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Wednesday, November 30, 2022

Des technologies quantiques au service de l'avion du futur - Le Figaro

Une vue d’artiste d’une simulation de flammes dans une chambre de combustion. Onera

L’Onera, le centre de recherche aérospatiale français, a noué un partenariat avec la start-up Quandela.

Simuler l’impossible. C’est en quelque sorte le défi que veut relever l’Office national d’études et de recherches aérospatiales (Onera), avec le concours de la start-up tricolore Quandela. Créée en 2017 par trois scientifiques, issus de l’université de Saclay et du CNRS, la jeune pousse a conçu un ordinateur quantique, utilisant des particules de lumière (des photons) pour développer des algorithmes de simulation innovants. «Grâce au calcul quantique, ces algorithmes sont destinés à traiter des problèmes complexes que les ordinateurs numériques ne savent pas résoudre», résume Valerian Giesz, directeur général et cofondateur de Quandela.

À découvrir

Pour éprouver sa technologie de rupture, la start-up noue des partenariats. À l’instar de celui mis en place avec l’Onera et le missilier européen MBDA, dans le cadre du projet Avantage quantique pour la conception des moteurs aéronautiques (Aqcma), initié par la région Île-de-France. «Nous voulons valider le choix de cette technologie en menant des tests…

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Tuesday, November 29, 2022

Des technologies à la fois bienfaitrices et menaçantes pour les personnes aînées - L’actualité

MONTRÉAL — Les nouvelles technologies existent pour simplifier la vie quotidienne, répondre à des besoins, créer de nouvelles opportunités, mais elles cachent bien souvent un côté sombre. Cette dualité entre bienveillance et malveillance sera au cœur des travaux de la nouvelle titulaire de la Chaire de recherche sur la maltraitance envers les personnes aînées de l’Université de Sherbrooke, la professeure Mélanie Couture.

Si d’une part les technologies peuvent faciliter la vie de la population vieillissante en permettant d’avoir accès à divers services à distance ou en améliorant simplement l’organisation du domicile, elles donnent aussi à des personnes malveillantes des outils pour contrôler, surveiller ou frauder des gens vulnérables.

On n’a qu’à penser aux fraudes amoureuses, où une personne prétend entretenir une relation virtuelle dans le but d’exploiter financièrement une autre personne. Ou encore aux fraudes par hameçonnage, où une personne peut se faire voler ses informations personnelles, voire même son identité.

Par ailleurs, le seul fait d’avoir accès à un ordinateur ou à un téléphone intelligent n’est pas toujours simple. Dans une société où il faut posséder un téléphone intelligent pour se procurer un billet électronique afin d’assister à un spectacle ou détenir une adresse courriel pour effectuer une réservation au restaurant, la marginalisation guette les gens n’y ayant pas accès. Pour une partie de la population âgée qui mise sur des revenus de retraite fixes, le pouvoir d’achat ne fait que s’effriter.

Les axes de recherche concernant les aînés et les technologies sont nombreux et diversifiés, souligne la professeure Couture. «C’est sûr que l’on peut maltraiter des gens en utilisant de la technologie, mais on peut aussi identifier de la maltraitance à partir de la technologie, observe-t-elle. Aussi, comment bien utiliser la technologie en respectant les droits des personnes aînées? Il faut donner aux gens les moyens d’utiliser la technologie et la rendre accessible.»

L’Université de Sherbrooke contribue même à développer des technologies visant à favoriser le maintien à domicile, mais encore là, des obstacles sont à éviter. «Il y a toujours le côté vie privée et prise de décision éclairée qui entrent là-dedans. Il faut mettre des processus en place pour s’assurer que les choses sont bien faites», reconnaît la spécialiste des aspects sociaux du vieillissement.

Autre aspect de la maltraitance, l’âgisme prive parfois des personnes aînées d’outils qui pourraient leur convenir.

«En raison d’un certain stigma, parfois, on n’offre même pas la technologie disponible aux personnes aînées en présumant qu’elles ne sauront pas l’utiliser, déplore la chercheuse. Il faut mettre des structures en place pour donner accès aux technologies.»

Ce volet ouvre la porte à une tout autre voie qui est celle de l’hétérogénéité de la vieillesse. Pour Mélanie Couture, il n’y a pas qu’une personne aînée, il y en a plusieurs. «En gros, ce sont des adultes plus âgés, c’est tout», résume-t-elle.

Si la Fédération de l’âge d’or du Québec ouvre ses portes aux personnes de 50 ans et plus, le gouvernement donne accès au revenu de sécurité de la vieillesse à compter de 65 ans et certaines études ciblent l’âge moyen de 72 ans pour désigner une personne aînée.

«Il y a une évolution dans la perception, mais il y a une évolution dans la santé aussi. Dans le milieu de la recherche, on a des débats aussi. Est-ce qu’on commence nos recherches à 50-60-65 ans?», s’interroge-t-elle.

Pour la professeure Couture, l’important est surtout de ne pas associer systématiquement l’âge avancé à un état de vulnérabilité. 

Tout ce vaste champ d’études sera remué par la professeure Mélanie Couture et son équipe au cours des prochaines années. En plus d’annoncer la nomination de la nouvelle titulaire de la Chaire de recherche sur la maltraitance envers les personnes aînées, l’Université de Sherbrooke a confirmé le renouvellement du financement de 1,5 million $ du gouvernement du Québec pour la poursuite des travaux.

Il s’agit d’un troisième mandat qui s’étend jusqu’en 2027. La professeure Couture tenait d’ailleurs à rendre hommage au travail effectué par sa collègue, la professeure-chercheuse Marie Beaulieu, qui tenait les rênes de la chaire depuis ses débuts en 2010. Cette dernière devrait d’ailleurs continuer de contribuer aux recherches.

