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Thursday, June 30, 2022

Les technologies perturbatrices à double usage, un axe majeur du nouveau Concept stratégique de l'OTAN - Atalayar

Une importante ligne d'action de l'OTAN risque de passer presque inaperçue parce qu'elle n'apparaît pas clairement et explicitement dans le Concept stratégique que les 30 dirigeants des États membres de l'Alliance viennent d'approuver à Madrid.

Mais il est implicitement inclus dans le texte du document qui guidera les affaires transatlantiques au cours de la prochaine décennie. Il s'agit d'une initiative visant à renforcer l'engagement de l'organisation de défense en faveur de la science, de l'industrie et des technologies de pointe, un moyen crucial de maintenir la supériorité face à la menace posée par la Russie et au défi de la Chine.

Pour éviter qu'une telle mesure ne se perde parmi les 49 paragraphes du document qui définit la voie à suivre pour l'OTAN, son secrétaire général, le Norvégien Jens Stoltenberg, a tenu à mettre son nom en avant lors de la conférence de presse qui a clôturé la première journée du sommet des chefs d'État et de gouvernement qui s'est tenu le 29 juin à Madrid.

PHOTO/NATO - El Acelerador de Innovación de Defensa para el Atlántico Norte (DIANA) va a establecer una comunidad de equipos de investigadores, centros de ensayos y startups que centren su actividad en desarrollar tecnologías emergentes de doble uso
PHOTO/OTAN - L'accélérateur d'innovation de défense pour l'Atlantique Nord (DIANA) doit créer une communauté d'équipes de recherche, de centres d'essai et de jeunes entreprises axée sur le développement de technologies émergentes à double usage.

Le Conseil de l'OTAN a officiellement entériné l'Accélérateur d'innovation de défense pour l'Atlantique Nord (DIANA). Sa raison d'être est de soutenir la création, aux États-Unis, au Canada et dans les pays européens de l'Alliance, d'une importante communauté d'équipes de recherche publiques et privées, de start-ups et de centres d'essai axés sur le développement de technologies émergentes à double usage.

Comme l'exprime le Concept stratégique, les Alliés sont conscients que les technologies dites profondes et perturbatrices sont porteuses "à la fois d'opportunités et de risques", qu'elles "modifient" la nature des conflits, qu'elles revêtent une importance stratégique croissante et qu'elles sont "clés" dans la compétition mondiale entre les États. L'OTAN comprend donc que "la primauté technologique influence de plus en plus le succès sur le champ de bataille".

PHOTO/Maxversace - Los altos cargos civiles y militares de la OTAN saben que desde finales del siglo XX la innovación ya no proviene del sector de la defensa, por lo que DIANA y el Fondo de Innovación son los instrumentos para dar un gran salto cualitativo
PHOTO/Maxversace - Les hauts responsables civils et militaires de l'OTAN savent que, depuis la fin du XXe siècle, l'innovation ne vient plus du secteur de la défense. DIANA et le fonds d'innovation sont donc les outils qui permettront de faire un bond en avant. 

L'intelligence artificielle, la première priorité

Quel est l'ensemble des nouvelles technologies futures que l'Alliance souhaite mettre en œuvre ? Sept ont d'abord été sélectionnés, et il y en a maintenant dix, dont le premier est l'intelligence artificielle. Les hauts responsables de l'OTAN s'inquiètent de l'investissement important de Pékin dans ce nouveau domaine technologique. Il n'est donc pas surprenant que ce domaine figure en bonne place sur la liste des priorités de l'Alliance.

Viennent ensuite les technologies quantiques, le Big Data et l'informatique avancée, la technologie hypersonique, la bio-ingénierie et l'amélioration des capacités humaines, les multiples applications spatiales, les nouveaux systèmes de propulsion, les nouvelles sources d'énergie, les matériaux et procédés de fabrication innovants, ainsi que les véhicules et systèmes d'armes terrestres, navals et aéroportés autonomes.

Ce qui doit être réalisé est précisé au paragraphe 24 de la feuille de route naissante pour la future OTAN. Il ne s'agit de rien d'autre que de "promouvoir l'innovation et d'accroître les investissements dans les technologies émergentes et perturbatrices pour maintenir notre interopérabilité et notre avantage militaire". Il vise à tester, évaluer et valider les nouvelles technologies qui permettent de relever les défis critiques en matière de défense et contribuent à la composante dissuasion de l'Alliance.

PHOTO/US Army - La nueva hoja de ruta de la Alianza pretende acelerar la transformación digital de la organización, adaptar su estructura de Mandos a la era de la información y mejorar sus capacidades de ciberdefensa, redes e infraestructuras
PHOTO/US Army - La nouvelle feuille de route de l'Alliance vise à accélérer la transformation numérique de l'organisation, à adapter sa structure de commandement à l'ère de l'information et à améliorer ses capacités de cyberdéfense, de réseau et d'infrastructure. 

L'un des objectifs de DIANA est de créer et de superviser un écosystème d'innovation composé d'une cinquantaine de centres d'essai pour aider les entreprises émergentes à répondre aux besoins technologiques de l'Alliance grâce à des programmes de subventions compétitifs. Plus précisément, la nouvelle feuille de route de l'OTAN vise à "accélérer notre transformation numérique, à adapter notre structure de commandement à l'ère de l'information et à améliorer nos capacités de cyberdéfense, de réseau et d'infrastructure". 

Le secrétaire général adjoint de l'OTAN pour les Défis de sécurité émergents, le Néerlandais David van Weel, est conscient que "l'innovation ne vient plus du secteur de la défense comme c'était le cas jusqu'à la fin du XXe siècle". Il provient de zones "où nous ne sommes plus présents, il faut donc se reconnecter". L'objectif est de renforcer la coopération transatlantique dans le domaine des technologies critiques et de faire un bond en avant en ce qui concerne le programme "Science au service de la paix et de la sécurité" que l'Alliance a lancé en 1958 et redéfini en 2013.

PHOTO/NASA - La OTAN tiene especial interés por 10 tecnologías de vanguardia. La primera es la inteligencia artificial, seguida por las tecnologías cuánticas, las hipersónicas, el Big Data, las nuevas fuentes de energía, los novedosos sistemas de propulsión
PHOTO/NASA - L'OTAN s'intéresse tout particulièrement à dix technologies de pointe. La première est l'intelligence artificielle, suivie par les technologies quantiques, les technologies hypersoniques, le Big Data, les nouvelles sources d'énergie, les nouveaux systèmes de propulsion

DIANA : un site au Royaume-Uni et un au Canada

Plus de 20 nations alliées ont décidé de mettre en commun leurs ressources et d'investir environ 1 milliard d'euros sur les 15 prochaines années dans un fonds de capital-risque dédié à l'innovation, avec des subventions pouvant atteindre 200 000 euros. C'est ce groupe de pays qui a créé le Fonds d'innovation de l'OTAN, l'instrument qui alimentera DIANA en ressources.

L'objectif de ce fonds multi-souverain est de faire en sorte que l'OTAN conserve son avance technologique sur les pays tiers, à savoir la Chine et la Russie. Chaque année, quelque 70 millions seront investis dans l'exploration de technologies à double usage ayant un potentiel d'application directe dans les systèmes, équipements ou produits de défense et de sécurité. 

PHOTO/NATO - El Fondo Innovación y la iniciativa DIANA no figuran de manera explícita en el Concepto Estratégico, pero están incluidos de forma implícita en el documento que va a guiar el devenir transatlántico durante la próxima década
PHOTO/OTAN - Le Fonds d'innovation et l'initiative DIANA ne sont pas explicitement mentionnés dans le Concept stratégique, mais sont implicitement inclus dans le document qui guidera les développements transatlantiques au cours de la prochaine décennie.

DIANA aura deux sites, un en Europe et un en Amérique du Nord. Londres a été choisie pour accueillir le site européen, à l'Imperial College, qui a posé sa candidature conjointement avec Tallinn, la capitale estonienne, qui dispose d'un centre international avancé d'intelligence artificielle et de cybernétique. Les responsables de l'OTAN prévoient que le centre de Londres commencera à fonctionner cette année, qu'il atteindra sa capacité opérationnelle initiale (COI) en 2023 et sa capacité opérationnelle totale (COT) en 2025. Le Canada a été choisi pour positionner le centre de l'autre côté de l'Atlantique.

DIANA et le Fonds d'innovation qui le sous-tend n'ont pas surgi de nulle part au sommet de Madrid, mais il y a neuf mois. Les ministres de la Défense de l'OTAN sont convenus, lors de leur réunion à Bruxelles en octobre 2021, de " renforcer l'Alliance en promouvant et en protégeant l'innovation transatlantique ", et ont mis en place les premiers liens avec l'accélérateur de technologies et le fonds d'innovation qui font désormais partie du Concept stratégique. 

