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Saturday, July 31, 2021

Pour une coopération resserrée dans les sciences et technologies - Le Courrier du Vietnam

L'ambassadeur du Vietnam en Suisse, Lê Linh Lan, et les ambassadeurs des pays de l'ASEAN à Berne sont allés travailler le 29 juillet au GESDA (Geneva Science and Diplomacy Anticipator).

>>Genève : colloque sur les opportunités d’investissement et de commerce au Vietnam
>>La Suisse aide le Vietnam à renforcer les capacités des dirigeants de banques
>>La communauté vietnamienne en Suisse soutient la lutte anti-COVID-19 au Vietnam
Des responsables de l'ambassade du Vietnam en Suisse au GESDA.


Photo : VNA/CVN


Lors de la séance de travail, la direction du GESDA a partagé des expériences ainsi que des difficultés et  défis dans l'organisation et le déploiement du réseau de recherche actuel.

L'ambassadeur Lê Linh Lan a hautement apprécié la vision globale du GESDA en rassemblant et  connectant des  diplomates et experts scientifiques de premier plan. Le GESDA a profité des avantages de la ville de Genève, où se réunissent de nombreuses organisations multilatérales, pour connecter de nouveaux partenariats internationaux.

Surtout dans le contexte actuel de la pandémie, les  secteurs des sciences et  technologies et  de la diplomatie jouent un rôle de plus en plus important, les organisations scientifiques et technologiques du monde s’efforçant de rechercher et produire des vaccins et  médicaments spécifiques pour maîtriser le COVID-19.

Les dirigeants du GESDA ont exprimé leur volonté de renforcer la coopération avec les diplomates, les experts et les scientifiques du Vietnam, des pays de l'ASEAN, des organisations régionales et internationales afin de rechercher des solutions scientifiques et technologiques pour résoudre les défis mondiaux actuels, en particulier la pandémie.

Le GESDA a été initié par le chef du Département fédéral des Affaires étrangères, Ignazio Cassis, en 2019. Il a pour but de créer la première agence de prévision qui relie les communautés scientifique et diplomatique et consolide le rôle et le statut de la Suisse comme l'un des principaux centres de gouvernance mondiale et de multilatéralisme.

L'orientation à long terme du GESDA est de prévoir l'impact des percées scientifiques au cours des 5, 10 et 25 prochaines années sur la gouvernance mondiale, les enjeux émergents ; de  transformer des résultats de la recherche en solutions en se basant sur l'analyse synchrone sous les deux angles des  sciences sociales et  sciences naturelles.

Le GESDA rassemble des diplomates et experts suisses et internationaux de premier plan dans de nombreux domaines, utilisant les technologies pour des objectifs de développement, promouvant les avancées scientifiques et technologiques et leurs applications.


VNA/CVN

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Walmart s'associe à l'éditeur Adobe pour commercialiser ses technologies e-commerce - La Revue du digital

Face à son concurrent Amazon qui commercialise ses technologies de vente, Walmart, le géant américain de la grande distribution réagit. Il fait appel à l’éditeur de logiciels Adobe afin de commercialiser via le Cloud ses propres technologies et ses capacités de e-commerce en omni-canal développées au fil du temps. Adobe proposera en outre aux commerçants la connexion à la place de marché Walmart.com afin d’y commercialiser leurs produits avec notamment la possibilité de proposer une livraison en 2 jours dans tous les Etats-Unis.  

Commercialiser ses technologies aide Walmart à les pérenniser

Les possibilités technologiques développées par Walmart seront accessibles via la plateforme de vente sur internet Commerce de Adobe et Magento, autre solution de commerce en Open Source, également commercialisée par Adobe. L’accès aux technologies de Walmart via Adobe sera proposé en début de l’année 2022. « Nous avons construit de nouvelles capacités pour répondre à l’évolution des besoins de nos propres clients » explique John Furner, DG de Walmart US. « Et nous avons une opportunité unique d’utiliser notre expérience pour aider d’autres entreprises à faire de même » présente-t-il. « Commercialiser nos technologies et nos capacités nous aident à réinvestir durablement dans notre proposition de valeur à nos clients » justifie-t-il.

L’offre commercialisée comprend les technologies de traitement des commandes développées par Walmart. Les commerçants qui utilisent les solutions d’Adobe pourront utiliser ces technologies dans leurs propres magasins physiques et ainsi proposer des services de récupération des commandes. Sur le web, les commerçants pourront afficher l’éligibilité du retrait en magasin et les heures de retrait disponibles, proposer plusieurs options de récupération d’une commande, y compris la récupération en point relais et en magasin.



Les vendeurs en magasin seront dotés d’outils mobiles de préparation des commandes

Les commerçants pourront équiper leurs vendeurs en magasin des outils mobiles pour optimiser le chemin de récupération des produits d’une commande e-commerce dans les rayons du magasin, la gestion des récupérations de produits dans le cas de plusieurs commandes à traiter à la fois, la validation de la sélection d’articles, la gestion des substitutions si un produit n’est pas disponible et l’information des clients de l’heure estimée de mise à disposition de leur commande.

Les commerces de détail pourront utiliser les services Cloud de Walmart via la plate-forme Adobe Commerce. Ils pourront ainsi proposer la récupération des commandes ou la livraison à leurs clients. Le partenariat de Walmart avec Adobe pour offrir ces fonctionnalités est présenté comme pouvant aider les entreprises de toutes tailles à améliorer leur expérience client tout en fonctionnant plus efficacement. « Aider les gens à économiser de l’argent et à vivre mieux  est au cœur de chaque idée » défend Suresh Kumar, directeur de la technologie et du développement de Walmart.

Améliorer l’expérience client grâce au digital

Faciliter le parcours client et munir les vendeurs des bons outils font partie des objectifs. « Cela concerne les technologies Scan & Go et de paiement, les substitutions de produits absents géré par l’intelligence artificielle, la récupération et la livraison des commandes » dit-il. « En combinant la force d’Adobe avec notre expertise omni-client, nous pouvons accélérer les transformations numériques d’autres entreprises » propose-t-il.

Walmart annonce 220 millions de clients chaque semaine. Son chiffre d’affaires a atteint 559 milliards de dollars lors de son dernier exercice fiscal. L’entreprise emploie 2,2 millions de personnes dans le monde.

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Nos nouvelles Années folles (2/5) : Sous l'empire des technologies - L'Express

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Fin de pandémie, révolution technologique, surendettement public, défiance envers le monde politique.... La décennie qui s'ouvre ressemble étrangement à celle des années 1920. Et si l'Histoire balbutiait ? L'Express dresse le parallèle entre les deux périodes dans une série en cinq épisodes à découvrir tout l'été. 

Retrouvez ici l'épisode 1 : De la grippe espagnole au Covid, l'éternel recommencement 

Le 19 janvier 1919, l'aviateur Jules Védrines, héros de la Grande Guerre, instructeur de Georges Guynemer, casse-cou notoire, se pose sur le toit des Galeries Lafayette du boulevard Haussmann, à Paris, aux commandes d'un Caudron G III, avion de reconnaissance et d'entraînement. L'exploit n'est pas mince : la terrasse ne mesure que 28 mètres sur 12. Védrines empoche la prime de 25 000 francs, est fêté par la presse, mais écope néanmoins d'une amende de 16 francs. L'anecdote en dit long sur l'état d'esprit de l'époque, où l'on est d'avide d'exploits, de nouvelles technologies et de publicité. En juillet 2021, deux entrepreneurs milliardaires, Richard Branson et Jeff Bezos se sont fait propulser dans leur propre engin spatial, affichant ainsi leur volonté de faire de l'espace une nouvelle frontière technologique. Certes, il n'y a pas grand-chose de commun entre l'aviateur-cascadeur de 1919 et les nouveaux touristes de l'espace de 2021. Mais ils expriment une même foi dans la science et dans les possibilités qu'elle ouvre aux hommes de se dépasser et de défricher des territoires nouveaux. 