En marge de la chaire, la professeure Couture aura également le mandat de codiriger le Centre collaborateur de l’Organisation mondiale de la santé sur les communautés amies des aînés et la lutte contre la maltraitance des aînés.

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Monday, November 28, 2022

Qlik met ses technologies au service de la lutte contre la traite des êtres humains aux côtés d'Engage Together - Decideo - Actualités sur le Big Data, Business Intelligence, Data Science, Data Mining


Selon les estimations des Nations unies, l’esclavage moderne a fait environ 50 millions de victimes en 2021, ce qui représente une hausse de 16 % en cinq ans. Ce fléau touche principalement les populations vulnérables, en particulier les femmes et les enfants. Or les trafiquants exploitent de plus en plus les nouvelles technologies et le cyberespace pour alimenter cette traite des êtres humains. Aux yeux des acteurs qui luttent contre ce trafic, à l’image d’Engage Together, la technologie joue un rôle essentiel désormais pour les aider à combattre, à prévenir et à remédier à ce problème endémique, à l’échelle locale et internationale.

Engage Together se concentre sur la clarification et la mise en avant des données sur les efforts réalisés à l’échelle locale afin de mieux comprendre et de prendre des mesures adaptées. Avec ses partenaires, l’organisation a mis au point un processus pour accélérer la collecte d’informations à l’aide d’une enquête et de visualisations pour rendre l’ensemble des données plus pertinentes et plus largement accessibles aux différents acteurs concernés - privés, publiques ou associatifs. Comme l’explique Ashleigh Chapman : « jusqu’à ce que Qlik entre en scène, les données, dont beaucoup sont issues de sources externes et sous différents formats, étaient difficiles à intégrer. Et les utilisateurs trouvaient les outils difficiles à comprendre et à exploiter. »

L’organisation a pu se familiariser avec les technologies de Qlik en travaillant avec Pomerol Partners, un cabinet de conseil spécialisé dans l’analyse et la visualisation des données et partenaire intégrateur de Qlik. Grâce à un don de licences de la part du programme Corporate Responsibility de Qlik, Engage Together et Pomerol ont créé une application qui propose des tableaux de bord personnalisés pour chaque communauté. La réaction d’Ashleigh Chapman a été très enthousiaste : « En 90 jours, nous avions les visualisations dont nous rêvions. »

Les tableaux de bord créés grâce à ces outils permettent aux acteurs au sein des communautés et aux dirigeants politiques d’identifier clairement leurs forces, mais également de détecter les insuffisances dans la lutte contre la traite d’êtres humains. Ce constat a permis de renforcer l’engagement multi-sectoriel au sein des communautés locales, qu’il s’agisse d’acteurs gouvernementaux, privés ou d’associations. Selon Ashleigh Chapman : « Grâce à nos partenaires et à ces formidables outils, nous sommes en mesure d’étendre la portée de nos actions afin de toucher plus de communautés et d’aider plus de victimes. Nous pouvons également inciter divers acteurs à s’engager à renforcer les actions de la communauté, à soutenir les survivants et en premier lieu à prévenir la traite en protégeant les individus plus vulnérables. »

La traite des êtres humains est un problème difficile à aborder ou même à quantifier en détail. Il est donc nécessaire de disposer d'informations granulaires et locales sur l'ampleur du problème, les personnes qui en souffrent et celles qui le combattent.

Au travers de son programme CSR, Qlik est fier de mettre ses technologies au service d’Engage Together permettant ainsi aux communautés de mieux visualiser les enjeux et de trouver des solutions adéquates.

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Sunday, November 27, 2022

Développer le marché des technologies - Le Courrier du Vietnam

Le marché des technologies est bien évidemment essentiel au développement des sciences et des technologies, mais aussi à l’innovation. Aussi de nombreuses mesures ont-elles été prises pour le développer au Vietnam.

>> Hanoï accélère le développement agricole durable

>> Hô Chi Minh-Ville : des technologies médicales intelligentes pour l'île de Thanh An

>> Dông Nai cible les projets d’investissement étranger de haute qualité

Ces dernières années, le Parti et l’État ont promulgué des lois et pris des mesures pour assurer le développement du marché des technologies. Du coup, l'offre en produits technologiques de qualité est plus abondante. Quant à la valeur des transactions, elle augmente en moyenne de 22% par an.

Il est nécessaire de mobiliser des ressources du secteur privé et de l’étranger pour développer le marché des technologies au Vietnam.
Photo : VNA/CVN

À noter par ailleurs que les solutions technologiques proposées par les instituts de recherche, les universités et les scientifiques attirent l’attention particulière des entreprises qui accélèrent leur transformation numérique.

Fin septembre dernier, a eu lieu une conférence sur le développement du marché des technologies. Présent, le Premier ministre Pham Minh Chinh a rappelé que la résolution du XIIIe Congrès national du Parti communiste vietnamien considérait le développement des sciences et des technologies, du marché des technologies en particulier, comme l’une des trois percées stratégiques, qui doit permettre au Vietnam de réussir la quatrième révolution industrielle et de s’intégrer plus profondément au tissu économique international.

Le chef du gouvernement a donc appelé à une mobilisation des ressources du secteur privé et de l’étranger pour développer le marché des technologies au Vietnam.

