améliorer la santé de l’animal tout en veillant à le stimuler mentalement. 

Que peuvent apporter les travaux des chercheurs dans le domaine relativement nouveau de l’interaction animal-machine ? Et pourquoi ce domaine mériterait bien plus d’attention qu’il n’en reçoit ?

Au-delà des outils intelligents dédiés aux chiens et aux chats, les interactions de l’animal et de la machine intéressent grandement la communauté scientifique. Dès les années 70, l’éthologue Susan Savage-Rumbaugh eut l’ingénieuse idée de communiquer avec des bonobos en utilisant des claviers sonores présentant différents symboles associés à un objet ou une idée (les lexigrammes). Dans une étude que je menais en collaboration avec le Clever Dog Lab en Autriche, sur la base de renforcements positifs, nous utilisions des écrans avec lesquels interagissaient des chiens pour évaluer leurs capacités de catégorisation et de mémorisation. Des dispositifs similaires sont aujourd’hui employés pour tester les capacités cognitives de pigeons, de primates, et bien d’autres…Les brebis, par exemple, peuvent reconnaître plus de cinquante visages différents de brebis présentés sur des écrans, mais aussi des visages humains, notamment celui d’Obama ou d’Emma Watson.  Ces interactions animal-machine, respectueuses des animaux, méritent notre attention car elles permettent d’évaluer leurs facultés cognitives de manière novatrice et de mettre à jour des compétences insoupçonnées. 

D’autres études ambitionnant d’augmenter les facultés de l’animal lui-même, en créant des animaux cyborg ou hybrides, sont en cours. Le transanimalisme, qui bouleverse la condition animale, soulève toutefois de nombreux questionnements éthiques. 

Comment les nouvelles technologies et certains objets ou innovations high-tech pourraient mieux aider les animaux au quotidien, notamment pour leur santé ou leurs comportements à risques ?

L’industrie agricole s’intéresse de près aux technologies dernier cri, car les enjeux économiques sont considérables. Cela explique son engouement pour les capteurs embarqués. Disposés à différents endroits du corps, ils peuvent renseigner sur la température corporelle de l’animal, son activité physique, son statut reproducteur ou son rythme cardiaque.  En intégrant des accéléromètres dans les boucles d’oreilles de vaches laitières, une équipe de chercheurs propose un système de surveillance qui déclenche des alertes en temps réel lorsque des changements surviennent dans les habitudes d’activité ou de rumination. L’arrivée des chaleurs, l’emplacement de chaque vache et leur activité sont livrés en temps réel par un système d’intelligence artificielle. L’intérêt de ces technologies, pour l’éleveur, est de détecter précocement d’éventuels problèmes de santé ou comportementaux. 

D’autres technologies entrent en scène, notamment des techniques d’analyses d’images permettant de tracer le déplacement des animaux ou de s’assurer qu’ils ont tous accès à la mangeoire. La réalité augmentée, aussi, pénètre les étables. Face à des élevages de plus en plus grands, l’éleveur a la possibilité, grâce à un casque de réalité virtuelle, d’obtenir des informations personnalisées sur chacun de ses animaux. Ces innovations high-tech dédiées au suivi de la santé n’en sont qu’à leurs prémices, mais il y a fort à parier que dans quelques années, elles feront partie du quotidien des animaux d’élevage, de celui des animaux de compagnie et…du nôtre !

La technologie pourrait-elle permettre d’améliorer la survie des espèces ?

Pour favoriser la survie de différentes espèces, les méthodes de suivi des animaux sont d’une utilité certaine. Je pense aux colliers GPS ou aux balises Argos par exemple. Mais bien d’autres existent. Pour observer leurs comportements au plus près, certains, comme dans la série Spy in the Wild produite par la BBC, ont imaginé des robots espions, infiltrés au sein d’un groupe d’animaux. Les images obtenues sont renversantes ! 

Dans un autre registre, des chercheurs du Media Lab de l’Institut de technologie du Massachusetts ont travaillé sur un incubateur artificiel augmenté. Jusqu’ici les incubateurs privaient les oisillons (encore dans l’œuf) des sons émis par leurs parents, alors que différentes études éthologiques ont montré l’importance de ces interactions vocales pour les embryons. Une telle privation affecte le développement de l’oisillon, mais aussi son comportement postnatal. Conçu pour transmettre le son entre un oiseau et ses œufs, l’incubateur artificiel augmenté, baptisé « TamagoPhone » permet de recréer ces stimulations sensorielles prénatales. Son utilisation pour la reproduction d’oiseaux en voie de disparition est prometteuse. 