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Electricité, automobile, téléphone... Internet, intelligence artificielle, robotique

Les Années folles consacrent en effet le triomphe des technologies. La plupart ont été inventées avant la guerre. L'ampoule électrique à filament de carbone a été mise au point en 1881-1882 par Lewis Latimer, qui ne tardera pas à rejoindre l'équipe d'Edison, où il sera le seul Afro-Américain. Le téléphone est mis au point en 1876 par Graham Bell, une paternité qui a été depuis discutée. L'industrie automobile s'est construite à partir des années 1880 (Peugeot est fondé en 1896, Renault en 1898). L'après-guerre va se saisir de ces inventions et les transformer en produits de consommation de masse. Et ce sont les Etats-Unis qui donnent le la. "L'Amérique ne parle pas, elle chante, elle ronfle, elle compte, elle tourne indéfiniment sur elle-même comme une dynamo insérée entre les deux pôles et les deux bouts du continent" écrit Paul Claudel, qui fut ambassadeur de France aux Etats-Unis de 1927 à 1933.  

Après la Grande Guerre s'ouvre en effet une période de forte croissance économique, une sorte de nouvel âge d'or qui pouvait rappeler les années glorieuses de l'avant-guerre. Cette croissance est nourrie par la technologie : éclairage public, cinéma, téléphone, aviation commerciale, radio, automobile, réfrigérateur, aspirateur, dont une nouvelle classe moyenne fait son miel. L'homme d'affaires devient le nouveau héros. Les grandes entreprises se mettent à l'heure de la taylorisation, du scientific management et de la production de masse. Elles gagnent en puissance politique, en particulier aux Etats-Unis où, sous l'impulsion du gouvernement, le big business est florissant. Un autre phénomène change profondément le visage des économies développées : l'urbanisation. Dès 1920, aux Etats-Unis la population urbaine est supérieure à la population rurale (le basculement s'opérera en 1931 en France).  

L'ère du pétrole hier, celle des énergies renouvelables aujourd'hui

Surtout, cette nouvelle révolution industrielle est alimentée par une source d'énergie abondante et peu chère : le pétrole. Entre 1900 et 1920, la production de brut passe de 20 à 100 millions de tonnes, dont 60 % extraites aux Etats-Unis. Les Années folles seront donc aussi celles de "l'or noir", élixir miraculeux qui autorise tous les rêves d'expansion. Certains économistes entrevoyaient déjà la fin des "cycles", d'autres anticipaient de futurs "bonds en avant". En 1929, les Etats-Unis assuraient 42 % de la production mondiale, contre 28 % pour les trois grandes puissances industrielles européennes qu'étaient alors la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne. L'Amérique était le premier créancier mondial et totalisait plus de 40 % des importations totales des 15 nations les plus commerciales. En 1928, le président Coolidge déclarait dans son discours sur l'état de l'Union : "Aucun Congrès des Etats-Unis jamais réuni, en examinant l'état de l'Union, n'a eu de perspective plus agréable que celle qui apparaît aujourd'hui. A l'intérieur règnent la tranquillité et la satisfaction... et le record des années de prospérité. A l'extérieur règnent la paix, la bonne volonté tirée d'une compréhension mutuelle."  

La prochaine décennie ressemblera-t-elle aux Roaring Twenties ? Sur le plan technologique, le parallèle est tentant. Nous sommes engagés dans une nouvelle révolution (Internet, les réseaux, l'intelligence artificielle, les objets connectés) qui embrasse à la fois les modes de production, l'organisation du travail, les façons de vivre et de consommer, comme dans les années 1920. Nous traversons aussi une ère d'hyperconsommation, dopée par l'e-commerce (il s'est vendu 1,29 milliard de smartphones dans le monde en 2020). Comme dans les années 1920, l'économie mondiale est dominée par quelques groupes hyperpuissants qui ont construit des quasi-monopoles, notamment dans la tech.  

La question climatique

Mais il nous manque un ingrédient fondamental par rapport à nos compatriotes des années 1920 : l'insouciance. Les années 1920 ont été celles de la mise en exploitation industrielle des ressources agricoles et du sous-sol grâce aux empires coloniaux, notamment en France et en Grande-Bretagne. Cela a marqué le début de l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre et donc, d'une certaine façon, le point de départ du changement climatique dont nous payons le prix aujourd'hui. A l'époque, tout ce qui était à prendre, forêts, mines, concessions pétrolières, plantations, était pris. Nos prochaines Années folles seront folles d'une autre manière, sous l'urgence de mettre en place les technologies aptes à décarboner l'ensemble des processus de production au niveau mondial.  

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L'exploitation des énergies fossiles achève son long cycle d'expansion après avoir joué un rôle central dans le développement économique de la planète. Or, comme dans les années 1920, la question de l'énergie sous-tend toutes les autres. L'électricité est appelée à prendre la place du pétrole, certes. Mais il faudra bien la produire avec une source primaire et, comme le soulignait Catherine MacGregor, directrice générale d'Engie, lors des Rencontres économiques d'Aix-en-Provence il y a quelques semaines, les plus grandes incertitudes règnent encore sur le mix énergétique des dix ou vingt prochaines années. C'est une grande première pour l'économie mondiale et la promesse de probables "folies" à venir...  

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Friday, July 30, 2021

Conseil IT : Adecco acquiert Akka Technologies - LeMondeInformatique

Adecco s'empare de l'entreprise française Akka Technologies. Elle sera intégrée à sa filiale Modis dédiée au conseil IT. Le groupe comprendra ainsi 50 000 experts en ingénierie et en numérique et devrait générer 3,7 Md€ de revenus.

Le monde de l’intérim et des SSII ne fait qu’un pour Adecco. Le groupe franco-suisse spécialisé dans l’intérim vient de réaliser une belle opération avec l’acquisition d’Akka Technologies valorisée 2 milliards d’euros. Le groupe de conseil IT sera intégré à Modis, la SSII d’Adecco, lancée en 2021. L’objectif : créer le numéro 2 mondial du marché de la R&D en ingénierie, avec 50 000 experts en ingénierie et en numérique. L'opération devrait générer des synergies de chiffre d'affaires de l'odre de 200 millions d'euros et de coûts pour 65 millions d'euro suivi d’un accroissement de la marge et du bénéfice par action dès la première année.

Fondée en 1984, Akka possède une forte culture entrepreneuriale et est présente sur le marché mondial avec 20 000 collaborateurs dans le monde. Impacté par la crise des secteurs aéronautique et automobile, le groupe de conseil avait dévoilé fin 2020 un plan de sauvegarde de l’emploi entraînant la suppression de plusieurs centaines de postes en France et en Allemagne. Cette fusion, insufflera une dynamique sur le marché et permettra de concurrencer des firmes comme HCL Technologies ou Accenture en s’appuyant sur les compétences d’Akka qui accompagne les pôles R&D d’entreprises comme Renault, Thales, Airbus ou encore Alstom.