VOV/VNA/CVN

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Développer le marché des technologies - Le Courrier du Vietnam
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Panorama rapide de l'actualité « technologies de l'information » de la semaine du 21 novembre 2022 - Dalloz actualité

Protection des données à caractère personnel

Transparence anti-blanchiment et vie privée

  • L’article 1er, pt 15, ss c), de la directive (UE) 2018/843 du Parlement européen et du Conseil, du 30 mai 2018, modifiant notamment la directive (UE) 2015/849 relative à la prévention de l’utilisation du système financier aux fins du blanchiment de capitaux ou du financement du terrorisme, est invalide en tant qu’il a modifié l’article 30, § 5, alinéa 1er, ss c), de la directive de 2015, en ce sens que cette disposition prévoit, dans sa version ainsi modifiée, que les États membres doivent veiller à ce que les informations sur les bénéficiaires effectifs des sociétés et autres entités juridiques constituées sur leur territoire soient accessibles dans tous les cas à tout membre du grand public. Selon la CJUE, la mise à disposition de ces informations portant sur la situation matérielle et financière de personnes physiques identifiées constitue un traitement de données à caractère personnel et une ingérence disproportionnée portant atteinte aux droits fondamentaux au respect de la vie privée des bénéficiaires et à la protection de leurs données à caractère personnel. (CJUE, 22 nov. 2022, C-37/20 et C-601/20, Sovim / WM c. Luxembourg Business Registers)

Google transige aux US sur la protection des données à caractère personnel

  • La société Google a conclu un accord avec 40 États des États-Unis, acceptant de leur verser 391,5 millions de dollars pour mettre fin à des investigations sur la manière dont le moteur de recherche collecte les données à caractère personnel des utilisateurs. Alors que selon certains États américains, Google collectait des données de géolocalisation à l’insu des consommateurs à des fins de ciblage publicitaire, le géant américain doit désormais délivrer une information plus précise quant aux données de géolocalisation qu’il appréhende, y compris lorsque la fonctionnalité est désactivée sur un service mais pas sur d’autres (moteur de recherche Google, application Google Maps…). Ce faisant Google met un terme aux investigations.

Hébergement des données de santé par Microsoft : la censure n’est pas venue !

  • Saisie par l’association InterHop...

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Panorama rapide de l'actualité « technologies de l'information » de la semaine du 21 novembre 2022 - Dalloz actualité
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Nouvelles technologies : Adapter le Management des salariés dans les entreprises de la tech - KivuPress

Le développement technologique enclenché depuis des années reste une réalité qui se manifeste de différentes façons.

Grâce à cette évolution de taille, on note une amélioration des conditions de travail d’une part et des résultats, d’une autre. Toutefois, la gestion des ressources humaines dans ce milieu révolutionnaire reste une problématique nébuleuse.

À travers ce billet, découvrez la nécessité d’adapter le management des salariés au sein des entreprises de la technologie.

Coaching d’entreprise : une porte ouverte aux résultats

Dans une perspective d’amélioration de l’atmosphère de travail, l’adoption d’une bonne stratégie managériale comme le coaching est la solution idéale.

Un coach professionnel pour les entreprises technologiques serait d’une grande utilité. Bon nombre de raisons justifient une telle idée.

C’est un bon moyen de calmer les esprits

Face aux nouvelles technologies, les salariés n’ont pas les mêmes conceptions. De ce fait, il est bien difficile de garder les uns et les autres liés à une même optique. Bien que ce soit une tâche difficile, il est possible de s’en défaire par le coaching. Avec la bonne procédure, on peut toucher un nombre important de personnes.

C’est une solution simple pour améliorer les compétences

Le coaching dans les entreprises de la technologie n’est pas une perte de temps. Contrairement à ce qui peut être pensé, c’est même la clé pour garder tout le monde concentré sur un même objectif.

En effet, par les différentes procédures du coaching, il est possible d’adapter une méthode précise à une catégorie de personnes. L’objectif ici est de parvenir à unir tous les salariés autour des mêmes ambitions. À ce niveau, il est à noter que cette procédure concerne aussi bien les employés que les managers.

L’augmentation des profits d’entreprise

Lorsqu’on recourt au coaching dans une entreprise technologique, on assiste à une optimisation du chiffre d’affaires. En réalité, étant donné que le procédé permet de stimuler l’engouement des travailleurs, il permet par la même occasion d’améliorer le fonctionnement de la boîte. Pour profiter de cet avantage, il suffit de solliciter les structures compétentes.

L’augmentation de la confiance

Qu’il s’agisse du manager en chef ou des salariés, le coaching ne manque pas d’impact sur ces intervenants. De façon globale, il permet aux uns et aux autres de gagner en confiance. De manière claire, le coaching permet dans une telle situation de maintenir une attitude positive. Cet état d’esprit peut galvaniser les troupes et faire de la gestion des activités, un exercice facile.

Par ailleurs, grâce au coaching, il est plus facile de gagner du temps. Un chef d’entreprise peut donc s’en servir pour faire une meilleure gestion de son programme.

Quels sont les critères à suivre pour choisir un coach d’entreprise ?

Au regard de l’importance du coaching dans la réussite du management, il est important d’accorder de l’attention au choix. Pour cela, voici quelques critères de référence à prendre en compte.

La certification

La certification est le plus grand critère à mettre en avant dans le processus de choix d’un coach. Il permet d’avoir une idée de ses compétences sans pour autant le voir à l’œuvre.

En effet, pour obtenir des résultats, il est important de s’offrir les services d’un professionnel qui est en mesure d’être en phase avec les objectifs définis. En vous basant sur la certification, vous serez plus à même de parvenir à vos fins.

Les sensations

Si ce critère vous semble banal, alors détrompez-vous. Il est tout aussi utile que les autres. En effet, avec le coach désigné, il doit y avoir un bon feeling. Si les rapports ne sont pas vraiment au beau fixe, il est clair qu’il y aura un blocage à un moment donné.

Pour éviter tout effet yo-yo sur l’entreprise et ses salariés, optez pour un coach compétent qui sait très bien détendre l’atmosphère au besoin. En gros, veillez à ce que le courant passe bien.

La qualité de la méthode

Dans votre quête du bon profil, vous rencontrerez de nombreux prestataires. Toutefois, il vous faudra faire un choix sur la base des détails comme la méthode employée. C’est elle qui définit les résultats à obtenir. Il faut donc se renseigner sur l’homme choisi pour attester des effets de sa méthode.