Les espèces menacées peuvent aussi être suivies en temps réel par des drones équipés de caméras thermiques ou des capteurs combinant GPS et connectivité IoT, développés par la fondation Sigfox. Ces technologies, aussi efficaces soient-elles, permettent de lutter contre le braconnage, mais ne peuvent sauver à elles-seules les espèces en danger d’extinction. Elles sont toutefois une aide précieuse aux méthodes de conservation.

Des prouesses sont-elles possibles grâce aux nouvelles technologies dans le cadre de la compréhension et des interactions entre les animaux et les humains via notamment l'amélioration de la communication entre les chiens-guides et leurs propriétaires ?

Ces technologies peuvent en effet directement agir sur nos interactions avec les animaux. Le développement d’un harnais connecté pour les chiens guides d’aveugles, appelé Gallidog, promet de modifier le quotidien des personnes non-voyantes. Ce harnais aidera le chien à s’orienter sur des trajectoires inconnues, qui recevra des vibrations sur le flanc droit ou gauche le renseignant sur la direction à emprunter. Une révolution en termes d’autonomie des personnes non voyantes !

D’autres technologies sont à l’étude, notamment pour décrypter le langage corporel des animaux, leurs expressions faciales ou leur langage vocal. Là encore, nous n’en sommes qu’aux balbutiements, mais quelques pistes sont encourageantes.

Le développement et la démocratisation des nouvelles technologies ou de certaines innovations pourraient-elles conduire à négliger les animaux, les humains s’occupant moins d’eux directement ?

Les risques sont nombreux : pour les animaux d’élevage, le risque premier est que l’éleveur, se faisant relayer par la machine, rompe tout lien avec l’animal, et ne le regarde plus que sous le prisme de sa rentabilité. Pour les animaux de compagnie, déléguer à des machines les interactions avec son chien ou son chat pourrait laisser penser qu’il a moins besoin que son maître s’occupe de lui. C’est une erreur. Ces outils sont un plus, mais ils ne peuvent aucunement se substituer à l’humain. Rappelons que les animaux sont des êtres sentients, doués d’intelligence et désireux de créer des liens. Rien ne parvient -encore- à remplacer un gentil mot, un moment de complicité ou le délice d’une caresse…

Retrouvez le site de Jessica Serra : cliquez ICI

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Sunday, January 28, 2024

"Face aux machines, l'humain subit une sorte de dévaluation" - Yahoo Actualités

Escamotant les technologies bien réelles qui le constituent, le numérique transforme la perception que nous avons de nous-mêmes et du monde.

Cet article est issu du magazine Les Indispensables de Sciences et Avenir n°216 daté janvier/ mars 2024.

Mathieu Corteel est philosophe et historien des sciences, chercheur à l'Université Harvard et à Sciences Po.

Sciences et Avenir - Les Indispensables : Quel est l'impact majeur du virtuel, du numérique, sur nos sociétés ?

Mathieu Corteel : Selon moi, il est avant tout culturel, en lien avec notre représentation du monde. Le terme de virtuel rappelle que notre culture est traversée par un paradoxe : une sorte d'hybridité entre matériel et immatériel. Les technologies du numérique, et notamment l'intelligence artificielle, sont aujourd'hui tellement inséparables de nos rapports sociaux et de nos modes de vie qu'elles s'effacent derrière leurs fonctions - écriture, calcul, image, communication... D'où le sentiment qu'elles sont dématérialisées.

Dans les usines, les bureaux, les hôpitaux ou les supermarchés, on ne voit plus d'elles que le résultat. On en oublie la mécanique et le programme, et que derrière ce gain de rapidité ou d'efficacité se cachent des data centers ultra-énergivores et une impitoyable machinerie économique. Cette amnésie induit l'impression que tout cela va de soi. La perception du monde tout entière en est transformée : on flotte dans l'immatériel.

Comment se fait-il que nous trouvions normal que des objets répondent à nos questions ?

Le fait que le mécanisme de fonctionnement du numérique soit à ce point dissimulé par des interfaces crée l'illusion chez l'utilisateur qu'il y a derrière tout cela bien plus que de la simple combinaison de symboles, du traitement de données ou de la hiérarchisation de signaux.