Jan Gupta à la tête de la fusion

Dans un communiqué de presse, Adecco annonce également que la première étape de la transaction sera suivie d'une offre publique d'achat obligatoire en Belgique et en France sur les titres Akka Technologies restants avec une clôture prévue au premier semestre 2022. Jan Gupta, actuel président de Modis est nommé président de l'entreprise combinée Akka Technologies & Modis tandis que Mauro Ricci, fondateur d’Akka Technologies sera nommé conseiller spécial du directeur général du groupe Adecco et Jean-Franck Ricci deviendra président du Customer Advisory Board de l’entreprise combinée.

Les deux hommes, personnages clés dans le développement d’Akka Technologies, détiennent actuellement 33,1% du capital de l’entreprise et ont accepté de céder leurs parts pour un prix de 42 euros par action payé en numéraire additionné à un équivalent de 7 euros par action payé en actions du groupe Adecco.

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Walmart commercialise ses technologies d'e-commerce auprès de ses concurrents - L'Usine Digitale

Walmart commercialise ses technologies d'e-commerce auprès de ses concurrents
Walmart commercialise ses technologies d'e-commerce auprès de ses concurrents © Walmart

Walmart va commercialiser certaines de ses technologies d'e-commerce auprès d'autres marchands pour les aider dans leur transformation numérique. Allant dans ce sens, le géant américain de la distribution a annoncé le 28 juillet 2021 nouer un partenariat avec Adobe. Le but : proposer aux marchands d'accéder à divers outils de Walmart via la plateforme Adobe Commerce.

Une transformation à marche forcée
Walmart a entamé à marche forcée sa transformation numérique pour répondre à la demande croissante des clients pour l'e-commerce et ses services de retrait des commandes et de livraison à domicile. Contraint de faire face à Amazon, qui s'est imposé comme le leader du e-commerce, Walmart est toutefois parvenu à étoffer progressivement son offre e-commerce à côté de ses nombreux magasins physiques. Aujourd'hui, le distributeur américain entend tirer profit de ses nombreux investissements en commercialisant une partie de ses outils.

"Nous avons construit de nouvelles capacités pour répondre aux nouveaux besoins de nos propres clients, et nous avons une occasion unique d'utiliser notre expérience pour aider d'autres entreprises à faire de même, a justifié John Furner, CEO de Walmart US. La commercialisation de nos technologies et capacités nous aide à réinvestir durablement dans notre proposition de valeur client".

Walmart part à l'assaut d'Amazon ?
Les retailers pourront accéder à différentes technologies Walmart. Par exemple, ils pourront rapidement mettre en place un service de retrait des commandes ou de livraison à domicile qui soient visibles par les clients avec les heures de retrait en magasin et les heures de livraison. Ils pourront également accéder à un système de traitement des commandes permettant au personnel en boutique de faire les commandes puis de les valider. Des outils pour communiquer avec les clients sont également accessibles.
 

Un autre aspect du partenariat avec Adobe permet aux retailers de vendre directement leurs produits sur la Marketplace de Walmart. Grâce à cette option, ils peuvent bénéficier de l'expédition en deux jours à travers les Etats-Unis proposée par Walmart. Une façon pour le distributeur américain de chercher à combler son retard sur Amazon qui recense énormément de marchands sur sa plateforme.

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Thursday, July 29, 2021

Économie : Adecco rachète le groupe Akka Technologies pour créer un leader du conseil en ingénierie - LaDepeche.fr

l'essentiel Akka Technologies qui accompagne des entreprises comme Renault ou Airbus, va fusionner avec Modis, la filiale conseil informatique d'Adecco. La transaction d'un montant de 2 milliards d'euros vise à créer le "deuxième acteur mondial de l'industrie intelligente"

Akka technologies, qui a fondé une partie de sa stratégie sur une politique de rachat de groupe d'ingénierie de Daimle, va être à son tour rachetée par un géant de l'ingénierie. Le groupe va être cédé au groupe suisse Adecco, numéro un mondial de l'intérim.

Le groupe Adecco fortement implanté à Toulouse

Ce dernier va fusionner Akka Technologies avec sa filiale Modis pour donner naissance au "deuxième acteur mondial de l'industrie intelligente", selon les termes du communiqué annonçant l'opération. Un deal qui représente la plus grosse acquisition du groupe Adecco. L'entreprise technologique, structurée en cinq branches, est fortement implantée à Lyon et Toulouse, est en train de finaliser un plan de sauvegarde pour l'emploi (PSE).

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Thierry Collet, cet illusionniste qui met en scène les croyances "magiques" nées des nouvelles technologies - Franceinfo

Magicien, prestidigitateur, illusionniste : un métier vieux comme le monde mais que Thierry Collet renouvelle, comme d'autres, en plaçant au centre de ses spectacles les nouvelles technologies et les croyances presque "magiques" qu'elles suscitent chez les spectateurs.

"Je suis fasciné par les croyances que font naître les technologies numériques", comme par exemple "les captations des données personnelles", explique à l'AFP le magicien de 54 ans, un des acteurs du renouveau de la prestidigitation en France, au sein de sa compagnie Le Phalène.

Prédire l'avenir ? Interroger l'au-delà ? "Scier" une femme en deux ? Thierry Collet "trouve plus intéressant de se poser des questions sur les 'Pegasus' d'aujourd'hui et autres outils numériques", qui ont des conséquences, parfois inquiétantes, sur le quotidien de chacun. Pegasus est un logiciel espion utilisé contre des opposants politiques, journalistes et dirigeants dont une liste a été révélée en juillet par un consortium de journalistes et Amnesty International.

"On utilise beaucoup de technologie en magie. J'essaie de repérer les innovations avant qu'elles soient utilisées par le grand public", explique le magicien qui participe régulièrement à des colloques sur l'intelligence artificielle et se décrit comme "friand d'électronique et de solutions high tech".

Il a progressivement investi les "zones de flou" dans l'esprit du public, nées de ces technologies (numérique, nouvelle conquête spatiale etc.) : il y a "ce qui existe, les projets et puis les spéculations" les plus farfelues, dit-il. "Mais ce ne sont pas tant les objets qu'on manipule que le public. Nos marionnettes, ce sont les gens", relève-t-il. Thierry Collet n'est "ni hackeur ni sorcier" : "Je raconte une histoire (aux spectateurs). Ils y croient, ou pas".

Passé par le Conservatoire national d'art dramatique de Paris, ce n'est qu'à 40 ans qu'il a découvert le mentalisme : donner l'illusion de facultés paranormales pour lire l'esprit des personnes. Dans un de ses anciens spectacle sur la reconnaissance faciale, Qui-vive, le magicien, muni de ce qu'il présentait au public comme un logiciel, pouvait par exemple "dire le nom des personnes, où ils habitent, décrire l'intérieur de leur salon, à partir de leur photo", prise au début du spectacle.

"Je fais la même chose que la NSA (l'agence de renseignement militaire américaine, NDLR.)", déclare le prestidigitateur, avec un humour à froid. "Lorsque je demande à un spectateur d'écrire sur un bout de papier, je vole l'info avec les outils psychologiques ou technologiques à ma disposition", assure-t-il, refusant, en bon magicien, de dévoiler le moindre de ses "trucs".

"Le rôle de la magie est d'interroger: ce que vous voyez, est-ce vrai ou faux ? Est-ce réel ? A qui ou quoi vous référez-vous pour le savoir ?", développe le prestidigitateur. "Résister" ou "pactiser" avec l'intelligence artificielle et des machines qui pourraient un jour dépasser le magicien ? C'est une des questions que développe le créateur dans son spectacle Que du bonheur (qui date de 2019, en tournée à partir de septembre).