PHOTO/JPons - La cumbre de la OTAN de Madrid ha contado con una exposición de tecnologías en la que empresas como Escribano E&M, Indra, Telefónica y la Policía Nacional han mostrado sus proyectos de vanguardia en la lucha contra los drones intrusivos
PHOTO/JPons - Le sommet de l'OTAN à Madrid a été l'occasion d'une exposition technologique où des entreprises comme Escribano E&M, Indra, Telefónica et la police nationale ont présenté leurs projets de pointe dans la lutte contre les drones intrusifs.

L'Union européenne est également consciente du défi technologique. Le Compas stratégique adopté à la mi-mars a lancé une initiative similaire à celle de l'OTAN il y a un peu plus d'un mois. Au sein de l'Agence européenne de défense (AED), Bruxelles a créé le Centre d'innovation de défense (HEDI), qui vise également à accélérer, tester, évaluer et valider les technologies émergentes, de pointe et à double usage.

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Les investisseurs de plus en plus friands des technologies vertes - L'Opinion

En 2021, les 1 800 pépites de la Greentech ont raflé 16% des fonds levés par les start-up françaises, selon une étude fouillée de Bpifrance publiée au printemps. Elles captent désormais plus d’un milliard d’euros par an, un montant qui n’a cessé de progresser. Les tickets supérieurs à 100 millions se multiplient. Ce seuil a été atteint par Ÿnsect et Innovafeed, qui transforment les insectes en nourriture, Backmarket et Vestiaire Collective, deux sites de vente d’occasions. Tout récemment, Ecovadis, une agence de notation et de certification environnementale, a battu le record en rassemblant 500 millions d’euros. Ces trois dernières sociétés sont d’ailleurs les premières Greentechs à intégrer le club des 27 licornes françaises, ces jeunes pousses dont la valorisation est supérieure à plus d’un milliard d’euros.

L’attractivité de ces pépites vertes auprès des investisseurs s’explique par la puissance de leur impact, soulignent les auteurs de ce panorama exhaustif : « Elles répondent à un besoin urgent de transformation profonde, justifié par l’urgence écologique et climatique, et accéléré par la mise en place de réglementations vertes ». De fait, elles se déploient équitablement sur les six grands domaines d’activité concernés par ce défi : les nouvelles énergies, le verdissement de l’industries, l’environnement (décarbonation, protection de l’écosystème, économie circulaire), la mobilité propre, l’agriculture et l’agroalimentaire, la construction durable.

Effet de levier. « Ce mouvement va s’accélérer, insiste Paul-François Fournier, directeur exécutif Innovation de Bpifrance. La moitié de ces start-up ont moins de cinq ans d’existence et 15% d’entre elles sont des Deep Tech qui utilisent des innovations de rupture issues des laboratoires. Nous pensons que les conditions sont aujourd’hui réunies pour créer un alignement de tous les acteurs français qui facilitent leur émergence ». Bras armé de l’Etat pour les accompagner, Bpifrance guide et rassure les investisseurs privés. Ses interventions déclenchent un effet de levier de quatre voire de cinq, selon ses calculs. Ses subventions, avances remboursables et prêts ont totalisé 586 millions et ont profité à près de 1 000 Greentechs en 2021. Ce à quoi s’ajoutent ses prises de participation dans des fonds (100 millions d’euros) et en direct dans 21 sociétés (pour 200 millions d’euros). Au total, les capitaux publics injectés dans les Greentechs représenteraient désormais environ 30% de leurs besoins. Un niveau historiquement haut mais qui ne diminue pas le rôle des marchés. Bien au contraire. Car l’enjeu économique de la décarbonation est colossal. Pour relever le défi de la neutralité en 2050, l’institut Rexecode a récemment calculé que le niveau des investissements supplémentaires à réaliser doit atteindre entre 50 et 80 milliards d’euros par an d’ici à 2030. Pour les entreprises, cela se traduit par un effort supplémentaire de 10%.

La dynamique est bien enclenchée. Dans son étude, Bpifrance a identifié plus de 40 fonds intégrant les Greentechs dans leur stratégie. Managing partner en charge du capital risque chez Demeter IM, l’un des pionniers (1,2 milliard investi) dans l’hexagone, Eric Marty le constate : « la concurrence se multiplie ». « C’est le bon moment pour investir », ajoute Nicolas Piau, qui dirige Tilt Capital Partners, un fond paneuropéen spécialisé (145 millions d’euros) dont Siparex, l’un des leaders français, a pris le contrôle pour étoffer son offre. Et de préciser : « la société perçoit l’urgence de la transition, la technologie a énormément progressé, les modèles économiques dépendent beaucoup moins des subventions ». Qui plus est, « les technologies de décarbonation produisent des effets d’échelle et riment avec réindustrialisation et emplois, ce qui facilite le montage des projets dans les territoires ». Il y a dix ans, « on pouvait vite faire des bêtises », confirme Fabrice Dumontheil, le dirigeant d’Eiffel Investment (5 milliards gérés), dont l’actionnaire principal est l’entrepreneur Jacques Veyrat, très impliqué dans l’économie verte. Lui aussi pense que le mouvement va s’amplifier : « non seulement les besoins sont énormes, mais tous les investisseurs institutionnels et les épargnants veulent des valeurs vertes dans leurs portefeuille. ». Il prédit d’ores-et-déjà un successeur à son fond thématique, Eiffel Essentiel (400 millions d’euros de capital accélération) lancé il y a un an, dont la taille aura doublé.

Nouvel indice. Afin de créer un effet d’entraînement en bourse, où s’introduisent les pépites profilées pour une très forte croissance, les acteurs de la finance ont incité Euronext à créer un nouveau compartiment dédié à la « tech », dénommé « Tech Leaders », lancé en juin dernier. Sur la centaine de sociétés européennes inscrites à cet indice, 41 sont cotées à Paris, dont 10 Greentechs, selon Aude Contamin, responsable de la gestion Small&Mid Caps chez CDC Croissance. La filiale de la Caisse des Dépôts, leader sur le créneau des PME cotées, avec 150 valeurs tricolores en portefeuille, accompagne quelques-unes de ces sociétés qui développent des technologies et solutions risquées dont Aude Contamin reconnaît qu’elles sont risquées mais porteuses de beaucoup d’espoirs.

« Dans un environnement macro-économique redevenu très incertain, les valeurs cotées pourraient subir des corrections très importantes, pronostique Pierre Abadie, directeur du climat chez Tikehau Capital, mastodonte européen de la gestion d’actifs. Plus les technologies sont risquées, plus l’investissement est sensible à des facteurs exogènes, comme l’inflation ou la hausse de taux d’intérêts ». Voilà pourquoi Tikehau Capital privilégie, par exemple, les « solutions de bon sens » et se montre « très prudent avec les technologies risquées ». Son parti pris rejoint celui d’Arkea Capital, fort de quinze ans d’expérience sur ce marché. Le directeur des investissements à impact, Morgan Carval, confie privilégier « le financement d’entreprises capables d’avoir de l’impact rapidement par rapport aux projets à long terme », parce que « l’urgence est immédiate ». Bonne nouvelle, la concurrence crée des opportunités et donne de la profondeur à ce marché qui accélère très fort dans tous les secteurs.

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La transition technologique des vignobles contrariée par les aléas climatiques - La Tribune Bordeaux

"2022 est la quatrième année consécutive où nous avons du gel ou de la grêle dans le bordelais. La viticulture souffre et ça l'empêche d'investir." A l'image des mots de Christophe Héraud, enseignant au lycée agricole de Blanquefort en Gironde, la profession se trouve dans deux moments délicats et antagonistes. Alors que les vignobles doivent engager les investissements nécessaires aux transitions environnementales, ces mêmes crises climatiques successives les en empêchent.

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Quelques jours après un énième épisode de grêle qui vient de ravager 10 % des vignes du bordelais entre l'ouest et le nord de Bordeaux (lire encadré), les acteurs de la filière étaient justement réunis ce 28 juin au château Luchey-Halde de Mérignac. Poour découvrir une vitrine des innovations technologiques qui doivent les aider dans ce processus, le DigiLab, composante de Bordeaux Sciences Agro dédiée à la recherche et l'innovation et principal organisateur, a réunit plus de 200 participants pour découvrir une quarantaine d'innovations.

Générer et utiliser des données

Les viticulteurs ont pour priorité de gérer cette crise qui, à très court terme, constitue un nouveau coup dur pour leur activité en plus des épisodes de canicule et de gel. La conjoncture n'est pas favorable à leurs trésoreries et les esprits ne sont pas vers les investissements dans l'innovation.

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Mais les promoteurs des nouvelles technologies agricoles font valoir que cette mobilisation de l'instant doit aller de pair avec une vision et des investissements à plus long terme. Surtout quand les exploitations veulent s'orienter vers des certifications environnementales. "Obligatoirement, les exploitants vont devoir générer des données et des enregistrements pour prouver qu'ils répondent au cahier des charges demandé", pointe Christophe Héraud. Les labels environnementaux signifient bien une plus grande rigueur dans les suivis de production et engendrent ainsi un recours à des technologies nouvelles.