Engagés dans une interaction continue avec ces machines, nous éprouvons le sentiment qu'elles formulent une pensée non humaine. Comme l'a théorisé le philosophe Gilbert Simondon dès les années 1950, plus les techniques se concrétisent en s'intégrant à notre quotidien, plus elles ressemblent à des objets naturels, plus nous trouvons normal d'é[...]

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Cholet. Le lycée Renaudeau invite des entreprises à découvrir des nouvelles technologies - Ouest-France

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Vendredi 26 janvier, à Cholet, le lycée Renaudeau a accueilli 30 entreprises, le temps d’une matinée, pour leur fait découvrir un sujet novateur : les jumeaux numériques. À destination des industries, cette technologie permet de modéliser des usines, de former des opérateurs ou encore de tester des processus de fabrication.

Cholet, lycée Renaudeau, vendredi 26 janvier 2024. De gauche à droite, Christophe Retailleau, directeur adjoint aux formations professionnelles et technologiques et Laurent Blanchard, directeur délégué.
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À Cholet, les enseignants du lycée Fernand-Renaudeau testent, ce vendredi 26 janvier, une paire de lunettes atypique. Elle partage ce que voit l’opérateur, équipé du dispositif, avec un autre collaborateur.  Ce dernier peut, par exemple, lui donner des consignes précises, à distance, pour la maintenance d’une machine , explique Christophe Retailleau, directeur adjoint aux formations professionnelles et technologiques, avec dans sa main, un smartphone captant le signal vidéo envoyé par la paire de lunettes.

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Friday, January 26, 2024

Pyrénées-Atlantiques : les enquêteurs en nouvelles technologies, « force de frappe » de la gendarmerie contre la ... - Sud Ouest

« Dans le milieu numérique, il faut être aussi vigilant que dans la réalité », rappelle l’adjudant Anthony Sanches Carvalho, l’un des deux nouveaux enquêteurs en nouvelles technologies du groupement de gendarmerie des Pyrénées-Atlantiques. Avec l’adjudant-chef Cyril Grandjean, ils viennent de...

« Dans le milieu numérique, il faut être aussi vigilant que dans la réalité », rappelle l’adjudant Anthony Sanches Carvalho, l’un des deux nouveaux enquêteurs en nouvelles technologies du groupement de gendarmerie des Pyrénées-Atlantiques. Avec l’adjudant-chef Cyril Grandjean, ils viennent de terminer leur formation spécialisée. Une « force de frappe » pour le groupement « en des temps où le cyber est un domaine sensible », salue le lieutenant-colonel Stéphane Caille, le commandant en second.

Les deux gendarmes sont les maillons d’une chaîne, qui relie le gendarme de brigade aux services régionaux et nationaux de cybergendarmerie les plus pointus. Plus équipés, plus spécialisés, les militaires prêtent assistance à leurs collègues locaux sur le volet judiciaire, en prodiguant des conseils. Ils peuvent pour cela s’appuyer sur leurs propres expériences d’enquêteurs durant une quinzaine d’années dans plusieurs brigades de l’ouest de la France et du Sud-Ouest.

Préserver la preuve

Cyril Grandjean et Anthony Sanches Carvalho peuvent aussi aller plus loin dans des exploitations complexes de téléphones, ont en charge celles d’ordinateurs ou de GPS. Il peut s’agir de chercher des contenus illicites, pédopornographiques ou d’escroquerie.

« On s’assure aussi que l’objet saisi ne soit pas altéré, explique Cyril Grandjean. Par exemple, que personne ne puisse brancher de clé USB sur un ordinateur, qu’il ne puisse pas y avoir d’allumage, que personne ne puisse interagir avec l’appareil ».

Les enquêteurs en nouvelles technologies ont également des missions de formation auprès de leurs collègues en brigade pour en faire des initiés qui ont les premiers bons réflexes. « Il faut l’imaginer comme l’identification criminelle, compare Anthony Sanches Carvalho. Vous allez avoir le technicien en blouse blanche qui va sur la scène de crime -c’est nous- et le brigadier qui est en mesure de relever une trace ADN ou papillaire, là, c’est notre relais en brigade. »

« Illusion de sécurité »

Enfin, les deux gendarmes spécialisés, comme d’autres, font de la prévention auprès des mairies, des entreprises, des maisons de retraite pour expliquer les bons gestes et les bonnes pratiques. Les enquêteurs voient encore passer trop de dossiers d’escroqueries de toute nature.

