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Thursday, November 30, 2023

Qui est Wyfycom, cette start-up qui crée des technologies immersives en magasin et sur le web ? - LSA

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L'achat du jour - IVU Traffic Technologies - 29/11 - BFM Business

Ce mercredi 29 novembre, Éric Lafrenière, gérant senior chez Richelieu Gestion, spécialiste des actions nord américaines, Benoit Peloille, CIO chez Natixis Wealth Management, Étienne Bracq, Sofian Aklouf, Sabrina Sadgui, journalistes BFM Business, Aymeric Lang, gérant chez Erasmus Gestion, Léa Dauphas, chef économiste chez TAC Economics, Anne-Catherine Husson-Traore, directrice générale de Novethic, Romain Daubry, membre de la cellule Infos d'Experts de Bourse Direct, Charles Monot, président de Monocle Asset Management, Thibault Prebay, directeur général adjoint chez Financière Arbevel, Geoffroy Lenoir, co-directeur de la gestion des OPC chez Ofi Invest Asset Management, Franck Morel, président de ZoneBourse, et Thibault François, co-fondateur et associé de Fastea Capital, étaient les invités de l'émission BFM Bourse présentée par Guillaume Sommerer. BFM Bourse est à voir ou écouter du lundi au vendredi sur BFM Business.

Ce mercredi 29 novembre, Sabrina Sadgui, journaliste BFM Business, a abordé les raisons de la révision du PIB américain à 5,2 %, le deuxième meilleur mois de progression du CAC40 avec plus de 5 % gagnés depuis le début du mois de novembre 2023 et la meilleure performance annuelle de Rolls-Royce depuis 1987, qui gagne 180 % cette année 2023, dans Le plan de trading dans l'émission BFM Bourse présentée par Guillaume Sommerer. BFM Bourse est à voir ou écouter du lundi au vendredi sur BFM Business.

Mercredi 29 novembre, Guillaume Sommerer a reçu Étienne Bracq, journaliste BFM Business, Thibault Prebay, directeur général adjoint chez Financière Arbevel, Geoffroy Lenoir, co-directeur de la gestion des OPC chez Ofi Invest Asset Management, Romain Daubry, membre de la cellule Infos d'experts chez Bourse Direct, Franck Morel, président de ZoneBourse, et Thibault François, co-fondateur et associé de Fastea Capital, dans l'émission BFM Bourse sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

Ce mercredi 29 novembre, Franck Morel, président de ZoneBourse, Thibault François, co-fondateur et associé de Fastea Capital, et Romain Daubry, membre de la cellule Infos d'experts chez Bourse Direct, ont débriefé la séance du jour, dans l'émission BFM Bourse présentée par Guillaume Sommerer. BFM Bourse est à voir ou écouter du lundi au vendredi sur BFM Business.

Bullshitomètre : "Le niveau qu'a atteint Nvidia aujourd'hui est un niveau auquel il faut faire attention ! On peut faire un parallèle assez frappant avec Cisco, qui était la plus grosse boite de tech des années 2000".

Ce mercredi 29 novembre, Thibault Prebay, directeur général adjoint chez Financière Arbevel, et Geoffroy Lenoir, co-directeur de la gestion des OPC chez Ofi Invest Asset Management, étaient les invités de l'émission BFM Bourse présentée par Guillaume Sommerer. BFM Bourse est à voir ou écouter du lundi au vendredi sur BFM Business.

Ce mercredi 29 novembre, Anne-Catherine Husson-Traore, directrice générale de Novethic, a dressé un état des lieux des engagements pris pour lutter contre le réchauffement climatique, dans l'émission BFM Bourse présentée par Guillaume Sommerer. BFM Bourse est à voir ou écouter du lundi au vendredi sur BFM Business.

Mercredi 29 novembre, Guillaume Sommerer a reçu Étienne Bracq, Sofian Aklouf, Sabrina Sadgui, journalistes BFM Business, Thibault François, cofondateur et associé de Fastea Capital, Aymeric Lang, gérant chez Erasmus Gestion, Léa Dauphas, chef économiste chez TAC Economics, Anne-Catherine Husson-Traore, directrice générale de Novethic, Romain Daubry, membre de la cellule Infos d'Experts de Bourse Direct ainsi que Charles Monot, président de Monocle Asset Management, dans l'émission BFM Bourse sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

Ce mercredi 29 novembre, Léa Dauphas, chef économiste de Tac Economics, s’est penchée sur les taux qui continuent de se détendre, d’autant que l’inflation continue de ralentir, dans l'émission BFM Bourse présentée par Guillaume Sommerer. BFM Bourse est à voir ou écouter du lundi au vendredi sur BFM Business.

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Wednesday, November 29, 2023

France Deeptech veut stimuler les technologies de pointe - Challenges

Il faut choyer la deeptech. C’est le message des fondateurs de l’association France Deeptech lancée ce mercredi 29 novembre en grande pompe à la BnF Richelieu, sous le parrainage de trois ministres. La France a toujours besoin de formaliser les choses et de dresser des cadres pour s’assurer de la réalité d’une idée ou d’un concept. Le mouvement French Tech s’est lancé il y a une dizaine d’années pour encadrer l’écosystème naissant de start-up dans l’innovation, bientôt suivi de son lieu, Station F et de son lobby, l’association France Digitale, composée d’investisseurs et d’entrepreneurs. Mais les acteurs de la deeptech demandent un accompagnement particulier.

Lire aussiFrench Tech : le lobby France Digitale tente de se reprogrammer

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[Replay] Jeudi de l’expérience usagers : les nouvelles technologies pour mieux répondre aux attentes des usagers - modernisation.gouv

Publié le 29 novembre 2023 par Le service "Expérience Usagers"

Retour sur le "Jeudi de l’expérience usagers" organisé par la DITP avec Vincent Lapègue, chef de projet au sein d’Insee Contact et Catherine Dragin, cheffe de projet au sein du pôle plateforme numérique Services Publics + de la DITP. Au programme : l’utilisation des chatbots et de l’intelligence artificielle par les administrations pour répondre aux attentes des usagers.

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Tuesday, November 28, 2023

VIDÉO - Vols de voiture : la technologie au secours des conducteurs - TF1 INFO

Chaque année, en France, 130.000 voitures sont volées, soit une toutes les quatre minutes.

Face à ce fléau, les constructeurs tentent de trouver la parade pour protéger les véhicules et les retrouver plus facilement.

Ces mesures sont-elles efficaces ?

Ce n'est pas visible à l'œil nu, mais la voiture de Jérémie Cattaneo, membre du blog Tesla, possède une caractéristique étonnante. Elle est quasiment impossible à voler. Elle est géolocalisable à tout moment et, de plus, bardée de caméras, comme tous les modèles du constructeur.

Il y a sept caméras au total qui, il y a dix mois, ont filmé l'intrusion d'un voleur dans son garage. Le voleur ne s'attaque finalement pas à la voiture. Le modèle et sa sécurité haute technologie l'ont peut-être refroidi. Mais il repart tout de même avec un butin. Les vidéos ont considérablement facilité le travail de la police.

De plus en plus de véhicules sont désormais connectés. Dans toutes les voitures fabriquées depuis 2020 en Europe, on trouve une carte SIM, c'est la loi. Chaque véhicule peut donc, en théorie, être géolocalisé, exactement comme un smartphone. Ce bond technologique a transformé le travail des enquêteurs, comme sur le Plateau Investigation Véhicule de la gendarmerie, un service, unique en Europe, qui traite les vols et les accidents.