Il y met en scène "une application" qui lui permet, en accédant aux données du téléphone d'un spectateur (mais tout est... magique), de deviner un mot auquel pense celui-ci et d'entrer dans son esprit.

En attendant, il présente cette fin de semaine L'Huître qui fume et autres prodiges, un nouveau spectacle, dans le cadre du festival Magic Wip, au Parc de la Villette, dans l'est de Paris, avant une tournée en France.

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Il allie tradition et nouvelles technologies: un inventeur de la Côte d'azur a mis au point le pointu électrique - Nice-Matin

Sur l’aire de carénage du bassin Lympia, au port de Nice, Pierre Ropero s’affaire sur son pointu. Ce maître bottier à la retraite a 80 ans. Le Lydie, son embarcation, en a près de 50. "J’ai déjà changé cinq fois la culasse, soupire l’octogénaire. La dernière fois, dès la première sortie, je n’étais pas arrivé au cap de Nice que le moteur s’est arrêté de tourner… Cette fois c’était les pistons! J’en ai eu marre", tranche ce vieux Nissart. Qui, du coup, a fait appel à Alain Delache. Un drôle de Géotrouvetout.

Un bidouilleur de génie, qui s’est fait un nom et une réputation dans le calibrage des moteurs électriques. Au point que la petite boîte qu’il avait lancée, à deux pas du port, boulevard Stalingrad, est vite "devenue leader sur la région, puis leader français et leader en Europe avant d’être rachetée par… le leader mondial, Philips Medical". Avant de convertir les vieux pointus niçois à l’électrique, Alain Delache concevait des machines médicales.

E-pointu, trottinette vélo et drone militaire

"J’ai eu une autre vie avant", sourit-il. Plusieurs en fait. Vélo, scooter des mers, trottinettes et même un drone militaire capable de grimper dans la stratosphère et de voler à 350km/h, cet ingénieur est le roi de la propulsion électrique. Alors, lorsqu’il a acheté un pointu, il y a six ans, s’est logiquement lancé le défi d’en changer la motorisation. "Le problème c’est la cavitation", lâche Alain comme si c’était une évidence. "Parce que les moteurs électriques tournent plus vite. Il faut donc de plus petites hélices. Avant de trouver la bonne il fallait faire des tests", égrène-t-il. Alors, plutôt que de les acheter, Alain préfère les imprimer!

Dans les anciens locaux de son entreprise de matériel médical, toujours boulevard Stalingrad, des imprimantes 3D tournent à plein régime. Alain Delache en est à sa sixième conversion de pointu: "Six sur Nice et deux à Saint-Raphaël." Outre son e-pointu à la coque rouge vif, sa première réalisation fut le célèbre passagin remis en service par le conseil départemental.

"Il tourne à plein régime toute la journée. C’était pour moi le meilleur des tests possibles", explique l’inventeur niçois en pianotant sur son portable. Les premiers candidats à la traversée du port se pressent sur le quai. Alain leur demande de patienter deux minutes. Le temps de se connecter en Bluetooth avec le cerveau électronique du passagin et le voilà qu’il prend les commandes depuis son téléphone!

Capable d’aller jusqu’en Corse

La technologie mise au point par ce Géotrouvetout niçois est désormais au point. En apparence elle est simplissime. "Tout tient dans le safran", résume Alain: commandes, moteur, hélice… Il suffit de le fixer à la coque, de brancher un câble et voilà le pointu prêt à prendre le large.

C’est le cas de le dire. Les batteries de voiturettes de golf que l’ingénieur a installé sur son e-pointu, en lieu et place de l’ancien moteur thermique, "sont suffisantes pour aller jusqu’en Corse". Il suffit d’une heure de charge pour avoir une heure d’autonomie. Une navigation douce où le bruit du moteur ne vient plus couvrir le clapotis des flots. "Il n’y a plus de risque de rejet d’huile ou de carburant", souligne l’inventeur niçois.

Et plus, non plus, de risque de panne. Le moteur électrique s’avère bien plus fiable que son équivalent thermique. De quoi ravir Pierre, le maître bottier à la retraite. "Et en plus maintenant je suis écolo", s’enthousiasme-t-il.

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Wednesday, July 28, 2021

Avec le rachat d'AKKA Technologies, Adecco veut créer le numéro 2 mondial de la R&D en ingénierie - L'Usine Nouvelle

AKKA Technologies, fragilisé par la crise sanitaire du Covid-19, vient peut-être de trouver sa planche de salut. Adecco, le géant franco-suisse de l'intérim, va acquérir la société d'origine française mais dont le siège est situé en Belgique, spécialisée dans la R&D en ingénierie, pour un montant de 2 milliards d'euros. Il rapprochera ses activités de celles de sa filiale Modis, experte en conseil en technologie et en ingénierie du numérique dans l'industrie, pour créer le numéro 2 mondial du secteur de la R&D en ingénierie et technologies numériques.

Un rachat finalisé d'ici 2022

Adecco prévoit de racheter une première tranche d'actions au premier semestre 2022, à hauteur de 48% des titres d'AKKA Technologies. Le groupe familial Ricci et Swilux, qui détient environ 60% du capital de la société belge, se sont "irrévocablement engagé à céder simultanément et au même prix" leur actions, détaille Adecco dans un communiqué daté du 27 juillet. Une offre publique d'achat obligatoire en Belgique et en France sera ensuite déclenchée en vue d'acquérir le reste des titres d'AKKA Technologies, au prix de 49 euros par actions payés en numéraire.

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La mobilité représentera 40% de cette nouvelle entité

"La mobilité devrait être le secteur le plus important, représentant environ 40 %du chiffre d’affaires", écrit Adecco dans son communiqué. Le logiciel et les services technologiques seront le deuxième secteur d'activité privilégié, représentant environ 15% du CA. Avec ce rachat, AKKA Technologies et Modis pourront s'appuyer sur un réseau 50 000 experts en ingénierie et en technologie numérique.

AKKA Technologies supprimait 441 postes en France en mars

Plombé par la crise sanitaire, AKKA Technologies avait affiché des résultats alarmants en 2020 (- 17% de CA par rapport à 2019, à 1,5 milliard d'euros), déclenchant un plan de sauvegarde d'emplois en urgence. 441 postes avaient été supprimés, dont 360 à Toulouse et en Occitanie en mars 2021. En 2020, le groupe employait 7 500 personnes en France, soit 35% de ses effectifs globaux.

Adecco a profité de cette annonce pour dévoiler ses résultats au deuxième trimestre 2021, affichant un bond de 26% de son CA sur un an, à 5,2 milliards d'euros. En octobre 2020, le groupe avait annoncé 15 000 recrutements en CDI intérimaire d’ici fin 2021, pour 17 métiers en tension auxquels ces nouveaux salariés seront formés.

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Le suisse Adecco s'offre le français Akka Technologies - Capital.fr

Le groupe suisse compte associer les activités du groupe français à sa filiale Modis, spécialisée dans les métiers de l'ingénierie, pour créer un leader mondial dans l'industrie numérique, a-t-il indiqué dans un communiqué. Adecco a dans la foulée de cette annonce dévoilé ses résultats du deuxième trimestre, faisant état d'un vif rebond de son bénéfice net à 145 millions d'euros, contre 21 millions au deuxième trimestre l'an passé, et une hausse de 26% de son chiffre d'affaires à 5,2 milliards d'euros.