« Sur le numérique, il y a une illusion de sécurité. Vous êtes dans un lieu ami, chez vous, on est en confiance, analyse Anthony Sanches Carvalho. Il faut se comporter comme si on était dans un lieu public, sans certitude avec la personne avec laquelle on interagit. Si quelqu’un frappe à votre porte, vous allez vous méfier. Il faut faire pareil ».

Les militaires sont à l’affût de la moindre erreur des auteurs d’infraction et luttent contre cette idée reçue de l’impunité des escrocs d’Internet. Dans ce milieu évolutif du Web, ces passionnés du cyber se documentent pour rester à jour et prendre en défaut les malfaiteurs. « On ne peut pas rester figé. C’est ce qu’on doit aux victimes. »

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Les grandes entreprises du secteur des technologies et des médias commencent l'année 2024 par de nouvelles sup - Boursorama

((Traduction automatisée par Reuters, veuillez consulter la clause de non-responsabilité https://bit.ly/rtrsauto))

Les grandes entreprises technologiques et médiatiques américaines ont entamé l'année 2024 avec de nouveaux plans de suppression d'emplois, signalant que la vague de licenciements observée l'année dernière se poursuivra probablement alors que les entreprises naviguent dans l'incertitude économique persistante.

Voici quelques-unes des suppressions d'emplois annoncées par les entreprises du secteur des technologies et des médias en janvier.

Amazon AMZN.O

18 janvier - L'unité Buy with Prime licencie moins de 5 % de ses employés.

11 janvier - La division Audible, spécialisée dans les livres audio et les podcasts, licencie 5 % de ses effectifs, selon un mémo du directeur de la division.

10 janvier - Amazon s'apprête à licencier plusieurs centaines d'employés dans ses activités de streaming et de studio, en prolongeant les suppressions d'emplois jusqu'en 2024.

9 janvier - L'unité de streaming Twitch va supprimer 35 % de ses effectifs , soit environ 500 personnes, comme le rapporte Bloomberg News.

Alphabet GOOGL.O

22 janvier - X Lab, la division d'Alphabet chargée du développement de nouvelles technologies, licencie des dizaines de travailleurs et se tourne vers des investisseurs extérieurs pour obtenir des fonds.

16 janvier - Google, qui fait partie d'Alphabet, licencie des centaines d'employés dans son équipe de vente de publicité.

11 janvier - Google licencie des centaines de personnes au sein de plusieurs équipes, notamment l'équipe en charge du matériel Pixel, Nest et Fitbit, ainsi que la majorité des membres de l'équipe en charge de la réalité augmentée.

Salesforce CRM.N

26 janvier - Salesforce licencie environ 700 employés, soit à peu près 1 % de ses effectifs mondiaux, selon le Wall Street Journal.

Microsoft MSFT.O

25 janvier - Microsoft s'apprête à licencier 1 900 employés chez Activision Blizzard et Xbox.

Paramount Global PARA.O

25 janvier - Paramount Global prévoit un nombre non spécifié de licenciements, afin d'alléger son organisation.

Business Insider

25 janvier - Business Insider prévoit de licencier environ 8% de son personnel, selon son directeur général Barbara Peng.

IBM IBM.N

24 janvier - IBM prévoit de licencier certains employés en 2024, mais embauchera davantage pour des rôles centrés sur l'IA, terminant probablement l'année avec un effectif inchangé.

Aurora Innovation AUR.O

24 janvier - La société de technologie de véhicules autonomes Aurora Innovation a déclaré avoir réduit de 3 % ses effectifs dans le cadre d'un exercice de réorganisation.

eBay EBAY.O

23 janvier - eBay prévoit de supprimer environ 1 000 postes, soit environ 9 % de ses effectifs actuels.

Los Angeles Times

23 janvier - Le Los Angeles Times prévoit de licencier 94 journalistes membres du syndicat du journal.

Walt Disney DIS.N

11 janvier - Pixar Animation Studios, qui fait partie de Walt Disney, prévoit de supprimer des emplois après avoir terminé la production de certains spectacles et avoir eu plus de personnel que nécessaire.