Les technologies tâtonnent sur les produits de biocontrôle

Une quarantaine d'innovations ont donc été présentées dans les rangs de vigne du château Luchey-Halde : stations météo connectées, robots laboureurs, drones, applications cartographiques, détecteurs de maladie basés sur l'IA ou encore outils de réduction des traitements phytosanitaires. Signe d'un marché en pleine émergence, chaque société développe une innovation précise et la plupart démarrent à peine la commercialisation. Greenshield par exemple, qui développe une caméra bientôt capable de détecter les maladies de la vigne et un outil de référencement des aléas subis sur chaque pied, veut aider les viticulteurs à connaître les effets des produits de biocontrôle sur les cultures pour pouvoir adapter leur utilisation. Mais la startup de l'agritech est encore pleine d'incertitudes tant ce champ, lié aux pratiques des certifications environnementales (biologique, HVE...), demeure peu exploré. "On a du mal à connaître et comprendre tous les effets des traitements. Les biocontrôles sont encore une zone grise, on sent qu'il n'y a pas d'outils ou de méthode standardisée", évoque Matthieu Plonquet, manager produit pour Greenshield.

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Pour agréger des données et adapter leurs outils dans ce champ encore émergent, les startups préfèrent donc coopérer que de se lancer dans une guerre concurrentielle. Elles sont pourtant de plus en plus nombreuses puisque la demande des agriculteurs aspirant à la transition environnementale va aller en s'accroissant. Greenshield combine les données météo d'une autre startup pour proposer une technologie plus complète aux viticulteurs. Ces derniers doivent désormais manipuler une série d'outils, parfois complexes, pour appréhender tous les risques et adapter les réponses afin de mener à bien leurs cultures. Le vieux refrain de "l'innovation nous sauvera" est désormais joué en boucle dans les vignobles.

Robot à 200.000 euros

Fervent pourfendeur du modèle agricole actuel, et lui-même agriculteur en agroécologie installé en Charente-Maritime, l'eurodéputé EELV Benoit Biteau refuse de croire à cette quête technologique libératrice.

"Je mets toujours des subtilités entre l'innovation et le progrès. Il faut veiller à ce que les innovations proposées soient des vrais vecteurs de progrès. On doit avoir une forme d'évaluation de ce qu'apportent ces avancées technologiques par le prisme de l'intérêt commun et pas seulement par rapport au geste de la production", indique-t-il à La Tribune.

Dans les unités de recherche, on fait valoir que l'innovation na va pas seulement être un passage obligé pour les démarches environnementales. "La technologie est là pour répondre à beaucoup d'enjeux, environnementaux mais pas uniquement. C'est aussi pour faire face à la pénurie de main d'œuvre", montre Pauline Jouzier, ingénieure en technologies numériques au DigiLab. L'observatrice des innovations agricoles reconnaît que l'intégration des technologies constitue une épreuve pour les agriculteurs, tant d'un point de vue humain que financier. "Elles coutent très chères, certaines ne sont même qu'à la portée des grands châteaux", énonce-t-elle alors qu'un robot laboureur, affiché 200.000 euros pièce, parcourt les rangs de vigne à quelques mètres de là.

robot innovation viticulture

Le Robot Bakus développé par Vitibot est capable de labourer les rangs de vigne de façon autonome. (Crédits : MG / La Tribune)

Du courage face à la technologie

Selon le programme Vitirev, feuille de route de l'agriculture en Nouvelle-Aquitaine, toutes les exploitations devront être engagées dans des démarches de certifications environnementales plus ou moins contraignantes d'ici 2030. Une transition nécessaire, bien que jugée encore insuffisante par les associations environnementales, mais qui pourrait déjà se voir réduite par la répétition des crises climatiques.

Un appui financier spécifique, nommé Plan de compétitivité et d'adaptation des exploitations agricoles, est prévu par les chambres d'agriculture pour aider les agriculteurs à mener les investissements nécessaires à la transition. En Gironde, il passe notamment par un volet dédié à l'adaptation au changement climatique en arboriculture et viticulture, en priorité sur le gel et la grêle. Une première réponse pour rassurer la profession avant d'envisager la suite. Pauline Jouzier le reconnaît : "Il faut beaucoup de courage pour se convertir au bio ou aux labels environnementaux. Mais il en faut encore plus pour intégrer les technologies." Autrement dit, les transitions attendues ne se feront pas de façon naturelle.

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Wednesday, June 29, 2022

Limiter le droit à l'avortement à l'ère des technologies de surveillance - Agence Science-Presse

Qu’arriverait-il par exemple si les autorités policières d’un État qui criminalise l’avortement, demandaient à des compagnies comme Facebook ou Google des données personnelles sur des femmes soupçonnées d’avoir eu un avortement? L’histoire récente, résume le magazine Axios, tend à croire qu’elles donneraient les données en question. Parmi ces informations, il y a évidemment les gens rencontrés ou à qui on a parlé —dont des professionnels de la santé— ce qu’on a acheté sur Amazon, les données de déplacement —celles du téléphone ou des véhicules de location— et peut-être même les courriels, si les policiers peuvent y avoir accès. Dans l’histoire récente justement, les compagnies se sont parfois opposées à des demandes qu’elles considéraient trop larges, mais ont minimalement coopéré chaque fois qu’il s’agissait d’une enquête criminelle.

Certains se demandent même si la collaboration des compagnies serait nécessaire: le simple contenu d’un téléphone, s’il peut faire l’objet d’une saisie, peut révéler beaucoup de choses sur les contacts, les déplacements, les achats et l’état de santé. Il y a par exemple des applications de suivi des menstruations, qui peuvent de ce fait devenir « incriminantes » si la femme a dissimulé un avortement dans un État qui l’interdit.

Et les informations « révélées » peuvent avoir des répercussions bien au-delà de la « suspecte », rappelle le New Yorker dans sa dernière édition: « nous sommes entrés dans une ère de surveillance d’État généralisée et de criminalisation —les femmes enceintes, les médecins, les pharmaciens, les employés des cliniques, les bénévoles… »

D’un point de vue purement légal, les compagnies vont devoir réfléchir à la légitimité de conserver autant de données et aux préjudices que cela pourrait entraîner: c’est le concept de « minimisation des données personnelles », qui stipule que les données recueillies et, surtout, gardées en mémoire, soient limitées au strict minimum. Ça s’appliquerait aux plateformes comme aux employeurs. Le groupe de travail de l’Union européenne sur les données personnelles l’a intégré dans son guide d’éthique.  Mais pour aller plus loin, il faudra faire de ce principe une loi, et peu de pays sont rendus là.

En attendant, la technologie continue d’avancer. L’auteure Annalee Newitz évoque sur Twitter, dans la foulée du jugement de la Cour suprême des États-Unis, une science-fiction qui semble soudain beaucoup moins improbable: « Année: 2035. Aujourd’hui, votre toilette intelligente vous a envoyé un texto: Félicitations. Urine-analyse montre que vous êtes enceinte. Votre statut de mobilité a été mis à jour. Vous ne serez pas autorisée à quitter l’État jusqu’à ce que cette vie soit née. »

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43 % des équipes techniques adaptent leurs technologies à l'aide de fournisseurs de services gérés pour prendre en charge les environnements de travail hybrides - LeLézard.com

Classé dans : Science et technologie
Sujet : Sondages, Opinions et Recheches
  • Les changements de priorité des équipes techniques accentuent le recours aux fournisseurs de services gérés.
  • Dans un environnement de travail hybride, les employés rencontrent des problèmes liés à la vidéo, à la voix et aux casques audio.

SYDNEY, 29 juin 2022 /PRNewswire/ -- IR (ASX:IRI), l'un des principaux fournisseurs mondiaux de gestion et d'analyse des performances pour la communication et la collaboration unifiées, l'infrastructure informatique et les écosystèmes de paiement, a dévoilé les conclusions des recherches entreprises pour les fournisseurs de services gérés (MSP) avec le concours d'Ecosystm, une plateforme de recherche et de conseil sur le numérique.

IR Logo

L'étude « Entreprise Numérique » d'Ecosystm a sondé 1 323 entreprises et en a conclu que les directeurs informatiques et les équipes technologiques assistaient à un changement de leurs fonctions.  Ils sont désormais également chargés de fournir des résultats commerciaux et vis-à-vis des clients.

52 % des organismes interrogés se concentrent sur la modernisation des infrastructures. Avec l'évolution de leurs fonctions, les équipes technologiques ont recours à des MSP pour les aider à atteindre leurs objectifs commerciaux.  Si 43 % d'entre eux développent la technologie existante, 36% d'entre eux déploient de nouvelles technologies.

« Les employés ont exprimé des préoccupations au sujet de la réinitialisation des ordinateurs lors des changements de plateforme, des retards d'appels vocaux et des décalages vidéo. Il y a aussi des problèmes liés aux petites salles de réunion et à l'utilisation des casques audio.  Les MSP observent une croissance de leur clientèle à la recherche de réponses à ces problèmes qui touchent le matériel, les espaces, les bureaux, les réseaux et les applications.  Les MSP doivent donc innover sans cesse et fournir les meilleurs services », a déclaré John Ruthven,  PDG d'IR.

