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Monday, January 31, 2022

Technologies : les promesses de l'Alliance Renault Nissan Mitsubishi - Auto Infos

Technologies : les promesses de l’Alliance Renault Nissan Mitsubishi

L’Alliance vient de présenter sa feuille de route technologique tout en rappelant les sérieux prérequis de ses marques pour relever tous les challenges.

Lors de sa conférence de presse du 27 janvier, l’Alliance Renault Nissan Mitsubishi a dévoilé dans ses grandes lignes sa feuille de route où les mutations technologiques en sont les fondements. Elles n’ont pas laissé le choix aux trois constructeurs de se réaligner après 22 ans d’une coopération tumultueuse avec désormais pour Jean-Marie Senard, président de l’Alliance, « une confiance retrouvée. Finies les années de discordes. C’est un nouveau départ avec une vision communes ». Il faut dire que les enjeux sont énormes. Il s’agit de placer en pole position le groupe dans l’ère de l’électrique, du digital et de la conduite assistée, face à un Tesla, qui challenge l’industrie automobile avec ses technologies avancées.

A lire aussi : L'Alliance se relance avec l'électrique

L’Alliance, 3eme groupe mondial derrière Volkswagen et Toyota, investit 15 milliards d’euros par an pour tenir la distance. Elle a déjà dépensé 10 milliards dans l’électrification de ses véhicules. Vingt-trois de plus seront mis sur la table sur les 5 prochaines années. Portées essentiellement par Nissan et ses 30 ans d’expérience dans l’électrique, les 3 marques ont mis sur la route depuis 2009 un million de véhicules électrifiés avec 10 modèles déjà en circulation. Quinze de ses 23 usines dans le monde sont impliquées dans cette électrification. Objectif : vendre à horizon 2026, 1,5 million de véhicules électriques par an. Pour parvenir à relever les défis attendus, l’Alliance compte bien mutualiser davantage. Si actuellement 60 % de ses modèles partagent une même plateforme, en 2026, ce taux sera porté à 80 % avec dans le même temps une réduction de l’offre (de 100 à 80 modèles proposés). En 2030, 35 modèles seront électriques avec 90 % de mutualisation. Relative bonne nouvelle pour l’après-vente : cette convergence technologique devrait quelque peu simplifier la maintenance des véhicules.

Deux plateformes phares : CMF-EV et CMFB-EV

Parmi les 5 plateformes électriques prévues, deux seront centrales, dont celle la plus polyvalente : la CMF-EV. Elle équipera 15 modèles électriques sur les 35 prévus pour 2030, dont les toutes prochaines Mégane E-Tech Electric et Nissan Ariya.  A noté que l’Alliance a opté pour une traction électrique et non pas pour une propulsion comme la plupart des autres constructeurs. Autre plateforme électrique clé : la CMFB-EV qui sera lancée en 2024. Elle se destine aux citadines (segment B). Disponible dans 2 ans, elle devrait réduire de 30 % les coûts de production par rapport à la Zoe actuelle. Elle offrira 400 km d’autonomie avec une consommation d’énergie inférieure de 10 %. Il devrait s’en écouler 250 000 par an. La nouvelle Renault R5 et le nouveau véhicule électrique compact qui remplacera la Nissan Micra, dont la silhouette vient d'être dévoilée, seront construits sur cette base. Conçu par Nissan et produite par Renault, le nouveau modèle sera fabriqué au sein de l'usine Renault ElectriCity, le pôle industriel électrique du Nord de la France.

A lire aussi : Renault souhaite vendre un million de véhicules électriques

Quatre ans pour diviser par deux le coût des batteries

Pour ce qui concerne l’évolution des batteries, programme piloté par Nissan, l’objectif est de diviser par 2 d’ici 4 ans leur coût et 65 % en 2028. La capacité de production devra être de 220 GWh en 2030. À titre de comparaison, les Français consomment par an environ 473 000 GWh d’électricité. L’Alliance travaille à sa quatrième génération de batterie : le tout solide, sans électrolyte liquide. Cette technologie offre une densité énergétique 2 fois supérieure au lithium-ion avec un temps de recharge divisé par 3. Ce sont des batteries présentées comme plus sûr, plus fiable, plus légère, plus petite et plus dynamique, bref, bien plus adaptées à un usage automobile. Elles n’auront plus besoin d’être régulées en température. Nissan présentera un premier prototype de ces batteries en 2024 pour une production en série en 2028. L’Alliance a choisi de contrôler 100 % de son hardware et de ses softwares, bénéficiant ainsi de données prédictives précieuses, permettant de surveiller l'état de fonctionnement de la batterie et d'améliorer la technologie. « L’Alliance a cumulé plus de 30 milliards de kilomètres parcourus en électrique. Nous avons de bonnes connaissances sur la longévité des batteries et leur comportement dans le temps, dans toutes les situations. Nous surveillons en permanence leur état de santé et connaissons la courbe d’usure » commente Clotilde Delbos, directrice générale adjointe de Renault Group et directrice financière. La directrice a confié que l’Alliance travaille en partenariat avec Google sur un planificateur d’itinéraire afin d’optimiser l’autonomie des batteries avec une meilleur gestion des arrêts de recharge. Le système sera capable d’optimiser la température de la batterie avant l’arrêt pour une recharge plus rapide.

Une nouvelle architecture électronique

Pour ce qui est du digital et de la conduite assisté, l’autre grand défi, l’Alliance a dévoilé travailler sur une nouvelle architecture électronique dite « centralisée » qui apparaitra en 2026. Dans le principe, un super calculateur central supervise l’ensemble des fonctions du véhicule pilotées par des calculateurs dédiés par zone. Cela pourrait concerner une vingtaine de calculateurs. La liaison entre l’unité centrale et les calculateurs de zones s’opère par un réseau haut débit de type Ethernet. Cette centralisation permettra au gain de poids de 10 %. Elle sera aussi moins énergivore pour gagner en autonomie. Enfin, elle permettra de mieux dissocier le hardware du software avec l’idée de faire en sorte que les véhicules puissent profiter le plus longtemps possibles de nouvelles fonctionnalités qui feront leur apparition dans le temps. Le Groupe parle de couvrir tout le cycle de vie d’un véhicule avec des nouvelles fonctions. Ces dernières pourront être mises sur le marché en une semaine à la place d’une année grâce aux mises à jour à distance dites « over the air » qui vont devenir un standard. « Cela apportera une plus grande valeur ajoutée aux clients, notamment avec l'intégration de la voiture dans leur écosystème digital pour leur offrir une expérience personnalisée, proposer de nouveaux services améliorés et réduire les coûts de maintenance » souligne Luca de Meo, PDG de Renault Group.

Aujourd’hui l’Alliance possède 3 millions de véhicules connectés. D'ici 2026, plus de 5 millions de véhicules connectés au cloud de l’Alliance seront livrés par an. L’objectif est d’atteindre les 25 millions en 2026 avec l’appui des services de Google qui feront leurs premières apparitions sur la Mégane E-Tech Electric. Pour ce qui touche l’assistance à la conduite, l’Alliance rappelle que 24 de ses modèles de véhicules proposent déjà des fonctions avancées de sécurité, notamment avec le système ProPilot de Nissan apparue en 2016. Pour 2026, le Groupe vise le 45 millions de modèles concernés avec un cumul de plus de 10 millions de véhicules équipés.

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Sunday, January 30, 2022

Voici les 14 technologies transformatrices à suivre cette année - ZDNet France

Voici les 14 technologies transformatrices à suivre cette année

ARK Invest définit l'"innovation de rupture" comme l'introduction d'un nouveau produit ou service technologique susceptible de changer la façon dont le monde fonctionne. ARK a publié son rapport de recherche annuel BIG IDEAS 2022, centré sur la conviction que cinq plateformes d'innovation évoluent et convergent en même temps : l'intelligence artificielle, la robotique, le stockage de l'énergie, le séquençage de l'ADN et la technologie blockchain. ARK a identifié 14 technologies transformatrices qui s'approchent des points de basculement à mesure que les coûts baissent, libérant la demande.

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ARK Big Ideas 2022 : 14 technologies transformatrices qui approchent de leur point de basculement. ARK Invest.

Voici les 14 technologies transformatrices qui approchent des points de basculement dans le rapport ARK 2022 Big Ideas :

  1. l'intelligence artificielle ;
  2. le consommateur numérique ;
  3. les portefeuilles numériques ;
  4. les blockchains publiques ;
  5. Bitcoin ;
  6. Ethereum et DeFi ;
  7. Web3 ;
  8. l'édition de gènes ;
  9. la multiomique ;
  10. les véhicules électriques ;
  11. les véhicules autonomes ;
  12. la logistique autonome ;
  13. l'impression et la robotique ;
  14. l'aérospatiale orbitale.