Unity Software U.N

8 janvier - Le fournisseur de logiciels de jeux vidéo Unity Software prévoit de licencier environ 25 % de ses effectifs, ce qui entraînera la suppression d'environ 1 800 emplois.

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Les grandes entreprises du secteur des technologies et des médias commencent l'année 2024 par de nouvelles sup - Boursorama
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Thursday, January 25, 2024

Les écouteurs filaires ne sont pas morts ! Ces modèles intègrent des technologies inédites - Phonandroid

Dans un monde où les écouteurs sans fil sont devenus la norme, une tendance surprenante émerge : le retour des écouteurs filaires. Ce renouveau, porté par des avancées technologiques, promet une qualité audio supérieure et une expérience d'écoute renouvelée pour les amateurs de musique.

hidizs st2 pro
Source : Hidizs

L'univers des écouteurs évolue constamment, notamment pour les modèles sans fil, appréciés pour leur commodité et améliorations technologiques. Par exemple, les Huawei Freeclip et les Sony WF-1000XM5 se démarquent par leur design unique et une qualité sonore optimisée. Ces avancées démontrent la volonté des fabricants de répondre aux besoins d'une clientèle en quête de confort sans sacrifier la performance audio.

Parallèlement, le CES de l'année dernière a vu le retour en force des écouteurs filaires, avec des modèles tels que les Sennheiser IE 200 qui ont prouvé que ce type d'écouteurs reste compétitif. Ces modèles, souvent plébiscités par les audiophiles, offrent une qualité sonore exceptionnelle, surpassant celle de nombreux écouteurs sans fil.

nhb15
Source : Questyle

Renaissance des écouteurs filaires : retour aux sources de la qualité audio

La réapparition des écouteurs filaires dans le paysage audio moderne peut surprendre, mais elle s'explique par plusieurs facteurs clés. Contrairement aux idées reçues, ce type d’écouteurs offre souvent une meilleure qualité sonore que leurs homologues sans fil, grâce à une transmission audio directe et sans perte. De plus, des innovations telles que l'intégration de convertisseurs numérique-analogique, DAC, (qui convertit le son numérique en signal analogique pour une meilleure qualité audio) dans les câbles USB-C des écouteurs filaires améliorent encore plus cette qualité. Ceci permet une écoute Hi-Res Lossless, une qualité audio haute résolution sans perte, sur des appareils modernes. Cette combinaison de qualité sonore supérieure et de facilité d'utilisation redonne aux écouteurs filaires une place de choix pour les utilisateurs audio exigeants.

Parmi les innovations récentes dans ce secteur, les modèles comme les Questyle NHB15 USB-C ainsi que les Hidizs ST2 Pro, se distinguent. Ces écouteurs sont justement dotés de DAC intégrés et offrent une capacité audio Hi-Res Lossless. Bien que ces produits ciblent un segment spécifique du marché audio, ils marquent une tendance vers des écouteurs filaires alliant une technologie avancée et une qualité sonore nettement supérieure.

Le retour des écouteurs filaires est également motivé par un désir croissant de durabilité et de fiabilité. Contrairement aux écouteurs sans fil, qui dépendent de batteries et peuvent souffrir de problèmes de connectivité Bluetooth, les écouteurs sans fil offrent une solution simple et fiable. De plus, l'augmentation des options de musique en haute résolution incite les utilisateurs à rechercher des écouteurs capables de restituer fidèlement ces enregistrements. En somme, ce type d’écouteurs connaît un regain de popularité non seulement pour la nostalgie, mais surtout pour leur capacité à offrir une écoute de qualité supérieure. Ils sont adaptés aux besoins et aux attentes des audiophiles et des mélomanes d'aujourd'hui.

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Wednesday, January 24, 2024

ASML relativise l'impact des restrictions d'exportation des technologies de puces vers la Chine - L'Usine Nouvelle

L’équipementier néerlandais de semi-conducteurs ASML, leader mondial des équipements de lithographie, affiche une bonne forme. En 2023, il se targue d’un chiffre d’affaires record de 27,6 milliards d’euros, en bond de 30%, et une marge d’exploitation de 32,8%, contre 30,7 % en 2022. «En trois ans, nous avons doublé le chiffre d’affaires», se vante le directeur financier, Roger Dassen, lors de la présentation des résultats annuels aux médias le 24 janvier 2023. Et la feuille de route de la direction prévoit de passer des revenus de 30 à 40 milliards d’euros en 2025 et entre 44 et 60 milliards d’euros en 2030. La Bourse d'Amsterdam salue ces résultats par un gain de 9% du cours de l'action.