La rédaction de TF1 | Reportage : Didier Piereschi, Simon Humblot, Julien Clouzeau

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Monday, November 27, 2023

Sex-toys, lingerie, gadgets, nouvelles technologies : le Toulouse sexy - LaDepeche.fr

l'essentiel La sexualité des Toulousains explore de nouveaux rivages où la technologie couplée à l’exploration de nouvelles formes de jouissance offre son lot de sensations fortes.

Les supermarchés du "sexe" ont fait leur temps. Copiés sur le modèle des supérettes classiques, ils étaient censés attirer Monsieur et Madame Tout le monde, rassurés par des rayons semblables à ceux des commerces plus classiques. Le concept a été mis à la poubelle. Les nouvelles boutiques sont marketées ingénieusement, offrant un décorum ludique avec ce qu’il faut de provocation pour susciter le désir et l’envie d’expériences nouvelles. C’est le cas du Sexy Center de Quint-Fonsegrives, racheté récemment par le groupe Oh Darling. L’établissement a été rénové et totalement repensé. Au-dessus d’un rayon de lingerie fine et son lot de photos de femmes plantureuses, une fresque, à l’iconographie pop art.

Reprenant les clichés graphiques d'un aéroport, elle invite au voyage vers des contrées au nom guère équivoque "Sodomia, Culbutta ou Bangankhor". Carré court, rouge aux lèvres vintage, tenue sobre, les bras couverts de tatouage, Héloïse, coordinatrice des équipes de vente, recense les nouvelles envies et pratiques de sa clientèle où la technologie joue un rôle central : "Récemment, il y a eu une révolution dans l'univers du sex-toy féminin. Avant il était conçu comme un objet phallique qui vibrait et tournait. Donc à usage interne. Maintenant on a des produits clitoridiens beaucoup plus confortables à l'utilisation qui s'appliquent en externe sur la zone érogène en envoyant de l'air pulsé.

Nouveaux jouets

"Pour atteindre l'orgasme, l'utilisatrice n'a même pas besoin de jouer sur la puissance des caresses. Un mode autopilotage s'en charge. Autre nouveau produit très tendance, le sexe à distance, grâce à un vibromasseur connecté. "Un couple dont l'un des deux est en voyage d'affaires ou qui doit s'absenter pendant une longue période à des milliers de km de là peut, à distance, activer l'appareil pour donner du plaisir à sa partenaire", éclaire Héloïse.

Le plaisir masculin autre que le coït classique, sauf dans la communauté homosexuelle, prend aussi une toute nouvelle envergure . "Les masseurs ou jouets prostatiques ont clairement le vent en poupe. Ce sont des objets en silicone tout simples, de taille différente qui s'insèrent dans l'anus et qui vont venir chercher la prostate. Il faut un lubrifiant à base d'eau pour bien l'utiliser", explique la coordinatrice de ventes des Sexy Center.

Les pratiques BDSM (Bondage, domination, soumission, sadomasochisme) prennent aussi un véritable essor notamment en ce qui concerne le bondage. Il s'agit d'utiliser des cordes permettant de ligoter son partenaire, avec d'autres sortes de moyens de contrainte, comme les corsets, les sacs d'enfermement, ou encore les combinaisons en latex. Héloïse voit beaucoup d'hommes et de femmes franchir le pas de la porte de son magasin pour acheter ce type d'article : " Il y a un vrai phénomène de mode. En cas d'accident, si par exemple les cordes viennent à s’emmêler , on vend même les paires de ciseaux adaptées pour arrêter le jeu de domination."

A lire aussi : Sexualité des Toulousains : "Il y a une injonction de performance chez l'homme", regrette Sandra Saint-Aimé, thérapeute de couple

Qui sont les clients des boutiques érotiques ?

"En majorité, c’est un public féminin qui fréquente nos établissements de Bordeaux, Quint-Fonsegrives et Biarritz mais il s’amorce depuis quelque temps déjà un rééquilibrage. De plus en plus d’hommes franchissent le pas de la porte de nos Sexy Center", assure Héloïse, coordinatrice des équipes de vente de ces boutiques qui appartiennent au groupe Oh Darling. Afin de capter une nouvelle clientèle qui n’ose pas encore se rendre dans ce genre d’établissement, tout est fait pour lever les tabous sur les nouvelles pratiques sexuelles. "On met le client en confiance en misant sur la carte de l’humour et de l’hospitalité. On offre par exemple du café, des sucettes et on prend bien le temps de comprendre les besoins de la personne sans la brusquer. On attend qu’elle pose elle-même les questions", rapporte la jeune femme.

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Nucléaire: près de 100 millions d'euros pour soutenir des réacteurs innovants - BFM Business

Les six projets soutenus, à des stades de maturité variables, couvrent tous types de technologies: réacteur de fission au sodium, ou à haute température, ou réacteur à fusion. Certains visent à produire de la chaleur, un autre ambitionne de recycler les combustibles usés.

Six projets supplémentaires de réacteurs nucléaires "innovants" feront l'objet d'un soutien de l'Etat français, à hauteur de 77,2 millions d'euros, auquel s'ajoute un accompagnement par le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) pour 18,9 millions, a annoncé le gouvernement lundi. Ces soutiens ont été annoncés à la veille de l'ouverture près de Paris du salon du nucléaire civil, World Nuclear Exhibition. Ils entrent dans le cadre du programme d'investissements "France 2030" et viennent s'ajouter à trois premiers lauréats annoncés début 2023, les projets Naarea et Newcleo (pour 25 millions d'euros à deux) et Nuward (filiale d'EDF créée début 2023).

Les six projets soutenus, à des stades de maturité variables, couvrent tous types de technologies: réacteur de fission au sodium, ou à haute température, ou réacteur à fusion. Certains visent à produire de la chaleur, un autre ambitionne de recycler les combustibles usés. Ils ont été sélectionnés parmi 15 projets candidats.

Soutenir des "innovations de rupture"

L'Etat a fait du développement de ces "petits réacteurs innovants" une priorité de sa relance du nucléaire, avec la construction en parallèle de gros réacteurs puissants pour compléter le parc existant avec six nouveaux EPR2 dans un premier temps. L'idée est de soutenir des "innovations de rupture" pour l'avenir dans la R-D de la filière nucléaire française, qu'il s'agisse de production combinée d'électricité, chaleur et/ou hydrogène, de favoriser le recyclage des combustibles ou d'améliorer la gestion des déchets, expliquent les ministères de l'Industrie et de la Transition énergétique.

Ces six projets sont le projet GTA porté par la start-up Jimmy Energy (microréacteur à haute température pour produire de la chaleur industrielle), RF01 de Renaissance Fusion (réacteur compact à fusion deutérium-tritium) et Calogena (réacteur modulaire pour apporter de la chaleur aux réseaux urbains). Les trois autres sont Hexana (réacteur à neutrons rapides pour produire chaleur et électricité), Otrera (réacteur à neutrons rapides permettant le recyclage de combustibles usés) et Blue Capsule (réacteur à haute température).

Quelque 70 à 80 projets de réacteurs SMR (pour "small modular reactor" en anglais) et AMR ("advanced modular reactor") coexistent déjà notamment aux Etats-Unis, au Canada, en Russie. Le projet Nuward d'EDF a pour objectif un premier béton pour sa tête de série en 2030.

TT avec AFP

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Median Technologies annonce le rebranding d'iBiopsy qui devient eyonis - Capital.fr

(AOF) - Median Technologies révèle la nouvelle identité d'iBiopsy, son portefeuille de logiciels dispositifs médicaux basés sur les technologies de l'Intelligence Artificielle et du Machine Learning et de sa division du même nom. L'effort de rebranding a conduit à un nouveau nom, un nouveau logo et une nouvelle signature pour iBiopsy : eyonis. La nouvelle marque de Median, eyonis, place "Eye" au premier plan, pour faire référence à l'aspect visuel de l'imagerie, en l'adossant à "Onis" qui évoque la puissance et l'efficacité de l'imagerie médicale.