ARK research prévoit que les technologies d'innovation disruptives passeront d'un marché de 14 000 milliards de dollars en 2020 à un marché de 210 000 milliards de dollars en 2030. Les prévisions d'ARK Research concernant les capitalisations boursières d'ici 2030 :

  • L'innovation en intelligence artificielle (IA) pourrait être multipliée par près de 10 pour atteindre plus de 100 000 milliards de dollars de capitalisation boursière d'ici 2030. La recherche indique que l'IA (85 milliards de dollars) ainsi que les appareils mobiles connectés (8 milliards de dollars), l'internet des objets (4,6 milliards de dollars) et le cloud computing (10 milliards de dollars) sont les moteurs de l'adoption de l'IA.
  • La technologie des batteries pourrait permettre une mobilité autonome, générant plus de 30 000 milliards de dollars de capitalisation boursière d'ici 2030.
  • Les progrès de la robotique pourraient générer plus de 10 000 milliards de dollars de capitalisation boursière d'ici 2030. Des technologies comme l'impression 3D (1,1 milliard de dollars), la robotique (8,6 milliards de dollars) et les fusées réutilisables (500 milliards de dollars) contribuent à ces projections.
  • Les technologies génomiques pourraient générer plus de 3 000 milliards de dollars de capitalisation boursière d'ici 2030, notamment le séquençage de gènes (1,6 T$), les thérapies vivantes (1 T$) et l'édition de gènes (1 T$).
  • Les cryptoactifs (40 T$) et les portefeuilles numériques (9 T$) vont provoquer près de 50 000 milliards de dollars de capitalisation boursière d'ici 2030.

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Cinq plateformes d'innovation évoluent et convergent en même temps : l'intelligence artificielle, la robotique, le stockage de l'énergie, le séquençage de l'ADN et la technologie blockchain.

La convergence entre les technologies pourrait amplifier leur potentiel. Par exemple, la convergence de la robotique, des technologies de batteries et de l'intelligence artificielle est susceptible d'effondrer la structure actuelle des coûts du transport, en ayant un impact sur l'économie des activités automobiles, ferroviaires et aériennes. Examinons de plus près cinq de ces technologies de transformation d'une importance cruciale dans le rapport ARK 2022 : l'IA, le consommateur numérique, les portefeuilles numériques, le Web3 et les véhicules électriques.

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Intelligence artificielle (IA)

Selon ARK, les coûts de formation à l'intelligence artificielle semblent diminuer plus de deux fois plus vite que la loi de Moore, alors que les performances augmentent considérablement. En automatisant les tâches des travailleurs du savoir, l'IA devrait stimuler la productivité et réduire considérablement les coûts unitaires de main-d'œuvre. Un exemple de réduction des coûts : compte tenu de 240 trillions de synapses, le coût de la formation d'un réseau neuronal de taille équivalente à celle du cerveau humain en 2021 aurait été de 2,5 milliards de dollars et devrait baisser de 60 % par an pour atteindre 600 000 dollars en 2030.

Selon ARK, la capitalisation boursière des entreprises de matériel et de logiciels d'IA pourrait augmenter à un rythme annuel d'environ 50 %, passant de 2,5 billions de dollars en 2021 à 87 billions de dollars en 2030. Sur la base de la loi de Write, ARK prévoit que la convergence du matériel et des logiciels pourrait faire baisser les coûts de formation à l'IA de 60 % par an d'ici à 2030.

ARK suggère que l'IA pourrait automatiser les tâches des travailleurs du savoir et stimuler la productivité. Selon les prévisions d'ARK, d'ici à 2030, l'IA augmentera de 140 % le rendement des travailleurs du savoir.

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Selon ARK, d'ici 2030, l'IA augmentera de 140 % le rendement des travailleurs du savoir.

D'ici à 2030, l'intelligence artificielle devrait augmenter de 9 % par an la production des travailleurs du savoir dans le monde, passant de 41 000 milliards de dollars de production humaine prévue à environ 97 000 milliards de dollars de production IA et humaine.

ARK estime que les organisations augmenteront leurs dépenses en logiciels d'entreprise de 42 %, à un rythme annuel de 14 000 milliards de dollars par an. Si l'automatisation augmente la productivité de 140 %, les logiciels d'IA pourraient accroître la production des travailleurs intellectuels du monde entier à un taux annuel de 9 % pour atteindre 97 000 milliards de dollars en 2030. ARK estime que les entreprises de SaaS consacrent plus de 50 % de leur coût des marchandises vendues (CMV) aux coûts d'hébergement des infrastructures. La demande de logiciels d'IA augmentant, la demande de matériel pourrait augmenter en conséquence.

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L'IA pourrait accélérer les gains de productivité.

Les dépenses mondiales en logiciels et matériels d'IA pourraient atteindre plus de 20 billions de dollars d'ici 2030. L'IA pourrait passer de près de 2,5 milliards de dollars à 87 milliards de dollars en valeur d'entreprise d'ici 2030. D'ici 2030, les entreprises de logiciels d'IA pourraient générer collectivement 14 000 milliards de dollars de revenus annuels. Les 4 000 milliards de dollars de flux de trésorerie disponibles qui en résulteraient pourraient créer plus de 80 000 milliards de dollars de valeur, contre 2 300 milliards de dollars en 2021, générant des rendements de 48 % à un taux annuel composé au cours des neuf prochaines années.

D'ici 2030, les entreprises de matériel d'IA pourraient produire collectivement 1 700 milliards de dollars de revenus annuels. Les 350 milliards de dollars de flux de trésorerie disponibles qui en résulteraient pourraient créer 7 000 milliards de dollars de valeur d'entreprise, générant des rendements de 57 % à un taux annuel composé au cours des neuf prochaines années.

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Les dépenses mondiales en logiciels et matériels d'IA pourraient être plus que triplées par rapport aux attentes du consensus d'ici 2030.

Les consommateurs numériques

Selon ARK : le nouveau consommateur digital native passe de plus en plus de temps à socialiser, jouer et acheter en ligne. Le numérique prenant une part de plus en plus importante dans notre vie quotidienne, nous pensons que le marché – tel que mesuré par les dépenses de divertissement en ligne, les dépenses publicitaires et les frais de plateforme de commerce électronique – est susceptible de croître à un taux annuel composé de 18 % au cours des cinq prochaines années, passant de 1,8 trillion de dollars aujourd'hui à 4,1 trillions de dollars en 2026.

ARK estime qu'en moyenne, en 2021, les internautes ont passé 38 % de leur temps libre en ligne et 62 % hors ligne. En 2030, nous prévoyons que ces moyennes s'inverseront, les utilisateurs passant 52 % de leur temps libre en ligne et 48 % hors ligne. Les plateformes sociales se développent comme jamais auparavant. L'adoption accélérée des plateformes en ligne donne aux entreprises et aux particuliers la possibilité de toucher un public mondial. Aujourd'hui, six plateformes comptent plus d'un milliard d'utilisateurs actifs mensuels, et 29 plateformes comptent au moins 100 millions d'utilisateurs actifs mensuels.

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Les plateformes sociales se développent comme jamais auparavant.

Les canaux numériques permettent aux entreprises d'atteindre leurs clients. A la fin de l'année 2021, la publicité numérique mondiale représentait environ 440 milliards de dollars, soit 62 % du marché publicitaire total. ARK prévoit que le marché mondial de la publicité numérique augmentera à un taux annuel composé de 11 % au cours des huit prochaines années, pour dépasser les 1 000 milliards de dollars de dépenses d'ici fin 2029.

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Le commerce social est la prochaine vague d'achats en ligne.

Le commerce social est la prochaine vague d'achats en ligne. Lorsqu'il est correctement mis en œuvre, le commerce social combine la commodité de l'achat en ligne avec les effets de réseau des médias sociaux. ARK prévoit que la valeur brute des marchandises (GMV) du commerce social augmentera à un taux annuel composé de 41 % au cours des cinq prochaines années pour atteindre 3,7 billions de dollars, ce qui fera plus que doubler la part du commerce électronique total, qui passera de moins de 10 % aujourd'hui à 22 % en 2026. ARK estime que les revenus associés au temps discrétionnaire passé en ligne passeront de 1,8 trillion de dollars aujourd'hui à 4,1 trillions de dollars en 2026.