En se rapprochant, Akka Technologies et Modis gagneront en envergure, s'appuyant sur 50.000 experts en ingénierie et en technologie numérique, avec pour objectif de disposer d'une offre de services complète pour répondre à la demande croissante de l'industrie intelligente, a précisé le groupe dans un communiqué.

"Répondre à la transformation numérique"

"L'entreprise issue de ce rapprochement sera un partenaire de confiance pour les entreprises internationales de premier plan, capable de répondre à l'accélération de la demande de transformation numérique grâce à son orientation Industrie Intelligente", a déclaré Alain Dehaze, le directeur général d'Adecco, cité dans le communiqué.

>> A lire aussi - Discrimination à l'embauche : après 20 ans de procédure… Adecco renvoyé en procès

Le groupe attend de la transaction plus de 200 millions d'euros de synergies de chiffres d'affaires et 65 millions d'euros de synergies de coûts.

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Construit à coups d'acquisitions, Akka Technologies se vend à Adecco pour créer un leader du conseil en ingénierie - La Tribune

Ce qui devait arriver arriva. La pépite née en France et désormais installée en Belgique, Akka technologies, qui a fondé une partie de sa stratégie sur une politique agressive de croissance externe - (rachat de Mbtech, la filiale ingénierie de Daimler, en 2010 ; PDS Tech en 2018) va être rachetée par plus gros qu'elle. Créée en 1984 par un ancien ingénieur de Renault, Mauro Ricci, Akka Technologies va être cédée au groupe suisse Adecco, numéro un mondial de l'intérim.

Ce dernier va fusionner Akka Technologies avec sa filiale Modis pour donner naissance au "deuxième acteur mondial de l'industrie intelligente", selon les termes du communiqué annonçant l'opération. Le titre de l'entreprise française, qui devrait être cédée pour deux milliards d'euros, s'est envolé de 91% en Bourse ce mercredi, à 47.10 euros. Un deal important - la plus grosse acquisition du groupe Adecco - qui n'est pas sans poser des questions sociales, alors que l'entreprise technologique, structurée en cinq branches, avec de fortes implantations à Lyon et Toulouse, est en train de finaliser un plan de sauvegarde pour l'emploi (PSE) qui a laissé des traces.

La plus grosse acquisition de l'histoire d'Adecco

Cette opération intervient dans un marché du conseil en ingénierie du numérique en pleine croissance... et en restructuration. Il y a deux ans, Capgemini fusionnait avec Altran pour devenir leader mondial du secteur. Avec 50.000 consultants et un chiffre d'affaires cumulé à 3,7 milliards d'euros (sur la base de l'exercice 2020), le tandem Akka-Modis se pose en challenger, à la deuxième place devant des grands noms comme HCL, Alten ou Accenture. Et la nouvelle entité compte bien s'appuyer sur les compétences d'Akka, qui a pris l'habitude de prendre en main l'intégralité des projets de R&D au sein de ses donneurs d'ordre.

Mauro Ricci, le patron et fondateur d'Akka Technologies, a justifié cette opération par la complémentarité des activités des deux entreprises, tant au niveau des compétences que sur le plan géographique. Cotée en Bourse, l'entreprise qu'il dirige est plutôt centrée sur l'Europe alors que Modis est davantage implantée en Amérique du Nord et en Asie. Le duo sera désormais présent dans 30 pays et sur quatre continents.

Les sources de revenus de cette nouvelle entité seront réparties sur six segments principaux : l'automobile (22%), l'aéronautique (14%), le software et web services (14%), les services financiers (12%), l'industrial manufacturing (9%) et l'environnement-énergie (6%). Ces activités sont complétées par une myriade d'expertises annexes (pour 23% des revenus), notamment portées par l'industrie ferroviaire.

D'ici à 2023, la nouvelle entité espère voir son chiffre d'affaires progresser en misant notamment sur la forte progression du secteur des services financiers (+20%) et de la branche Software et web service (+16%). A court terme, Adecco attend de ce rapprochement plus de 200 millions d'euros de chiffres d'affaires. "Stratégiquement, c'est important pour nous de bâtir un leader mondial", a déclaré Alain Dehaze, le directeur général d'Adecco, en évoquant également un fort potentiel de croissance avec, en particulier, l'essor de la demande pour les technologies destinées aux "usines intelligentes" ou "voitures intelligentes".

Des effectifs en baisse

L'annonce a surpris les syndicats, qui sortaient de plusieurs mois de négociations éprouvantes avec la direction. Employant environ 7.300 personnes en France, la direction d'Akka avait en effet annoncé un plan social au premier trimestre 2020 qui visait à supprimer à l'origine environ 1.000 postes. Ceci alors que les salariés  espéraient la mise en place du régime d'activité partielle de longue durée (APLD). Finalement, ce sont environ 300 emplois qui devraient être supprimés, particulièrement à proximité de Toulouse, à Blagnac, (une centaine), où se trouve notamment la branche Akka Aérospace, sous-traitant d'Airbus. Les différents plans sociaux - un par filiale - sont dans leur phase finale d'homologation par les services de l'Etat. Contactée, la direction n'a pas souhaité confirmer ces évolutions d'effectifs, ni le nombre de licenciements définitifs. Les notifications de licenciement devraient être envoyées fin août début septembre.

Lire aussi 5 mnAkka : la pression monte autour du plan social qui menace 800 emplois à Toulouse

Mais pour les représentants syndicaux, l'hémorragie sociale est bien plus importante que ce plan de licenciement économique. Selon les chiffres de la section CFDT, l'entreprise comptait en France, en janvier 2020, 7.735 salariés contre 6.512, avant le plan social. Cette perte de 1.223 emplois nets seraient notamment dû - toujours selon la CFDT - a des départs volontaires (environ 300), un triplement des ruptures conventionnelles et une hausse des fins de période d'essai.

D'autres inquiétudes portent sur l'impact de cette fusion, notamment sur les fonctions support, alors que le communiqué annonce des "synergies de coût d'environ 65 millions d'euros". La direction, qui n'a pas souhaité confirmer ou infirmer les chiffres liés aux effectifs, explique de son côté que la situation liée au Covid-19 imposait la mise en place d'un PSE et le non-remplacement de certains postes. Elle assure avoir fait au plus juste. "A Blagnac où se concentrent 2.500 salariés, notre activité aéronautique a été divisée par deux. C'est potentiellement 1.250 emplois qui auraient pu être menacés", explique une responsable du groupe.

L'exercice 2020 a en effet été particulièrement difficile pour Akka Technologies. L'an dernier, l'entreprise avait enregistré une perte nette de 120 millions d'euros. Opérant principalement dans les secteurs de la défense, de l'aéronautique mais aussi dans l'automobile, l'entreprise, en tant que prestataire, avait subi le ralentissement de ces secteurs mis sous cloche par les confinements.

Un deal rapide ou prémédité ?

Les difficultés passagères du groupe ont-elles attisé l'appétit du géant Adecco ? Non rétorque la direction, qui assure que ce rapprochement est uniquement dû à l'évolution de la structure du marché. "Les contacts avec Adecco ont été très récents", assure-t-on à la tête du groupe. Du côté des syndicats, cette annonce interpelle sur les motivations du plan social et de la politique de non-remplacement de certains salariés. "De toute évidence, ce PSE n'avait pas d'autre but que de faire le ménage avant de céder l'entreprise", tempête Marc Vicens, délégué central Force Ouvrière. "On a voulu rendre la mariée plus belle. On n'imagine pas que ces différents acteurs se soient rencontrés hier. Mais avec le recul, plusieurs signes nous laissaient penser qu'une opération de ce genre pouvait se dérouler", estime Olivier Percheron, responsable syndical CFDT au sein de la filiale Akka High Tech.