Ce nom fait totalement écho à la mission de Median. "La nouvelle marque a pour signature "Catching the Unseen", une signature qui illustre parfaitement l'engagement de Median à exploiter la puissance de l'imagerie médicale combinée à la force de l'Intelligence Artificielle pour mettre en lumière avec efficacité de nouvelles données jusqu'à présent invisibles et inexploitées, permettant un diagnostic meilleur et plus précoce des patients", précise le fournisseur des solutions logicielles innovantes et des services d'imagerie.

© AOF

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Sunday, November 26, 2023

Sex-toys, lingerie, gadgets, nouvelles technologies : le Toulouse sexy - LaDepeche.fr

l'essentiel La sexualité des Toulousains explore de nouveaux rivages où la technologie couplée à l’exploration de nouvelles formes de jouissance offre son lot de sensations fortes.

Les supermarchés du "sexe" ont fait leur temps. Copiés sur le modèle des supérettes classiques, ils étaient censés attirer Monsieur et Madame Tout le monde, rassurés par des rayons semblables à ceux des commerces plus classiques. Le concept a été mis à la poubelle. Les nouvelles boutiques sont marketées ingénieusement, offrant un décorum ludique avec ce qu’il faut de provocation pour susciter le désir et l’envie d’expériences nouvelles. C’est le cas du Sexy Center de Quint-Fonsegrives, racheté récemment par le groupe Oh Darling. L’établissement a été rénové et totalement repensé. Au-dessus d’un rayon de lingerie fine et son lot de photos de femmes plantureuses, une fresque, à l’iconographie pop art.

Reprenant les clichés graphiques d'un aéroport, elle invite au voyage vers des contrées au nom guère équivoque "Sodomia, Culbutta ou Bangankhor". Carré court, rouge aux lèvres vintage, tenue sobre, les bras couverts de tatouage, Héloïse, coordinatrice des équipes de vente, recense les nouvelles envies et pratiques de sa clientèle où la technologie joue un rôle central : "Récemment, il y a eu une révolution dans l'univers du sex-toy féminin. Avant il était conçu comme un objet phallique qui vibrait et tournait. Donc à usage interne. Maintenant on a des produits clitoridiens beaucoup plus confortables à l'utilisation qui s'appliquent en externe sur la zone érogène en envoyant de l'air pulsé.

Nouveaux jouets

"Pour atteindre l'orgasme, l'utilisatrice n'a même pas besoin de jouer sur la puissance des caresses. Un mode autopilotage s'en charge. Autre nouveau produit très tendance, le sexe à distance, grâce à un vibromasseur connecté. "Un couple dont l'un des deux est en voyage d'affaires ou qui doit s'absenter pendant une longue période à des milliers de km de là peut, à distance, activer l'appareil pour donner du plaisir à sa partenaire", éclaire Héloïse.

Le plaisir masculin autre que le coït classique, sauf dans la communauté homosexuelle, prend aussi une toute nouvelle envergure . "Les masseurs ou jouets prostatiques ont clairement le vent en poupe. Ce sont des objets en silicone tout simples, de taille différente qui s'insèrent dans l'anus et qui vont venir chercher la prostate. Il faut un lubrifiant à base d'eau pour bien l'utiliser", explique la coordinatrice de ventes des Sexy Center.

Les pratiques BDSM (Bondage, domination, soumission, sadomasochisme) prennent aussi un véritable essor notamment en ce qui concerne le bondage. Il s'agit d'utiliser des cordes permettant de ligoter son partenaire, avec d'autres sortes de moyens de contrainte, comme les corsets, les sacs d'enfermement, ou encore les combinaisons en latex. Héloïse voit beaucoup d'hommes et de femmes franchir le pas de la porte de son magasin pour acheter ce type d'article : " Il y a un vrai phénomène de mode. En cas d'accident, si par exemple les cordes viennent à s’emmêler , on vend même les paires de ciseaux adaptées pour arrêter le jeu de domination."

A lire aussi : Sexualité des Toulousains : "Il y a une injonction de performance chez l'homme", regrette Sandra Saint-Aimé, thérapeute de couple

Qui sont les clients des boutiques érotiques ?

"En majorité, c’est un public féminin qui fréquente nos établissements de Bordeaux, Quint-Fonsegrives et Biarritz mais il s’amorce depuis quelque temps déjà un rééquilibrage. De plus en plus d’hommes franchissent le pas de la porte de nos Sexy Center", assure Héloïse, coordinatrice des équipes de vente de ces boutiques qui appartiennent au groupe Oh Darling. Afin de capter une nouvelle clientèle qui n’ose pas encore se rendre dans ce genre d’établissement, tout est fait pour lever les tabous sur les nouvelles pratiques sexuelles. "On met le client en confiance en misant sur la carte de l’humour et de l’hospitalité. On offre par exemple du café, des sucettes et on prend bien le temps de comprendre les besoins de la personne sans la brusquer. On attend qu’elle pose elle-même les questions", rapporte la jeune femme.

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Saturday, November 25, 2023

Les VUS sont plus populaires, ce qui efface les bénéfices des technologies propres - La Presse

L’impact négatif des véhicules sur le climat, qui est considérable, aurait pu diminuer de plus de 30 % au cours de la dernière décennie sans l’appétit mondial pour les grosses voitures, suggère un nouveau rapport de l’Initiative mondiale pour les économies de carburant.

Les véhicules utilitaires sport (VUS) représentent désormais plus de la moitié de toutes les ventes de voitures neuves dans le monde, a déclaré le groupe, et ce n’est pas le seul à faire ce constat. L’Agence internationale de l’énergie, utilisant une définition plus étroite des VUS, estime qu’ils en représentent près de la moitié.

Au fil des ans, ces voitures sont devenues plus grosses, tout comme leur impact sur le climat, car les émissions de dioxyde de carbone « sont presque directement proportionnelles à la consommation de carburant » des voitures à essence. Le carbone qui entre à la pompe sort par le pot d’échappement.

Les transports sont responsables d’environ un quart de tous les gaz à effet de serre provenant de l’énergie, et une grande partie est imputable aux véhicules de promenade, selon l’Agence internationale de l’énergie.

Toutefois, l’impact environnemental négatif des VUS aurait pu être réduit de plus d’un tiers entre 2010 et 2022, si les gens avaient simplement continué à acheter des voitures de même taille, selon l’Initiative mondiale pour les économies de carburant, qui est un partenariat entre divers groupes faisant la promotion de modes de transports plus écologiques, dont le ministère de l’Environnement des Nations unies et le Conseil international pour le transport propre.

Une solution à ce problème pourrait être les véhicules électriques.

George Parrott, un coureur passionné de 79 ans qui vit à West Sacramento, en Californie, a décidé de passer à des véhicules plus propres en 2004 lorsqu’il a acheté une Toyota Prius hybride. Depuis, il a possédé plusieurs voitures purement électriques et possède actuellement à la fois un VUS électrique Genesis GV60 et une Tesla Model 3.

« Tout cela était une combinaison de grandes préoccupations environnementales », a-t-il déclaré.

M. Parrott et son ancienne partenaire savaient également que leur région figurait dans les premières positions sur la liste des villes polluées de l’American Lung Association. « Nous allions faire tout ce que nous pouvions pour minimiser notre impact sur la qualité de l’air ici dans la région de Sacramento », a-t-il déclaré.

Les berlines en déclin

Tous les consommateurs ne pensent pas de la même manière à la consommation d’énergie et aux avantages environnementaux, en particulier aux États-Unis. Alors que les ventes de véhicules électriques représentaient 15 % du marché automobile mondial l’année dernière, cette proportion n’était que de 7,3 % aux États-Unis.