Les portefeuilles numériques

Aujourd'hui, les portefeuilles numériques (digital wallet) comme Venmo, Cash App et d'autres dans le monde entier pénètrent les services financiers traditionnels, y compris le courtage et les prêts, grâce à des expériences utilisateur supérieures et des coûts d'acquisition beaucoup plus faibles. Selon ARK, les portefeuilles numériques pourraient connaître une croissance annuelle de 69 % aux Etats-Unis, passant d'une capitalisation boursière de plus de 400 milliards de dollars à 5,7 billions de dollars, et de 78 % au niveau mondial, passant de 1,1 à 20 billions de dollars, au cours des cinq prochaines années.

Les portefeuilles numériques sont la méthode de paiement numéro un hors ligne et en ligne. Dominant les paiements de commerce électronique depuis 2017, les portefeuilles numériques ont dépassé l'an dernier les espèces dans les paiements aux points de vente (POS), probablement en réponse à la pandémie de Covid-19. Le numéro un des utilisateurs de portefeuilles numériques a dépassé le nombre de titulaires de comptes de dépôt dans l'une des plus grandes banques américaines. Sur la base de données accessibles au public, l'application Cash de Square et Venmo de PayPal ont rassemblé 74 millions et 82 millions d'utilisateurs actifs annuels au cours des huit et onze dernières années, respectivement. J.P. Morgan atteint 60 millions de titulaires de comptes de dépôt après cinq acquisitions en plus de 30 ans.

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Les portefeuilles numériques sont le premier moyen de paiement hors ligne et en ligne.

Les stratégies d'acquisition de clients différenciées permettent de réduire les coûts d'acquisition de clients. ARK montre une variation des coûts d'acquisition de clients de 2 500 dollars par client à 1 dollar (Nubank). ARK estime que chaque utilisateur de porte-monnaie numérique aux États-Unis pourrait valoir 22 500 dollars à l'échéance. Le marché américain des portefeuilles numériques pourrait progresser de 69 %, à un rythme annuel de plus de 400 milliards de dollars en 2021, pour atteindre 5,7 billions de dollars en 2026. L'opportunité mondiale de portefeuille numérique pourrait augmenter de 78 % à un taux annuel de 1,1 trillion de dollars à 20 trillions de dollars en 2026.

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L'opportunité des portefeuilles numériques américains pourrait augmenter de 69 % à un taux annuel de plus de 400 milliards de dollars en 2021 à 5,7 billions de dollars en 2026.

Web3, une révolution de l'internet

Maintenant que les consommateurs passent plus de temps et de ressources en ligne, l'importance des actifs numériques est susceptible d'augmenter considérablement à mesure que les dépenses des consommateurs se déplacent vers les mondes virtuels. Un cadre mondial tel que les jetons non fongibles (NFT) offre un moyen stable de retirer la propriété et le contrôle des actifs numériques aux sociétés, au profit des individus. D'ici 2030, ARK s'attend à ce que Web3 fasse baisser la consommation annuelle hors ligne de 7 300 milliards de dollars, en augmentant les dépenses directes en ligne à un taux annuel de 28 %, de 1 400 milliards de dollars aujourd'hui à 12 500 milliards de dollars par an.

Les blockchains publiques permettent la propriété d'actifs numériques. Les jetons non fongibles (NFT) servent de contrats intelligents (smart contract) qui vérifient la propriété des actifs numériques sur les blockchains publiques. Ils usurpent le pouvoir des plateformes centralisées pour héberger, contrôler et vérifier les actifs. En 2021, les NFT ont généré 21 milliards de dollars de ventes, le nombre d'acheteurs uniques mensuels ayant été multiplié par près de huit pour atteindre plus de 700 000.

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Web3 : les blockchains publiques permettent la propriété des actifs numériques.

L'infrastructure des blockchains publiques sert de colonne vertébrale à de nouvelles formes de coordination économique : elle minimise le besoin de faire confiance aux institutions centralisées. Les caractéristiques décentralisées, ouvertes et sans autorisation des blockchains publiques réduisent le coût de la coordination, entre autres avantages.

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Les blockchains publiques ont des caractéristiques uniques – Web 3.

Actuellement, les objets de collection et l'art numérique représentent plus de 75 % des ventes de NFT sur Ethereum. Sur la base de l'évolution du marché des jeux vidéo, la demande de NFT pour les jeux et les mondes virtuels basés sur la blockchain pourrait dépasser celle des objets de collection et des œuvres d'art numériques, d'autant plus que les objets de collection et les œuvres d'art commencent à présenter une plus grande utilité dans divers jeux au cours des cinq à dix prochaines années. ARK estime que les NFT vont brouiller les frontières entre consommation et investissement.

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ARK : les NFTs brouilleront la ligne entre la consommation et l'investissement.

ARK estime que si le Web3 se développe, le taux de monétisation des dépenses en ligne devrait se rapprocher de celui des dépenses hors ligne d'ici 2030. Les recherches d'ARK suggèrent que la monétisation du temps passé en ligne augmentera à un taux annuel composé de 19 % avec Web3 mais de seulement 8 % sans Web3 au cours des 10 prochaines années. Les dépenses annuelles en ligne avec Web3 pourraient atteindre 12,5 trillions de dollars au cours de la prochaine décennie.

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ARK : grâce à Web3, les dépenses annuelles en ligne pourraient atteindre 12,5 trillions de dollars au cours de la prochaine décennie.

Les véhicules électriques

A mesure que leur autonomie augmente, les prix des véhicules électriques (VE) diminuent, ce qui permet de surmonter les principaux obstacles à leur adoption par les consommateurs. Sur la base de la loi de Wright, ARK prévoit que les ventes de VE seront multipliées par huit environ, soit un taux annuel de 53 %, passant de 4,8 millions en 2021 à 40 millions d'unités en 2026. Selon ARK, le plus grand risque de baisse de nos prévisions est de savoir si les constructeurs automobiles traditionnels seront en mesure de réussir la transition vers les véhicules électriques autonomes.

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ARK : Les ventes de véhicules électriques continuent de prendre des parts de marché.

Les coûts des véhicules électriques pourraient rivaliser avec les véhicules à essence d'ici 2023. Le coût total de possession d'un véhicule électrique similaire est passé sous celui d'une Toyota Camry en 2019. Les coûts de production et les prix d'affichage des véhicules électriques devraient passer sous ceux des véhicules à essence d'ici un à deux ans et les dépasser de 25 à 35 % en 2025. Les recherches d'ARK montrent que la performance médiane des VE en 2021 se rapproche de celle de Tesla en 2018. Les deux devraient continuer à s'améliorer.

Si les constructeurs automobiles traditionnels réussissent à prendre le virage des véhicules à essence, les ventes de VE pourraient être multipliées par huit, passant de 4,8 millions à 40 millions au cours des cinq prochaines années.

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ARK prévoit que les ventes de "véhicules électriques de proximité", plus petits et moins chers, décolleront d'ici 2026.

Le ARK Big Ideas Report 2022 est une recherche complète couvrant cinq plateformes d'innovation (intelligence artificielle, robotique, stockage de l'énergie, séquençage de l'ADN et technologie blockchain) et 14 technologies transformatrices qui approchent des points de basculement. Je vous recommande vivement de prendre le temps d'examiner cette importante recherche.

Source : ZDNet.com

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Saturday, January 29, 2022

Les technologies pour expertiser l’art, un atout à manipuler avec précaution - RFI

Gilles Perrault expertise des œuvres d’art pour l’État et le privé. En plus de 40 ans de métier, il a vécu un entremêlement de plus en plus profond entre son travail et la technologie. Des rayons X aux microscopes à balayages électroniques, les techniques pour déterminer l’origine et l’histoire d’une œuvre sont de plus en plus poussées : des atouts certes, mais pas absolus. 

Le cabinet d’expertise privé de Gilles Perrault, situé non loin de la place Vendôme à Paris, respire la déférence envers le monde artistique. Un papier peint légèrement zébré, qui jurerait dans n’importe quel autre appartement, rend ici honneur aux bois des meubles ; la lumière savamment disposée accroche aux aspérités des peintures. Dans une atmosphère feutrée, emplie de tableaux, de statues et de mobilier ancien, les ayant droits et propriétaires viennent faire étudier leurs biens, pour tenter de faire approuver, ou pas, leur authenticité. Si les tractations et les premiers contacts ont lieu dans le bureau de l’expert international, une part importante de l’étude des œuvres se poursuit dans une autre pièce, plus discrète. 

Dans l’arrière-boutique, juste derrière le secrétariat, elle tranche avec le décor du reste du cabinet. Un laboratoire aux murs blancs, empli de microscopes, de caméras et autres instruments nécessaires à Gilles Perrault et ses trois salariés pour analyser les œuvres d’art. L’expert commence son inventaire, ses yeux acier contrastant avec sa voix minutieuse : « Le laboratoire utilise aussi bien des rayonnements ultraviolets, infrarouges et X à l’aide des derniers instruments qui existent, comme au Louvre et à Oxford, j’ai investi dans un microscope électronique à balayage... Tout ce qui est optique et analytique est fait ici. » Pour faire des radiographies et des scanners, l’expert se rend dans des centres médicaux.