« Les MSP font face à de nombreux défis, notamment gérer des environnements multifournisseurs, offrir aux clients un point de gestion unique et de la visibilité, et s'assurer que les accords de niveau de service (SLA) sont respectés », a déclaré Audrey William, conseillère principale, Ecosystm.

John Ruthven a ajouté : « Chez IR, nous offrons aux MSP des solutions de dépannage proactives destinées aux espaces de travail hybrides de plus en plus complexes. Nos tableaux de bord à volet d'affichage unique utilisent le système des feux de signalisation permettant une visibilité détaillée. Nos alertes et nos analyses proactives permettent aux employés en télétravail et en présentiel de bénéficier d'une expérience optimale. »

Jonathan Beaver, ingénieur en infrastructure, New Era Technology, un MSP qui propose des solutions technologiques accessibles, a déclaré : « Grâce à notre partenariat continu avec IR, nous avons été en mesure d'offrir à nos clients le plus haut niveau de soutien.  Des alertes personnalisées, qui permettent à notre centre de gestion du réseau (CGR) d'identifier et de résoudre les problèmes rencontrés par les clients de façon proactive, ou encore des tableaux de bord sur mesure qui offrent un aperçu holistique et pertinent. » 

La suite IR Collaborate permet aux MSP d'ajouter de la valeur à leurs offres, assurant ainsi la croissance de l'entreprise.

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Communiqué envoyé le 29 juin 2022 à 10:30 et diffusé par :

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Technologies low-code et no code, un moteur pour l'innovation des entreprises ! - JDN

La crise du Covid-19 a créé un besoin sans précédent en termes d'outils numériques. Un élan de solidarité de l'écosystème tech a permis le déploiement d'une multitude de services en un temps record…

Particulièrement touchée par la pandémie, la ville de New York a dû réagir rapidement pour cartographier le virus et identifier ses foyers d’infection. Pour ce faire, la plus grande ville des États-Unis a développé et déployé une plateforme de gestion de crise en 72 heures seulement. Une performance des plus rapides qui a été rendue possible grâce à une plateforme no code, et donc sans taper la moindre ligne de code !

Je trouve cet exemple particulièrement frappant et je pense que cette crise témoigne d'un tournant majeur dans l'industrie du développement logiciel : l'essor des technologies low-code et no code.

Ces technologies désignent de nouveaux environnements de programmation qui permettent de développer des applications web et mobile sans taper de lignes de code, ou très peu, grâce à la programmation visuelle. À titre personnel, je suis persuadé qu’elles s’imposeront rapidement à l’ensemble des entreprises qui souhaitent innover plus vite et mieux, et pour cause…

La demande d'applications explose

Selon l'International Data Corporation (IDC), d'ici 2023, plus de 500 millions d'applications et de services numériques devront être développés pour répondre à la demande, soit autant qu'au cours des 40 dernières années. 

Un simple calcul mathématique démontre qu'il sera tout simplement impossible de répondre à cette demande compte tenu du nombre de développeurs disponibles, du moins avec le développement traditionnel.  Les plateformes low-code apportent alors des réponses convaincantes à cette problématique.

Par exemple, pour répondre à la demande croissante d’applications métier et répondre aux exigences en constante évolution des utilisateurs, ces plateformes permettront aux entreprises de déployer en interne des usines digitales no code et externaliser une partie de leur développement auprès de leur écosystème. 

En effet, les plateformes low-code permettent d'automatiser le développement à faible valeur ajoutée afin de se concentrer sur les éléments critiques (intégrations complexes, algorithmes, etc.), sur la logique métier et les fonctionnalités applicatives. Par conséquent, les changements sont effectués plus rapidement et avec moins d'efforts. 

Le cloud va devenir la norme et les volumes de données vont quintupler

D'ici 2024, plus de 90% des entreprises utiliseront les environnements cloud pour améliorer les performances et l'expérience utilisateur. Dans le même temps, le volume mondial de données atteindra cinq fois sa taille actuelle d'ici 2025.

La migration massive vers le cloud et la forte croissance du volume de données vont entraîner l'essor des technologies no / low-code qui permettent l'agrégation rapide de multiples sources de données et le déploiement d'applications en quelques clics seulement sur un cloud sécurisé et évolutif.

Collaborer et innover pour prospérer

Innover ou périr. Dans un monde en pleine mutation soumis à de nombreuses incertitudes, la capacité des entreprises à s'adapter et à proposer de nouveaux produits ou services est cruciale.

L'exploration et l'expérimentation de nouveaux modèles commerciaux nécessitent la capacité de développer et d'itérer rapidement une preuve de concept technique (PoC) en passant à des modèles informatiques moins gourmands en main-d'œuvre et en capital.

Par ailleurs, le rapprochement des équipes métier et IT apparaît plus que jamais nécessaire pour promouvoir de nouveaux modèles de création et d'innovation.

Une nouvelle catégorie de profil émerge : le développeur citoyen. À la jonction entre business et technologie avec une forte culture produit, il contribue au déploiement de projets digitaux complexes grâce aux capacités des technologies no / low-code.

C’est un fait, les technologies no code et low-code changent le paradigme de la programmation et joueront un rôle moteur dans la capacité des entreprises à innover et à s’adapter. Nous n’assistons pas à l’émergence d’un énième phénomène de mode technologique, mais bien à l’éclosion d’une lame de fond qui va toucher l’ensemble de la société.

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Technologies low-code et no code, un moteur pour l'innovation des entreprises ! - JDN
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SOFRATESA, un acteur technologique à impact durable - BFM Business

[CONTENU PARTENAIRE] Entreprise latino-américaine implantée au Panama, en République Dominicaine, en Équateur et en Colombie, SOFRATESA est actif dans les infrastructures de transport et les télécommunications. Le groupe est désormais un des leaders en matière de design, d’ingénierie, d’installation, d’opération et de maintenance d’infrastructures de pointe pour des secteurs comme l’aéroportuaire, le ferroviaire et le transport par câble.

Avec plus de 1000 collaborateurs et 30 années d’activité en Amérique latine, SOFRATESA contribue activement au développement d’importants projets d’infrastructure de transport dans la region LATAM.

Des expertises variées à forte valeur ajoutée

Actif dans des secteurs très divers, SOFRATESA a développé une expertise dans les infrastructures de télécommunications, en vue de garantir interconnexion et accès à l’information et d’optimiser ce faisant la prestation de services et la manière dont chacun interagit avec son environnement. Le groupe intervient aussi dans les systèmes de paiement des titres de transport, en vue d’en faciliter la multimodalité et de contribuer à une plus grande efficacité d’opération.

Pour garantir la sécurité du transport aérien, il s’investit également dans les domaines de l’aéronautique et l’aéroportuaire par la mise en place et l’intégration des meilleures technologies de communication, d’aide à la navigation et de surveillance.

Parallèlement, SOFRATESA construit, opère et entretient des systèmes de transport urbain. Particulièrement performants d’un point de vue énergétique et environnemental, les projets gérés par Sofratesa sont empruntés chaque jour par plus d’un million de voyageurs aux Caraïbes et en Amérique latine.

Enfin, soucieux de promouvoir le développement durable des villes d’Amérique latine, le groupe travaille au développement du transport multimodal, articulé notamment autour du metro, du monorail et du telepherique urbain. Cette solution, particulièrement innovante en matière de transport public urbain, optimise les temps de trajet. Les impacts favorables de ces dispositifs sur la mobilité, la qualité de vie des usagers, l’esthétique des villes, l’économie des pays et, par-dessus tout l’environnement, ne sont plus à démontrer.

Des relations bilatérales très structurées avec la France

Gestionnaire de compétitivité et de développement au sein des pays où il est actif, le groupe appuie et génère de fortes relations bilatérales avec la France et aspire à être reconnu pour ses services technologiques en matière de design, d’ingénierie, d’installation, d’opération et de maintenance de systèmes de de transport, de telecommunication et de sécurité.

Son fondateur, Joan Giacinti, qui a toujours œuvré à introduire les sociétés françaises ainsi que leurs technologies dans les Caraïbes et l’Amérique Latine, continue de participer activement à la gestion et aux processus de développement et de renforcement des liens entre les acteurs économiques et industriels européens et latino-américains.

L’humain au centre des actifs

Porté par des valeurs de respect et de loyauté, la passion de l’innovation, du service, du travail en équipe, et la solidarité avec les pays dans lesquels il travaille, le groupe a placé l’humain au cœur de ses projets.

Dans chacun des pays où il est présent, il peut compter sur des équipes multiculturelles et donne une importance particulière à la force de travail locale, sans pour autant négliger de s’assurer de la motivation et de la préparation des collaborateurs à tous les niveaux d’exécution. La conformation d’équipes multiculturelles n’est pas seulement un avantage mais également une nécessité dans un contexte latino-américain.