Pendant ce temps, les véhicules plus petits, ou berlines, ont perdu beaucoup de terrain sur le marché américain au cours de la dernière décennie. En 2012, les berlines représentaient 50 % de l’espace de vente au détail d’automobiles aux États-Unis, les VUS représentant un peu plus de 30 % et les camions 13,5 %, selon la ressource d’informations en ligne sur les achats de voitures Edmunds. En 2022, la part des berlines aux États-Unis est tombée à 21 %, tandis que celle des VUS a atteint 54,5 % et celle des camions est passée à 20 %.

« Les gens ne veulent pas être limités par leur espace dans leur voiture, a déclaré Eric Frehsée, président du groupe de concessionnaires Tamaroff, du sud-est du Michigan. Tout le monde veut un véhicule à sept passagers. »

Des efforts supplémentaires de la part du département américain des Transports, de l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis et de la National Highway Traffic Safety Administration (l’agence fédérale américaine chargée de la sécurité routière) sont déployés pour améliorer l’économie de carburant des véhicules à essence et les émissions de gaz d’échappement. Certaines initiatives pourraient inclure les VUS, ce qui soulève l’indignation de l’industrie.

Jusqu’à récemment, les consommateurs disposaient de peu de modèles électriques parmi lesquels choisir s’ils souhaitaient réduire l’impact de leur propre transport. La majorité des premières options de voitures électriques étaient des berlines, en particulier de compagnies de luxe.

De plus en plus de constructeurs automobiles lancent des modèles de véhicules électriques plus grands, mais ceux-ci pourraient nécessiter des batteries encore plus lourdes. L’aspect environnemental doit également être pris en compte si un VUS est remplacé par un véhicule électrique, a déclaré Loren McDonald, le président-directeur général de la société d’analyse de marché EVAdoption.

« L’électrification ne nous apporte pas grand-chose si nous ne nous concentrons pas non plus sur le poids et l’efficacité de ces véhicules et sur les batteries plus petites », a soutenu M. McDonald.

L’industrie s’efforce de faire progresser la technologie des batteries afin de réduire leur taille et la quantité de minéraux essentiels nécessaires à leur fabrication.

Des chiffres comme ceux de l’Initiative mondiale pour les économies de carburant seront certainement pertinents au cours des prochaines négociations sur le changement climatique à l’occasion de la COP28 des Nations unies, qui se déroulera à Dubaï la semaine prochaine.

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POINT DE VUE. Territoires et technologies de l'information : à la recherche de nouveaux équilibres - Ouest-France

Il y a un peu plus d’un siècle, entre la fin du XIXe siècle et l’entre-deux-guerres, s’initiait, en Europe et en Amérique du Nord, un exode rural qui a profondément marqué le développement des territoires. Cette reconfiguration, étendue après la Deuxième Guerre à l’ensemble du globe, se poursuit aujourd’hui, à une vitesse moindre dans les pays dits avancés mais encore de manière incontrôlée dans certains pays en développement. Ainsi, entre 1992 et 2019, la superficie des zones urbanisées a doublé dans le monde.

Les limites de l’urbanisation

Jusqu’à tout récemment, on considérait cette urbanisation comme un indicateur significatif d’un développement économique aux retombées sociales positives : taux d’alphabétisation plus élevé, mortalité infantile moindre, allongement de l’espérance de vie, amélioration de la salubrité etc., autant de preuves indiscutables de progrès.

Les limites de ce mouvement migratoire semblent aujourd’hui atteintes. La densité urbaine cause des problèmes de plus en plus marqués : difficulté croissante à maintenir les infrastructures et les capacités d’accueil nécessaires au bien-être des populations, congestion routière endémique, pollution atmosphérique permanente, pression sur le marché immobilier rendant de plus en plus difficile l’accès à la propriété, violences urbaines plus difficile à contrôler etc. Dans ce contexte, les territoires urbains peinent à définir les modalités d’un vivre ensemble qui donnerait à chacun, peu importe son statut économique, social ou géographique, un environnement de vie offrant stabilité et perspectives.

Au cours de ce dernier demi-siècle, le désengagement progressif des États dans les infrastructures a contribué à renforcer ces problématiques : transport collectif, production et distribution d’énergie, assainissement et distribution de l’eau, collecte et gestion des déchets, services de santé et enseignement relèvent le plus souvent d’un partage de responsabilités entre l’administration publique et des entreprises privées ou des organismes associatifs. Si les collectivités territoriales, quelles que soient leur taille et leurs missions, ne sont pas en capacité de dégager des budgets à la hauteur des enjeux, dans les pays fortement centralisés comme la France, elles doivent en outre obtenir la marge de manœuvre nécessaire à leur action politique de proximité.

Les nouveaux enjeux du développement des territoires

On a longtemps opposé les villes et les campagnes, la croissance de la densité urbaine s’accompagnant d’une décroissance de population des zones rurales avec en parallèle une diminution importante de leur économie agricole ou manufacturière. À cette époque, seules les zones urbaines semblaient pouvoir offrir une qualité de vie et un confort à la hauteur, le « plouc » arriéré étant l’image caricaturée d’une campagne moribonde. La dynamique du marché de l’emploi ou de la création d’entreprises, les niveaux de revenus et le coût de la vie, l’offre académique et la vie culturelle sont devenus les indicateurs de référence de cette attractivité des villes, mise à jour chaque année par les journaux économiques. Dans ces classements, la ruralité figure à titre anecdotique voire ironique dans les concours de plus beaux villages de France, présentés sous l’angle du témoin historique, du savoir-faire ancestral ou de l’architecture en voie de disparition. Pourtant, ces indices d’attractivité réservés aux territoires urbains semblent bien artificiels, hormis pour ce qu’elles offrent aux villes gagnantes comme argument dans des opérations de communication à grand déploiement pour attirer de nouvelles entreprises ou faire venir les touristes.

LIRE AUSSI : Ouest-France lance un nouveau magazine, intitulé « Ruralités »

Attirer de nouveaux habitants, c’est augmenter la taille de sa population, une démarche apparemment efficace pour augmenter les revenus locaux, diversifier l’offre de services, attirer des emplois, des centres de recherche, des sièges sociaux, des commerces et boutiques de référence, tout cela pour créer en apparence un effet d’entraînement positif. En ce sens, c’est une compétition contre les autres villes ou les autres régions, peu importent les conséquences pour les territoires moins attractifs.

Or une telle approche du développement des territoires fait fi de deux réalités importantes :

•La plupart des êtres humains souhaitent conserver un lien avec leurs racines et s’établir à proximité du lieu où ils sont nés.

•L’arrivée souhaitée de nouveaux résidents et la nécessité de développer les infrastructures permettant de les accueillir de manière adaptée est une équation aujourd’hui impossible à résoudre dans les centres urbains.

Or, avec le développement du numérique ces quinze dernières années, les zones rurales ont retrouvé des opportunités de dynamisme jusqu’ici hors de portée. La possibilité de travailler à domicile ou dans des tiers lieux a ouvert les yeux et les esprits d’une partie de la population urbaine, principalement des cadres, sur les possibilités de vivre à la campagne tout en travaillant à distance avec la ville.

Collaboration et… Individualisme

La pandémie des deux dernières années a accéléré les discussions sur le télétravail sans qu’une démarche standardisée de la gestion des ressources humaines puisse répondre à tous les besoins perçus. En effet, il existe dans nos sociétés presque autant de situations uniques qu’il y a d’individus.