Un instrument, une utilité

L’expert d’art authentifie une œuvre, la date, la replace dans son contexte historique, pour un litige judiciaire ou une certification. Lorsque Gilles Perrault affirme qu’une œuvre est fausse, et qu’une autre ne l’est pas, c’est donc sa responsabilité qui est engagée. Pour réduire ses marges d’erreur, l’expert possède toute une panoplie d’instruments.

D’une part, sa connaissance personnelle de l’artiste auquel on attribue l’œuvre : l’arrivée du web, des banques de données, a changé beaucoup de choses et permet de comparer les œuvres et de déceler des incohérences. Ensuite, de nombreux outils technologiques. À l’expert de savoir quel instrument utiliser, avec chacun ses avantages et ses inconvénients. En se déplaçant d’un appareil à l’autre, Gilles Perrault évoque l’image d’un chef d’orchestre : « L’expert ne sait pas jouer de tous les instruments de musique, mais il en connaît toutes les possibilités. C’est lui qui décide du choix de l’examen ou de l’analyse les plus appropriés en fonction du résultat escompté. »

Le microscope à balayage électronique (MEB), du laboratoire de Gilles Perrault.
Le microscope à balayage électronique (MEB), du laboratoire de Gilles Perrault. © Laboratoire Gilles Perrault

Les rayons UV, par exemple, permettent d’analyser l’hétérogénéité à la surface d’une œuvre, et donc de potentielles interventions sur l’objet. Une céramique restaurée peut-être détectée avec les UV… bien qu’aujourd’hui, certains vernis de restauration ne réfléchissent plus les UV.

Les infrarouges permettent d’entrer dans la matière, afin de voir s’il y a des dessins sous la première couche, de la restauration ancienne, bref, d’obtenir des renseignements antérieurs à ce que l’œuvre dévoile de l’extérieur. Problème : les infrarouges chauffent beaucoup, ce qui limite leur temps d’utilisation. Les scanners déploient une image en deux ou trois dimensions de l’œuvre… mais perdent en précision lorsqu’il s’agit de scanner de gros meubles, là où la radiographie est plus souple, mais peinent à retranscrire les volumes.

Agrandissement au microscope électronique à balayage d’une charge blanche composée de Kaolin, une argile à la base d'un enduit utilisé sur les polychromies.
Agrandissement au microscope électronique à balayage d’une charge blanche composée de Kaolin, une argile à la base d'un enduit utilisé sur les polychromies. © Cabinet G. Perrault

Le microscope à balayage électronique (MEB) s’exerce sur de petites surfaces bien ciblées et descend à l’échelle du milliardième de mètre. L’analyse est très fiable et les banques de données comparatives aussi : elles ont fait dix fois le tour du monde, corrigées par des scientifiques de l’industrie. Elles permettent d’obtenir des résultats sur la provenance d’un composant, sur la technique utilisée pour la peinture, afin de vérifier qu’elle correspond bien à celle d’un autre tableau d’un maître. Sans compter que l’usage du MEB s’est simplifié avec l’amélioration des ordinateurs. Il y a trente ans, le MEB était moins pratique d’utilisation, se rappelle l’expert : « En 1982, les MEB étaient archaïques avec un filament qui chauffait et cassait tout le temps malgré l’azote liquide qu’il fallait remplir journellement. Les écrans ressemblaient à ceux de Tintin dans “On a marché sur la Lune”. Il fallait être deux aux commandes pour diriger un MEB ! »

Chirurgiens de l’art

Toute cette technologie, Gilles Perrault l’a vue s’imposer petit à petit, au fil des années. Certaines méthodes étaient alors artisanales. « Avant les années 1970, lorsqu’on effectuait des analyses sur un tableau, on faisait tout avec des pipettes et des réactifs, dans des petits creusets en céramique. On regardait si ça tournait, si ça virait, si ça moussait… et on arrivait à déterminer si on était en présence d’un sulfate de calcium ou d’un carbonate de calcium par exemple pour les charges des enduits, du cinabre ou du vermillon pour le rouge vif… mais il fallait prélever relativement beaucoup de matière. »

C’est de là que vient l’idée reçue selon laquelle il est mauvais de faire de prélèvement sur un tableau : à l’époque, les prélèvements étaient bien plus conséquents qu’aujourd’hui. Prélevés sur quelques microns, les échantillons sont maintenant minimes… mais restent des opérations sensibles. D’ailleurs, l’expert souhaite garder toute prérogative : « Je fais toujours les prélèvements sous microscopie optique moi-même, à cause du choix de la localisation et de la responsabilité encourue. »

Gilles Perrault, expert d'art, dans son bureau le 26 janvier 2021, observe une « tête d’enfant endormie », un plâtre teinté de Constantin Brâncuși.
Gilles Perrault, expert d'art, dans son bureau le 26 janvier 2021, observe une « tête d’enfant endormie », un plâtre teinté de Constantin Brâncuși. © Léopold Picot - RFI

Si l’expert d’art vous évoque un chirurgien, c’est tout à fait normal. L’expertise artistique lorgne depuis des années sur le secteur médical. Comme un corps humain, une œuvre d’art doit être le moins possible malmenée lors de son étude. Dès le début du XXe siècle, la médecine a eu recours à la radiographie, avant d’être des années plus tard rejointe par les experts d’art. Même schéma avec les scanners, tout comme les lampes à ultraviolets, utilisés en dermatologie. Gilles Perrault fait partie des premiers à avoir effectué des scanners pour des objets d’art. 

Un résultat positif n’est pas synonyme de preuve

Pour autant, malgré toute cette technologie, des erreurs sont encore possibles, et elles guettent ceux qui ne sont pas assez vigilants. Gilles Perrault, de retour dans son bureau, prévient : « Quand on capte quelque chose lors des examens sous UV, IR et X, c’est que cela existe, mais ce n’est pas parce que l’on ne découvre rien, qu’il n’y a pas un repentir ou une autre composition ! La science est extraordinaire, mais il y a des limites pour tout. »

Il y a une dizaine d’années, il est contacté pour donner son avis sur un cheval Tang, une statuette chinoise en terre cuite. Un expert avait alors utilisé une technologie, la thermoluminescence, pour dater la cuisson de la brique et authentifier le cheval, mais des doutes subsistaient. « On a fait un scan et c’est devenu limpide : c’étaient des briques sculptées, jointes les unes aux autres avec des tiges métalliques. Il ne s’agissait donc pas d’une terre cuite moulée comme cela aurait dû l’être. Le cheval était sculpté dans des briques anciennes récupérées dans des vieux murs et donc la datation était correcte. »

Un photomontage de différents examens réalisés aux rayons infrarouges, ultraviolets et X avec en fond Johan Marielle, responsable du laboratoire Gilles Perrault.
Un photomontage de différents examens réalisés aux rayons infrarouges, ultraviolets et X avec en fond Johan Marielle, responsable du laboratoire Gilles Perrault. © Cabinet G. Perrault

Même la validation par deux technologies ne suffit pas toujours. Le cheval Tang aurait pu être composé de vieilles briques râpées en poudre, recollées comme dans un moulage, avec une colle qui ne se voit qu’avec d’autres analyses… et ainsi de suite. Les faussaires sont de plus en plus habiles. Les experts, eux, sont obligés de présenter leurs preuves devant le juge et les trafiquants peuvent s’en inspirer pour tenter d’adapter leurs méthodes. Un challenge continu pour Gilles Perrault : « C’est une vraie course et nous n’avons pas envie que les faussaires sachent comment on les démasque. Mais en expertise judiciaire vous devez justifier votre résultat, par respect du contradictoire, ce qui les instruit. » Cette course à l’innovation oblige les experts à une vigilance constante sur l’état du marché des nouvelles technologies. « Je suis toujours à l’affût des innovations qui peuvent faire progresser l’expertise des œuvres d’art. En revanche, il convient toujours d’évaluer le taux d’incertitude de la méthode. Quand un nouveau moyen scientifique apparaît, on n’en connaît jamais les limites réelles d’utilisation. Les experts ont tendance à s’emballer sur la fiabilité d’une nouvelle méthode d’analyses. Il faut faire attention au contrecoup. »

L’intelligence artificielle, elle, va peu à peu faire son apparition dans le métier. Des algorithmes pour comparer les gigantesques bases de données, pour analyser des résultats, pour manipuler des prélèvements… Les applications sont nombreuses et les premiers logiciels apparaissent, mais le remplacement de l’expert par la machine est encore loin. Pour Gilles Perrault et de nombreux experts, l’intuition et la connaissance personnelle de chaque artiste reste le cœur de leur métier : pour juger le travail attribué à un Maître, rien de mieux qu’un œil aiguisé et une bonne dose d’intuition. 