Les garanties

Avec un coach d’entreprise, il existe des garanties à avoir. Il s’agit notamment de la confidentialité. En réalité, lors des échanges avec un personnel, le coach est tenu de respecter certaines règles de confidentialité. C’est aussi une garantie énorme pour l’image de votre entreprise.

Le réalisme

L’appréciation de ce critère est une tâche assez délicate, car elle implique une certaine subtilité. Il faut veiller aux détails pour savoir si le professionnel choisi n’est pas un vendeur de rêve. Il ne suffit donc pas d’avoir de l’ancienneté pour être un coach avéré. Loin de là, le bon profil doit être en mesure de partir des bonnes questions pour obtenir les informations dont il a besoin

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Saturday, November 26, 2022

Nouvelles technologies - Des centres de données sur orbite? - RFI

Publié le :

Le spécialiste de la fabrication de satellites Thales Alenia Space a été sélectionné par la Commission européenne pour mener « une étude de faisabilité » sur « l’installation de centres de données en orbite terrestre ». L’objectif de l’UE est d’endiguer la prolifération des fermes de serveurs informatiques terrestres qui consomment de plus en plus d’énergie et dont l’impact environnemental devient un problème majeur.

Notre monde numérique est atteint depuis longtemps « d’infobésité » avec un trop plein de données transitant par internet que l’on doit en permanence stocker et gérer. Jusqu’à présent, les industriels de la high tech multipliaient des centres de données, qui engloutissent, pour leurs besoins de fonctionnement et le refroidissement de milliers d’ordinateurs, une électricité souvent issue des énergies fossiles.

Mais crise climatique et énergétique oblige, la Commission européenne, dans le cadre de son plan intitulé le Green Deal ou Pacte Vert, a décidé de limiter l’empreinte environnementale de ces structures énergivores. Ce projet consisterait à satelliser les centres de données en orbite autour de la Terre. Une étude de faisabilité vient d'être confiée à l'industriel franco-italien Thalès Alenia Space. Cette constellation de serveurs informatiques orbitaux sera alimentée par des panneaux solaires, précise Yves Durand de la direction technique du groupe Thalès, au micro de Simon Rozé, journaliste à RFI, spécialiste de l'espace. 

Transmission de données entre la Terre et l'espace : « Pas de problème majeur », assure Thalès

« Les systèmes informatiques employés par les centres serveurs s’adaptent bien à l’environnement spatial et la transmission entre l’espace et la Terre des données stockées en orbite ne pose pas de problème majeur. Alors que les échanges d’information numérique s’opèrent au sol par l’intermédiaire de câbles, dans l'espace ces liaisons sont réalisées à l’aide de faisceaux optiques », dit Yves Durand, qui poursuit : « Concrètement, les serveurs orbitaux se présenteraient sous la forme de racks informatiques qui seront alors placés dans des modules et assemblés directement dans l’espace à l’aide de systèmes robotiques spatiaux que Thales maîtrise assez bien. »

Yves Durant ajoute : « Cette constellation de serveurs sera placée sur des orbites en permanence éclairées par le soleil, afin de se passer de batteries lourdes et encombrantes. L’avantage de l’environnement spatial est que la place n’est pas limitée, mais cette étude de faisabilité porte aussi sur les besoins de duplication des données, ainsi que leur redondance dans ces serveurs orbitaux nécessitant, par ailleurs, des procédures de maintenance optimisées, afin d’assurer leur bon fonctionnement. »

Informatique en nuage extraterrestre

Cette étude de faisabilité se nomme Ascend. Ce sigle est l’abréviation, en français, de « Cloud spatial avancé pour une souveraineté des données européennes et une émission zéro net ». Le groupe Thalès Alenia Space est chargé par la Commission européenne de démontrer que « les émissions carbones associées à ces nouvelles infrastructures en orbite sont moindres que celles produites par les centres de données terrestres ».

Cette étude, qui dura environ 16 mois, doit aussi garantir aux industriels européens de la high-tech et du spatial, associés au projet, l’opérabilité de cette informatique en nuage extraterrestre, qui serait déployée le plus rapidement possible dans l’espace.

Vous avez des questions, des suggestions, vous pouvez nous écrire à nouvelles.technologies@rfi.fr 

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Friday, November 25, 2022

Indre-et-Loire : une start-up dédiée aux technologies innovantes lancée en Touraine - La Nouvelle République

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Indre-et-Loire : une start-up dédiée aux technologies innovantes lancée en Touraine  La Nouvelle République
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Innovation et services publics, une technologie à remettre à sa juste place - La Gazette des communes

Application zéro déchet, ouverture par smartphone de bacs de collecte, outil de monitoring de la biodiversité… Une multitude de solutions technologiques au service de la transition écologique ont été présentées lors du salon des maires et des collectivités qui a fermé ses portes jeudi 24 novembre. Captant davantage l’attention que les ateliers sur la sobriété ou les exposants plus traditionnels.

À l’affût d’innovations, les élus « veulent paraître modernes, mais pour quel usage ? Et avec quel impact environnemental », s’interroge Guillaume Gallon. Chef de projet de Terra-num, une société spécialisée dans la transition numérique responsable, il milite lui-même pour l’innovation… à condition que les collectivités apprennent à mieux définir leurs besoins avant de s’équiper. À « importer le bon sens paysan dans le monde de la technologie ».

Régime numérique

Illustration côté mobilité. « On a tendance à multiplier le nombre de caméras et de capteurs de données pour évaluer le nombre de passants et mieux gérer l’espace public, remarque Marie-Christine Prémartin, vice-présidente de l’association Rue de l’avenir. Mais développer la marche à pied par exemple, cela demande d’abord des bancs, des fontaines à eau, des réfections de trottoirs. Sans tourner le dos à la technologie, la priorité est d’investir dans l’humain et les infrastructures de base ».