L’un des traits distinctifs de la collaboration à distance est qu’elle est justement personnalisable. De nouveaux paramètres entrent en jeu : la situation familiale, la possibilité d’aménager correctement un espace de travail dans son logement, le rapport au travail différent suivant les générations, l’aptitude des individus à travailler seuls, l’offre de transport public ou les infrastructures routières permettant de se rendre au bureau à la demande, le maintien du lien social nécessaire à la cohésion et au dynamisme des équipes, etc. Sur ces questions, chaque collaborateur souhaiterait une configuration qui réponde à son cas propre et devient exigeant sur les propositions formulées par les services de ressources humaines.

On a longtemps opposé les villes et les campagnes, la croissance de la densité urbaine s’accompagnant d’une décroissance de population des zones rurales avec en parallèle une diminution importante de leur économie agricole ou manufacturière.

Dans le contexte du télétravail collaboratif, le positionnement des territoires sur des enjeux d’attractivité comme principal paramètre d’évaluation manque cruellement de pertinence. Ce qui intéresse les entreprises et leurs salariés, c’est la capacité d’un lieu à assurer le développement de l’économie de réseau et à maintenir un sain environnement de collaboration pour tous. Comparer entre elles des métropoles et des villes moyennes, opposer la ville à la campagne n’est pas de nature à accompagner les décideurs publics et privés sur les deux enjeux qui devraient les préoccuper :

•Comment garantir le meilleur environnement de développement humain pour les résidents d’aujourd’hui ?

•Comment se projeter à un demi-siècle ou un siècle dans le futur pour initier et développer les infrastructures permettant aux résidents de demain de bénéficier à leur tour des meilleures conditions d’épanouissement ?

Sur le plan individuel, la stabilité économique, le maintien d’un environnement de vie sain (santé physique et psychologique, bonne santé environnementale), les perspectives de développement personnel et la capacité de se déplacer pour couvrir l’ensemble de ses besoins sont aussi nécessaires que peuvent l’être au niveau collectif la maîtrise de la consommation d’énergie, la réduction de la production des déchets et le développement d’une économie résiliente.

Des territoires aux limites inadaptées à l’économie de réseau

Pour des raisons logiques de gestion et d’organisation, les territoires sont définis par des frontières politiques. Or ceux-ci reflètent rarement la réalité des sociétés locales. Le développement des moyens de transport au XXe siècle et du numérique au XXIe siècle ont brouillé les frontières des villes, des agglomérations urbaines, des régions administratives historiques et même des États.

Aujourd’hui, la réalité quotidienne du plus grand nombre s’inscrit à l’intérieur d’une aire de quelques dizaines de kilomètres carrés, avec des besoins plus ou moins fréquents de déplacement vers la capitale territoriale la plus proche, ville de taille moyenne ou métropole, typiquement distante de moins de cent kilomètres.

Cette grande ville offre les infrastructures, commerces et services publics pour lesquels le besoin n’est qu’épisodique : état civil, gare de train à grande vitesse et aéroport, établissements de soins de santé spécialisés, commerces de prestige, offre culturelle et artistique, biens de consommation à longue durée de vie ou de niche, etc. Cette offre n’est majoritairement pas produite localement ce qui confirme le rôle de l’espace urbain comme nœud d’irrigation au sein d’un plus vaste réseau économique.

La coopération, le réel enjeu de l’aménagement des territoires

Dans ce contexte, les enjeux des territoires se situent à trois niveaux :

•Comprendre les besoins et anticiper leur évolution sur des territoires métropolitains étendus, couvrant des espaces qui vont au-delà des limites administratives et politiques actuelles.

•Assurer un développement du numérique garantissant l’accès à l’ensemble des services dont la dématérialisation s’impose chaque année davantage, en prenant en compte les enjeux des fractures numériques (zones blanches, illectronisme, addiction, monopolisation et spéculation sur les données).

•Adapter les infrastructures et la flexibilité de l’offre de services de transport entre la capitale territoriale et l’ensemble de son aire d’attractivité pour permettre la flexibilité nécessaire à ce nouveau paradigme du travail en mode hybride.

Cette vision du développement implique une interdépendance des aires d’attractivité des territoires et un certain floutage de leurs frontières. Le résident-électeur-travailleur-consommateur détermine ses choix sur la base de la disponibilité, la variété et la proximité des solutions qui lui sont proposées.

Un dialogue ouvert entre les territoires contigus est donc indispensable, par-delà les frontières politiques et administratives, afin de valoriser les complémentarités plutôt que les différences.

Et pour être bien sûrs d’agir ensemble dans ce but, pourquoi ne pas confier aux agences marketing un nouveau mandat : faire briller l’indice de collaboration interne et externe de chaque territoire.

Ce sera bien plus attractif auprès des futurs résidents que d’attiser les vieilles rivalités de clochers héritées d’un autre siècle.

Jean-Philippe Agaisse, expert en processus organisationnels. | BERNARD BÉCHARD
Jean-Philippe Agaisse, expert en processus organisationnels. | BERNARD BÉCHARD

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POINT DE VUE. Territoires et technologies de l'information : à la recherche de nouveaux équilibres - Ouest-France
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Friday, November 24, 2023

Avec ses produits high-tech, la société toulousaine Paul Boyé Technologies protège ceux qui nous protègent - Le Parisien

Grâce à ses innovations et son savoir-faire, l’entreprise Paul Boyé Technologies, spécialisée dans la conception et la fabrication d’équipements de protection, distribue ses produits dans le monde entier. Avec une progression de plus de 74 % sur un an sur l’activité export, la société basée à Labarthe-sur-Lèze (Haute-Garonne), au sud de l’agglomération toulousaine, confirme sa position de leader dans la fourniture des solutions globales haut de gamme pour protéger les professionnels, pompiers, soignants, gendarmes, policiers, militaires et personnels de l’industrie. L’entreprise exporte notamment aux États-Unis où ses produits sont certifiés.

Une sous-combinaison veillant sur la santé des astronautes

« Notre stratégie, c’est d’être toujours très présent sur les marchés internationaux avec des produits high-tech, fabriqués en France, souligne Jacques Boyé, président de Paul Boyé Technologies. Nous voulons proposer des produits toujours plus performants, comme la nouvelle veste textile pour les pompiers avec un concept 2 en 1, commercialisée l’an prochain. Elle les protège quelles que soient leurs interventions et peut se renforcer avec une couche supérieure en cas de feu urbain ». La société développe également un gilet pare-balles adapté à la morphologie féminine ou fait partie du consortium Second Skin dont l’objectif est de développer un concept de sous-combinaison portée à même la peau, veillant sur la santé des astronautes et pouvant leur apporter des soins d’urgence.

Pour les marchés d’habillement, l’entreprise intègre tous les métiers du marché : la conception, l’industrialisation et le contrôle qualité des produits, le développement d’outils informatiques spécifiques aux besoins clients, la distribution individualisée de colis, le maintien en condition opérationnelle et le recyclage des effets. Elle habille notamment les 270 000 gendarmes et policiers français, permettant de livrer 5 000 colis par jour pour les équiper individuellement. Pendant la pandémie de Covid-19, Paul Boyé Technologies a fabriqué des millions de masques pour protéger les Français. Malgré la faible demande actuelle, elle a décidé de conserver toutes ses lignes de production opérationnelles pour répondre immédiatement aux situations de crise.

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Dos voûté, doigts crochus... avec l'essor des nouvelles technologies, voici à quoi pourrait ressembler notre corps dans ... - Midi Libre

L’entreprise Toll Free Forwarding a imaginé à quoi nous pourrions ressembler sous l'an 3000 et quelles conséquences pourraient avoir l'utilisation des nouvelles technologies sur notre corps à long terme.