Les syndicats font notamment référence à l'entrée au capital, à la fin de l'année 2020, de la Compagnie Nationale à Portefeuille (CNP), pour une souscription de 150 millions d'euros lors d'une augmentation de capital d'un montant total de 200 millions d'euros. "Nous étions à la recherche d'un partenaire financier à ce moment-là", rétorque la direction de l'entreprise.

Plus de six mois après cette opération capitalistique, c'est bien une cession qui est actée. Mais celle-ci devrait s'étaler sur plusieurs mois, avec un closing espéré au premier trimestre 2022. Une période d'observation stratégique qui permettra de trancher notamment l'avenir de la marque Akka. Le rachat se fera en deux temps. Adecco va d'abord acquérir les parts de la famille Ricci et de la CNP. Mauro Ricci et Jean-Franck Ricci, qui détiennent 33,10% du capital, recevront 42 euros par action en numéraire auxquels s'ajoutera un équivalent de 7 euros par titre payé en actions Adecco. La CNP et les autres membres de la famille Ricci, qui détiennent ensemble 26,81% du capital d'Akka Technologies, seront de leur côté payés entièrement en numéraire.

Des actions pour les salariés ? Un "projet dépriorisé"

Adecco procédera ensuite à une offre publique d'achat obligatoire en Belgique, où le siège social d'Akka technologies avait été transféré en 2018, et en France pour retirer les titres restants de la cote, également au prix de 49 euros par action. C'est un prix de rachat "très attractif" ont jugé des analystes d'ODDO BHF, notant dans un commentaire boursier que les spécialistes de l'intérim et du travail temporaire étaient "prêts à payer des primes significatives" pour se renforcer sur ce segment "à forte croissance" qui "bénéficiait d'une meilleure rentabilité que leur métier historique".

Cette opération d'acquisition aurait pu bénéficier aux salariés. Selon plusieurs sources concordantes, le patron Mauro Ricci, dans un "tchat" avec les employés, avait annoncé au mois de mai sa volonté de proposer aux équipes un quota d'actions à prix préférentiel, avec une décote de 25% selon une source syndicale. L'action tournait autour de 23 euros en avril, contre 47.10 euros en clôture ce mercredi (+91%). Si ce projet nous a bien été confirmé par la direction, rien n'a filtré au sujet des modalités envisagées. "Ce projet a été dépriorisé", a seulement commenté la direction.

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Le suisse Adecco va racheter le français Akka Technologies - Le Figaro

Le géant du travail temporaire réalise la plus importante acquisition de son histoire, en rachetant le groupe français spécialisé dans l'ingénierie.

Conforter ses positions sur le marché des services dédiés à l'industrie numérique. C'est l'objectif principal d'Adecco, dans le cadre de l'acquisition d'Akka Technologies, un groupe familial français spécialisé dans le conseil en ingénierie, innovation et services qui intervient en soutien d'industries aussi diversifiées que l'automobile, l'aéronautique, la défense, le ferroviaire, les télécoms, l'électronique ou encore la pharmacie.

L'opération surprise a été annoncée ce mercredi par le groupe ­suisse. Ce dernier n'hésite pas à mettre le prix pour s'emparer d'Akka. L'offre de 49 euros par action représente une prime de 115 % par rapport au cours d'Akka vendredi dernier. Elle valorise l'entreprise (1,5 milliard d'euros de chiffre d'affaires, 167 millions de pertes en 2020) à 2 milliards. Adecco a trouvé un accord avec les actionnaires, en particulier avec Maurice Ricci, PDG fondateur de cette ETI, et Jean-Franck Ricci, qui détiennent 33,10 % du capital. D'autres membres de la famille ainsi que Swilux, une filiale du belge CNP (famille Frère) contrôlent 26,81 % des titres.

En deux étapes

Adecco, qui réalise la plus importante acquisition de son histoire, précise que celle-ci se fera en deux étapes. Le groupe suisse, leader du travail temporaire, va d'abord racheter les parts des deux principaux actionnaires, qui recevront 42 euros par action en numéraire ainsi que 7 euros par titre payé en actions Adecco. L'autre bloc d'actionnaires sera rémunéré entièrement en cash. Puis, Adecco lancera une OPA en France et en Belgique pour retirer le titre de la cote. Le prix proposé au flottant sera identique : soit 49 euros par action. Le suisse prévoit de finaliser cette acquisition, financée via un emprunt obligataire, au cours du premier semestre 2022. Cela, une fois obtenu le feu vert des autorités de la concurrence.

Vers un leader mondial

Au-delà des synergies attendues - 200 millions en termes de ventes et 65 millions d'économie de coûts -, Adecco a vu dans Akka une opportunité d'atteindre une taille critique dans les services à l'industrie numérique. Cela, en rapprochant Akka de sa filiale Modis, spécialisée dans les métiers du service et de la R&D en ingénierie. Ensemble, les deux entités se classeront au deuxième rang mondial derrière Capgemini. Elles s'appuieront sur un réseau de 50.000 experts et ingénieurs, dont 21.000 issus d'Akka, dans le monde et couvriront tous les métiers industriels. Akka apporte 50 implantations, notamment des positions fortes en France et aux États-Unis, où il est partenaire d'Airbus et de Boeing, ainsi qu'en Allemagne, où il avait acquis le pôle ingénierie de Daimler en 2011.

« C'est important pour nous de bâtir un leader mondial », a insisté Alain Dehaze, le directeur général d'Adecco. Il souligne les perspectives de forte croissance de ce marché, alimentée par la bascule numérique de l'industrie - robotisation des chaînes d'assemblage d'avions et de voitures par exemple - et le développement de la voiture et du train autonomes. Adecco se renforce sur un marché « en forte croissance », qui « bénéficie d'une meilleure rentabilité que son métier historique », relèvent les analystes d'Oddo BHF, en pointant « une offre très attractive » pour les actionnaires.

Avec cette acquisition s'achève la belle histoire d'Akka, fondé en 1984 par Maurice Ricci. Homme chaleureux et entier, doté d'un solide sens des affaires et d'un flair remarquable, il avait anticipé les besoins de l'industrie en matière de services et d'ingénierie. À coups d'acquisitions, il a bâti un groupe qui s'est imposé comme partenaire des grands noms de l'industrie. Mais la croissance de la société conjuguée à l'impact du Covid-19 a mis à mal son modèle de développement. Et questionné un mode de management devenu trop familial. Akka, en se mariant avec Modis, continuera son parcours, au sein d'un grand groupe international.

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Tuesday, July 27, 2021

Mettre fin aux ventes de technologies de surveillance aux gouvernements autocratiques - FIDH

Depuis l’enquête de 2016 de Citizen Lab identifiant l’une des premières utilisations de Pegasus par les Émirats arabes unis (EAU) pour espionner l’éminent défenseur émirati des droits humains Ahmed Mansoor, qui purge aujourd’hui 10 ans de prison dans des conditions inhumaines, l’industrie de la surveillance n’a fait que prospérer, sans se décourager. L’enquête d’Amnesty International et de Forbidden Stories, le projet Pegasus, a révélé la fuite de données de 50 000 numéros de téléphone identifiés comme des cibles potentielles de surveillance, dont quatre clients gouvernementaux du groupe NSO dans la région MENA - Arabie saoudite, Bahreïn, Maroc et Émirats arabes unis.