L’entrée en vigueur progressive de la loi REEN, vise justement à pousser les communes et les intercommunalités de plus de 50 000 habitants à se poser ce type de questions. D’ici le 1er janvier, elles sont tenues d’élaborer un état des lieux et un programme de travail leur permettant de mieux évaluer leurs outils numériques.

Cela passera entre autres par un tri des données stockées. La moitié d’entre elles ne sert à rien, selon une étude de l’entreprise Veritas. Dans les villes de taille moyenne en particulier, « est-il utile de collecter des informations que personne n’est missionné pour exploiter ? », s’interroge Guillaume Gallon. Ou qui nécessitent des capteurs dont la maintenance est chronophage (remplacement de batteries, mises à jour…).

Sur les réseaux d’adduction d’eau, certaines collectivités amorcent un virage à 180 degrés. L’instrumentation est un moyen de détecter les fuites, mais des campagnes de mesure ciblées sont parfois tout aussi efficaces que des capteurs laissés en permanence.

Paradoxe

Si certains exposants ne semblent pas prêts à abandonner la gadgétisation de la technologie, d’autres ont conscience de la nécessité d’innover avec modération. « Mon intérêt économique serait de vendre un maximum d’équipements connectés, souligne Nicolas Le Jean, directeur du développement commercial d’Itron, une société spécialisée dans le comptage. Mais créer une ville intelligente, c’est d’abord comprendre sa problématique ». Sur l’éclairage public en particulier, un ultra-centre et une zone artisanale n’ont pas besoin de la même finesse dans le pilotage. Tous les lampadaires n’ont donc pas besoin d’être communicants.

Tout est question de mesure. « Nous sommes convaincus que sans numérique, il y a beaucoup de choses qu’on ne peut pas faire », estime Jean-Christophe Louvet, président de la commission développement durable de la Fédération nationale des travaux publics (FNTP). Et pourtant, « avec le numérique, on est capables de faire toutes les âneries possibles ».

Cet article est en relation avec les dossiers

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Flambée des prix, crises : les maires en alerte, lors de leur Congrès 2022

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Thursday, November 24, 2022

Les technologies capables de produire de l'eau potable en plein désert - Euronews

Tandis que les unes désalinisent l'eau de mer, d'autres font tomber la pluie et les dernières produisent de l'eau potable à partir de l'air ambiant, tour d'horizon des dernières technologies qui visent à améliorer l'accès à l'eau potable, un enjeu planétaire.

Dans les environnements secs comme les pays désertiques, il est particulièrement difficile de trouver de l'eau. Pour en produire, certains misent sur les dernières technologies. C'est le cas de scientifiques installés aux Émirats arabes unis qui ont recours à l'innovation pour faire tomber la pluie.

Ensemencement des nuages

Ils emploient une technique de modification météorologique appelée Cloud seeding, ensemencement des nuages en français. Un avion est utilisé pour "ensemencer" les nuages avec des particules de sel hygroscopique. Les chlorures de sodium et de potassium qu'elles renferment attirent les gouttelettes d'eau qui se trouvent dans le nuage. Ces gouttelettes s'agglomèrent pour former de plus grosses gouttes qui étant plus lourdes, tombent du ciel.

"Le timing est très important dans une opération d'ensemencement de nuages car les pilotes doivent se trouver dans le nuage avant qu'il ait atteint sa maturité, et ce pour qu'ils puissent se placer là où se trouve le vent vertical et ainsi, réussir l'opération d'ensemencement," explique Ahmad al Kamali, prévisionniste météo au Centre national de météorologie des Émirats (NCM).

Différents partenaires internationaux travaillent à développer et améliorer l'efficacité de cette technique. "L'amélioration de la production de pluie - ou l'intervention humaine dans le nuage par le biais de l'ensemencement des nuages - peut augmenter la quantité de précipitations de 10 à 15% et dans certaines conditions favorables, cela peut atteindre environ 25%," affirme Sufian Farrah, expert en Cloud Seeding au NCM. "Ce n'est pas rien," renchérit-il. "Si l'on considère que chaque km³ contient environ 500 tonnes d'eau, en passant une heure à ensemencer des nuages aux Émirats, on peut leur faire générer une grande quantité d'eau, dans une proportion d'environ 100 000 m³," calcule-t-il.

Pendant les mois les plus chauds, les chances de voir tomber la pluie sont minces. Pour assurer son approvisionnement en eau potable tout au long de l'année, Dubaï se tourne vers son littoral.

Plus de 90% de l'eau potable consommée dans l'émirat provient de la mer. Ses grandes usines de désalinisation peuvent produire 200 000 m³ d'eau potable par jour.

"On prend de l'eau de mer et on la fait passer à travers des membranes," décrit Vanesa Fernández Membrillera, responsable commerciale et gestion pour le Moyen-Orient d'O&M ACCIONA. "On obtient d'un côté, de l'eau douce et de l'autre, de l'eau de mer un peu plus salée ; on prend l'eau douce et on la transforme en eau potable," poursuit-elle.

"Le principal avantage de ce procédé, c'est qu'il s'appuie sur le fait que 98% de l'eau que l'on trouve sur Terre, c'est de l'eau de mer," renchérit-elle. "Nous avons une telle pénurie d'eau potable dans certains pays et leur seule source d'eau potable, c'est la mer," explique-t-elle avant d'ajouter : "Les Nations Unies le disent également dans le Programme de développement durable à l'horizon 2030, à savoir qu'il nous faut garantir l'accès de tous à l'eau potable."

Produire de l'eau potable à partir de l'air

Une démarche dans laquelle s'inscrit aussi une centrale implantée à Dubaï et dotée de panneaux produisant de l'eau potable.