Le dos voûté, le crâne avec une forme étrange et les doigts crochus : L'image peut faire peur et pourtant, il va peut-être falloir s'y habituer car il s'agit bien d’une projection de la potentielle future apparence de l’être humain. 

L’entreprise américaine Toll Free Forwarding s’est basée sur des recherches scientifiques afin de modéliser une femme fictive, aux traits qui seraient devenus "normaux" en l’an 3.000, rapporte CNews.

L'entreprise explique avoir travaillé avec un "concepteur 3D pour créer un futur humain dont le corps a physiquement changé en raison de l'utilisation constante de smartphones, d'ordinateurs portables et d'autres technologies."

Quel est le but derrière tout ça ? Alerter sur une utilisation excessive des nouvelles technologies.

Notre corps pourrait être modifié dans 1000 ans avec l'utilisation des nouvelles technologies.
Notre corps pourrait être modifié dans 1000 ans avec l'utilisation des nouvelles technologies. Toll Free Forwarding - Toll Free Forwarding

Un coude plié à 90°

"La conception et les habitudes d'utilisation des objets technologiques modernes tels que les smartphones et les écrans d'ordinateur ont un impact significatif sur notre façon de nous asseoir et de nous tenir debout. Il a été prouvé que le fait d'ajuster constamment notre position pour regarder vers le bas notre téléphone ou vers le haut l'écran de notre bureau sollicite des parties de notre corps qui déterminent notre posture." explique l'étude.

Ainsi, les changements physiques illustrés par l'étude sont saisissants. Le coude par exemple est plié à 90° en continu à force de tenir les différents appareils mobiles, ainsi que le développement des doigts crochus, appelés "doigts textos", lié à l’utilisation répétée du téléphone portable.

Alors, les humains auront-ils réellement cette apparence dans 1000 ans ? Rendez-vous en l'an 3000 ! 

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Le Parlement étend la liste des technologies clés pour la décarbonation de l'UE, nucléaire compris - EURACTIV France

Le Parlement européen a adopté mardi (21 novembre) sa position sur le Net-Zero Industry act (NZIA) étendant à 17 le nombre de technologies qu’il entend soutenir pour une industrie décarbonée en Europe. Toutefois, la liste sera probablement réduite lors des négociations finales avec les États membres où la question du nucléaire devrait refaire surface.

Lors d’un vote en session plénière mardi, les eurodéputés, portés par le Parti populaire européen (PPE — droite), Renew (centre) et les Socialistes et démocrates (S&D — gauche) ont adopté leur position à 376 voix contre 139 et 116 abstentions.

« C’est une bonne nouvelle pour le climat, pour l’économie européenne et c’est une réponse très claire aux Américains et leur IRA [Inflation réduction act] », a souligné à l’issue du vote l’eurodéputé allemand (PPE) et rapporteur sur le texte, Christian Ehler.

Le texte sera directement porté en négociations début décembre avec la Commission européenne et les 27 États membres.

Dans sa position, le Parlement prévoit de soutenir le développement de 17 technologies jugées nécessaires pour réduire à zéro les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050.

Depuis sa présentation par la Commission européenne en mars dernier, le texte a été largement remanié. Sur le nombre de technologies d’abord, dans la mesure où une petite dizaine de technologies étaient initialement concernées. Sur leur primauté de développement ensuite, puisque le texte prévoyait à l’origine deux listes, dont l’une avait priorité sur l’autre, car regroupant les technologies dites «stratégique».

Entre-temps, les parlementaires réunis en commission de l’industrie, de la recherche et de l’énergie (ITRE) ont abandonné l’idée de deux listes.

Du même coup, le nucléaire, initialement relégué sur la liste secondaire, a finalement droit au chapitre, tant pour ce qui concerne les réacteurs existants que pour les technologies futures comme les petits réacteurs modulaires.

17 technologies repertoriées

Le texte voté par le Parlement européen couvre ainsi 17 technologies : renouvelables (éolien, solaire, géothermie, hydraulique, etc.), nucléaire (fission, fusion, cycle du combustible), stockage d’énergie  ; captage, transport, injection, stockage et utilisation du dioxyde de carbone, du méthane et du protoxyde d’azote  ; hydrogène (transport, électrolyseurs, piles à combustible, propulsions et infrastructures de production et de ravitaillement), carburants alternatifs, biométhane, recharge électrique pour les transports, pompes à chaleur, efficacité énergétique, distribution d’énergie thermique et de réseaux électriques, fusion énergétique, électrification et de processus industriel à haut rendement pour les industries à forte intensité d’énergie et de carbone, production de biomatériaux et recyclage.

Pour ces technologies, le texte permet notamment d’accélérer les autorisations de déploiement et de mobiliser plus de moyens financiers pour leurs capacité de production.

En amont du vote, les observateurs s’interrogeaient déjà sur la nécessité d’ouvrir le champ à une liste aussi vaste de technologies.

«C’est un peu devenu une liste de course ou une liste au Père Noël», a tancé vendredi (17 novembre) l’eurodéputé français (Renew) Pascal Canfin, président de la commission parlementaire Environnement.

Pour son collègue Christophe Grudler, rapporteur pour son groupe (Renew) sur le NZIA, il s’agit de permettre à chaque État membre de développer, sur son sol, la technologie la mieux adaptée à ses capacités et à ses besoins.

Par exemple, « les Pays-Bas ont des attentes sur l’énergie de la mer, l’Autriche en matière d’hydraulique », a avancé l’élu en amont du vote. La France, elle, dispose d’attentes en matière de nucléaire.

En somme, « les choix sont souvent liés aux situations géographiques », a-t-il complété.

Négociations à venir

La position du Parlement européen dorénavant actée, M. Grudler souhaite que le texte soit rapidement adopté.

Les premières négociations tripartites — dites trilogues — sont prévues courant décembre, «mais il faut être conclusif au plus tard en janvier », a-t-il fait savoir.

« Le facteur temps m’inquiète parce que si nous ne sommes pas capables de voter en trilogue avant les plénières d’avril, nous ne voterons de nouveau qu’en septembre-octobre prochain » en raison des élections européennes à venir en juin 2024, a-t-il alerté.

À ce stade des discussions, l’élu craint que les États membres souhaitent restreindre la taille de la liste des technologies couvertes par le NZIA.

« Le conseil risque de venir avec une demande de liste beaucoup plus restreinte ». L’élu reconnait en cela que « quelques technologies peuvent être sujettes à débat ».

Selon nos informations, il pourrait s’agir des technologies de recyclage, celles liées au biomatériaux, mais aussi au nucléaire.

«C’est typiquement le genre de texte qui gonfle au Parlement et qui redégonfle après», a complété M. Canfin.

Et le nucléaire ?

Au conseil de l’UE, nombre d’États membres conservent leur aversion envers le nucléaire, comme l’Autriche, dont « la position sur le nucléaire reste inchangée », nous confie un diplomate européen. 

De fait, M. Canfin anticipe des discussions animées pour restreindre la liste lors des négociations en trilogues, car s’il y a des dizaines de secteurs qui sont ajoutés à la liste, «alors tout le monde devient prioritaire et, en fin de compte, plus personne ne l’est » a-t-il commenté.

Son de cloche similaire du côté des ONG, qui soutiennent une liste réduite, sans nucléaire et sans technologies comme le captage et stockage de carbone, jugées trop hasardeuses.

«Le Parlement a ouvert la liste à des solutions miracles imaginaires qui pourraient ne jamais se matérialiser [comme la fusion nucléaire et les petits réacteurs nucléaires], ce qui signifie que l’argent des contribuables sera détourné des technologies vertes clés nécessaires pour décarboner l’industrie européenne à temps», a fustigé en ce sens Camille Maury, chargé de mission au bureau européen du WWF.