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Infineon accorde un nouveau contrat de fabrication de puces à GlobalFoundries

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Climat : où en est-on des technologies de réutilisation des eaux usées ? - Investir

Réutiliser les eaux usées, une solution à promouvoir pour sécuriser la ressource

Parler de réutilisation des eaux usées en hiver, quand inondation et neige se succèdent dans le nord de la France, semble à contretemps, mais, sans aller jusqu'au désert d'Atacama, au Chili, les Pyrénées-Orientales ou l'Espagne sont toujours en stress hydrique. Et comme le préconisait un dirigeant d…

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Comment l'Occident lutte contre la domination russe sur des technologies clés du secteur nucléaire - GEO

Titan des secteurs pétroliers et gaziers, la Russie n'est pas en reste du côté de son industrie nucléaire. Mais là où les importations de pétrole ou de gaz russe ont été presque intégralement interdites en Occident suite à l'invasion de l'Ukraine, les compagnies d'Europe ou des États-Unis continuent de commercer avec le poids lourd du nucléaire russe Rosatom.

Derrière cette position paradoxale se trouve un problème majeur pour les pays opposés à Moscou : la mainmise russe sur l'enrichissement de l'uranium rend, encore aujourd'hui, Bruxelles et Washington dépendants des entreprises russes.

L'information peut sembler étrange quand on prend en compte les approvisionnements français d'uranium. Selon Le Monde citant les chiffres transmis par Euratom, le Kazakhstan a fourni 27 % des 88 200 tonnes d'uranium importées par l'Hexagone entre 2012 et 2022, le Niger 20 %, l'Ouzbékistan 19 %, l'Australie et la Namibie 14 % chacun. On atteint ainsi quasiment 95 % avec ces cinq pays, la Russie ne figurant pas parmi les autres exportateurs.

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Comment l'Ukraine a créé des trous dans les défenses russes pour frapper le très précieux terminal gazier d'Oust-Louga

L'uranium enrichi entre les mains de Moscou

Moscou est pourtant bien producteur d'uranium, comptant pour 5 % de la production mondiale en 2022 selon la World Nuclear Association, mais Paris ne dépend pas de la Russie pour l'achat de la ressource. Du côté américain, la moitié de l'uranium utilisé par les centrales nucléaires provient de Russie, du Kazakhstan et d'Ouzbékistan. En 2022, Moscou fournissait 12 % de l'uranium des États-Unis, selon les chiffres de l'Energy Information Administration.

Mais si Paris et Washington ne dépendent pas fortement de la Russie pour l'achat d'uranium, toute l'Europe ne peut pas en dire autant : 18 centrales nucléaires au design russe parsèment la Finlande, la Slovaquie, la Hongrie, et la République tchèque, reposant sur des combustibles achetés auprès de Moscou. Dans le cas slovaque, par exemple, le secteur nucléaire représente 60 % de la production énergétique du pays, et le combustible vient exclusivement de Russie selon Euractiv : une situation dont la Slovaquie cherche à s'extirper, mais qui témoigne de la difficulté pour plusieurs États de se passer de Moscou.

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Vladimir Poutine prépare-t-il en douce une annexion de l'Alaska ?

Et la situation est tout aussi délicate en ce qui concerne l'enrichissement d'uranium, secteur où la Russie joue un rôle primordial. La compagnie russe Tenex détient par exemple un monopole sur la vente d'High-Assay Low-Enriched Uranium, ou HALEU. Ce terme désigne une variété d'uranium enrichi aux meilleurs rendements et plus sûr, qui est utilisée pour les dernières générations de réacteurs nucléaires. Plus de 20 % du combustible alimentant les centrales américaines est ainsi enrichi par des entreprises russes.

Comme le précise le Financial Times, peu d'alternatives d'enrichissement d'uranium existent actuellement au niveau occidental : les deux grandes firmes concurrentes sont le français Orano ainsi qu'Urenco, un consortium britannique, allemand et néerlandais. Mais les besoins d'uranium enrichi par la Russie se font ressentir durement en Occident : le réacteur en cours de construction dans le Wyoming par TerraPower a annoncé un retard de deux ans pour le projet en décembre 2022, en raison du manque de combustible.