Ce contenu a été réalisé avec AGENCE DELTA. La rédaction de BFMBUSINESS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

en partenariat avec AGENCE DELTA

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iPhone : ces technologies qui dessinent le futur du smartphone Apple - CNET France

iPhone : ces technologies qui dessinent le futur du smartphone Apple

Lucy Edwards, une journaliste non-voyante travaillant au Royaume-Uni, avait du mal à respecter la distanciation physique au plus fort de la pandémie. C'est pourquoi elle a essayé la fonction de détection de l'iPhone 12 Pro et 13 Pro qui utilise le capteur lidar pour détecter la présence d'autres personnes à proximité. « Je vais devoir m'y habituer, mais je suis vraiment excitée à l'idée de pouvoir reprendre le contrôle », déclarait-elle en 2020 à propos de son expérience.

Le lidar n'est qu'un exemple de la façon dont la technologie de l'iPhone a évolué au cours des 15 dernières années. Lorsque le premier iPhone a été lancé, le 29 juin 2007, il était doté d'un écran de 3,5 pouces et d'un seul appareil photo de 2 mégapixels. Aujourd'hui, les derniers modèles sont équipés d'un triple module photo arrière suffisamment perfectionné pour réaliser des films et de capteurs capables d’assister des personnes comme Lucy Edwards.

De l'assistant vocal Siri, en passant par le paiement mobile ou la recharge sans fil, l’iPhone a contribué a accompagné notre mode de vie mobile. Dans quelle direction va-t-il évoluer ? En se basant sur les tendances générales de l'industrie mobile et la stratégie d'Apple, les analystes pensent que l’iPhone pourrait devenir une sorte de passerelle pour les lunettes intelligentes et d'autres appareils. Les AirPods, Apple Watch et les véhicules équipés de CarPlay ne seraient que les prémices de cette évolution.

« Le smartphone n'a pas encore atteint son potentiel, mais en tant qu'appareil autonome, je pense qu’il se rapproche de plus en plus de la limite », estime Runar Bjørhovde, analyste pour le cabinet d'études Canalys. « La prochaine quête du smartphone sera de trouver à quoi il va se connecter ensuite ».

 

L’iPhone au centre de tout

Les spéculations ne manquent pas sur ce que sera l'avenir du smartphone. Mais un consensus semble se faire autour de lunettes connectées, avec des entreprises comme Meta , Snap et Google qui travaillent toutes sur leur propre version de lunettes high-tech.

Apple ne fait pas exception. Selon Bloomberg, le fabricant de l'iPhone pourrait lancer cette année ou l'année prochaine un casque de réalité mixte combinant réalité augmentée et virtuelle. Une paire de lunettes de réalité augmentée pourrait arriver plus tard dans la décennie.

Quel rapport avec l'iPhone ? Peut-être tout. En effet, même si le casque Apple devait fonctionner de manière autonome, les applications et les services qu'il exécuterait proviendraient probablement de l'iPhone.

Prenons l’exemple de l’Apple Watch. Elle n'a pas besoin d'un iPhone à proximité pour fonctionner, mais une grande partie de son intérêt réside dans sa capacité à se synchroniser avec celui-ci.

Qu'il s'agisse d'un casque VR, de l'Apple Watch, des AirPods ou d’appareils compatibles avec HomeKit, les analystes s'attendent à ce que l’iPhone conserve un rôle central.« Le téléphone sera le point d'ancrage », assure Gene Munster, directeur associé de la société d'investissement technologique Loup Ventures et spécialiste de longue date d'Apple.

Mais il ne s'agit pas seulement de se connecter à de nouveaux gadgets électroniques. Apple fait progressivement de l'iPhone un substitut au portefeuille, en l'intégrant encore plus étroitement dans les aspects non-numériques de nos vies. La marque a beaucoup progressé dans ce domaine au cours de l'année écoulée, en déployant de nouvelles fonctionnalités comme les identifiants numériques pour Apple Wallet et Tap to Pay, qui transforment l'iPhone en terminal de paiement sans contact pour les commerçants sans équipement supplémentaire. « Il est clair qu'il y a un grand engouement autour des services financiers avec Apple, et je pense que nous verrons de nouvelles avancées dans ce domaine », estime Nick Maynard, analyste pour Juniper Research.

Un meilleur lidar, une IA plus avancée pour une meilleure perception spatiale

En se basant sur les évolutions techniques des iPhone actuels, les experts ont quelques idées assez précises quant au devenir du smartphone Apple. Le lidar continuera probablement à jouer un rôle clé pour le développement de la réalité augmentée. Cette technologie a été introduite en 2020 avec l'iPhone 12 Pro pour doper les performances des applications AR, apporter de nouvelles fonctions photographiques et améliorer les fonctionnalités d'accessibilité comme la détection de personnes. Le lidar est une télémétrie laser qui mesure la distance en déterminant le temps que met la lumière à se réfléchir sur un objet.

 

Mais Gene Munster considère que les capteurs lidar actuels de l'iPhone pourraient ne pas être assez sophistiqués pour concrétiser les ambitions d'Apple en matière de réalité augmentée. « Ce qui doit se passer spécifiquement, c'est que la cartographie du monde réel doit être plus précise », pense cet expert.

Le lidar améliore les capacités de détection de profondeur de champ de l'iPhone, mais il revient au processeur du smartphone de donner un sens à toutes ces données. Pour cela, Apple s'est appuyé sur l'intelligence artificielle. Une fois encore, l’exemple de l'Apple Watch illustre cette approche. La montre utilise l'IA et les données recueillies par ses capteurs notamment pour le suivi du sommeil et la détection du lavage des mains.

Hanish Bhatia, analyste principal chez Counterpoint Research, s’est livré à un petit exercice de prospective sur le rôle que l’intelligence artificielle pourrait jouer dans les prochains iPhone. Il voit le smartphone d'Apple observer les habitudes d'une personne pour déterminer de quelle manière elle l’utilise. « La façon dont vous utilisez votre téléphone, à quel angle il est incliné [...]. Est-ce que vous appuyez avec une pression particulière, ou est-ce que vous le tapotez simplement avec vos ongles ou quelque chose comme ça ? Tous ces éléments sont différents types de comportements qui sont propres à un utilisateur ».

Les écrans et la recharge pourraient connaître des évolutions majeures

L'une des plus grandes questions qui se posent concernant les futurs projets d'Apple en matière de smartphones est de savoir un iPhone pliant verra le jour. Samsung, Motorola, Huawei et Microsoft sont déjà sur le marché et la rumeur veut que Google travaille sur un Pixel pliant.

Mais certains experts sont sceptiques quant à savoir si Apple adoptera une approche similaire. Les ventes de smartphones pliants ont augmenté, mais les chiffres font toujours pâle figure par rapport aux smartphones classiques. Le cabinet IDC estime que 7,1 millions de téléphones pliants ont été livrés en 2021, contre 362,4 millions de smartphones au cours du seul quatrième trimestre de l'année dernière. Et puis il y a la question de savoir si les écrans pliables apportent quelque chose de vraiment nouveau ou significatif à l'expérience utilisateur.

La recharge est une autre piste d’évolution prometteuse pour l'iPhone. Entre USB-C, Lightning et MagSafe, il n'est pas exagéré de dire que les options d'Apple sont compliquées. Mais la pression exercée par l'Union européenne et les sénateurs américains pourrait pousser la marque à adopter l’USB-C.

 

Mais des changements plus spectaculaires pourraient également être en préparation. Les rumeurs d'un iPhone dépourvu de connectique physique courent depuis des années. « Si un fabricant devait lancer un système entièrement sans port, alors ce serait probablement Apple », suppose Nick Maynard, s’appuyant sur la décision d'Apple de supprimer la prise casque de l'iPhone en 2016.

La recharge sans fil MagSafe est un autre argument qui va dans ce sens. Apple a également breveté des systèmes de recharge sans fil qui seraient directement intégrés dans les MacBook, permettant aux ordinateurs portables d’alimenter les iPhone, Apple Watch et iPad.

Il est impossible de savoir réellement ce que sera l'avenir de l'iPhone sans les indications d'Apple. Mais les experts semblent certains d'une chose : Apple a commencé à poser les bases de l'avenir de son smartphone. « Tout ce que nous avons vu au cours des dernières années est un bon indice de ce qui nous attend », conclut Runar Bjørhovde.

Article de CNET.com adapté par CNETFrance

Image : Scott Stein, James Martin, Patrick Holland/CNET.com

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Red Bull Advanced Technologies annonce l'arrivée de l'Hypercar RB17 - Motorlegend.com

Red Bull Advanced Technologies, la division ingénierie du groupe Red Bull Racing, a confirmé le développement d'une nouvelle Hypercar aux caractéristiques prometteuses, répondant au nom de RB17, réservée à une utilisation sur circuit et conçue par l'ingénieur britannique Adrian Newey.