Selon M. Canfin, «il y aura donc la question du nucléaire» avec notamment la France et l’Allemagne qui pourrait «se refaire plaisir» sur le sujet.

«Je ne préjuge pas du point d’arrivée final, mais j’espère que nous seront collectivement assez sages pour ne pas refaire la bataille qu’on a déjà eu avec la directive sur les renouvelables et la réforme du marché de l’électricité», a conclut M. Canfin.

[Édité par Frédéric Simon]

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Thursday, November 23, 2023

Dos voûté, doigts crochus... avec l'essor des nouvelles technologies, voici à quoi pourrait ressembler notre corps dans ... - Midi Libre

L’entreprise Toll Free Forwarding a imaginé à quoi nous pourrions ressembler sous l'an 3000 et quelles conséquences pourraient avoir l'utilisation des nouvelles technologies sur notre corps à long terme.

Le dos voûté, le crâne avec une forme étrange et les doigts crochus : L'image peut faire peur et pourtant, il va peut-être falloir s'y habituer car il s'agit bien d’une projection de la potentielle future apparence de l’être humain. 

L’entreprise américaine Toll Free Forwarding s’est basée sur des recherches scientifiques afin de modéliser une femme fictive, aux traits qui seraient devenus "normaux" en l’an 3.000, rapporte CNews.

L'entreprise explique avoir travaillé avec un "concepteur 3D pour créer un futur humain dont le corps a physiquement changé en raison de l'utilisation constante de smartphones, d'ordinateurs portables et d'autres technologies."

Quel est le but derrière tout ça ? Alerter sur une utilisation excessive des nouvelles technologies.

Notre corps pourrait être modifié dans 1000 ans avec l'utilisation des nouvelles technologies.
Notre corps pourrait être modifié dans 1000 ans avec l'utilisation des nouvelles technologies. Toll Free Forwarding - Toll Free Forwarding

Un coude plié à 90°

"La conception et les habitudes d'utilisation des objets technologiques modernes tels que les smartphones et les écrans d'ordinateur ont un impact significatif sur notre façon de nous asseoir et de nous tenir debout. Il a été prouvé que le fait d'ajuster constamment notre position pour regarder vers le bas notre téléphone ou vers le haut l'écran de notre bureau sollicite des parties de notre corps qui déterminent notre posture." explique l'étude.

Ainsi, les changements physiques illustrés par l'étude sont saisissants. Le coude par exemple est plié à 90° en continu à force de tenir les différents appareils mobiles, ainsi que le développement des doigts crochus, appelés "doigts textos", lié à l’utilisation répétée du téléphone portable.

Alors, les humains auront-ils réellement cette apparence dans 1000 ans ? Rendez-vous en l'an 3000 ! 

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Voici le ballon de l'Euro 2024, bourré de technologies - BFM Business

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Tuesday, November 21, 2023

Le nucléaire inscrit dans la liste des « technologies vertes » par le Parlement européen - Le Monde

Les tours aéroréfrigérantes de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher), le 19 novembre 2023. (Photo d’illustration.)

C’est une victoire politique pour le secteur du nucléaire. Le Parlement européen a voté, mardi 21 novembre, en faveur de l’inclusion du nucléaire parmi les technologies vertes à soutenir, pour assurer la compétitivité et la souveraineté de l’Europe face à la Chine et aux Etats-Unis.

Le texte, qui dresse une liste de technologies à « zéro émission » de gaz à effet de serre, constitue la position des eurodéputés sur un projet de règlement visant à défendre la production de ces filières décarbonées dans l’Union européenne (UE). Il fixe l’objectif à 2030 de produire sur le sol européen 40 % des besoins de l’UE sur ces marchés, également convoités par la Chine et les Etats-Unis, qui ont mis en place leurs propres mesures de soutien.

L’UE prévoit essentiellement d’octroyer aux filières concernées des assouplissements réglementaires. Sur le fond, le texte n’est pas crucial pour l’industrie nucléaire, largement régulée au niveau national, mais il marque une victoire politique et symbolique importante pour un secteur en plein renouveau. « Je me réjouis que nous ayons pu intégrer le nucléaire au même niveau que les énergies renouvelables dans les technologies zéro émission nette. Toutes ces sources de production d’énergie sont indispensables à la décarbonation de notre économie », a réagi l’eurodéputé Christophe Grudler (Renew, centriste).

Atteindre la neutralité carbone en 2050

La proposition sera encore négociée avec les Etats membres. Ces derniers doivent adopter leur propre position prochainement et pourraient également plaider pour l’inclusion du nucléaire parmi les filières-clés de la transition énergétique, aux côtés des panneaux solaires, des éoliennes, des batteries ou des pompes à chaleur… Il s’agit pour l’UE d’apporter un soutien réglementaire à ces industries pour atteindre la neutralité carbone en 2050, mais aussi de bâtir sa souveraineté énergétique.

Le projet initial de « règlement pour une industrie à zéro émission » de gaz à effet de serre, présenté le 16 mars, citait déjà le nucléaire parmi les moyens de décarboner l’économie, ce qui constituait une première victoire pour la France et une dizaine d’autres pays de l’UE, comme les Pays-Bas, la Suède ou la Pologne, qui misent sur cette technologie.

En pratique, les futurs réacteurs de quatrième génération et les petits réacteurs modulaires en cours de développement étaient les seuls concernés. En outre, l’essentiel des aides était réservé à une liste restreinte de filières, dites « stratégiques », dont le nucléaire restait exclu. Les eurodéputés ont laissé le soin aux Etats membres de choisir les technologies à zéro émission qu’ils souhaitent favoriser au sein d’une liste élargie.

Le plan prévoit notamment une simplification et une accélération des procédures et des octrois de permis pour les implantations industrielles, ainsi que des facilités de financement. Il innove en ajoutant des critères environnementaux aux appels d’offres publics, disposition qui pourrait avantager des fournisseurs européens dont les tarifs sont parfois plus élevés.

Le Monde avec AFP

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Le nucléaire intègre la liste des technologies vertes à soutenir du Parlement européen - La Tribune.fr

Pour tenir ses objectifs - réduire de 55% les émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2030 par rapport à 1990 - l'Union européenne veut renforcer la production européenne de technologies à « zéro émission », nécessaires à la décarbonation, en octroyant aux filières concernées des assouplissements réglementaires. Le Parlement européen a voté, ce mardi 21 novembre, en faveur de l'inclusion du nucléaire parmi la liste de ces technologies. Ce texte n'est pas crucial pour l'industrie nucléaire, mais il marque une victoire politique et symbolique importante pour un secteur en plein renouveau.

Lire aussiUE : la France arrache la reconnaissance du rôle du nucléaire pour le climat

« Je me réjouis que nous ayons pu intégrer le nucléaire au même niveau que les énergies renouvelables dans les technologies nettes zéro. Toutes ces sources de production d'énergie sont indispensables à la décarbonation de notre économie », a réagi l'eurodéputé Christophe Grudler (Renew, centriste).

Le Parlement européen a adopté cette mesure avec 376 voix pour, 139 contre et 116 abstentions. La proposition doit toutefois encore être négociée avec les États membres pour être pleinement validée.

Ces derniers doivent adopter leur propre position prochainement et pourraient également plaider pour l'inclusion du nucléaire parmi les filières clé de la transition énergétique, aux côtés des panneaux solaires, des éoliennes, des batteries ou des pompes à chaleur...