Les journalistes et les militants sont visés

Parmi les révélations choquantes du projet Pegasus, les opérations de surveillance à grande échelle menées par les autorités marocaines avec une liste de 10 000 numéros de téléphone, dont ceux de dirigeants, d’activistes et de journalistes du monde entier, se sont distinguées.

L’analyse a permis d’identifier au moins 35 journalistes qui ont été ciblés par Pégasus par le gouvernement marocain, puis poursuivis dans des circonstances douteuses ou soumis à des campagnes d’intimidation et de harcèlement sanctionnées par l’État. Parmis eux Taoufik Bouachrine et Soulaimane Raissouni, rédacteurs en chef du journal Akhbar El-Youm. Bouachrine a été condamné à 15 ans de prison pour traite d’êtres humains, agression sexuelle, viol et prostitution. Son collègue Raissouni a également été arrêté pour agression sexuelle en mai 2020, et a été condamné à cinq ans de prison le 9 juillet 2021. Leurs poursuites ont toutes deux été entachées de violations des droits à une procédure régulière et à un procès équitable.

Le journaliste et militant des droits humains marocain Omar Radi a également été condamné le 19 juillet 2021 à six ans de prison pour des accusations douteuses d’espionnage et de viol. En juin 2020, Amnesty International a révélé que Radi avait été pris pour cible à l’aide d’un logiciel espion de NSO, trois jours seulement après que le groupe NSO eut publié sa politique en matière de droits humains.

D’autres preuves effrayantes déterrées par le Projet Pegasus montrent que les amis et les membres de la famille du journaliste saoudien assassiné et démembré, Jamal Khashoggi, ont été ciblés avec le logiciel espion Pegasus avant et après son meurtre. Selon une analyse médico-légale réalisée par le Security Lab d’Amnesty International, l’iPhone de la fiancée turque de Khashoggi, Hatice Cengiz, a été ciblé et infecté avec succès quatre jours après le meurtre de Khashoggi, puis à plusieurs reprises les jours suivants. Parmi les autres cibles figurent son fils Abdullah Khashoggi, sa femme Hanan Elatr, son ami et ancien directeur général d’Al Jazeera, Wadah Khanfar, et l’avocat britannique spécialisé dans les droits de l’homme Rodney Dixon. Ce dernier a représenté Cengiz dans le cadre d’une action en justice contre le meurtre de Khashoggi.

Ces révélations montrent que personne n’est à l’abri, puisque même les noms de personnes ayant fui le pays pour leur propre sécurité apparaissent dans la fuite. Le journaliste d’investigation basé à Paris et cofondateur de l’Association marocaine des journalistes d’investigation, Hicham Mansouri, qui, après des années de harcèlement, de violence et d’emprisonnement, a demandé l’asile en France, a été identifié comme une cible de la surveillance.

Parmi les autres cibles de surveillance notables figurant sur la liste Pegasus qui a fait l’objet d’une fuite, citons Alaa Al-Siddiq, militant émirati et directeur exécutif de l’ALQST, qui a été tué dans un accident de la route en juin 2021, et Yahia Assiri, fondateur de l’ALQST et défenseur saoudien des droits humains. Al-Siddiq et Assiri s’étaient tous deux installés au Royaume-Uni pour fuir les persécutions.

Les justifications de l’NSO sont sans fondement

Le ciblage scandaleux de centaines de journalistes et de militants en Arabie saoudite, au Qatar, en Algérie, au Bahreïn, aux Émirats arabes unis, au Liban, au Maroc, en Turquie et en Égypte - dont beaucoup font depuis longtemps l’objet de surveillance, de harcèlement, d’arrestation, de torture et d’assassinat - réfute les affirmations sans fondement répétées du groupe NSO selon lesquelles ses logiciels espions sont exclusivement utilisés pour dissuader la criminalité et le terrorisme. Leurs déclarations, selon lesquelles ils sont prêts à enquêter sur l’utilisation abusive de leur technologie et à prendre des mesures en conséquence, semblent sans fondement,dans le contexte des révélations gigantesques de la semaine dernière.

Ces outils dangereux ne devraient pas être facilement accessibles dans la région MENA

En l’absence de toute surveillance ou réglementation de l’industrie opaque et florissante des technologies de surveillance, les gouvernements autocratiques de la région ont trouvé des outils de choix pour réprimer davantage les défenseurs des droits humains et les journalistes, et supprimer la liberté d’expression et les médias en toute impunité.

Dans des contextes autoritaires où il n’y a ni transparence ni contrôle de l’utilisation de cette technologie hautement invasive, ni garanties de protection de la vie privée, ni procès équitable, ni garanties procédurales, ni possibilités de réparation pour les victimes, la vente et l’utilisation des technologies de surveillance entraînent de graves violations des droits de l’homme et doivent cesser immédiatement.

Deux ans se sont écoulés depuis le premier appel à un moratoire immédiat sur la vente, le transfert et l’utilisation des outils de surveillance lancé par l’ancien rapporteur spécial des Nations unies sur la liberté d’opinion et d’expression, David Kaye, à la suite du meurtre atroce de Jamal Khashoggi. Il est maintenant grand temps que les États répondent à cet appel et appliquent immédiatement le moratoire jusqu’à ce qu’un cadre réglementaire mondial en matière de droits de l’homme soit mis en place.

Par conséquent, nous demandons instamment à tous les États de prendre les mesures suivantes :

1. Mettre en œuvre un moratoire immédiat sur l’utilisation, l’acquisition, la vente et le transfert des technologies de surveillance. Ce moratoire devrait être prolongé jusqu’à la mise en place de contrôles mondiaux adéquats et de garanties contre les abus.

2. Révoquer toutes les licences d’exportation de technologies de surveillance et les liens commerciaux avec les États non démocratiques de la région MENA qui commettent systématiquement des violations des droits humains.

3. Ouvrir une enquête indépendante, transparente et impartiale sur les cas de surveillance ciblée de journalistes, de défenseurs des droits de l’homme et de demandeurs d’asile politique, en particulier dans les cas de ciblage extraterritorial. Et veiller à ce que les victimes de la surveillance illégale aient accès à des recours et à des réparations.

4. Adopter un cadre juridique qui exige la transparence sur l’utilisation et l’acquisition des
technologies de surveillance, et rendre ces informations disponibles de manière proactive dans des registres publics, y compris sur les produits et services, ainsi que sur les contrats d’affaires avec des sociétés de surveillance privées, afin de permettre au public de prendre connaissance de ces informations.

5. S’engager et soutenir les instances internationales et les mécanismes des droits humains qui mettent en place des contrôles sur l’utilisation, le développement et l’exportation des technologies de surveillance.

6. Ouvrir une enquête criminelle sur le meurtre de Jamal Khashoggi et la surveillance ciblée des membres de sa famille et de ses associés ; et renouveler les efforts internationaux,
par des moyens judiciaires et diplomatiques, pour que justice soit faite et que les responsables répondent de leurs actes.

7. Les mécanismes internationaux, y compris le système des Nations unies et les gouvernements concernés, doivent mettre un terme à la surveillance ciblée des défenseurs des droits humains, notamment des journalistes et des cyber- militants.