Si vous vous intéressez à l'automobile et plus particulièrement aux Supercars et Hypercars, le nom de Red Bull Advanced Technologies (RBAT) ne vous est sans doute pas étranger. Cette entité a notamment contribué au développement de l'Aston Martin Valkyrie dessinée elle aussi par Adrian Newey, l'emblématique directeur technique du Red Bull Racing F1 Team depuis le milieu des années 2000.

Cette nouvelle RB17, dont le nom de baptême la positionne entre la monoplace de Formule 1 RB16 (saison 2020) et la RB18 (saison 2021) au « catalogue » des productions Red Bull, a vu son développement débuter courant 2020 et elle est évidemment destinée à surclasser les meilleures Hypercars du moment, grâce à une conception à la pointe de la technologie incluant par exemple des jupes latérales flexibles et un système aérodynamique actif. La fibre de carbone sera elle aussi utilisée abondamment pour la conception de son châssis, ce qui contribuera à contenir son poids : dans une interview accordée aux Britanniques d'Autocar, Adrian Newey a évoqué son intention de maintenir la RB17 sous la barre des 900 kg.


Un poids léger donc que le groupe hybride de la RB17 n'aura aucun mal à propulser à des vitesses stratosphériques : celui-ci sera articulé autour d'un bloc V8 biturbo auquel sera associée une technologie électrique, l'ensemble développant plus de 1 100 ch. Une cavalerie supérieure à la plupart des Hypercars actuelles, et notamment celle de la nouvelle Mercedes-AMG One sur les terres de laquelle la RB17 viendra directement chasser. Rappelons que l'Hypercar à l'étoile dispose d'une puissance de 1 063 ch transmise via une boîte robotisée à 8 rapports, qui lui permet de filer à 354 km/h après avoir accéléré de 0 à 100 km/h en seulement 2.9 secondes.

« La RB17 réunit tout ce que nous savons en termes de conception de monoplaces de Formule 1 gagnantes dans le Championnat du Monde, à travers une sportive deux places offrant des niveaux de performance extrêmes sur circuit », a déclaré Adrian Newey dans un communiqué. « Soutenue par notre passion pour la performance à tous les niveaux, la RB17 repousse les limites du design et de la technologie bien au-delà de ce qui était auparavant disponible pour les passionnés et les collectionneurs ».

Reste que le développement de cette Hypercar RB17 est encore loin d'être achevé, et que ses futurs propriétaires vont devoir patienter avant de prendre livraison de leur modèle. Red Bull Advanced Technologies a prévu d'assembler les premiers exemplaires clients à partir de 2025 seulement, et à raison de 15 unités par an. Au total, cinquante châssis RB17 seront construits par la structure britannique dans ses ateliers de Milton Keynes, proposés au prix unitaire de 5 millions de livres hors taxes (environ 5 795 500 €).

Source : Red Bull Advanced Technologies et Autocar
Photo : l4Aston Martin Valkyrie dessinée par Adrian Newey

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Tuesday, June 28, 2022

Les géants du pétrole se tournent vers les technologies vertes - investir.ch - investir.ch

La lutte contre le changement climatique et les efforts des gouvernements pour se tourner vers des sources d'énergie vertes ont propulsé les technologies de l'hydrogène vert sur le devant de la scène.

Par Esty Dwek, CIO

La guerre en Ukraine et les efforts de l’Occident pour accélérer la décarbonisation n’ont laissé à l’industrie des combustibles fossiles d’autre choix que d’adopter une feuille de route plus verte.

Ainsi, les grandes compagnies pétrolières mondiales prévoient des investissements à grande échelle qui feraient de l’hydrogène vert une activité d’avenir.

BP investit dans l’hydrogène vert

BP a annoncé mi-juin acquérir une participation de 40.5% dans Asian Renewable Energy Hub (AREH) qui a le potentiel de devenir l’un des plus grands hubs d’énergies renouvelables et d’hydrogène vert au monde.

AREH, qui opère dans la région de Pilbara en Australie-Occidentale, a l’intention de fournir de l’énergie renouvelable aux clients locaux dans la plus grande région minière du monde et également de produire de l’hydrogène vert et de l’ammoniac vert pour le marché intérieur australien et d’exporter vers les principaux utilisateurs internationaux, en commençant par l’Asie Pacifique.

Le projet AREH a vu le jour en 2014 et a été développé à ce jour par des partenaires qui comprennent actuellement InterContinental Energy, CWP Global et Macquarie Capital et Macquarie’s Green Investment Group.

Selon les termes de l’accord, BP assumera l’exploitation à la hauteur de 40.5% à partir du 1er juillet 2022. InterContinental Energy (26,4%), CWP Global (17,8%) et Macquarie Capital et Macquarie’s Green Investment Group (15,3%) resteront les principaux actionnaires d’AREH.

Décarboniser l’Asie-Pacifique

Selon le vice-président exécutif de BP, AREH «reflète vraiment ce qu’est l’énergie intégrée – elle combine l’énergie solaire et éolienne terrestre avec la production d’hydrogène pour transformer les secteurs et les régions». BP considère AREH comme un projet fondamental pour l’entreprise qui aidera ses clients et partenaires à respecter leurs engagements de consommation nette zéro.

Le projet devrait contribuer à long terme à la sécurité énergétique propre en Asie-Pacifique, notamment en aidant les pays à forte consommation d’énergie tels que la Corée du Sud et le Japon à se décarboner et à atteindre leurs objectifs de faibles émissions.

Une fois pleinement développé, l’AREH fournira une importante capacité de production renouvelable nette à BP: cela sera un pas important vers son objectif stratégique de s’emparer d’une part de 10% des principaux marchés mondiaux de l’hydrogène et de devenir un acteur mondial pesant dans le marché des énergies renouvelables.

2022.06.29.AREH
Quand il attendra sa capacité maximum, AREH devrait produire 1.6 million de tonnes d’hydrogène vert, et 9 million de tonnes d’ammoniac vert.
Source : BP.com

Gros pari sur une technologie non-approuvée

Le développement des technologies vertes n’est rien de nouveau pour les compagnies pétrolières. Ces dernières investissent des milliards de dollars pour générer une grande quantité d’électricité renouvelable pour la convertir en produits chimiques ou en carburants propres qui peuvent ensuite être expédiés dans le monde entier.

Ainsi, l’hydrogène vert et l’ammoniac vert seront certainement l’avenir de l’industrie de l’énergie. Cependant, les géants pétroliers sont souvent critiqués pour avoir fait un gros pari sur une technologie non-approuvée à ce jour, qui pourrait ne pas atteindre le potentiel espéré, même dans le long terme.

Essayer ou mourir en essayant

Mais, les compagnies pétrolières n’ont pas le choix.

Ne pas migrer vers des sources d’énergie verte est une condamnation à mort pour un géant pétrolier. Par conséquent, parier sur les technologies renouvelables est leur seule option pour survivre.

Et aujourd’hui, les géants pétroliers ont les moyens de le faire.

Les prix du pétrole ont grimpé en flèche depuis le début de 2021, ayant bondi de 175% grâce à une forte demande post pandémie et une production affaiblie. La guerre en Ukraine et les sanctions contre le pétrole russe ont contribué à pousser les prix du pétrole à des niveaux élevés, augmentant les revenus et les bénéfices des compagnies pétrolières depuis des mois.

2022.06.29.Cours du pétrole
Prix du pétrole monte en flèche dû à une demande post-pandémique plus forte et une offre restreinte.
Source : Trading View

Le rallye du pétrole financera la révolution verte

Même avec la flambée des prix du pétrole et la demande explicite des gouvernments, les géants pétroliers mondiaux montrent une nette réticence à augmenter leur capacité de raffinage. C’est une réaction naturelle aux efforts des gouvernements pour réduire et même éradiquer l’utilisation des combustibles fossils à long terme.

Investir dans les futures sources d’énergie renouvelable semble, donc, être une meilleure option pour les géants des combustibles fossiles, car ces entreprises jouent leur avenir en ce moment, ici même. Et parce qu’ils en ont les moyens, il n’y a pas de meilleur moment pour les géants pétroliers pour investir dans la révolution verte. L’augmentation de la demande post pandémie, la réouverture prévue de la Chine et une offre mondiale limitée devrait soutenir le rallye dans les prix de pétrole et continuer à remplir les caisses du «Big Oil».

BP, par exemple, s’est fixé l’ambition de devenir une entreprise nette zéro d’ici 2050 ou avant, et d’aider le monde à atteindre l’objectif de consommation nette zéro. Le français Total Energies a rejoint le conglomérat du milliardaire indien Gautam Adani dans une entreprise qui a l’ambition d’investir jusqu’à 50 milliards de dollars au cours des dix prochaines années dans l’hydrogène vert. L’américain Chevron a annoncé être prêt à dépenser des milliards pour un mélange d’hydrogène vert et bleu, qui utilise une réaction chimique pour séparer le gaz naturel et capturer et stocker le dioxyde de carbone.