Le nucléaire ancre sa place

Avec ce texte, il s'agit pour l'UE d'apporter un soutien réglementaire à ces industries pour atteindre la neutralité carbone en 2050, mais aussi de bâtir sa souveraineté énergétique. Le projet initial de « règlement pour une industrie à zéro émission » de gaz à effet de serre, présenté le 16 mars, citait déjà le nucléaire parmi les moyens de décarboner l'économie, ce qui constituait une première victoire pour la France et une dizaine d'autres pays de l'UE comme les Pays-Bas, la Suède ou la Pologne, qui misent sur cette technologie. Mais, en pratique, n'étaient concernés que les futurs réacteurs de 4e génération et les petits réacteurs modulaires également en cours de développement. En outre, l'essentiel des aides était réservé à une liste restreinte de filières, dites « stratégiques », dont le nucléaire restait exclu.

Le plan prévoit notamment une simplification et une accélération des procédures et des octrois de permis pour les implantations industrielles, ainsi que des facilités de financement. Il innove en ajoutant des critères environnementaux aux appels d'offres publics, disposition qui pourrait avantager des fournisseurs européens dont les tarifs sont parfois plus élevés.

Lire aussiLe gouvernement prépare son projet de loi « industrie verte »

La contre-attaque de l'UE

Il fixe par ailleurs à 2030 l'objectif de produire sur le sol européen 40% des besoins de l'Union sur ces marchés, également convoités par la Chine et les États-Unis, qui ont mis en place leurs propres mesures de soutien. Le fameux « IRA » outre-Atlantique, pour Inflation Reduction Act, le grand plan climat lancé par Joe Biden. Ce programme est en fait un énorme plan d'aides à la transition énergétique qui offre aux industriels étrangers des subventions et des crédits d'impôts à la production et à l'achat pour les technologies uniquement fabriquées aux États-Unis.

Le texte européen est ainsi « une réponse à l'IRA qui nous met sur un pied d'égalité, ce n'est plus l'Europe qui demande quelque chose à ce sujet mais d'un seul coup l'Europe qui est plus forte. Cela crée un rapport différent et vis-à-vis des entreprises c'est rassurant, car cela redonne un cadre » aux relations transatlantiques, estimait en mars la secrétaire d'État en charge de l'Europe, Laurence Boone.

(Avec AFP)

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Le nucléaire inscrit dans la liste des « technologies vertes » par le Parlement européen - Le Monde

Les tours aéroréfrigérantes de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher), le 19 novembre 2023. (Photo d’illustration.)

C’est une victoire politique pour le secteur du nucléaire. Le Parlement européen a voté, mardi 21 novembre, en faveur de l’inclusion du nucléaire parmi les technologies vertes à soutenir, pour assurer la compétitivité et la souveraineté de l’Europe face à la Chine et aux Etats-Unis.

Le texte, qui dresse une liste de technologies à « zéro émission » de gaz à effet de serre, constitue la position des eurodéputés sur un projet de règlement visant à défendre la production de ces filières décarbonées dans l’Union européenne (UE). Il fixe l’objectif à 2030 de produire sur le sol européen 40 % des besoins de l’UE sur ces marchés, également convoités par la Chine et les Etats-Unis, qui ont mis en place leurs propres mesures de soutien.

L’UE prévoit essentiellement d’octroyer aux filières concernées des assouplissements réglementaires. Sur le fond, le texte n’est pas crucial pour l’industrie nucléaire, largement régulée au niveau national, mais il marque une victoire politique et symbolique importante pour un secteur en plein renouveau. « Je me réjouis que nous ayons pu intégrer le nucléaire au même niveau que les énergies renouvelables dans les technologies zéro émission nette. Toutes ces sources de production d’énergie sont indispensables à la décarbonation de notre économie », a réagi l’eurodéputé Christophe Grudler (Renew, centriste).

Atteindre la neutralité carbone en 2050

La proposition sera encore négociée avec les Etats membres. Ces derniers doivent adopter leur propre position prochainement et pourraient également plaider pour l’inclusion du nucléaire parmi les filières-clés de la transition énergétique, aux côtés des panneaux solaires, des éoliennes, des batteries ou des pompes à chaleur… Il s’agit pour l’UE d’apporter un soutien réglementaire à ces industries pour atteindre la neutralité carbone en 2050, mais aussi de bâtir sa souveraineté énergétique.

Le projet initial de « règlement pour une industrie à zéro émission » de gaz à effet de serre, présenté le 16 mars, citait déjà le nucléaire parmi les moyens de décarboner l’économie, ce qui constituait une première victoire pour la France et une dizaine d’autres pays de l’UE, comme les Pays-Bas, la Suède ou la Pologne, qui misent sur cette technologie.

En pratique, les futurs réacteurs de quatrième génération et les petits réacteurs modulaires en cours de développement étaient les seuls concernés. En outre, l’essentiel des aides était réservé à une liste restreinte de filières, dites « stratégiques », dont le nucléaire restait exclu. Les eurodéputés ont laissé le soin aux Etats membres de choisir les technologies à zéro émission qu’ils souhaitent favoriser au sein d’une liste élargie.

Le plan prévoit notamment une simplification et une accélération des procédures et des octrois de permis pour les implantations industrielles, ainsi que des facilités de financement. Il innove en ajoutant des critères environnementaux aux appels d’offres publics, disposition qui pourrait avantager des fournisseurs européens dont les tarifs sont parfois plus élevés.

Le Monde avec AFP

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Monday, November 20, 2023

Technologies. Licencié d'OpenAI (ChatGPT), Sam Altman est invité en France - Le Dauphiné Libéré

C’était une décision impensable la veille. Le comité d’administration d’OpenAI, l’entreprise américaine à l’origine de ChatGPT, a limogé vendredi midi son directeur général Sam Altman. Autre cofondateur de la start-up, Greg Brockman a été exclu du conseil d’administration dont il assurait la présidence. Il a immédiatement démissionné, ainsi que plusieurs chercheurs. C’est la directrice technique d’OpenAI, Mira Muti, qui a été chargée de diriger l’entreprise durant la période de transition.

Le seul précédent comparable est probablement l’éviction surprise de Steve Jobs par Apple en 1985. Selon Greg Brockman, il aurait appris la nouvelle quelques minutes avant la publication par l’entreprise d’un communiqué dans lequel lui est reproché son « manque de franchise dans ses rapports avec le conseil d’administration », lequel n’aurait « plus confiance dans ses capacités à continuer à diriger OpenAI ». Sam Altman a indiqué sur X (ex-Twitter) qu’il s’exprimerait plus tard, mais les spéculations vont bon train sur les raisons de son éviction, ou même le rôle qu’aurait pu jouer (ou non) Microsoft.

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Invité en France

Encore inconnu l’an dernier, Sam Altman s’était imposé en quelques mois comme la personnalité la plus médiatique de la course à l’IA. Un entrepreneur atypique également, aussi enthousiaste qu’inquiet face à une technologie dont il ne cesse de répéter qu’elle doit être rapidement encadrée par les pouvoirs publics. Sam Altman ne devrait en tout cas pas rester au chômage bien longtemps. Le ministre délégué chargé du Numérique, Jean-Noël Barrot, lui a déjà fait un appel du pied pour venir s’installer en France. « Sam Altman, son équipe et leurs talents sont les bienvenus s'ils le souhaitent en France où nous accélérons pour mettre l'intelligence artificielle au service du bien commun », a écrit le ministre sur X.

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Depuis la mise en ligne de la première version de ChatGPT le 30 novembre 2022, des millions de personnes s'en servent pour rédiger des messages, demander une recette de cuisine ou inventer une histoire à raconter à leurs enfants - que le robot conversationnel peut ensuite leur lire. Malgré leur succès, ChatGPT et les autres interfaces de ce type suscitent aussi de fortes inquiétudes au sujet des dangers pour la démocratie (désinformation massive) ou l'emploi (professions remplacées).

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À Lannion, Lumibird poursuit sa course en tête des technologies laser - Le Télégramme

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