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Trois fois la superficie de Yellowstone : un époustouflant récif corallien d'eau froide se révèle le plus grand au monde

D'importants moyens déployés en Occident

Face à cette dépendance dans un secteur énergétique d'une grande importance, les deux côtés de l'Atlantique se sont mobilisés pour diminuer leurs échanges avec Moscou. Le gouvernement britannique a annoncé l'allocation de 300 millions de livres dans le développement d'HALEU, au sein d'un plan pour que le secteur nucléaire subvienne à un quart des besoins énergétiques du Royaume-Uni d'ici 2050.

Même son de cloche en Hexagone, avec quelque 1,7 milliard d'euros destinés à augmenter de 30 % d'ici 2028 la production de l'usine Georges Besse 2 sur son site du Tricastin, selon l'Usine Nouvelle, qui avance que l'opération vise à répondre à la demande accrue du secteur nucléaire mais aussi à "permettre aux opérateurs de centrales de limiter leur dépendance à Rosatom". Unreco suit également le mouvement, permettant de remplacer une partie des achats effectués auprès de la Russie.

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Une rarissime pièce d'armure romaine, inspirée des gladiateurs, reconstituée après 1 800 ans

Du côté des États-Unis, le financement du gouvernement a aidé Centrus Energy Corp. à produire 20 kilogrammes d'HALEU, une première en Amérique. Le président Biden a également demandé au congrès américain d'accepter un financement supplémentaire de 2,2 milliards de dollars auprès d'entreprises américaines spécialisées dans cet enrichissement.

Une première loi interdisant les importations d'uranium russe a été votée en décembre 2023 ; mais celle-ci permet dans les faits de continuer d'importer ces produits si aucune alternative n'est disponible.

Selon les informations du Financial Times, le secteur nucléaire américain s'attend cependant à une interdiction complète dès cette année. Une décision difficilement applicable en Union Européenne, la Hongrie ou la Slovaquie continuant à alimenter leurs centrales avec du combustible en provenance de Russie.

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Tuesday, January 23, 2024

Climat : où en est-on des technologies de réutilisation des eaux usées ? - Investir

Réutiliser les eaux usées, une solution à promouvoir pour sécuriser la ressource

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Monday, January 22, 2024

Réindustrialisation: l'Académie des technologies demande aux industriels plus "d'empathie" avec la société - BFM Business

Le dialogue entre les industriels et le terreau local est la clé de la réussite du projet de réindustrialisation estime l'Académie. Elle pointe aussi "un besoin d'explication", sur la transition énergétique notamment.

Pour organiser la réindustrialisation, il faudra faire preuve de plus... "d'empathie". C'est l'une des principales recommandations faites par l'Académie des Technologies, qui plaide pour une concertation en profondeur entre industriels et terreau local, dans une note présentée lundi.

La réindustrialisation doit se faire "avec les citoyens, il faut une démarche participative, de l'empathie, de l'écoute pour viser une acceptabilité et transformer les inquiétudes en projets adaptés", a déclaré Patrick Peleta, ex-directeur général délégué de Renault et nouveau président de l'Académie des technologies, lors d'une conférence de presse.

L'Académie s'est penchée sur la forte désindustrialisation subie par la France "qui a perdu 3 millions d'emplois industriels en 40 ans entre 1975 et 2014, et se situe à la 22e place sur 27 en taux d'emploi industriel au sein de l'UE".

Éviter les rejets et les blocages

"Il est essentiel d'organiser les débats publics locaux en vue de l'implantation d'un site industriel avec le plus d'empathie et de sincérité possible et la prise en compte des spécificités du tissu local" pour éviter les rejets, les blocages et les oppositions, a souligné Patrick Pelata.

Une entreprise "doit arriver avec beaucoup d'empathie plutôt qu'avec une grosse machine de communication, et accepter que son projet soit modifié après les débats publics" a-t-il ajouté.

Les Experts : Réindustrialisation, la bonne direction ? - 12/12
Les Experts : Réindustrialisation, la bonne direction ? - 12/12

Pour favoriser l'implantation de nouvelles usines, tout un écosystème doit se développer, selon lui, unissant entreprises, start-ups, universités, organismes de recherche, de formation initiale et continue" en lien avec les collectivités locales et l'État.