Et ce n’est qu’une question de temps avant que Shell ne lance son propre mégaprojet d’hydrogène. Son vice-président Paul Bogers a déclaré que Shell recherche un endroit où il y a suffisamment de ressources éoliennes et solaires pour réaliser un projet à grande échelle. Il a ajouté que le développement de la technologie verte est certainement plus adapté aux compagnies qui ont des poches profondes plutôt que des startups.

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Sunday, June 26, 2022

Concilier innovation pédagogique et usage des nouvelles technologies dans la formation - Centre Inffo

Comment les universités peuvent-elles s’emparer du défi de l’innovation technologique ? Les participants de la table ronde « l’innovation pédagogique, transformer l’essai » ont évoqué les enjeux de l’innovation dans la formation, lors du 47e colloque annuel de la formation continue à l’université (FCU) jeudi 23 juin à Créteil.

Article réservé aux abonnés du Quotidien de la formation

Par - Le 27 juin 2022.

« La compétition entre les universités, lorsqu’on aura la même proposition de formation à distance à Cergy ou à Montpellier, c’est pour demain, a constaté Laurent Jeannin, maître de conférences à l’université de l’université de Cergy-Pontoise. La mutualisation des catalogues de formation posera des questions et c’est déjà ce que l’on a vécu il y a 10 ans avec les Inspe (Institut national du professorat et de l’éducation). Aujourd’hui, à Cergy, nous formons 900 étudiants à distance pour les Inspe ». Quel niveau de médiatisation ? « En amont, il faut voir avec chaque enseignement, quel niveau de médiatisation il envisage, a relevé Nicolas…

— Article réservé aux abonnés du Quotidien de la formation —

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Angers. Surfactis Technologies invente le spray anti-pluie pour le grand public - Ouest-France

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Angers. Surfactis Technologies invente le spray anti-pluie pour le grand public  Ouest-France
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Caravane électrique, réchaud rechargeable... Le camping à l'heure des nouvelles technologies - Capital.fr

La tente sur la voiture en un éclair

Même Decathlon s’y est mis. Longtemps réservée aux baroudeurs, la tente de toit de voiture se démocratise. Lasociété cévenole NaïtUp est pionnière en la matière. Elle conçoit des modèles malins qui s’ouvrent en cinq secondes, en toile de coton ou polycoton (mélange defibres naturelles etsynthétiques) respirante, avec un système de ventilation passive breveté pour éviter la condensation.

Benjamin Becker

Le réchaud peut aussi recharger le téléphone

Fini les petites bonbonnes de gaz pour les amateurs de camping sauvage. La marque américaine Biolite a imaginé un réchaud fonctionnant avec des brindilles ou des granulés. Astucieux: la chaleur émise est récupérée par un effet thermoélectrique et permet de charger un portable grâce à une prise USB, mais aussi d’alimenter une batterie intégrée.

Biolite

Des batteries high-tech aident à être autonome

Comparée au lithium-ion, la technologie lithium-ferphosphate (LiFePo4) offre de meilleures performances de recharge et d’endurance ainsi qu’une durée de vie quatre à six fois plus élevée. La marque Eza (Narbonne Accessoires) propose deux modèles (600 et 2000watts) qui se rechargent grâce à des panneaux solaires, au moteur du véhicule, ou sur le secteur.

Eza

Le vélo électrique pliant s’emporte n’importe où

Pour éviter de manœuvrer sans cesse son camping-car en vacances, emporter des vélos avec soi est des plus pratiques. Surtout s’ils sont électriques et pliants. La start-up alsacienne Onemile conçoit vélos et draisiennes au cadre en magnésium très rigide etsans soudure apparente.

Onemile

La caravane se dote de moteurs électriques

Leconstructeur américain de caravanes Airstream planche sur un prototype doté de deux moteurs électriques sur l’essieu alimentés par une batterie de 80kilowattheures. L’intérêt est double: lacaravane va aider le véhicule qui la tracte sur la route. Une fois arrivée, elle se manœuvre à distance à l’aide d’une appli.

Le pique-nique se prépare grâce à l’énergie solaire

Lastart-up parisienne Solar Brother croit au camping propre et développe du matériel fonctionnant àl’énergie solaire, comme cefour portatif. Pour que la nourriture cuise plus vite, elle peut aussi être placée dans un tube doté d’une double paroi en verre, quiconcentre la chaleur sans risque debrûlure.

Solar Brother

Le camping-car s’offre une vraie chambre

Pour résoudre le problème du manque d’espace dans les camping-cars, l’allemand Bürstner a conçu un modèle dont le toit se gonfle en 90secondes grâce à un compresseur. Résultat: une chambre avec une belle hauteur sous plafond de 1,10mètre accessible par un escalier fixe. La commercialisation du Lyseo Gallery est prévue pour bientôt.

Bürstner

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Cosmo Connected lève 6 millions d’euros pour développer de nouvelles technologies de sécurité routière - Le Journal du dimanche

Cosmo Connected poursuit sur sa lancée. La start-up parisienne spécialiste des équipements connectés pour motos, vélos ou trottinettes annonce une nouvelle levée de fonds de six millions d’euros, après une première réalisée en 2017. « L’entreprise est vraiment à un momentum », tient à souligner Romain Afflelou, PDG de Cosmo Connected.

Avec cette levée, la jeune pousse souhaite recruter une dizaine de personnes cette année pour dépasser la trentaine de salariés et augmenter la production de ses technologies. Ces dernières années, l’entreprise s’est faite un nom dans les équipements de sécurité pour les nouvelles mobilités, notamment avec son feu connecté à attacher sur un casque ou à l’arrière d’une selle. « Notre objectif, c’est de miniaturiser des technologies utilisées dans l’automobile, comme les feux arrière d’une voiture, pour sauver des vies », présente l’entrepreneur. Depuis, la start-up rencontre un succès unanime, en obtenant notamment trois prix au CES, le plus grand évènement mondial dédié aux nouvelles technologies, à Las Vegas.

Développer des lunettes de réalité augmentée

Fils du célèbre opticien, ex-directeur du numérique du groupe Afflelou, c’est assez naturellement que Romain Afflelou a aussi voulu appliquer sa vision en développant ces derniers mois des lunettes connectées. « L’une des grandes causes d’accidents à vélo, c’est le téléphone, justifie le dirigeant. Nous avons un moyen de les réduire à l’aide de la technologie d’affichage tête haute, déjà utilisée en automobile. »

Si les lunettes permettent d’afficher la vitesse de circulation ou l’itinéraire GPS, le nouvel investissement de Cosmo Connected permettra de concevoir de nouvelles fonctionnalités. « Nous allons développer des technologies afin que ces lunettes puissent être utilisées par des coursiers, des facteurs ou ceux qui cherchent à faire de la performance sportive », précise-t-il.

Alors que ces lunettes sont sorties il y a à peine quelques mois, un nouveau produit sera commercialisé dès juillet : un casque de vélo qui allie toutes les technologies de Cosmo, avec notamment un détecteur de chutes. Une vélocité rendue possible grâce à l’ouverture du capital de l’entreprise à sa communauté, qui a participé au financement du casque.

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Saturday, June 25, 2022

Nouvelles technologies - Transformer l'air en eau, l'invention futuriste d'ingénieurs tunisiens - RFI

Publié le :

Alors que le réchauffement climatique raréfie les ressources en eau potable, des ingénieurs tunisiens ont présenté à Vivatech, le salon de l'innovation technologique français, une machine capable de transformer l'air sec en eau.

En entrant dans le salon Vivatech, le 17 juin 2022, porte de Versailles à Paris, les visiteurs tombent tout de suite sur un drôle d'objet évoquant un robot soigneur sorti tout droit de Star Wars ou de Wall-E, le célèbre film Pixar.

Une forme d'œuf, toute blanche, avec un robinet et un petit écran tactile. Sur le dessus, une sorte de petite cheminée, qui laissait entendre un léger ronflement. Tout sourire, Iheb Triki, l'un des deux fondateurs de la société Kumulus attend à côté de sa création. C'est un générateur de rosée : un objet capable de transformer l'air sec en eau.

Successions de filtres

Le fonctionnement est simple. C'est une succession de filtres, précise Iheb. « L'air est filtré contre les particules en premier lieu. Après, cet air-là rentre dans la chambre froide. C'est là que le phénomène de la rosée a lieu. L'air continue ensuite son chemin. L’eau qui a été créée via le phénomène de rosée passe par un filtre contre les particules et deuxième filtre contre les bactéries avant d'être minéralisée puis stockée. »

Le design de la machine est inspiré des jarres antiques.
Le design de la machine est inspiré des jarres antiques. © Léopold Picot

L'appareil électrique est fabriqué en grande partie avec des matériaux facilement recyclables : de l'inox et de l'aluminium. Le réservoir, lui, se remplit en continu.À Dubaï, la machine produirait de 40 à 50 litres en moyenne par jour. Au fond du désert tunisien, dix litres.

Une unité de cette innovation permet donc de fournir de l'eau, selon l'endroit à 10 voire 30 personnes environ. Autant d'individus qui consommeront donc beaucoup moins de plastique, qui auront leur propre source d'eau même en plein milieu du désert, tout en évitant le transport de bouteilles en plastiques.