À lire aussi : « L’Étoffe de l’Europe », la scénographie artistique de la présidence française

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Les technologies pour expertiser l’art, un atout à manipuler avec précaution - RFI
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Friday, January 28, 2022

Mayenne : les nouvelles technologies au cœur de la fusion entre l'Ehapd de Montenay et le CH d'Ernée - France Bleu

La fusion de l'Ehpad de Montenay, en Mayenne, et le Centre hospitalier d'Ernée, actée par l'Agence Régionale de Santé le 7 septembre dernier, a été présentée ce vendredi à l'hôpital d'Ernée. Le but est surtout de faire de Montenay un site "pilote" pour l'hôpital et ensuite pour tout le territoire espère la direction. Cette fusion sera effective le 1er janvier 2023.

"Pour l'hôpital d'Ernée, c'est d'avoir ces 26 lits qui vont être situés dans un établissement pilote qui va nous permettre de mettre en place des technologies nouvelles et innovantes, de les évaluer, avant de les diffuser dans un rayon un peu plus large comme l'établissement d'Ernée", explique Gérard Guingouin, "et pour Montenay, l'avantage c'est d'être rattaché à un établissement support qui pourra assister la structure dans des missions d'expertise pour lesquels des établissements de cette taille ne pouvait pas bénéficier auparavant". Du gagnant-gagnant en quelque sorte.

Elus, membres de l'Ehpad de Montenay et du Centre Hospitalier d'Ernée, ont présenté les grandes lignes de la fusion des deux structures.
Elus, membres de l'Ehpad de Montenay et du Centre Hospitalier d'Ernée, ont présenté les grandes lignes de la fusion des deux structures. © Radio France - Alexandre Frémont

Des smartphones, un logiciel patient et une rénovation de certaines chambres

L'Ehpad va garder ses 24 lits et sera doté notamment, dès le 1er janvier 2023, de smartphones pour gérer les résidents. "Là, on va passer au XXIe siècle !", ironise Gérard Guingouin, directeur du CH Ernée et de l'Ehpad de Montenay, "on va remplacer les téléphones classiques, très limités dans leur utilisation par des smartphones ce qui nous permettra, grâce aux QR codes, d'avoir de véritables bibliothèques pour les professionnels qui pourront avoir leurs documents professionnels sur leurs appareils, ils pourront aussi communiquer entre eux par sms et qui pourront aussi avoir accès aux numéros de téléphones des familles de résidents pour les prévenir de quoi que ce soit", détaille-t-il. Il y aura également un nouveau logiciel patient informatisé qui sera installé (logiciel Sillage) ou encore d'une modernisation de huit chambres double, qui passeront de huit chambres doubles à seize chambres individuelles.

Des smartphones remplaceront les téléphones fixes des employés de Montenay après la fusion.
Des smartphones remplaceront les téléphones fixes des employés de Montenay après la fusion. © Radio France - Alexandre Frémont

Au total, 338 lits après fusion

En plus des smartphones, l'Ehpad pourra bénéficier d'un logiciel de pilotage d'installation, c'est-à-dire que l'énergie ou le gaspillage seront contrôlés et pilotés depuis Ernée. Enfin, du matériel neuf sera installé à Montenay pour le confort des résidents et du personnel soignant. 

La capacité d'accueil de la structure, après la fusion, s'élèvera donc à 338 lits et places et donc l'Ehpad de Montenay gardera bel et bien ses 26 places pour ses résidents. 

"Ce mariage avec Ernée est une bonne chose", se réjouit Gervais Hameau, maire de Montenay et remercie le département d'avoir vu "les atouts" de sa commune et de l'Ehpad, sachant que cette structure devait être fermée sans solution innovante. La solution a donc été trouvée. Coût total de l'investissement entre 200.000 et 250.000 euros.

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Numériser les ascenseurs, un défi relevé par Avire et BlueWave Technologies - Batiweb.com

Avire et BlueWave Technologies, deux sociétés spécialisées dans la télécommunication des ascenseurs, annoncent la signature d’un partenariat. Leur objectif ? Améliorer la connectivité des ascenseurs, utile tant pour la sécurité des usagers que pour le travail des installateurs. Explications avec José Bretes, Country Manager d’Avire.

L’association entre Avire et de BlueWave Technologies, annoncée le 11 janvier, est à la fois une affaire technologique et historique. Depuis près de cinq ans, le groupe Sérénité 24H24 – auquel appartient BlueWave Technologies –, spécialisé dans les prestations de centre d’appels, la fourniture de cartes SIM M2M et les solutions pour ascenseurs connectés en France, suit de près les solutions de communication et de sécurité conçues par Avire. 

« C’est à la base une relation de client-fournisseur, basée sur l’adéquation d’une technologie disponible qui est la téléalarme numérique, qui a séduit Sérénité 24H24, qui, ensuite, au fil des trois dernières années, a permis de consolider l’assise technologique, et la manière d’apporter cette technologie, avec surtout la vision qui va avec en termes de service », nous raconte José Bretes, Country Manager d’Avire pour la zone Country Manager France, Belgique, Luxembourg, Suisse francophone et Italie. 

Des échanges qui ont mûri et amené à la signature de ce partenariat, centré sur la connectivité numérique des ascenseurs.


Remplacer le réseau analogique des ascenseurs
 

Concrètement, le rôle endossé par chacun des partenaires est clair.

Avire fournit à BlueWave Technologies son dernier système de téléalarme lié à DCP, sa plateforme de communication numérique 4G. DCP est considéré comme le « cerveau de l’écosystème » de la marque. Il combine téléalarme en triphonie, passerelle M2M 4G tout en un – permettant le paramétrage des appareils connectés et l’extraction de données de l’ascenseur - mais également une passerelle GSM.

Accessoires numériques d'Aire
Crédit photo : Avire

BlueWave Technologies, de son côté, assure le conseil, la commercialisation et la distribution et même la fourniture accompagnée de la pose de ces technologies. Un panel de services qui profitera à 300 sociétés de maintenance d’ascenseurs, représentant plus de 200 000 appareils. 

En unissant leurs compétences, Avire et BlueWave Technologies cherchent à accompagner l’extinction du réseau téléphonique fixe analogique.

« Historiquement, comme quasiment tous les foyers en France, on avait une ligne cuivre qui venait de France Telecom [aujourd’hui Orange, NDLR], opérateur historique, et qui arrivait avec une prise en T. C’est le début de la téléphonie de masse instaurée au niveau des ascenseurs. Les normes indiquent, ou du moins indiquaient que toute personne prisonnière était censée pouvoir communiquer en extérieur avec un moyen d’appel », développe José Bretes.

Aujourd’hui, ce circuit cuivre – ou réseau téléphonique commuté (RTC) équiperait encore au moins 50 % des ascenseurs en France, d’après les estimations du Country Manager d’Avire. Et ce alors qu’« Orange a arrêté la commercialisation de ces lignes à partir de novembre 2021 et a enclenché, depuis quelques années déjà, le processus de suppression de ces lignes-là », complète-t-il. 
 

Un défi pour les installateurs ?

Ainsi d’ici 2030, voire plus tard, l’intégralité des lignes cuivre vont être déposées. Une transition de l’analogique vers le numérique a été anticipée, notamment grâce à une passerelle GSM 2G, 3G ou 4G, associée au téléphone portable. En parallèle de la transition vers le GSM, l’arrêt progressif de la 2G et de la 3G est discuté. 

« Orange et Bouygues nous donnent par exemple comme information que la 2G et la 3G devraient être disponibles à minima jusqu’au 31 décembre 2023 », nous déclare José Bretes, qui évoque aussi une mise à jour des appareils dépendant de ces bandes de fréquence. 

Un mal sans aucun doute nécessaire car la numérisation de bout en bout du réseau téléphonique, a pour but d’améliorer toute la chaîne de l’appel, de la transmission à la réception. Et ce avec une « qualité audio qui est de bien meilleure facture. On a aussi une préservation de l’intégralité des données qui est totale », commente le Country Manager d’Avire.

 « En plus de la sécurité des personnes, parce qu’on a du coup une consolidation du process de télécommunication, ça permet également d’entrevoir le niveau d’après, qui est vraiment la connectivité au sens large de l’ascenseur. Pas uniquement sur la partie télécommunication, mais aussi sur la partie monitoring, télésurveillance, etc. », abonde-t-il.