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Jeux olympiques 2021 : à Tokyo des technologies innovantes sont utilisées pour la première fois - BBC Afrique

  • Tamara Gil*
  • Envoyée spéciale à Tokyo

Basket-ball 360

Crédit photo, OBS

Avant de tirer une de leurs flèches, les archers professionnels visent le cœur : c'est l'une des plus grandes clés de leur réussite.

Le moindre souffle peut agir sur la cible, les archers doivent donc lutter contre la pression et les nerfs pour calmer leur rythme cardiaque et fixer leur position.

Pour la première fois, ces changements du rythme cardiaque sont visibles en direct aux Jeux Olympiques grâce à des contrôles biométriques.

C'est l'une des technologies qu'ont adoptées les organisateurs de Tokyo 2020 pour partager tous les détails de la compétition avec le public et améliorer son expérience, une tâche désormais encore plus urgente compte tenu du manque de spectateurs dans les tribunes en raison de la pandémie.

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Tokyo 2020

Crédit photo, OBS

"Aux Jeux Olympiques, nous essayons toujours d'être à la pointe de la technologie qui nous permet de mieux raconter l'histoire des meilleurs athlètes du monde", explique Yannis Exarchos, directeur exécutif d'Olympic Broadcasting Services (OBS), l'organe de le Comité Olympique International chargé de produire et de faciliter l'image des compétitions auprès des chaînes qui achètent les droits de diffusion, comme la BBC.

"Nous essayons toujours de nous améliorer d'un Jeux à l'autre, mais je pense qu'à Tokyo, nous faisons un grand pas en avant", a déclaré Exarchos, l'un des plus grands experts mondiaux de l'Olympisme, lors d'une conversation avec BBC Mundo.

Voici quelques exemples.

Le tir à l'arc

Crédit photo, OBS

1- Près du cœur

Poursuivant l'exemple du tir à l'arc, OBS s'appuiera sur une technologie de détection sans contact pour fournir un suivi de la fréquence cardiaque en direct.

Pour ce faire, quatre caméras seront placées à environ 12 mètres des athlètes, se focalisant sur leurs visages et analysant les petits changements de couleur de peau générés par la contraction des vaisseaux sanguins, expliquent-ils d'OBS.

"Le public pourra assister aux variations du rythme cardiaque et à la montée d'adrénaline vécue" par l'archer à travers les graphismes qui seront affichés à l'écran.

Exarchos considère que cette première étape ouvre la porte à "une autre dimension nouvelle dans le récit sportif", même s'il souligne que cela comporte des défis, notamment dans le domaine juridique, en raison de la protection des données personnelles des athlètes impliqués, qui doivent donner leur accord sur l'utilisation de ces technologies.

téléphones portables

Crédit photo, Getty Images

2- Vitesse d'enregistrement en direct et répétitions "volumétriques"

Dans certaines compétitions d'athlétisme, des données en temps réel sur la vitesse atteinte par chaque athlète seront mises à la disposition du public, analysant en détail les différentes phases de la course avec différentes métriques et couleurs sur l'écran pour l'identifier.

Les données seront basées sur la technologie 3DAT (3D Athlete Tracking) d'Intel, mise en œuvre avec le chinois Alibaba, qui facilite son service dans le cloud.

Toujours via Intel, OBS proposera des rediffusions de basket-ball à 360 degrés, via 35 caméras en 4K, une technique qui a été utilisée dans d'autres compétitions sportives.

Cependant, "la grande différence ici, c'est qu'on va essayer de faire des répétitions volumétriques, ce qui veut dire qu'on peut créer un nombre immense de points de vue, pour qu'au final le réalisateur [de l'émission] puisse définir la trajectoire de ces caméras et voir des points de vue même qui ne sont pas physiquement possibles... comme en dessous d'un joueur", explique Exarchos.

3DAT

Crédit photo, OBS

3- A l'intérieur du stade

L'audio est l'un des grands enjeux de ces Jeux Olympiques atypiques, car des tribunes vides ne permettent pas de créer cet environnement qui motive les athlètes et le public qui en profite depuis chez soi.

Pour la première fois, les Jeux seront diffusés en 5.1.4, capturant le son de toutes les directions, y compris "celle juste au-dessus de vous, pour que vous vous sentiez complètement immergé", souligne Exarchos.

L'idée est que le public ait des répétitions des actions de différents points de vue.

Crédit photo, Getty Images

Compte tenu du manque de spectateurs, OBS s'est efforcé de recréer l'atmosphère de chaque sport et de chaque site olympique. Pour ce faire, ils ont utilisé l'audio en direct des compétitions précédentes afin que les réseaux puissent fournir ce sentiment de présence humaine.

"Nous ne parlons pas de fausses réactions ou effets qui ont parfois été utilisés dans le football ou d'autres sports", remarque Exarchos, "mais une recréation de la sensation de présence humaine (...) une recréation du sens cinématographique de l'environnement humain".

Plus de trois mille microphones ont été installés pour capter tout ce qui se passe aux Jeux Olympiques.

Crédit photo, YUKI IWAMURA

4- Plus proche de la réalité

Ce seront les premiers Jeux Olympiques à être produits de manière native en 4K HDR, rapprochant l'image de la réalité à des niveaux jamais vus auparavant, avec une plus grande gamme de lumière et de fidélité des couleurs.

"Quand nous avons commencé à le planifier, nous ne savions vraiment pas s'il y aurait suffisamment de capacités techniques dans le monde pour faire quelque chose comme ça", explique le directeur d'OBS.

Le HDR est lié à la 4K, qui offre plus de 8 millions de pixels de résolution (3 840 x 2 160) et cinq fois ce qui est habituel dans les téléviseurs Full HD.

Tokyo 2020

Crédit photo, OBS

De plus, le réseau public japonais NHK mettra à disposition du public local un forfait de transmission 8K, qui multiplie par quatre la résolution de 4K.

Pour relever les défis techniques de ces technologies (par exemple, en raison de leur poids en termes de distribution), OBS s'appuiera sur une plateforme cloud créée par Alibaba.

"Nous sommes dans une période très importante de transition vers un modèle basé sur le cloud (...) Ce n'est pas un grand changement à l'écran, mais c'est énorme derrière les caméras, de réaliser beaucoup de choses qui devaient auparavant être en personne à distance", explique Exarchos.

L'expérience télévisuelle de Tokyo 2020 devrait être révolutionnaire.

Crédit photo, Getty Images

Révolutionnaire ?

Les organisateurs de Tokyo 2020 assurent que leurs innovations technologiques représenteront un "tournant" pour la diffusion sportive, bien que d'autres experts soient plus sceptiques.

"On ne pourra dire s'il s'agit vraiment d'un tournant à la fin des Jeux olympiques", explique John Rowlinson, qui a été responsable de la diffusion des Jeux olympiques de Londres en 2012 et a été pendant de nombreuses années en charge de la diffusion de Wimbledon.

"D'après mon expérience non seulement à Londres 2012, mais aussi aux championnats de Wimbledon, certaines de ces innovations qui se sont avérées très coûteuses n'ont vraiment pas eu beaucoup d'influence sur la diffusion et n'ont pas ajouté à l'expérience du public."

Selon lui, la prochaine étape "révolutionnaire" en ce sens sera le son et donner au public "l'impression d'être à l'intérieur du stade".

"Mais, pour des raisons évidentes", conclut-il, "cela ne peut pas arriver à Tokyo".

Alejandro Millán, journaliste pour BBC Mundo à Londres, a contribué à ce reportage.

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