Un système d'abonnement

Le prix n'est cependant pas communiqué, parce que la machine ne s'achète pas, elle se loue. Iheb précise : « On n'est pas dans la vente de la machine, on est dans la vente de l'eau. Et donc, du coup, quand on vous donne la machine, vous nous payez pour le service qu'il y a derrière, changement de filtre, maintenance, veille, via notre web App, mais surtout les tests qu'on fait de manière quotidienne et mensuelle aussi pour la qualité de l'eau. » D'après la société, le prix au litre est 10 à 20 % moins cher que l'eau minérale en bouteille.

Cette invention n'est donc pas tant à destination des individus mais pour des groupes.  Kumulus vise des ONG, des sociétés, des collectivités locales, et même le BTP… avec parfois des résultats étonnants. « On l'a testée à côté d'une usine chimique de produits chimiques. La pollution n'est pas visible, mais elle est dans l'air. L'eau était bonne. La raison est simple : il y a assez de filtres mais en plus le phénomène de condensation fait que certaines particules, notamment les métaux lourds, sont naturellement filtrés », affirme Iheb Triki.

Avec cette machine au design inspiré des jarres antiques, Kumulus espère, malgré son système d'abonnement, attirer des clients du continent africain et du Moyen-Orient.

► Vous avez des questions ou des suggestions, vous pouvez nous écrire à nouvelles.technologies@rfi.fr  

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Nouvelles technologies - Transformer l'air en eau, l'invention futuriste d'ingénieurs tunisiens - RFI
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Friday, June 24, 2022

Les technologies de pointe et la pharma, grandes favorites pour le second semestre - L'Echo

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Les technologies de pointe et la pharma, grandes favorites pour le second semestre  L'Echo
Les technologies de pointe et la pharma, grandes favorites pour le second semestre - L'Echo
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INFINEON TECHNOLOGIES AG : Goldman Sachs optimiste sur le dossier - Zonebourse.com

Déjà positif sur le dossier, la recherche de chez Goldman Sachs et son analyste Alexander Duval considèrent toujours le titre comme une opportunité d'achat. L'objectif de cours reste fixé à 42.50 EUR.

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Ayache se dote d'un pôle technologies - Capital Finance

Plusieurs praticiens rejoignent le cabinet d’avocats pour constituer un nouveau département technologies. Tous proviennent de Cohen & Gresser ; il s’agit de Guillaume Seligmann (maîtrise droit privé Paris-I, LLB King’s College, notre photo), Héloîse Masson (Master 2 en droit de la propriété intellectuelle & des technologies de l'information Paris II, Master 2 droit privé Strasbourg, double licence en droit-philosophie Paris-I) et Laura Mallard (LLM droit international & européen des affaires Trinity College/ université de Lorraine),

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Ayache se dote d'un pôle technologies - Capital Finance
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Thursday, June 23, 2022

Comment l'innovation technologique peut résoudre la pénurie alimentaire causée par la guerre en Ukraine - JDN

La guerre en Ukraine impacte les productions et les importations agricoles mondiales avec des conséquences pour de nombreuses populations ; les nouvelles technologies pourraient résoudre le problème.

L'invasion de l'Ukraine par la Russie est une crise humanitaire qui a tué des milliers de personnes et déplacé des millions de civils. En outre, les choses sont sur le point d'empirer car les perturbations majeures sur l'agriculture et la production d'engrais dans la région créent des pénuries alimentaires et font monter en flèche les prix des denrées alimentaires au niveau mondial.

À l'heure où le monde se prépare à ce que des groupes comme la Banque mondiale appellent une "catastrophe humaine", les nouvelles innovations technologiques sont la clé pour éviter que les rayons ne soient vides et que des populations ne connaissent la faim dans le monde entier. Depuis l'aube de l'agriculture, la technologie a rendu notre approvisionnement alimentaire plus abondant et plus accessible. Et cette innovation est plus que jamais nécessaire alors que nous observons avec une grande incertitude la situation en Ukraine.

L'Ukraine et la Russie représentent à elles deux près d'un tiers des exportations mondiales de blé et 12 % de toutes les calories échangées. Mais l’agression de l'Ukraine et les sanctions imposées à la Russie provoquent la chute des exportations de produits agricoles de base comme le blé, l'huile de tournesol et le maïs. Cette situation crée un vent de panique non seulement dans les pays importateurs, mais aussi aux États-Unis, où le président Joe Biden a averti en avril que le pays pourrait connaître une pénurie alimentaire de produits liés au blé dans les mois à venir.

C'est pourquoi nous devons utiliser les technologies numériques et de consommation tout au long de la chaîne d'approvisionnement. La Tech, comme elle l'a toujours fait, peut transformer l'agriculture et la production alimentaire pour atténuer cette pénurie imminente et répondre aux besoins mondiaux. Trois pratiques peuvent renforcer la chaîne d'approvisionnement et aider à mettre fin aux pénuries :

 1.  Réduire les déchets alimentaires grâce à l'upcycling

Plus de 900 millions de tonnes de déchets alimentaires sont générés par les consommateurs, les détaillants et l'industrie de la restauration. Aujourd'hui, une cohorte émergente de startups et d'innovateurs technologiques change notre façon de considérer le gaspillage alimentaire grâce à la technologie du recyclage, qui permet de retraiter les produits alimentaires qui n'arrivent jamais sur notre table à manger.

L'upcycling consiste à créer des produits alimentaires à valeur ajoutée. Les céréales non utilisées dans les usines de transformation sont traditionnellement jetées, mais elles peuvent être récupérées pour fabriquer de la farine et d'autres produits alimentaires. La technologie est un moyen d’accroître notre capacité à tirer parti de l'upcycling pour créer des produits à valeur ajoutée qui réduisent les pénuries alimentaires et le gaspillage dans la chaîne d'approvisionnement mondiale.

2. Digitaliser nos chaînes d’approvisionnement

La pandémie et le conflit en Ukraine nous ont rendus plus conscients des problèmes structurels de notre secteur agricole. Au cours des deux dernières années, les goulots d'étranglement de la chaîne d'approvisionnement et la pression exercée sur les fabricants et les producteurs ont affecté notre économie, les entreprises et les consommateurs.

Mais nous pouvons tirer les leçons du passé ; il est temps de rendre la chaîne d'approvisionnement plus dépendante du numérique pour transformer la façon dont nous produisons et distribuons les produits alimentaires. Et cela signifie déployer des outils comme l'intelligence artificielle, l'apprentissage automatique et le big data dans toute la chaîne d'approvisionnement. Ces technologies amélioreront la sécurité et la valeur nutritionnelle des aliments que nous produisons. Et cela peut nous permettre de mieux analyser les données de production et de transport afin de rendre la chaîne d'approvisionnement plus résistante aux bouleversements comme le conflit ukrainien.

3. Utiliser la technologie satellitaire dans l’agriculture

L'agritech change notre façon de concevoir la production alimentaire. Et à mesure que nous faisons face aux menaces qui pèsent sur notre approvisionnement, comme la guerre et les contraintes liées aux pandémies, la technologie satellitaire sera une étape cruciale pour rendre nos pratiques agricoles plus transparentes et plus efficaces.

Les satellites offrent une multitude d'avantages aux producteurs qui peuvent surveiller les exploitations en temps réel et estimer avec une grande précision les rendements des cultures et les délais de récolte. L'intégration de la technologie satellitaire dans les pratiques agricoles est de plus en plus adoptée et rend l'agriculture plus productive et efficace.

Une initiative récente des Nations unies, par exemple, fait appel à des programmes tels que CropWatch, qui utilisent des techniques et des données satellitaires pour surveiller l'état des cultures, puis intègrent ces données à d'autres données climatiques sur des variables tels que les sécheresses, les changements saisonniers et les maladies, afin de mieux gérer la production alimentaire.

Avec le conflit ukrainien qui menace de priver des centaines de millions de personnes d'un approvisionnement alimentaire fiable, nous avons besoin de solutions innovantes pour changer la façon dont nous produisons, distribuons et consommons les aliments. Et il faudra s’attendre à ce que notre chaîne d'approvisionnement soit de nouveau menacée à l’avenir : des problèmes tels que le changement climatique, la déforestation et le manque d’eau sont susceptibles de provoquer des pénuries alimentaires et des hausses de prix similaires.

Soutenir l'innovation et poursuivre la mise en œuvre de la technologie dans l'agriculture peut contribuer à améliorer l'échelle, la résilience et l'accessibilité de notre chaîne d'approvisionnement alimentaire. De l'upcycling à la numérisation en passant par les satellites, nous disposons des outils nécessaires pour nourrir les populations en temps de crise.

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À Lannion, Lumibird poursuit sa course en tête des technologies laser - Le Télégramme

À Lannion, Lumibird est un fleuron industriel et technologique . Fondée en 2018, dans la foulée du regroupement de Keopsys et Quantel, l’en...