"Aujourd'hui, 2,4 milliards de personnes n'ont pas accès à l'eau potable. À l'avenir, ce seront 6 milliards de personnes qui seront confrontées à une pénurie d'eau," rappelle Sofia Berglundm, responsable développement commercial chez Source Global, entreprise qui fabrique ces fameux panneaux novateurs. "Leur fonctionnement est assez simple car on n'a besoin que de la lumière du soleil et de l'air pour pouvoir produire de l'eau potable," fait-elle remarquer.

"Nos panneaux alimentés par des cellules photovoltaïques que nous appelons hydro-panneaux aspirent l'air ambiant, l'air passe à travers notre ingrédient secret, le matériau hygroscopique, ce matériau n'absorbe que les molécules H₂O que nous transformons ensuite en liquide en utilisant la chaleur du soleil," explique-t-elle. "Cette eau est ensuite minéralisée pour qu'elle soit meilleure pour la santé humaine, il n'y a aucun polluant, rien ne peut pénétrer dans l'eau avant sa minéralisation," affirme-t-elle.

S'appuyer sur les cycles naturels

Des prototypes comme celui développé par Manhat aux Émirats s'appuient sur des cycles naturels pour réduire la consommation d'énergie liée à la récupération de l'eau.

"Tout le monde sait que le rayonnement solaire fait s'évaporer l'eau ; qu'il s'agisse d'une piscine, d'un océan, d'un lac ou d'une rivière, l'eau s'évapore et s'élève ensuite pour former des nuages et revenir sous forme de pluie," rappelle Saeed Al Hassan, fondateur de l'entreprise. "Donc, nous avons décidé de capturer cette eau qui s'évapore de ces étendues d'eau pour pouvoir l'utiliser dans différentes applications," indique-t-il.

"Cette technologie est utile non seulement dans les zones arides, mais aussi dans les régions où le taux d'évaporation augmente considérablement comme lors de la vague de chaleur qui a touché l'Europe l'an dernier," affirme-t-il. "Au lieu de laisser cette eau s'évaporer, on peut la capturer pour faire pousser des cultures quand c'est la saison tandis que les rivières peuvent être réalimentées par le cycle naturel," renchérit-il.

Ces innovations répondent à l'enjeu essentiel de l'approvisionnement en eau potable dans un contexte de changement climatique et d'accroissement de la population mondiale.

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Wednesday, November 23, 2022

Il remet au goût du jour les technologies d'autrefois - Ouest-France

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Il remet au goût du jour les technologies d'autrefois  Ouest-France
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Comment les nouvelles technologies 3D décryptent les momies - Usbek & Rica

IMA Solutions utilise des technologies 3D pour explorer les momies sans les abîmer, et transmettre leurs secrets au grand public. Exemple auprès des six momies dont l’entreprise toulousaine s’est occupée dans le cadre de l’exposition Momies, corps préservés, corps éternels, au Muséum de Toulouse jusqu’au 2 juillet 2023.

- 23 novembre 2022

Elle est loin, l’époque des cabinets de curiosité où la haute société française se réunissait pour débandeleter des momies venues d’Égypte pour voir ce qu’il y avait dessous. Et c’est tant mieux : d’abord parce que l’idée ne plaisait pas beaucoup au peuple égyptien, bien qu’il n’ait pas eut son mot à dire, mais aussi parce que ces méthodes étaient loin d’être idéales pour s’assurer que les générations futures pourraient, à leur tour, espérer voir des momies de leurs propres yeux. Si la curiosité envers les corps qui traversent les âges reste intacte, la plupart des momies sont aujourd’hui la propriété de musées, qui ont la responsabilité de préserver ces restes humains anciens. Pour son exposition Momies, corps préservés, corps immortels, célébrant le bicentenaire du décryptage des hiéroglyphes par Champollion et le centenaire de la découverte du tombeau de Toutankhamon, le Muséum de Toulouse a rassemblé des spécimens issus de divers musées, avant d’en confier certains à IMA Solutions, une entreprise toulousaine dédiée à la numérisation 3D du patrimoine culturel et scientifique offrant une diversité d’outils de pointe permettant de mieux comprendre les momies.

Puisque la nécessité de manipuler les restes humains anciens avec une grande délicatesse fait désormais l’unanimité, le monde de l’archéologie s’affaire à développer des solutions permettant de les étudier de manière aussi peu invasive que possible. C’est ainsi que trois momies égyptiennes dont une de varan et deux momies sud-américaines se sont retrouvées dans une clinique pour passer un scanner médical. Sous les rayons X, IMA Solutions a pu extraire des données à partir de tranches virtuelles en deux dimensions, pour reconstituer un modèle numérique en 3D de chacune des momies.

Lorsque l’on étudie un objet fragile, avoir son jumeau numérique est utile à plusieurs égards. Les outils d’IMA Solutions permettent notamment d’obtenir des informations sur la densité des matériaux qui le constituent, et donc de les distinguer pour les observer individuellement. Dans le cas d’une momie égyptienne, on pourra, à l’aide d’un ordinateur, enlever d’abord la couche de bandelettes de lin imbibées de myrrhe, de natron ou de cire d’abeille, puis isoler des amulettes et les bijoux destinés à servir et protéger le défunt dans sa nouvelle vie au sein du royaume d’Osiris, ou encore étudier sa dentition et son squelette. Chacun de ces éléments pourra être reconstitué sous un format numérique, ou à l’aide d’une imprimante 3D. 