Étape qu'Avire expérimente sur le terrain avec des professionnels de la maintenance d’ascenseurs. Il faut dire que le numérique, malgré les bénéfices apportés aux installateurs, ne sont pas toutes évidentes à utiliser de prime abord. Certes, suivre les technologies et leur mode d’installation est une chose acquise par la profession, mais savoir exploiter les données que les appareils renferment est une autre paire de manche. 

D’où la nécessité pour Avire mais aussi le groupe Sérénité 24H24 d’accompagner les techniciens dans la lecture de ces données brutes. Aide aussi apportée aux propriétaires de l’immeuble, utilisateurs finaux, pour qu'ils aient une vue d’ensemble sur l’état de leurs ascenseurs.

Propos recueillis par Virginie Kroun
Photo de Une : Avire - plateforme DCP
 

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Wednesday, January 26, 2022

Tout savoir sur la charge rapide : technologies existantes et avenir - CNET France - CNET France

Dans les fiches techniques des smartphones, la charge rapide s’avère de plus en plus souvent mise en avant. Dès le début de la téléphonie mobile, l’autonomie a fait partie des facteurs de choix. Aujourd’hui, elle est devenue déterminante avant l’achat d’un nouvel appareil. Les systèmes les plus performants n’ont besoin que d’une poignée de minutes pour rendre plusieurs heures d’utilisation à un smartphone à court de jus.

La technologie des batteries stagne

Depuis trois décennies, les batteries rechargeables Lithium-ion qui équipent nos mobiles, tablettes, ordinateurs portables et voitures électriques, n’ont pas évolué d’un iota. De plus, le secteur de l’automobile mobilise toutes les recherches sur les futures générations d’accumulateurs à base de matériaux innovants comme le graphène. Ce phénomène pénalise l’apparition d’un nouveau type de batteries pour les smartphones.

Pour contrer ce manque d’évolution technologique, les constructeurs ont travaillé sur deux axes : la conception d’appareils plus économes et des systèmes pour les recharger plus rapidement.

Plus il y a de watts moins la charge dure

La charge rapide s’appuie sur la puissance électrique en watts. Celle-ci s’obtient multipliant la tension en volts par l’intensité en ampères. L’intensité représente la quantité d’électricité transmise par la batterie au smartphone. La tension correspond à la force du courant. Un chargeur ordinaire à une puissance comprise entre 5 watts et 10 watts alors que les chargeurs rapides peuvent dépasser facilement les 100 watts.

La recharge se déroule en deux temps. Pendant la première étape, une tension élevée est envoyée à la batterie, ce qui augmente son taux de charge. Elle se remplit alors de 50 à 70 % dans les 15 à 30 premières minutes. Durant ce laps de temps, les accus peuvent absorber une forte puissance sans détérioration. La seconde étape commence dès que la batterie a atteint autour de 80 % de sa capacité. Le chargeur diminue alors la tension pour éviter tout risque de surchauffe. Enfin, pour que la charge rapide fonctionne, l’appareil, le câble et le chargeur doivent être compatibles avec cette technologie.

 

Symeonidis Dimitri / Getty Images

Chaque constructeur a mis en place son système

En 2012, Qualcomm (concepteur de SoC pour smartphone) achète une entreprise spécialisée dans les circuits pour chargeurs. Il s’intéresse à concept de charge rapide lancé en 2013 sous le nom de Quick Charge. Pour que les mobiles puissent tirer parti de la technologie, ils doivent intégrer une puce spéciale et être reliés à un chargeur spécial.

Il y a 8 ans, un bloc-secteur de 10 watts permettait de raccourcir le temps de recharge d’environ 40 %. En 2016, la version 4.0 voit le jour. Elle assure une charge 20 % plus rapide avec une meilleure gestion énergétique. Cette version marque l’avènement de la compatibilité avec le standard libre USB Power Delivery (USB PD), ce qui permet d’utiliser les chargeurs Quickcharge avec les appareils supportant la norme USB PD. En 2017, la version Quick charge 4.0+ réduit encore le temps de charge et minimise la surchauffe du smartphone et du chargeur.

Avec son OnePlus 3, sorti en juin 2016, la marque chinoise OnePlus inaugurait sa technologie avec une puissance de 20 watts. En limitant la tension à 5 volts, le constructeur réduit l’élévation de température, talon d’Achille de cette technologie. La batterie du OnePlus 3 atteint les 60 % en moins de 30 minutes. En 2018, la marque dévoile le Warp Charge où la puissance employée grimpe à 30 watts. Le modèle le plus récent de la marque, le OnePlus 10 Pro, monte à 80 watts.

OPPO à la pointe de l’innovation

Leader du secteur, OPPO a développé sa propre solution baptisée VOOC, qui n’augmente que l’intensité du courant pour atteindre 20 watts. En 2018, OPPO a inauguré le Super VOOC qui délivre 50 watts et est utilisé par 150 millions de mobinautes dans le monde. La marque chinoise a déposé plusieurs centaines de brevets relatifs à la charge rapide. Ainsi, l’OPPO Find X n’a besoin que de 30 minutes pour afficher 100 %. En 2019, un nouveau palier est franchi avec 65 watts.

À noter que, Realme utilise la même technologie rebaptisée Super Dart. En 2020, OPPO dépasse les 100 watts avec son système Flash Charge (nommé Ultra DART chez Realme). Plusieurs capteurs de température situés dans la batterie du téléphone et le chargeur brident la vitesse pour limiter la température à 40 degrés. Cette année, la puissance de 125 watts est prévue pour les différents modèles 5G des deux marques.

Oppo Find X3 Pro 

Le fabricant développe des solutions innovantes en vue d’améliorer le refroidissement comme les chambres à vapeur ou encore l’intelligence artificielle pour agir sur le chargeur. Le but : transformer cet accessoire en un composant capable de gérer différents cycles : petite charge, grande charge, etc. OPPO travaille aussi sur la taille des câbles pour optimiser le processus. En termes de politique commerciale, il a annoncé ouvrir son système de licences à un plus grand nombre de partenaires.

En retrait sur ce secteur, le chinois Huawei a conçu sa solution baptisée Super Charge. Dès 2016, il a commencé à propose des blocs secteur de 10, 15 ou 18 watts. Aujourd’hui, la dernière version du procédé présente sur le Huawei P50 Pro culmine à 66 watts.

Samsung, Motorola et MediaTek en suiveurs

Si Samsung a poursuivi d’autres voies d’innovations, la plus connue étant les écrans pliants, le géant sud-coréen a pris le temps de développer l’Adaptative Charge. Son système de charge rapide profite ainsi aux Galaxy S20 qui sont livrés avec des chargeurs 25 watts (les S21 également compatibles ne sont pas accompagnés de chargeur). Cependant, le Samsung Galaxy S20 Ultra peut accepter 45 watts tout comme le Galaxy Note 10 Plus.

Samsung Galaxy S21 Ultra 

Motorola, lui, a mis au point TurboPower qui s’inspire de la norme Quick Charge 2.0 de Qualcomm. Des composants logiciels spécifiques assurent une meilleure gestion de l’énergie. Le constructeur accompagne tous ses modèles d’un adaptateur TurboPower de 25 watts. 15 minutes suffisent pour récupérer 1000 mAh environ.

Singulier, le fabricant de semi-conducteurs taiwanais MediaTek a conçu Pump Express, un système calqué sur celui de Qualcomm. En 2018, la version 4.0 de Pump Express a été lancée qui délivre jusqu’à 30 watts. Elle fonctionne avec les chargeurs sans fil et avec l’USB Power Delivery. Depuis, MediaTek n’a pas annoncé d’évolution.

Xiaomi champion incontesté

Dans son labo de R&D, Xiaomi améliore depuis de nombreuses années son système baptisé Hypercharge. Récemment, il a dévoilé un bloc délivrant une puissance hallucinante de 200 watts. Il ne lui faut que 8 minutes pour charger un accumulateur de 4000 mAh. Soumis à un tel traitement, ce dernier voit sa durée de vie chuter. Le concepteur a expliqué qu’en deux ans (en tablant sur 800 cycles de charge), la batterie perdrait 20 % de capacité. De 4000 mAh, elle passerait à 3200 mAh.

Xiaomi 11T Pro 

Actuellement, le modèle premium de la marque, le Xiaomi 11T Pro, s’appuie sur un chargeur rapide de 120 watts qui remplit totalement la batterie en à peine 20 minutes. Pour le moment, le Apple chinois reste maître de la charge rapide en attendant la riposte d’OPPO qui a annoncé sa solution à 125 watts sans préciser une date de commercialisation. La course à la vitesse n’est pas prête de s’arrêter.