"Dialogue citoyen"

Il y a par ailleurs "un besoin d'explication" sur la transition climatique, énergétique ou numérique en cours, et sur les besoins "multipliés" d'énergie décarbonée "afin de continuer à mener la vie que nous connaissons", a ajouté Denis Ranque, ex-patron de Thalès, membre de l'Académie.

Comme s'y emploient des gens aussi différents que "l'ingénieur Jean-Marc Jancovici", patron du Shift project et auteur de la BD à succès "Un monde sans fin" sur l'énergie, "ou le président de la République", M. Ranque estime que "parlementaires et industriels devraient savoir expliquer la cohérence des transitions en cours, qui sont très complexes".

En particulier, tout en conservant "le temps du dialogue citoyen", il faut "accélérer l'inventaire minier en France" pour déterminer les gisements susceptibles de répondre aux besoins de l'industrie et de l'énergie en nouveaux "intrants", ou matières premières, indique l'Académie dans son rapport.

T.L avec AFP

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Sunday, January 21, 2024

Prix de l'innovation Environnementale : la start-up toulousaine Naïo Technologies se fait un nom dans le monde du vin - LaDepeche.fr

l'essentiel On dirait que la start-up toulousaine Naïo Technologies a marqué le monde du vin… Le 11 janvier 2024 à l’Automobile Club de France à Paris, son robot TED spécialisé dans le désherbage des vignes a été officiellement primé “Innovation Environnementale” de l’année par La Revue du Vin de France.

La Revue du Vin de France, qui honore les personnalités qui ont marqué le monde du vin en France, a attribué le prix de "l’Innovation Environnementale" à Naïo Technologies et son équipe (70 personnes), récompensant le robot TED, un automate enjambeur pour vignerons spécialisé dans le désherbage. Depuis 2011, la start-up, domiciliée à Escalquens, propose des robots agricoles autonomes. “Face à l’engouement et à la demande, on a décidé de fabriquer une gamme de robots pour la vigne” raconte Gaëtan Severac, qui a commercialisé en 2018 son premier robot viticole TED, suivi en 2023 par l'engin JO, spécialiste des vignes étroites et des pépinières.

Un prix qui salue l'innovation environnementale du robot TED

Un des principaux défis des viticulteurs est de réduire leur dépendance aux "désherbants chimiques". Or, comme l’explique Gaëtan, les viticulteurs “ont du mal à recruter de la main-d’œuvre qualifiée” pour assurer cette mission de désherbage mécanique, plus coûteuse en temps. Naïo Technologies répond à cette problématique terrain grâce à “l’autonomie augmentée", une innovation permettant "d'utiliser un robot sans surveillance en toute sécurité” affirme Gaëtan. Le viticulteur vient régler l’engin électrique à l’entrée de la parcelle, qui ensuite navigue, désherbe et travaille les sols de manière autonome, en garantissant la sécurité des vignes et des personnes. Ce robot 100% électrique, qui répond aussi à un enjeu de réduction des émissions de Co2, diviserait “par deux les coûts de désherbage” et ne solliciterait une intervention humaine que “20% du temps de travail de la machine”. Pour Gaëtan, cette récompense inattendue prouve la "reconnaissance par la profession de la valeur ajoutée et de la pertinence du produit”.

80 robots TED vendus

Depuis 2018, 80 robots de type TED ont été vendus (sur un total de 450 robots agricoles Naïo) à des viticulteurs presque exclusivement français (plus de 90%), à l’image du Chateau Labégorce (zone Margaux). “Il y a eu aussi quelques ventes en Allemagne, au Canada, on y travaille en Californie et il y a pas mal de perspectives pour l’Espagne et l’Italie” précise Gaëtan. La jeune pousse amorce une année charnière, en quittant le stade de start-up pour entrer dans une ère d’industrialisation. Cela n'empêchera pas la pépite de présenter au salon de la robotique agricole (Fira) du 6 au 8 février prochain à Toulouse ses derniers travaux de R&D, preuve d'une volonté de rester à la pointe de l’innovation dans le domaine de la robotique agricole.

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À Lannion, Lumibird poursuit sa course en tête des technologies laser - Le Télégramme

À Lannion, Lumibird est un fleuron industriel et technologique . Fondée en 2018, dans la foulée du regroupement de Keopsys et Quantel, l’en...