En plus de ravir les curieux visiteurs de musées, ces doubles numériques représentent un grand intérêt pour les bio-anthropologues, en charge de comprendre les causes de la mort d’un individu. Souffrait-il d’une maladie ? De malnutrition ? Ces informations serviront ensuite aux historiens et archéologues, qui pourront les croiser avec leurs connaissances historiques pour confirmer des famines, des épidémies ou des périodes de guerre. De leur côté, les égyptologues pourront étudier les techniques d’embaumement et les us et coutumes propres aux différentes dynasties… Quand ils ne se heurtent pas à des surprises qui pourraient brouiller les pistes, comme c’est le cas avec la momie d’Antinoé, exposée au Muséum : si la numérisation 3D par tomographie de la momie a permit de révéler que les jambes de la jeune femme avaient été placées à l’envers sous les bandelettes, les recherches biologiques ont permit de révéler que ses jambes appartenaient en fait à un autre individu ! Plutôt que d’un choix de la part des embaumeurs de l’époque ptolémaïque,  les chercheurs estiment qu’il s’agit très probablement d’une opération réalisée bien après lors de l’égyptomanie effrénée qui traversa la France et l’Angleterre au XIXème siècle… 

En bout de chaîne, ces outils de pointe permettent aussi aux musées d’adapter leurs conditions de conservation sur mesure, et d’améliorer leurs connaissances concernant leurs propres collections pour mieux les transmettre à leur public. Car derrière une momie, c’est tout un univers culturel fait de croyances et de rituels qui se dessine, ainsi que des résultats de conservation qui semblent parfois défier les lois de la nature. Pour exposer au Muséum de Toulouse toute la richesse apportée par ces êtres embaumés, IMA Solutions a développé des animations numériques interactives avec lesquelles le visiteur peut réaliser une autopsie virtuelle d’un spécimen, et se concentrer sur des parties ou objets précis grâce à des points d’information.

Parce qu’elles traitent tout de même d’individus décédés et de corps dénudés, la proposition doit être adaptée à son public : « on fait toujours attention à comment on montre les choses, explique le bio-informaticien Benjamin Moreno, le fondateur d’IMA Solutions. Selon le pays où on expose, il nous semble important de s’adapter au rapport à la mort et à la nudité de la culture locale ».

Pour d’autres institutions culturelles, l’équipe toulousaine utilise ses technologies de numérisation 3D de pointe pour intégrer d’autres éléments tels des statues ou objets antiques du quotidien à des applications de réalité immersive, ou encore proposer de se promener numériquement sur des sites archéologiques tels qu’ils étaient il y a 2000 ans comme ce sera bientôt le cas avec un site gallo-romain proche de Saint-Rémy-de-Provence. On peut déjà explorer les pyramides de Khéops en réalité virtuelle avec l’exposition l’Horizon de Khéops, et peut-être y croiserons-nous un jour le double numérique de vraies momies ? Pas si vite, tempère Benjamin Moreno : avec la qualité photoréaliste dont on est capables aujourd’hui, la VR peut se révéler très impressionnante. « Faire de la 3D pour faire de la 3D, ça peut être joli mais si ça ne nous apprend rien, ça ne nous intéresse pas, insiste-t-il. Il faut que cela apporte des connaissances supplémentaires à ce que l’on pourrait voir directement  »En revanche, ces technologies sont particulièrement adaptées pour présenter des lieux ou objets qui ne sont normalement pas montrés au public car trop fragiles pour être déplacés, trop sensibles à la lumière, ou encore menacés par de potentielles catastrophes climatiques ou politiques.  

- 23 novembre 2022

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Comment les nouvelles technologies 3D décryptent les momies - Usbek & Rica
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Tuesday, November 22, 2022

Dell Technologies : table sur des prévisions prudentes - Zonebourse.com

Dell Technologies a publié ses résultats financiers du troisième trimestre. Le chiffre d'affaires est de 24,7 milliards de dollars, en baisse de 6 %. Le résultat d'exploitation a atteint un record soit 1,8 milliard de dollars, en hausse de 68 %, représentant 7,1 % du chiffre d'affaires, et le résultat opérationnel non-GAAP est de 2,4 milliards de dollars, en hausse de 22 %, représentant 9,6 % du chiffre d'affaires. Le résultat net des activités poursuivies s'élève à 241 millions de dollars.

Dell Technologies a terminé le trimestre avec des obligations de performances restantes de 39 milliards de dollars. La trésorerie et les placements ont été de 6,5 milliards de dollars, et 847 millions de dollars ont été restitué aux actionnaires au troisième trimestre par le biais de rachats d'actions et de dividendes.

Le concepteur d'ordinateurs anticipe, pour son quatrième trimestre fiscal, un bénéfice allant de 1,5 à 1,8 dollar par action, en déclin de 4% pour le milieu de fourchette, ainsi que des revenus allant de 23 à 24 milliards de dollars, en retrait de 16% en milieu de fourchette. Le consensus était de 1,63 dollar de bpa et 24,9 milliards de revenus sur cette période.

"Nous nous attendons à ce que les facteurs macroéconomiques mondiaux, notamment le ralentissement de la croissance économique, l'inflation, la hausse des taux d'intérêt et la pression monétaire, pèsent sur nos clients et, par conséquent, sur leurs intentions de dépenses informatiques, même s'ils continuent de numériser leurs activités", a déclaré Thomas Sweet, directeur financier.

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Monday, November 21, 2022

Investir dans les technologies du futur - Finance et Investissement

La pandémie, avec les vaccins contre le coronavirus, a braqué les feux sur l’industrie des biotechs. Ce secteur regroupe des entreprises spécialisées dans la mise au point de médicaments et de technologies de diagnostic pour traiter et prévenir les maladies. Ce marché mondial devrait connaître une croissance annuelle de 15 % pour atteindre 1 683 milliards de dollars (G$) d’ici 2026, selon Mordor Intelligence.

Le vieillissement de la population nourrit également la croissance du secteur des technologies médicales. Les entreprises qui offrent des diagnostics par intelligence artificielle, la collecte et l’analyse de données médicales ou encore des opérations moins invasives réduisant le temps d’hospitalisation devraient voir leur demande accélérer, d’après Frédéric Rollin, stratège pour le gestionnaire d’actifs Pictet. L’impact devrait être significatif notamment pour les produits pharmaceutiques, la génomique, l’alimentation et la fabrication chimique.