Vers une disparition des batteries

La recherche sur les nouveaux matériaux, comme le graphène, intéresse tous les constructeurs. Il s’avère prometteur et devrait remplacer le lithium dans les batteries mais, il reste encore hors de prix. Sa promesse ? Assurer des recharges quasi immédiates. Par ailleurs, de nombreuses recherches s’orientent vers une évolution beaucoup plus radicale. Elles visent à concevoir un smartphone sans batterie ! Une des hypothèses les plus avancées combine un système de dynamo (ou les mouvements du corps fourniraient l’alimentation électrique) et des cellules photovoltaïques miniatures.

L’université de Washington, elle, a assemblé un prototype fonctionnel beaucoup plus intéressant. Ses étudiants ont construit un mobile entièrement autonome en énergie. Il exploite les signaux radio présents autour de lui pour s’alimenter en électricité.

L’utilisation de cette technologie constituera une véritable révolution pour l’ensemble des appareils électroniques connectés.

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Source de l'image à une : Diy13 / Getty Images 

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Huawei P50 Pro et P50 Pocket, des merveilles de technologies mais toujours sans Google - Journal du geek

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Huawei P50 Pro et P50 Pocket, des merveilles de technologies mais toujours sans Google  Journal du geek
Huawei P50 Pro et P50 Pocket, des merveilles de technologies mais toujours sans Google - Journal du geek
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Tuesday, January 25, 2022

MGI Digital Technologies recrute à Descartes - France Bleu

Monteur-câbleur / Monteuse-câbleuse de composants électroniques : Pour postuler : POLE-EMPLOI.FR

Tâches prioritaires 

- Réaliser des implantations mécaniques de baies électriques 

- Réaliser des montages et ou pré-montages simples avec comme document de référence (notice de montage ou schéma 3D). 

- intégrer les composants électriques et le repérer - suivre les procédures d'auto-contrôle - assistance à la manutention et emballage 2 - Tâches secondaires - Manutention et magasinage  CONDITIONS D'EXERCICE 1 - Conditions de travail : - Travail 39h en horaires réguliers définis par le contrat de travail - Travail en intérieur, déplacements occasionnels au sein du groupe  

Compétences et aptitudes requises : 

- Savoir lire et interpréter les plans 

- Savoir faire un contrôle de sa production 

- Rigueur et logique de travail - Méthode  

Contrat à durée déterminée - 6 Mois
Durée du travail : 39H Horaires normaux

  • Salaire : Mensuel de 1787,00 Euros à 1950,00 Euros sur 12 mois
  • Chèque repas
  • primes - mutuelle

Profil souhaité

  • Débutant accepté - si formation technique

Savoirs et savoir-faire

  • Identifier l'implantation des composants (résistances, condensateurs, circuits intégrés, ...) à partir du schéma électronique ou du plan de câblage
  • Vérifier les composants et les disposer en fonction du déroulement des opérations de montage
  • Adapter les composants aux caractéristiques du support
  • Positionner et fixer les composants sur les supports
  • Vérifier le montage et le câblage (valeur des composants, continuité électrique, ...)
  • lecture de plans

Savoir-être professionnels

  • Travail en équipe
  • Sens de l'organisation, capacité à planifier, à prioriser, à anticiper des actions en tenant compte des moyens, des ressources, des objectifs et du calendrier pour les réaliser. Exemple : planifier, ordonner ses actions par priorité
  • Rigueur
Une machine d'impression fabriquée par MGI Digital Technologies
Une machine d'impression fabriquée par MGI Digital Technologies - MGI Digital Technologies

Technicien / Technicienne méthodes : Pour postuler : POLE-EMPLOI.FR

1 - Tâches prioritaires 

- Maitriser, comprendre et transmettre les principes de câblages électriques de toutes les machines MGI 

- Concevoir les documents d'aide au câblage et à la fabrication des différents sous-ensemble des machines 

- Tenir à jour les documents (schémas, carnet de câble et nomenclatures etc) Suivre les ordres de fabrication remis au sous-traitant avec la mise en place du versionning 

- Concevoir et suivre des programmes de test de sous-ensemble et de machines 

- Transférer et former le personnel sur la méthode de travail sur nos différents sites 

- Centraliser les demandes de modifications émanant de la R&D ou usine, pour la mise en application sur la masse production le plus tôt possible 

- Ecrire la procédure pour le site sous-traitant cette opération 

- Contrôle qualité des sorties matériels de Descartes vers les autres sites 

- câblage, démarrage électrique, installation, formation - développement software  

- Travail en intérieur, sur le site de production ainsi que sur les sites des filiales  

2 - Compétences et aptitudes requises : 

- Organisation et rigueur dans l'exécution des tâches confiées 

- Maitriser l'outil informatique pour la rédaction des documents 

- Bonnes compétences en électromécanique et automatisme 

- Esprit formateur pour tout transfert de données et expériences 

Contrat à durée déterminée - 6 Mois

Durée du travail : 39H Horaires normaux

  • Salaire : Mensuel de 2000 Euros à 2400 Euros sur 12 mois
  • Chèque repas
  • primes - mutuelle

Profil souhaité

  • 2 ans - activité technique

Savoirs et savoir-faire

  • Techniques de soudage
  • Chiffrage/calcul de coût
  • Normes qualité
  • Outils bureautiques
  • Analyser les éléments de fabrication
  • Définir les procédés, moyens et modes opératoires
  • Établir un document de fabrication
  • câblage

Savoir-être professionnels

  • Rigueur
  • Sens de l'organisation
  • Travail en équipe

Formation

  • Bac+2 ou équivalents - technique

Informations complémentaires

  • Qualification : Employé qualifié
  • Secteur d'activité : Fabrication de machines d'imprimerie

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Bourse : les nouvelles technologies récoltent les excès boursiers - Franceinfo

Publié Mis à jour

Bourse : les nouvelles technologies récoltent les excès boursiers
FRANCEINFO
Article rédigé par

France Télévisions

Alors que de nombreuses actions chutent depuis le début de l’année, l’idée d’un effondrement des GAFAM est une hypothèse balayée par les spécialistes.

Les GAFAM vont-ils connaître une crise financière d’ampleur ? Depuis le 1er janvier, Apple a perdu 14% de sa valeur, 16% pour Microsoft, et 20% pour Amazon. L’action Netflix s’est, elle, effondrée de 40%. "Beaucoup d’entreprises ont été survalorisées pendant la période du confinement", entame Olivier Bomsel, professeur d’économie Mines ParisTech. Avant de détailler : "On a distribué beaucoup d’argent, ce qu’on appelait l’argent hélicoptère pour aider l’économie. Les gens qui n’en avaient pas besoin immédiatement pour consommer l’ont investi en actions".

Néanmoins, il ne faudrait pas forcément craindre un effondrement de ces géants mondiaux. "Ce sont des entreprises qui sont très profitables, avec des bilans très solides. On est simplement dans des excès boursiers qui sont en train de se purger", explique François Chaulet, directeur général de Montsegur Finance. En trois semaines, les sept entreprises principales américaines de la tech ont perdu à elles seules 1 400 milliards de dollars. 

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Monday, January 24, 2022

JO 2024 : la Solideo sélectionne neuf technologies clés, vitrines de la ville de demain - Les Échos

Publié le 24 janv. 2022 à 18:06Mis à jour le 24 janv. 2022 à 18:07

Un gros « Donut » géant qui filtre les particules polluantes émises par la circulation routière, une machine à laver qui purifie l'air par brassage avec l'eau, des systèmes de captage des eaux usées qui irriguent les espaces verts, des pavés drainant pour créer de la fraîcheur, …

Voilà quelques-unes des installations qui se répartiront dans le futur village olympique, entre Saint-Denis et Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), où logeront les athlètes des JO de Paris 2024. C'est au terme d'un an et demi de dialogue compétitif que ces solutions viennent d'être choisies par la Solideo, pilote des ouvrages olympiques.

Au-delà des JO

Il a fallu trancher entre une soixantaine d'entreprises qui avaient répondu à l'Appel à manifestation d'intérêt (AMI) lancé en avril 2020, et planché sur les thèmes des îlots de chaleur, de la lutte contre la pollution, du mobilier inclusif et de l'éclairage intelligent.

« Nous avons analysé les solutions, étudié leur impact environnemental, leur caractère innovant, leur faisabilité, leur coût, sachant que ces aspects doivent être valables dans deux ans, pour les JO bien sûr mais aussi au-delà » explique Maxime Guillaud, fondateur d'Inskip, le cabinet conseil en innovation retenu par la Solideo, qui travaille main dans la main avec Nomadeis, plus axée sur les questions environnementales.

7,1 millions d'aides

Exit les inventeurs fous, les start-up green tech aux solutions fragiles, les PME qui concourent sans avoir les moyens de répondre dans les temps, et les grands groupes aux idées pas toujours très nouvelles… « Tout ce qui est dingue et fou n'a pas lieu d'être ici, c'est de l'argent public qui est en jeu » martèle Maxime Gaillaud.

Et en matière de budget, les organisateurs des JO ne plaisantent pas. Une enveloppe de 7,1 millions d'euros issue du « Fonds d'innovation et écologie » qui en totalise 48 millions, mis en place par la Solideo en septembre 2019, ira vers les entreprises lauréates pour les aider à construire leurs démonstrateurs.

Les entreprises mobilisées pour la ville de demain

Aerophile installera une solution pour capturer les particules fines, Suez avec Fermentalg et ENS Urban assurera du traitement de l'air par les algues, Starklab traitera l'air en bord de route par lavage à l'eau, Metalco mettra en place des bancs climatiques et des coeurs d'îlots froids, Nereus réutilisera l'eau usée pour irriguer les plantes, Emulithe (Vinci) stockera l'eau pour créer de la fraîcheur, Sineu Graff créera des assises pour tous.

Au bout d'un premier écrémage, 14 entreprises ont été jugées intéressantes en décembre 2020. Les réunions se sont enchainées pour affiner les propositions. Tous les 15 jours, les équipes de la Solideo, les cabinets conseil et les entreprises se sont mises autour de la table. Modification des projets, R & D approfondie, technologie améliorée, matériaux changés parfois….

L'enjeu final est de taille : avec ces technologies « made in France » les JO doivent être la vitrine de la ville de demain. Avec pour ligne d'horizon la neutralité carbone de 2050 définie par l'Accord de Paris sur le climat. Fin novembre 2021, neuf solutions ont été au final retenues, et une des quatre thématiques, l'éclairage intelligent, abandonnée faute de projets pertinents.

Deux solutions sont portées par des grands groupes - Emulithe (filiale de Vinci) et un groupement mené par Suez (avec Fermentalg et ENS Urban). Les sept autres solutions émanent de PME : Aérophile, Starklab, Metalco, Nereus, Sineu Graff. Elles seront installées dans un an, quand le village olympique sera en voie d'achèvement.

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JO 2024 : la Solideo sélectionne neuf technologies clés, vitrines de la ville de demain - Les Échos
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Technologies et sobriété, le plan du Shift Project pour décarboner l'industrie française - L'Usine Nouvelle

Edition du 28 janvier 2022

« Il faut faire advenir dès aujourd’hui les technologies de rupture, en restant à la fois ambitieux et réalistes, donc sans parier sur des solutions miracles », résume Maxime Efoui-Hess. Pour le coordinateur industrie du Shift Project, le constat est clair : « Il y aura une part inévitable de sobriété » pour diminuer les émissions carbone de l’industrie. Une leçon tirée du plan esquissé par le think-tank écolo pour décarboner l’industrie lourde française (en particulier la chimie, l’acier et le béton) et présenté le jeudi 20 janvier.

Au fil de trois rapports (un premier généraliste, et deux détaillant les cas de la chimie et du béton), l’institut propose une feuille de route pour rendre l’industrie compatible avec l’Accord de Paris – qui vise à maintenir le réchauffement climatique « bien en dessous de 2°C » – mais « sans la saborder ». Ce travail, étape du plan de transformation globale de l’économie française que le think-tank doit présenter début février, souligne le caractère indispensable de l’industrie pour verdir les autres secteurs, tout en chiffrant qu’il sera très difficile de la décarboner sans toucher à la production.

VOS INDICES

Focus sur l'industrie lourde

Originalité : le Shift Project est parti des plans de décarbonation déposés par les filières concernées dans le cadre du Conseil national de l’industrie (CNI), qu’il a projetés jusqu’en 2050, en prenant en compte les besoins futurs des autres secteurs et en mettant en regard leurs prévisions technologiques avec les dernières évaluations d’experts disponibles. Une méthode hybride, loin des équations économiques habituellement utilisées, mais qui permet de « jouer le jeu des feuilles de route industrielles, qui parient sur la technologie avant tout, pour voir ce qu’elles impliquent en pratique », défend Maxime Efoui-Hess. Qu’il s’agisse d’estimer l’énergie nécessaire en 2050 ou de pointer des incompatibilités entre les promesses et la réalité physique.

Selon le Shift Project, l’industrie représente un cinquième des émissions de carbone sur le territoire français, auxquelles pourraient s’ajouter 11% d'émissions supplémentaires générés par l’industrie de l’énergie. Cela représente l'équivalent de 95,4 millions de tonnes de CO2, réparties entre la consommation d’énergie de l’industrie (54%) et les émissions directement issues de procédés industriels (46%).

Comme les grosses usines de l’industrie lourde (chimie, sidérurgie et béton) sont, de loin, les plus polluantes, le think-tank oriente ses efforts d'analyse sur ces dernières. « Les émissions sont très concentrées : une vingtaine de sites en France représentent la moitié du total des émissions », justifie le co-rédacteur du rapport Eric Bergé, un ancien de l’industrie du ciment et de la chimie. Parmi les gros poissons : « La sidérurgie possède deux gros sites, à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) et Dunkerque (Nord), tandis que dans la chimie, on compte six vapocraqueurs dédiés au plastique et quatre usines d’ammoniac ».

Vision optimiste

Une fois les cibles identifiées, que faire ? « La contrainte carbone sur le climat impose aujourd’hui de réduire les émissions de 5% par an, soit 80% en 30 ans », rappelle Maxime Efoui-Hess. D’où un plan qui combine des briques déjà disponibles (40% du chemin), des technologies de rupture (40% supplémentaires), et une nécessaire sobriété (20% restants). Un programme optimiste, « volontairement technophile, qui utilise tous les leviers à disposition », reconnaît Eric Bergé. Il peut s'agir de remettre à niveau les installations existantes et de favoriser les économies d’énergie (ce qui pourrait représenter plus de la moitié du travail à faire dans le ciment), ou de favoriser l’émergence et l’adoption de technologies de rupture.

Réduction directe du fer dans l’acier, nouveaux clinkers pour les ciments, vapocraqueurs électriques et utilisation d’hydrogène vert pour produire de l’ammoniac du côté de la chimie… A l’image de tous les plans de décarbonation, le dossier du Shift Project affiche une liste à la Prévert des technologies disponibles et de leur potentiel. « Il faut créer dès aujourd’hui les conditions pour favoriser ces leviers et les rendre rentables », prévient Eric Bergé, en listant l’ajustement du carbone aux frontières, la disponibilité d’électricité décarbonée non-intermittente et la mise en place de normes d’application (sur le modèle de la RE 2020 dans le bâtiment), comme autant de conditions nécessaires.

Sobriété incontournable, mais variable

Résultat des courses : « La contrainte carbone impose de faire davantage, donc de baisser les volumes de production », calcule Maxime Efoui-Hess. Ni les technologies diminuant les émissions, ni le captage de carbone au sein des fumées (CCUS), pourtant « souvent vu comme la solution miracle pour réduire les émissions restantes de l’industrie » rappelle l'ingénieur, ne suffiront à atteindre la cible. En reprenant à son compte une étude de l’Ademe qui considère la maturité technologique des procédés, la localisation des usines et les sites de stockage potentiel du gaz capté – le think-tank estime que 7 millions de tonnes de CO2 pourraient être capturées chaque année en 2050. L’équivalent de 15% de l’effort pour l’industrie lourde. Bien moins si l’on prend en compte l’industrie manufacturière.

Problème supplémentaire : « Nous présentons le potentiel de rupture maximal, prévient Maxime Efoui-Hess. Bien sûr, les données et les technologies peuvent évoluer et l'on peut parier sur une évolution plus rapide. Mais dans le sens inverse, si une technologie sur laquelle nous comptons n’advient pas, son absence devra être compensée par davantage de sobriété ».

Le programme du Shift, dont l’une des faiblesses est de ne pas comptabiliser les émissions issues de produits importés, propose plusieurs secteurs cibles, en tête desquels la diminution des engrais azotés de synthèse et l’élimination des emballages plastiques. Une proposition cohérente avec le reste du programme mis sur pied par le think-tank, qui vient s’additionner à une longue liste de scénarios récents pour atteindre la neutralité carbone. Des Futurs énergétiques variés détaillés par RTE aux scénarios de Transition(s) 2050 esquissés du côté de l’Ademe, l'éventail des choix est large. Mais tous montrent que des arbitrages seront nécessaires.

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