Les sociétés biotechnologiques demeurent cependant un secteur risqué, signale Antoine Fraysse-Soulier, analyste de marché chez eToro, car le financement incertain et la possibilité d’échecs dans la recherche menant au développement d’un médicament peuvent affecter les résultats.

  • Chaîne de blocs : propulsée par la cybersécurité

La chaîne de blocs (ou blockchain) est la technologie sous-jacente qui assure la sécurité et la transparence du marché des cryptomonnaies. Selon Fortune Business Insights, ce marché devrait passer de 7 G$ en 2022 à 164 G$ en 2029. Cette technologie offre des applications dans de nombreux secteurs de l’industrie, tels que l’énergie et les services financiers.

La chaîne de blocs est souvent associée à l’investissement dans les cryptomonnaies, lui-même marqué par des arnaques et une grande volatilité, d’après les experts. Elle peut toutefois contribuer à la partie alternative d’un portefeuille de placement. L’économiste Aleh Tsyvinski, de l’Université de Yale, considère ainsi que les portefeuilles d’investissement devraient avoir une allocation de 1 % à 6 % en Bitcoins à des fins de diversification.

Pour obtenir une part des bénéfices de ce marché en limitant le risque, une solution consiste à choisir des instruments financiers plus sûrs, comme les fonds négociés en Bourse.

·      Cybersécurité : des technologies recherchées

Le marché mondial de la cybersécurité était évalué à 180 G$ en 2021 et devrait connaître une croissance composée de 14 % au cours des cinq prochaines années, selon Mordor Intelligence. Cette croissance est alimentée par les tendances du BYOD (Bring your own device), de l’intelligence artificielle, de l’Internet des objets et de l’apprentissage automatique, affirment les analystes.

Les technologies de cybersécurité sont toujours en demande, car les pirates informatiques s’adaptent aux dispositifs de cybercontrôle les plus modernes et parviennent à franchir ces protections. Une enquête du Forum économique mondial a révélé qu’après les impacts de la COVID-19, qui a accéléré le passage au travail numérique, environ 87 % des dirigeants envisageaient d’améliorer leurs politiques de cyberrésilience à court terme.

·      Informatique quantique : résoudre des problèmes complexes

L’informatique quantique utilise les lois de la mécanique quantique pour résoudre des problèmes trop complexes pour les ordinateurs classiques. Ce marché pourrait dépasser 9 G$ d’ici 2030, avec un taux de croissance annuel de 40 %, selon Statista.

Ce marché couvre les logiciels, le matériel et les services d’infonuagique. Les technologies issues de l’informatique quantique touchent principalement les domaines de l’énergie, de la finance, de la pharmacie, des télécommunications et de l’agriculture.

·      Intelligence artificielle : faciliter l’analyse de la fraude

L’intelligence artificielle (IA) simule l’intelligence humaine par des machines et des systèmes informatiques. Cette technologie s’applique à des secteurs tels que la robotique, les traitements médicaux, la fabrication, la protection de l’environnement et la construction de réseaux.

Le commerce de détail et les services financiers sont les deux secteurs qui investissent le plus dans l’intelligence artificielle, selon International Data Corporation (IDC). Les institutions financières utilisent principalement cette technologie pour l’analyse et l’enquête sur les fraudes. Selon des données de Statistica et d’IDC, les revenus des systèmes d’IA devraient atteindre 110 G$ d’ici 2024, avec un taux de croissance annuel de 20%.

·      Internet des objets (IdO) : pour rester connecté

L’Internet des objets est constitué par l’interconnexion des objets inanimés au réseau Internet. Cette technologie intègre des logiciels, des capteurs, des capacités de traitement et d’autres technologies qui échangent des données avec d’autres dispositifs. Elle inclut un grand nombre d’objets variés, qui vont des maisons intelligentes aux voitures à conduite autonome en passant par les moteurs d’avions.

Le marché de l’IdO pourrait atteindre 2465 G$ en 2029, avec une croissance annuelle de 26 %, selon IDC. Les secteurs de l’énergie, de la fabrication et des soins de santé recèlent actuellement les applications les plus prometteuses.

·      Metaverse : en croissance, malgré la chute de Meta

Le metaverse est un espace numérique qui permet aux utilisateurs de se rencontrer dans la réalité virtuelle pour socialiser, jouer ou effectuer des transactions. La croissance de ce marché mondial est évaluée à 40 % par année. Il pourrait représenter 5000 G$ d’ici 2030, selon une étude de McKinsey. En 2022, les investissements dans ce secteur ont plus que doublé par rapport à l’année précédente pour atteindre plus de 120 G$.

L’épidémie de COVID-19 a accéléré le développement du potentiel de ce marché. En 2021, les entreprises du secteur ont levé plus de 10 G$, soit plus du double de l’année précédente.

Selon les prévisions de McKinsey, les secteurs qui devraient s’imposer dans l’univers du metaverse sont le commerce électronique, l’éducation, la publicité et le jeu en ligne. Malgré la baisse drastique de l’action de Meta, créée par Facebook, avec des résultats nets en baisse de 52 % au troisième trimestre, Morningstar continuait jusqu’à tout récemment à tabler sur une accélération de la croissance du secteur à partir de 2023.

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Huawei appelle à mettre les nouvelles technologies au service du climat - Maroc Hebdo

Conférence Africaine Santé

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À Lannion, Lumibird poursuit sa course en tête des technologies laser - Le Télégramme

À Lannion, Lumibird est un fleuron industriel et technologique . Fondée en 2018, dans la foulée du regroupement de Keopsys et Quantel, l’en...